17/11/2017
Histoire de la Church of the Lutheran Confession (2):
Les membres du CLC sont désireux de témoigner des vérités qu'avaient été affirmé par la Conférence synodale, à l’époque ou celle-ci été resté fidèle à la vérité des doctrines de l'Écriture et des Confessions de foi luthériennes, que l'on trouve dans le Livre de Concord de 1580; le nom du synode qui a été choisi par référence: Église de la confession luthérienne.
Ce désir est aussi attesté par la CLC par l'adoption de la Déclaration de 1932 comme étant l'un des écrits confessionnels le plus important de sa constitution. Ainsi le CLC affirme: «Dans notre enseignement et prédications nous croyons à l’entière vérité de la Bible, les Ecritures canoniques de l'Ancien et du Nouveau Testament. Nous considérons ce Livre des livres comme la Parole de Dieu, verbalement inspiré et totalement sans erreur comme écrit par de saints hommes de Dieu. Nous considérons que notre mission d'être est de communiquer les mots et le message de ce livre à ceux qui vont les entendre; et nous ne connaissons pas d'autre source divine de la vraie doctrine et de l'instruction dans la voie du salut et dans la vie agréable à Dieu ".
"Nous rejetons donc comme un sacrilège destructeur tous les efforts par lesquels l'intelligence ou la science de l'homme servirait à modifier ou mettre de côté une seule parole inspirée. Nous déplorons que ce répande l’apostasie qui réduit la Bible à un document contenant des erreurs humaines et des mythes ".
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09:25 Publié dans Les copains | Lien permanent | Commentaires (0)
14/11/2017
LE PROGRÈS DE LA SOLITUDE JUSQUE DANS… LA MORT:
De nos jours, chez nous, on compte plusieurs millions de célibataires, plus encore de personnes communiquant via les réseaux sociaux mais qui en sont paradoxalement devenues incapables dans la vraie vie, comme si les Français avaient perdu ce fameux fil d’Ariane dont on nous rebat pourtant les oreilles : le lien social. Et, au passage, le communautarisme, qui clive à outrance, n’y a pas peu contribué.
Cet isolement ne se contente pas des vivants, il s’attaque aussi aux morts. Des femmes et des hommes meurent ainsi seuls. Certains, par leur comportement sur Terre, l’ont sans doute mérité. Toutefois, ce n’est pas le cas de la grande majorité, qui paye le prix – fort ! – d’une société individualiste, idolâtrant la réussite et la consommation.
Dieu merci, il existe encore des âmes bien nées pour accompagner ces défunts dans leur dernière demeure, tel Claude, bénévole du collectif Les Morts de la rue, devant la tombe d’une anonyme sans importance car en dehors du jeu cynique et cruel de la mondialisation, dont notre Président est devenu le principal héraut : « “Nous sommes là afin qu’il soit clair, aux yeux de tous, que votre vie a eu un vrai sens et que vous êtes digne d’être saluée pour tout ce qu’elle a apporté aux autres”, dit Claude devant la tombe de Yolaine, 84 ans. Il lit avec une voix grave le texte qu’il a préparé et un poème. La cérémonie est brève mais solennelle. Une heure auparavant, il voyait la dépouille mortelle de Yolaine dans la chambre mortuaire où elle se trouvait avant sa mise en bière. Il ne l’a jamais connue, et pourtant, il a souhaité lui rendre hommage » (Le Figaro). Un geste de charité authentiquement chrétienne s’il en est.
Selon Nicolas Clément, président du collectif Les Morts de la rue, « on est autour de 500 décès par an ». Il ajoute : « Selon une étude de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), il pourrait y avoir entre 2.700 et 2.800 décès de sans domicile fixe par an » (Le Figaro).
Combien sont-ils, ces exilés dans un monde qui ne les voit pas ? Un monde qui préfère investir dans une assurance-conscience multiculturelle et aller secourir des déshérités hors de nos frontières et nos us et coutumes, bien plus médiatiquement rentables que ces vieux et ces sans-abri qui dérangent parfois notre tranquillité lorsqu’ils meurent en trop grand nombre : voir la canicule de 2003 qui fit environ 20.000 morts rien qu’en France. Des morts dont beaucoup, j’en suis convaincu, auraient pu être évités si notre société de l’égoïsme et de l’égocentrisme avait pris le temps de les regarder quand ils étaient vivants.
Parmi ces fantômes du monde moderne, il y a les très vulnérables SDF, à l’espérance de vie réduite, qui meurent en nombre et auxquels on n’a pas été en mesure de trouver des logements, miraculeusement apparus pour les migrants. Charité désordonnée, en somme.
Selon Nicolas Clément, président du collectif Les Morts de la rue, « on est autour de 500 décès par an ». Il ajoute : « Selon une étude de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), il pourrait y avoir entre 2.700 et 2.800 décès de sans domicile fixe par an » (Le Figaro).
Combien sont-ils, ces exilés dans un monde qui ne les voit pas ? Un monde qui préfère investir dans une assurance-conscience multiculturelle et aller secourir des déshérités hors de nos frontières et nos us et coutumes, bien plus médiatiquement rentables que ces vieux et ces sans-abri qui dérangent parfois notre tranquillité lorsqu’ils meurent en trop grand nombre : voir la canicule de 2003 qui fit environ 20.000 morts rien qu’en France. Des morts dont beaucoup, j’en suis convaincu, auraient pu être évités si notre société de l’égoïsme et de l’égocentrisme avait pris le temps de les regarder quand ils étaient vivants.
De nos jours, chez nous, on compte plusieurs millions de célibataires, plus encore de personnes communiquant via les réseaux sociaux mais qui en sont paradoxalement devenues incapables dans la vraie vie, comme si les Français avaient perdu ce fameux fil d’Ariane dont on nous rebat pourtant les oreilles : le lien social. Et, au passage, le communautarisme, qui clive à outrance, n’y a pas peu contribué.
Il ne nous reste plus qu’à invoquer la deuxième vertu théologale – l’espérance – et croire que la vie de ces oubliés est à présent meilleure.
11:05 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
10/11/2017
Histoire de la Church of the Lutheran Confession (1).
Histoire de la Church of the Lutheran Confession (1).
L'Église de la confession luthérienne "CLC" se considère comme le vrai descendant spirituel de la Conférence luthérienne évangélique synodale, qui a été créé en 1872 et a duré jusqu'au début des années 1960. Comme cette association d'organismes d'Église luthérienne était autrefois fidèle à l’Orthodoxie Luthérienne en Amérique du Nord avant progressivement de passer au libéralisme, le CLC est resté fidèle au luthéranisme des origines.
Le CLC est sortie de trois des anciennes Eglises membres de la Conférence synodal: principalement du Wisconsin évangélique luthérienne Synode (WELS), mais aussi de l'Église luthérienne-Synode du Missouri (LCMS), et le Synode évangélique luthérienne (ELS). La Conférence synodale avait initialement été formée sur la base du plein accord avec la doctrine et la pratique de la part des Eglises membres.
Tout cela s'est disloqué lorsque les bases de la doctrine biblique sur la communion ecclésiale sur lequel elle reposait n'étaient plus totalement pratiqués par les Eglises membres.
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10:28 Publié dans Les copains | Lien permanent | Commentaires (0)
07/11/2017
Malaisie : le Pasteur Raymond Koh a-t-il été assassiné ?
Le Pasteur Raymond Koh a été enlevé le 13 septembre dernier à Kelana Jaya dans le Selengor : une « opération professionnelle » selon la police qui a visionné les enregistrements des caméras de vidéo surveillance. Pas moins de sept voitures et deux motos ont été utilisées pour l’enlèvement réalisé en à peine une minute par des hommes masqués à une centaine de mètres d’un important poste de police… L’enlèvement n’a pas été revendiqué et aucune demande de rançon n’a été reçue. Le fils du Pasteur, Jonathan Koh, qui avait immédiatement déposé une plainte pour enlèvement, vient d’en déposer une autre en suspicion d’assassinat. L’enquête pourrait s’orienter vers les milieux musulmans. En effet, le Pasteur Koh avait été accusé, en 2011, par le Selangor Islamic Religious Department (Jais) de prosélytisme chrétien en direction des musulmans. Peu après, il avait reçu à son domicile une enveloppe contenant une balle…
Source : Free Malaysia Today,
09:36 Publié dans Apolégétique | Lien permanent | Commentaires (0)
03/11/2017
Wittenberg, en ex-RDA:
Nous étions une bande d'étudiants en théologie qui rêvions de visiter les lieux où était née la Réformation, or justement le Professeur Kreiss qui avait bourlingué sur les quatre continents ne les connaissait pas.
Pour nous ce fut une grande découverte existentielle.
Nous vîmes d’abord Eisenarch, la ville natale de Jean-Sébastien Bach, à l'époque ville frontière entre les deux Allemagne, célèbre aussi pour son château de la Wartbourg où, après la diète de Worms Luther, Liepzig s’est réfugié.Nous vîmes ensuite, au style monumental et passéiste, héritage de l'époque Wilhémienne, Wittenberg et son célèbre couvent noir. Ce fut le cœur de la visite, avec sa célèbre tour où le moine Martin redécouvrit la justification par la foi, enseignement central de la Réforme. Enfin nous vîmes Eisleben son village natal, où, paradoxalement, il décéda. C’est là que la veille de sa mort, en se rendant au Culte, il s'écria " tout est grâce dans le Royaume de Dieu".
Ce voyage dans une Allemagne de l'Est, à l'image des films de Hitchcock à l'époque de la guerre froide, fut une étape décisive dans mon cheminement spirituel.
Pasteur Blanchard
09:05 Publié dans Biographie | Lien permanent | Commentaires (0)