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18/08/2017

Les Néandertaliens demeurent toujours humains !

 

 

 

neanderthal 1.jpg

 

Par Dave Phillips, M.Sc.*

 

Les Néandertaliens demeurent toujours humains !Depuis la découverte du premier fossile néandertalien, au milieu du siècle dernier, les restes découverts ont fait l’objet de nombreuses controverses. Au milieu des années 1950, des scientifiques ont commencé à prétendre que les Néandertaliens étaient une sous-espèce de l’homme moderne (Homo sapiens) (Lewin, 1998), citant de nombreuses évidences appuyant le point de vue selon lequel les Néandertaliens étaient humains.

 

Le langage

 

Certains évolutionnistes ont affirmé que les Néandertaliens étaient incapables d’utiliser le parler moderne, faute de pouvoir prononcer toutes les voyelles (Lieberman et Crelin, 1971; Trinkaus et Shipman, 1992). En raison de problèmes de flexibilité à la base du crâne, et parce que le larynx était positionné plus haut dans la gorge comparativement aux humains modernes, et même aux chimpanzés. Les résultats de cette reconstitution informatique étaient que la caisse de résonance se trouvant à l’arrière de la bouche était pratiquement éliminée.

 

Plusieurs de ces arguments sont maintenant été fortement réfutés. Une nouvelle reconstitution faite en 1989 par le paléoanthropologue Jean-Louis Heim a démontré une flexion à la base du crâne du type de celle de l’homme moderne (Trinkaus et Shipman, 1992; Shreeve, 1995). Plus récemment, le crâne « La Chapelle » a été comparé avec des spécimens humains modernes datant du Moyen-Âge, et on a découvert qu’il était de type humain. (Frayer, 1993)

 

En 1983, l’un des squelettes néandertaliens les plus complets a été découvert à Kebara dans le Levant (Espagne orientale). Ce squelette incluait le premier os hyoïde fossile néandertalien retrouvé. Cet os se situe dans la gorge et est directement relié à la structure du tractus vocal. Or, il est impossible de le distinguer de celui des hommes modernes. (Arensburg et al. , 1987)

 

Les cerveaux néandertaliens

 

Le volume cervical d’un Néandertalien est égal ou encore excède celui de l’homme moderne (Deacon, 1994), variant de 1200 à1750 ml, étant ainsi en moyenne d’environ 100 ml supérieur à celui de l’homme moderne (Stringer et Gamble, 1993). Holloway (1985 : 320) a déclaré: «Je crois que le cerveau néandertalien était entièrement Homo, sans différence fondamentale dans son organisation comparativement au nôtre.»

Bien qu’il n’y ait pas de lien direct entre la grosseur du cerveau d’un homme et son intelligence, le volume du cerveau néandertalien n’appuie certainement pas la thèse voulant qu’il y ait eu une expansion évolutive des cerveaux chez les «Hominidés.»

 

L’anatomie néandertalienne

 

L’anatomie néandertalienne est essentiellement humaine, avec le même nombre d’os, le même fonctionnement (Trinkaus et Shipman, 1992) Cependant, il existe des différences mineures dans la robustesse (grosseur et résistance). Ces différences sont sans importance et peuvent être retrouvées chez des humains modernes (Lewin, 1998). Bien qu’il n’y ait aucun consensus sur la façon de diagnostiquer la morphologie néandertalienne, un ensemble de caractéristiques a été utilisé pour la distinguer de celle de l’homme moderne. Les caractéristiques crâniennes sont énumérées dans le tableau ci-dessous.

 

 

Caractéristiques crâniennes

Néandertalien classique

 

Homo sapiens sapiens

Capacité crânienne

Plus grande, en moyenne

1490 cc (1300 à 1600 ml en général)

1300 à 1500 ml

Os occipital (arrière de la tête)

Protubérance occipitale externe (légère projection à l’arrière du crâne); occiput en forme de « petit pain.»; torus occipital.

Occiput plus arrondi et arqué; sans torus.

Contour de la voûte crânienne

Aplatie de façon marquée (platycéphalie); le crâne est plus bas, plus large et plus allongé.

Généralement plus convexe; un dôme plus haut chez les crânes modernes

Maxillaire inférieur (mandibule)

Massif, large, faible proéminence du menton

Habituellement avec un menton proéminent

Os frontal et orbites

Front fuyant; torus supra orbital proéminent, arête de l’arcade sourcilière à double arche et continue.

Arête de l’arcade sourcilière (verticale-frontale) petite ou absente.

Dents

Large taurodontique*; interstice derrière la troisième molaire.

Moins taurodontique.
Aucun interstice derrière la troisième molaire.

 

*taurondontisme : Il s’agit d’une malformation radiculaire. La couronne semble s’être développée aux dépens de la racine, la chambre pulpaire paraît très volumineuse et les canaux pulpaires sont alors courts.

 

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L’on pourrait se demander pourquoi l’ensemble des traits caractéristiques n’est pas retrouvé chez les populations modernes. Mais il faut considérer que les Néandertaliens vivaient généralement dans des conditions extrêmement froides et étaient génétiquement isolés des autres populations en raison de l’époque glaciaire de l’après-déluge. Ceci aurait directement affecté leur anatomie et leur physiologie (Stringer et Gamble, 1993).

 

Deux principes écologiques déterminent la relation entre la taille et la forme des extrémités (membres) et de l’anatomie du tronc (torse et bassin). La loi de Bergman, relative à la surface spécifique, postule que le poids du corps tend à augmenter en climat froid. Pour deux corps de forme semblable, le plus gros des deux aura un rapport surface/volume plus faible, et par conséquent retiendra mieux la chaleur en climat froid. La loi d’Allen suggère pour sa part que les membres du corps seront plus courts en climat froid, réduisant la surface totale exposée au froid, ce qui réduira la perte de chaleur. Ce phénomène est observé avec les queues, les oreilles ou les becs qui sont courts chez plusieurs animaux vivant dans les climats froids. Les humains vivant dans les régions froides, comme les Inuit, sont typiquement plus corpulents et ont des bras et jambes plus courts. Puisque les Néandertaliens vivaient près des conditions de type arctiques dans plusieurs des cas, l’on s’attendrait à ce qu’ils aient un corps trapu avec de courtes extrémités (bras et jambes) (Holliday, 1997). En fait, les membres des Néandertaliens vivant dans les climats plus chauds de l’Asie du Sud-ouest sont relativement plus longs que ceux des Néandertaliens d’Europe vivant à l’époque glaciaire. Lorsque l’indice Crural (longueur tibia / longueur fémur) est comparé à la moyenne de températures annuelles, les Néandertaliens semblent mieux adaptés au froid que les Esquimaux et les Lapons modernes, sur la base des proportions de leurs membres, (Stringer et Gamble, 1993; Stringer et McKie, 1996).

De plus, les Néandertaliens avaient un mode de vie exigeant pour leurs corps, comme on a pu le constater par plusieurs lésions sur leurs squelettes, plusieurs étant le résultat de fractures accidentelles (Trinkaus et Shipman, 1992). Il a aussi été récemment suggéré, sur la base d’études approfondies de la dentition, que les Néandertaliens avaient une longévité supérieure à celle des populations modernes. Ceci pourrait aussi avoir affecté leur anatomie (Cuozzo, 1998).

 

La culture néandertalienne

 

Il y a beaucoup de comportements culturels qui distinguent l’Homo sapiens des animaux. Aucun autre organisme, vivant ou fossile, n’a créé des outils pour faire d’autres types d’outils plus complexes, enterré ses morts, contrôlé l’usage du feu, pratiqué des cérémonies religieuses, utilisé une syntaxe complexe avec des règles de grammaire parlée, a joué des instruments de musique. Pourtant, l’étude des fossiles montre que les Néandertaliens s’adonnaient à tout cela.

 

L’enterrement délibéré de dépouilles de Néandertaliens est bien documenté sur au moins 36 sites répartis géographiquement sur la majorité du continent eurasien (Gowlet, 1994), avec au moins 20 squelettes complets recensés (Lewin, 1998). Certaines tombes contenaient des outils de pierre, des os animaux et des fleurs enfouies dans la terre, avec les restes néandertaliens. Au site néandertalien de Teshik-Tash, en Uzbékistan, on a retrouvé la tombe d’un garçon entourée par un cercle constitué d’os de chèvres des montagnes, des cornes, et des outils levalloisiens indiquant un rituel quelconque. Les restes enterrés se retrouvent également dans une posture qui n’est pas naturelle, ce qui démontre que le cadavre n’a pas simplement été jeté dans un trou (Trinkhaus et Shipman, 1992). L’enterrement implique une prise de conscience de la vie après la mort et démontre l’existence de rituels. On peut aussi déduire qu’il existait des liens sociaux forts par l’existence de cellules où les individus néandertaliens estropiés étaient soignés (par exemple, les restes de Shanidar).

 

flûte

En 1996, les évidences de l’humanité des Néandertaliens ont a nouveau été mises en lumière lorsque l’on a retrouvé, dans une caverne de Slovénie, une petite flûte faite (voir image) avec le fémur d’un ours. Quatre trous, soigneusement alignés, avaient étaient percés sur l’un des côtés de l’os de 10 cm de long (Folger et Menon, 1997) Ainsi, une évidence culturelle appuie fortement l’humanité des Néandertaliens.

 

L’ADN néandertalien (mitochondrial)

 

 

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La découverte récente d’ADN mitochondrial tiré de l’humérus droit d’un reste de Néandertalien retrouvé dans la Vallée de Néander, près de Dusseldorf, en Allemagne, a suscité un grand intérêt chez les évolutionnistes comme chez les créationnistes (Krings et al. 1997).

 

En comparant l’ADN mt de l’humain moderne et celui prélevé sur l’os néandertalien, les évolutionnistes ont affirmé que la «lignée néandertalienne» avait divergé de la lignées des «Hominidés», laquelle avait conduit aux humains modernes il y a environ 600 000 ans, sans contribuer à ADN mt des populations d’Homo sapiens modernes. Ceci implique que les Néandertaliens étaient une espèce différente des humains modernes.

 

Cependant, l’interprétation notée ci-dessus n’est pas fondée scientifiquement. Lubenow (1998) a mis en évidence que la comparaison des résultats d’un seul échantillon néandertalien avec la valeur moyenne statistique de résultats provenant de 1669 humains modernes (994 séquences) n’était pas approprié au plan statistique. D’ailleurs, on observe chez les humains modernes de 1 à 24 substitutions dans les séquences d’ADN mt , avec une moyenne de 8 substitutions. Or, les différences de séquences d’ADN mt entre le Néandertalien et l’homme moderne impliquent 22 à 36 substitutions, plaçant les Néandertaliens, dans le pire des cas, à limite de la variabilité observée chez l’homme moderne.

 

Conclusion

 

Les Néandertaliens étaient humains. Ils enterraient leurs morts, utilisaient des outils, avaient une structure sociale complexe, utilisaient le langage et jouaient des instruments de musique. Les différences entre l’anatomie néandertalienne et la nôtre sont extrêmement mineures et peuvent, dans la plupart des cas être expliquées par le fait d’une population génétiquement isolée de gens vivant une vie difficile dans un climat rigoureux et froid.

 

Références bibliographiques

 

      Arensburg, B. et al., 1989. A middle Paleolithic human hyoid bone. Nature, vol. 338:758-60.

 

      Cuozzo, J. 1998. Buried Alive: The Startling Truth About Neanderthal Man. Master Books.

 

    Deacon, T. 1994. The Human Brain. In: Jones, S. R. Martin, D. Pilbeam, (ed.) The Cambridge Encyclopedia of Human Evolution. Cambridge University Press.

 

      Folger, T., and S. Menon. 1997 . . . Or Much Like Us? Discover, The Top 100 Science Stories (1996).

 

      Frayer, D. 1993. On Neanderthal Crania and Speech: « Response to Lieberman. » Current Anthropology 34:721.

 

    Gowlett, J. 1994. Early human mental abilities. In: Jones, S and R Martin, D Pilbeam, (ed.) Ancestors: The Hard Evidence. New York: Alan R Liss Inc.

 

      Holliday, T. 1997, Postcranial evidence of cold adaptation in European Neanderthals. American Journal of Physical Anthropology 104:245-58.

 

      Krings, M et al. 1997. Neanderthal DNA sequences and the origin of modern humans. Cell 90:19-30.

 

      Lewin, R. 1998. The Origin of Modern Humans. Scientific American Library.

 

      Lieberman, P. 1984. The Biology and Evolution of Language. Cambridge, Mass., Harvard University Press.

 

    Lieberman, P. 1989. The Origin of Some Aspects of Human Language and Cognition. In: P. Mellars and C. Stringer (eds.), The Human Revolution. pp. 391-414. Edinburgh University Press.

 

      Lieberman, P. and E. Crelin, 1971. On the Speech of Neanderthal. Linguistic Inquiry, 2:203-222. Mayfield Publishing Company.

 

      Lubenow, M. 1998. Recovery of Neanderthal mt DNA: An Evaluation. Creation Ex Nihilo, Technical Journal, vol. 12(1) pp. 87-97.

 

      Shreeve, J. 1995. The Neanderthal Enigma. Solving the Mystery of Modern Human Origins. William Morrow and Company, Inc.

 

      Stringer, C. and C. Gamble 1993. In Search of the Neanderthals. Thames and Hudson.

 

      Stringer, C. and R. Makie 1996. African Exodus: The Origin of Modern Humanity. Hold and Co. New York.

 

      Trinkaus, E., and P. Shipman 1992. The Neanderthals: Changing the Images of Mankind. Alfred A. Knophf, New York.

 

    Wolpoff, M. and R. Caspari. 1997. Race and Human Evolution: A Fatal Attraction. Westview Press.

*Dave Phillips a obtenu sa maîtrise en anthropologie physique de l’Université de California State, à Northridge, en 1991, et travaille présentement sur son doctorat en paléontologie.

 

Traduit de l’anglais par Ketsia Lessard et Marc Hébert, M.Sc.

 

Traduction de l’article « Neanderthals are still humans! ». In : Vital Articles on Science / Creation May 2000. Impact No. 323. Institute for Creation Research


www.icr.org/pubs/imp/imp-323.ht

 

 

09:01 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0)

15/08/2017

Chine : précisions sur la disparition d’un avocat chrétien

 

 

 

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 Sur la foi d’un communiqué de China Aid, l’interpellation de l’avocat chrétien chinois Jiang Tianyong. Des informations publiées aujourd’hui par UCANews sont plus préoccupantes que celle fournies par China Aid, car l’avocat n’a pas du tout été libéré 24 h après sa supposée interpellation. En fait, on est sans nouvelles de Jiang Tianyong depuis le 21 juillet (et non le 22), jour où il prenait un train à Changsha (Henan) pour rejoindre Beijing (Pékin). Son épouse, qui réside au États-Unis, a fait part de ses craintes à Reuters : « Des agents de la sécurité de l’État se sont rendus récemment à la maison de son frère pour se renseigner [sur l’avocat]. Nos sommes donc très inquiets de savoir s’il a été enlevé à la gare [par la sécurité de l’État] ou s’il lui est arrivé un accident ». Il semble évident que si un accident lui était arrivé ses proches en auraient été informés… Jiang Tianyong avait été chassé du barreau par le gouvernement dès 2009.

 

 

 

Source : UCANews,

09:47 Publié dans Eglise | Lien permanent | Commentaires (0)

11/08/2017

« Où trouver l’élément fédérateur de nos actions? Pourquoi nos idées ne mènent-elles pas le monde ? »

 

 

 

Jean Ousset dans les principes fondamentaux de son livre l'Action, explique comment l’unité d’un même esprit, une intelligence pratique de l’action permet de libérer les initiatives à condition de disposer des hommes formés et des outils en fonction des circonstances.

 

 

 

«

 

 

 

" Pour précieuses que soient, en effet, la diversité, la pluralité nécessaire, nous ne pouvons sous-estimer l’importance de l’union et de l’unité…

 

 

 

Mais ce fédérateur comment l’imaginer ? Quel peut-il être au degré où désormais se déroule le combat ? Combat national… et, plus que jamais, international ! Combat multiforme : philosophique et paysan ; théologique et professionnel ; culturel ; ouvrier ; familial ; scolaire, etc…

 

 

 

Ce qui explique notre scepticisme sur une synchronisation de l’action type : grand chef…

 

 

 

Reste la formule « concertation d’un ensemble de chefs », qui, elle au moins, sauvegarde la souplesse, la variété indispensable. L’ennui est que la formule est fragile, d’une psychologie capricieuse. La concertation pouvant être facile aujourd’hui, impossible le lendemain…

 

 

 

On le voit donc, le secret de l’union a peu de chances de se trouver dans la vertu d’une formule matérielle…Ce qui implique une communauté spirituelle, intellectuelle et morale suffisante…

 



 

Nous croyons, simplement, que l’élément synchronisateur doit être cherché dans l’unité d’un même esprit ! …. Dans l’établissement d’un « consensus »… autour d’un certain style d’action, d’une certaine méthode… Avec la formation que cela implique d’un certain nombre de diffuseurs, d’instructeurs de ce nouveau style d’action.

 

 

 

Elite répandue … qui, sachant voir les choses d’assez haut, « pense » l’action avec le constant souci de l’union à réaliser, autant que la diversité à maintenir…

 

 

 

Apôtres persuadés qu’ils n’ont besoin d’aucun « mandat », d’aucun « ordre à recevoir », pour faire progresser la vérité, pour se sentir responsables, pour prendre des initiatives…

 

 

Action salvatrice d’une vérité cimenteuse pénétrant tout. Car si l’erreur est innombrable et diviseuse, la vérité est une et unifiante. Il s’agit donc moins, ici, d’une proclamation magistrale du vrai que de sa diffusion, de sa libre circulation, de sa profonde pénétration…

 

 

 

Il faut que la vérité, mieux diffusée, plus clairement professée devienne la règle de notre jeu. ..  La mauvaise qualité de notre union, comme de notre action, correspond à la mauvaise qualité de notre « consensus » doctrinal.

 

 

D’où l’importance de cet élément coordinateur privilégié qu’est : l’action doctrinale, sinon culturelle… Elle ne consiste pas qu’à lancer des idées… elle consiste à les accompagner...

 

 

Elle est l’organisation pratique de cette circulation vivifiante, fortifiante de la vérité indispensable en chaque réseau social… Elle a pour but d’offrir à chacun le moyen de décupler la force du moteur de son action en y mettant cet élément de surpuissance… que peut être une intelligence plus pratique de l’action envisagée.

 

 

…Sa fin essentielle est la valorisation des activités sociales ou politiques par communications permanentes du surcroît de lumière et de force que ne peut manquer d’apporter, en tout domaine, une intelligence harmonieuse de l’ordre naturel et chrétien.

 

 

 

C’est par là qu’elle est, qu’elle peut être, qu’elle doit être – avec la concertation de chefs dont nous avons parlé plus haut – le plus sûr, le plus grand élément de notre unité.

 

 

 

[Mais] …s’il est vrai que « les idées mènent le monde », il est plus juste encore de faire observer qu’on ne peut dire cela de toutes les idées. Le plus grand nombre de ces dernières ne mènent rien du tout…

 

 

Pourquoi tant d’idées ne mènent rien du tout ? Et plus particulièrement les nôtres en ce moment ?

 

 

… Les idées ne se soutiennent pas par leur simple vertu …elles sont semblables aux meilleurs outils qui n’ont jamais rien accompli et n’accompliront jamais rien si quelque ouvrier ne les meut.

 

 

 

Tant qu’une idée, bonne ou mauvaise, ne trouve pas une armée pour la servir, elle reste sans effet.

 

 

D’où l’importance des hommes.

 

 

Mais, à leur tour, que peuvent-ils s’ils sont livrés à leur seule force, sans outils, sans méthode de travail ou d’action ?

 

 

Et que peuvent même les hommes courageux, méthodiques et bien outillés, s’ils refusent de prendre garde aux circonstances de lieu, de temps, etc.

 

Hommes. Outils. Circonstances.

 

 

En réalité ces domaines se compénètrent ... leur interaction détermine et déterminera toujours ce qu’il y a de plus important dans l’action.

 

 

  • D’abord… les hommes, les personnes, les réseaux sociaux. Autrement dit, les agents de l’action, les « agissants », les exécutants.
  • Ensuite… l’instrument, l’outil, les techniques, les méthodes d’action.
  • Enfin… les circonstances, l’événement, les conditions de temps et de lieu ».

 

 

Au moment où des français se lèvent pour défendre la dignité de toutes les personnes et de toute la personne, en particulier des plus fragiles, que faire pour une action durable ? Ce livre est un maître livre pour bien penser l’action en fonction du but poursuivi. Tout homme ou femme d’action le lira avec profit pour inspirer son engagement. Jean Ousset est le premier en effet à avoir méthodiquement formalisé une doctrine de l'action culturelle, politique et sociale à la lumière de l'enseignement de l'Eglise pour, concrètement répondre au mal par le bien. Action de personne à personne et actions multiformes en réseau, ses intuitions sont mises en œuvre magnifiquement dans l'utilisation d'internet. A l'encontre des pratiques révolutionnaires et de la dialectique partisane, si l'amitié est le but de la politique, Jean Ousset nous montre comment pour agir en responsable, l'amitié en est aussi le chemin.

 

 

 

 

 

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08/08/2017

Irak : les évêques réfléchissent à l’“après Mossoul”:

 

 

 

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Une importante réunion des hauts responsables des Églises chrétiennes a réfléchi à l’“après Mossoul”, c’est-à-dire au moment, attendu de tous, où Mossoul et toute la plaine de Ninive auront été libérées de la présence de l’État Islamique. À remarquer, l’appui apporté par tous les prélats aux « unités de protection populaire formées par des chrétiens » qui participent aux combats (notamment les Unités de protection de la plaine de NiniveNPU).

 

 

 

En ce qui concerne la gestion politique et administrative de la plaine de Ninive, sitôt libérée du joug des djihadistes du prétendu État islamique, il faudra trouver et mettre en place des modalités « acceptables », conformes aux « dispositions de la Constitution irakienne ». Entre temps, les chefs et hauts représentants des églises chrétiennes locales sont persuadés que, pour le moment, cette question ne représente pas la priorité. « Il est préférable de laisser ce problème pour la phase suivant la libération et le retour des évacués ainsi que leur réinsertion », après que les villes et villages auront été bonifiés déminés et assuré l’usage des maisons et des infrastructures. Ce n’est qu’alors qu’il sera possible de discuter de l’avenir politique de la plaine de Ninive par un dialogue pacifique et serein avec les parties intéressées ». Tel est le message clef lancé par les patriarches et les évêques des Églises locales présentes en Irak, qui se sont réunis hier, dimanche 30 octobre, au siège du patriarcat chaldéen d’Ankawa, faubourg d’Erbil, afin de faire le point sur les nouvelles perspectives qui s’ouvriront dans la région lorsque Mossoul sera également libérée des milices de l’État islamique ». À la rencontre d’Ankawa ont notamment participé le patriarche de Babylone des Chaldéens, S.B. Louis Raphaël Ier Sako, Gewargis III Sliwa, patriarche de l’Église assyrienne d’Orient, et Nicodemus Daoud Matti Sharaf, métropolite syro-orthodoxe de Mossoul. « Les chrétiens constituent une composante originaire de l’Irak ». Ils ont toujours apporté une contribution précieuse en termes de modération et d’ouverture envers les autres composantes ethniques et religieuses de la région et, après les violences et les crimes subis de la part des djihadistes, leur apport semble encore plus nécessaire pour aider à la réconciliation et à la coexistence pacifique. C’est pourquoi – soulignent les chefs des Églises – il faut que la composante chrétienne soit libérée de toute discrimination et que les droits des chrétiens soient protégés comme ceux de tous les autres irakiens, « dans les faits et non par de belles paroles », conformément à ce qui est écrit dans la Constitution. Dans le document diffusé au terme de la rencontre, les patriarches et évêques irakiens présents rendent hommage avec gratitude à toutes les forces militaires impliquées dans la libération de la plaine de Ninive, y compris les unités de protection populaire formées par des chrétiens. Les chefs des Églises chrétiennes indiquent également avoir concordé une prochaine rencontre avec des parlementaires et des responsables d’organisations politiques chrétiens.

 

 

 

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Source : Agence Fides,

 

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04/08/2017

Défections dans l’Église luthérienne en Finlande:

 

 

 

 

 

 

 

 

À la suite de la validation, par la Parlement finlandais d’une initiative citoyenne autorisant le « mariage » homosexuel, étape préalable au vote d’une loi définitive, de nombreux fidèles de l’Église luthérienne, qui regroupe 75% des finlandais, ont quitté cette Église. Le site internet consacré aux démarches de retrait de cette institution a enregistré près de dix mille requêtes depuis vendredi, dont près de 5 200 pour la seule journée de dimanche.

 

 

 

 

Les débats sur cette initiative ont révélé une fracture au sein même de l’Église luthérienne dans ce pays. En effet, l’archevêque Kari Mäkinen déclarait vendredi se « réjouir du fond de (son) cœur » du résultat du vote, tandis que le même jour, un autre haut dirigeant de l’Église luthérienne affirmait que le vote « n’a pas changé l’idée (ecclésiastique) de mariage », qui demeure une union entre une femme et un homme.

09:06 Publié dans Eglise | Lien permanent | Commentaires (0)