Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/02/2018

Jésus et le livre de la Genèse:

 

 

Par Laurence Tisdall:

 

 

 

La Bible ne laisse personne indifférent, croyant ou non-croyant. Posez une Bible sur le coin de votre table, dans un restaurant et regardez combien de personnes vont tourner la tête pour observer. Pensent-elles que nous sommes des fanatiques religieux? Ou est-ce qu’ils sont simplement curieux de voir qui osera défier l’esprit séculier du monde? Je crois que c’est un peu les deux. Le chrétien traverse continuellement des courants d’incrédulité. Des courants qui soulèvent parfois l’adversité la plus féroce. La Bible, déclarée comme étant la Parole de Dieu (2 Tim 3.16) est l’absolu qui définit ce qui est bien et ce qui est mal. Elle nous confronte avec le concept du péché et rend les non-croyants inconfortables. Alors, pour contourner son sentiment de culpabilité, notre société s’impatiente, et tente de discréditer la Bible. Les journaux, les films et les revues nous submergent d’informations, indiquant que la  » science  » a démontré que la Bible est simplement une collection d’histoires de l’antiquité peu fiables, de poésies et de fables. Contrairement à ce qui est indiqué dans la Genèse, l’univers aurait surgi d’un Big Bang sans cause, il y a 10 ou 15 milliards d’années. La vie sur la terre serait apparue par hasard. Les lois de la survie du plus fort permettent à la grenouille de devenir un prince. Avec assez de temps, un singe commence à marcher debout, et devient un humain. En fait, l’impossible devient possible et on a remplacé le Dieu créateur de l’univers par l’homme, l’ultime production du temps et du hasard.

 

 

Il est évident que  » l’attaque  » contre la Bible vise principalement les premiers chapitres de la Genèse. Il y a plus d’un siècle, Thomas Huxley a exprimé ses vues sur la science et la Bible (Victoria Institute , 1866, 2:304)

 

 

«  Vous (le clergé) racontez à vos assemblées que le monde a été créé il y a 6 000 ans, en 6 jours, et que tous les animaux vivants ont été créés dans ce laps de temps… Je suis obligé de dire que je ne crois pas en ces déclarations que vous faites, je suis encore obligé de dire que je ne peux trouver parmi les hommes de science et de recherche, les hommes de vérité, un seul qui ne croit pas exactement le contraire.

 

 

Notez qu’Huxley se trompait sur plusieurs points dans cette citation. Par exemple, les créationnistes ne croient pas que  » tous les animaux vivants  » ont été créés durant les six jours, mais que les ancêtres de tous les animaux vivants ont été créés durant cette période. Néanmoins, 120 années plus tard, nous trouvons les mêmes propos dans les revues scientifiques et populaires. La science semble avoir remplacé la Parole de Dieu comme autorité sur la vérité ! Robert Lewis Dabner, un éminent presbytérien du dernier siècle, nous écrit que cette situation s’explique par deux facteurs :  » notre intelligence déchue et l’exaltation du naturalisme « 1. La science n’est pas et ne sera jamais une autorité reconnue pour interpréter la Bible. Si nous voulons savoir comment interpréter le livre de la Genèse, pourquoi ne pas se référer à l’ultime autorité, Jésus ? Il est intéressant de voir comment Jésus interprétait les premiers chapitres de la Genèse.

 

 

Dans l’évangile de Jean, Jésus dit :

 

 

Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu’il a écrit de moi. Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles? (Jean 5 :46-47)

 

 

 

Nous lisons dans le 3e chapitre de la Genèse, écrit par Moïse, la première promesse messianique :

 

 

Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon (Gen 3.15).

 

 

Jésus n’enseignait pas à ceux qui l’écoutaient que la Genèse était faite de fables ou de poèmes… non, Jésus lui-même témoigne de la véracité du texte de la Genèse et qu’elle est essentielle pour avoir la foi en lui! L’importance des écrits de Moïse est soulignée dans l’évangile de Luc :

 

 

Et Abraham lui dit: S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu’un des morts ressusciterait. (Lu 16.31)

 

 

Ce verset est une puissante exhortation à chercher dans les textes que Moïse a écrits, notamment la Genèse, la révélation de qui est le fils de Dieu, le Messie. Comment convaincre les non-croyants du besoin d’un sauveur si nous ne croyons pas aux premiers chapitres de la Genèse ? Comment expliquer la souffrance dans le monde, si nous ne croyons pas à la chute de l’homme ? Comment avoir confiance dans la Bible, si les neuf premiers chapitres ne sont que des mythes ? Non, les six jours de la création ne sont pas juste une invention par Moïse pour nous aider à découper le temps ou pour améliorer la mise en page des rouleaux. Non, le jardin d’Eden, Adam et Eve et le serpent ne sont pas des personnages fictifs. Selon Jésus, la Genèse est vraie… textuellement.

 

 

La  » science  » est censée avoir démontré que Jésus était dans l’erreur, que nous n’avons plus besoin de nous laisser enchaîner par la moralité ou de nous soumettre aux 10 commandements de Dieu. L’évolution n’est-elle pas un  » fait  » scientifique ? La réponse, comme vous le savez est NON. Malheureusement, beaucoup de chrétiens ont été amenés à croire des  » fables  » concernant la Bible et la science (2 Tim 4.4,5). On nous encourage à ne pas prendre au sérieux ce qui est écrit dans le livre de la Genèse. Pourtant, il est clair que Jésus confirme que les premiers chapitres de la Genèse doivent être respectés mot pour mot. Par exemple en Matthieu Jésus dit :

 

 

N’avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l’homme et la femme… (Mt 19 :4-6)

Remarquez comment Jésus dit  » qu’ au commencement  » l’homme et la femme ont été créés. Il ne parle pas d’hommes-singes avant Adam, pas de création chaotique avec satan en charge, avant le commencement, pas des milliards d'années avant l'apparition de l'homme.

 

 

                        

 

 

. En fait, Jésus et les disciples interprétaient le livre de la Genèse textuellement, comme son auteur, Moïse, l’aurait voulu. En passant, ce verset me rappelle toujours une rencontre que j’ai faite à l’université Laval. Après mon enseignement sur l’historique de l’évolution de l’homme, deux Raëliens sont venus me féliciter pour l’excellent travail que je faisais en démontrant que l’évolution des singes à l’homme ne s’est jamais produite. Les Raëliens croient que la race humaine a été ensemencée sur la Terre par des extra-terrestres, il y a environ 28 000 ans. Ils disent que la Genèse parle d’Elohim et que ce mot faisait référence aux extra-terrestres. Ils m’ont expliqué comment Jésus était l’un de ces extra-terrestres. Sachant que leur secte est plutôt sexuelle de nature, j’ai posé la question suivante :  » Jésus nous dit dans Marc 10.7-9 que l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et que les deux deviendront une seule chair… Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint. Alors, ne devons-nous pas nous limiter à un partenaire dans les liens du mariage ?  » Ils m’ont répondu  » Mais vous savez, les textes du nouveau testament sont corrompus « .  » Intéressant  » leur ai-je répondu,  » mais Jésus a souvent cité le deuxième chapitre de la Genèse (2.24), le même chapitre qui parle justement d’Élohim. Pouvons-nous supposer que votre interprétation du mot Élohim est aussi erronée ? « . La conversation a eu une fin plutôt abrupte et les Raëliens sont partis sur le champ !

 

 

Dans Matthieu, Jésus proclame en parlant du temps des tribulations :

 

 

Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais.(Matt 24.21 ; Marc 13.9)

 

 

Il est naturel de considérer, selon les paroles de Jésus, des catastrophes telles que celles décrites dans la Genèse (au commencement). Durant ce temps, des catastrophes causeront encore plus de détresse que celles du déluge universel, de Sodome et Gomorrhe et de la tour de Babel. Puisqu’on parle de déluge universel, regardons les versets suivants où Jésus parle du déluge universel et de Noé

 

 

 » Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l’avènement du Fils de l’homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu’à ce que le déluge vînt et les emportât tous: il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme.  » (Matt 24.37-39).

 

 

Jésus affirme que Noé est un vrai personnage et que le déluge était réel. Pierre, un des disciples de Jésus, nous indique que des personnes  » dans les derniers jours  » vont nier l’évidence d’un déluge universel :

 

 

 » sachant avant tout que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, marchant selon leurs propres convoitise… Ils veulent ignorer, en effet, que des cieux existèrent autrefois par la parole de Dieu, de même qu’une terre tirée de l’eau et formée au moyen de l’eau, et que par ces choses le monde d’alors périt, submergé par l’eau. (2 Pi 3.3-6 ; voir aussi 2 Pi 2.5 et 1 Pi 3.20).

 

 

 

 

 

Si le déluge décrit dans la Genèse n’était pas universel ni littéral mais seulement poétique et que le but était d’illustrer des bons principes, pourquoi Jésus, le Fils de Dieu, le Créateur, ne l’aurait-il pas dit à ses disciples. Pourquoi Pierre croit-il à l’histoire du déluge si ce n’est jamais arrivé, et surtout pourquoi Pierre nous dit qu’il viendra des  » moqueurs  » qui mentiront concernant l’évidence d’un déluge universel? On ne peut que se rendre à l’évidence que le déluge était universel et que le registre historique contenu dans le livre de la Genèse est véridique !

 

 

Jésus appuie l’histoire de Caïn et Abel dans l’évangile de Luc :

 

 

 » depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, tué entre l’autel et le temple  » (Luc 11.51).

 

 

Il ne faut pas oublier non plus que les deux généalogies de Jésus remontent jusqu’à Adam (Matt 1, Luc 3) ! Nous pouvons comprendre que si nous réduisons les premiers chapitres de Genèse à des contes de fées, les évangiles et Jésus ressuscité ne sont que des mensonges grossiers. Je crois que le livre de la Genèse est possiblement le livre le plus important pour notre foi parce qu’il nous donne le fondement sur lequel nous pouvons avoir une foi intelligente et rationnelle.

 

 

Parfois les évolutionnistes et humanistes comprennent plus l’importance de la Genèse pour la christianisme que les chrétiens. Richard Bozarth dans la revue American Atheist nous explique :

 

 

 » Le christianisme a combattu, combat encore et combattra longtemps la science jusqu’à une fin sans issue pour vaincre l’évolution, parce que l’évolution détruit complètement et finalement la véritable raison pour laquelle la vie de Jésus sur terre avait apparemment été nécessaire. Détruisez Adam et Ève et le principe du péché originel, et parmi les décombres, vous trouverez que celui qui en ressort misérable est véritablement le Fils de Dieu. Si Jésus n’est pas le rédempteur mort pour nos péchés, et voilà ce qu’est le raisonnement de l’évolution, alors le christianisme n’est plus que néant. «  (‘The Meaning of Evolution’, American Atheist 20 September, 1979, p. 30.)

 

 

Quoique je ne sois pas en accord avec l’idée selon laquelle le christianisme combat la  » science « , je trouve que Bozarth a bien compris l’importance du livre de la Genèse pour les chrétiens.

 

 

Il est intéressant de lire l’avertissement que Paul a donné à Timothée :

 

 

 » Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine… (ils)détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers des fables  » (2 Tim 4.4,5).

 

 

Une de ces fables ne serait-elle pas le compromis entre la Genèse et les idées évolutionnistes ?

 

 

L’image suivante démontre clairement la stratégie des  » moqueurs  » …

 

 

 

 

 

 

Ces moqueurs visent le fondement, ils visent la Genèse. C’est une stratégie efficace et destructrice. Il est triste de constater que seul un petit nombre de croyants sont capables d’expliquer le modèle créationniste et de détruire le fondement de l’humanisme, la théorie de l’évolution. C’est pour cette raison que j’ai fondé l’Association de Science Créationniste du Québec [http://www.creationnisme.ca].

 

 

En conclusion, je vous encourage à relire les onze premiers chapitres du livre de la Genèse et de les lire avec simplicité. La science ne contredit pas la Genèse (nous allons élaborer davantage sur ce sujet dans de futurs articles), et elle peut même fortifier notre foi en Dieu et en la véracité de la révélation de Dieu, Sa parole. Jésus croyait textuellement ce qui était écrit dans la Genèse, tout comme ses disciples et Paul. La Genèse, si on la lit telle quelle, sans élaboration compliquée, nous explique notre origine spirituelle et naturelle. Et si nous pouvons comprendre d’où nous venons, nous allons mieux comprendre notre devenir.

 

 

Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui: Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. (Jean 8.31,32).

 

 

1. Dabner, Robert Lewis. A caution against Anti-Christian Science in Discussions vol 3. (Edinburough:Banner of Truth, 1982) 153-154. Citée de « Did God Create in Six Days? » Joseph Pipa and David Hill, Southern Presbyterian Press, Tailors, SC. 1999.

 

 

Laurence Tisdall détient une maîtrise de l’Université McGill en biotechnologie. Il est le président-fondateur de l’Association de Science Créationniste du Québec.
 
 
 
 

06/02/2018

DJIHADISTES : POUR BRISER LES IDÉES REÇUES…

 

 

 
 
 
 
Ancien officier de Gendarmerie

Diplômé de criminologie et de criminalistique
 
 
 
 
 

 

Une récente étude sur les djihadistes français brise les idées de la bien-pensante.

 

 

 

Dès qu’un attentat a lieu en France – et depuis deux ans ils sont nombreux -, les autorités et les médias lancent de pseudo-analyses qui voient en ces terroristes soit des psychopathes, ou au minimum des personnes dérangées, soit des ignares qui ne comprennent rien aux méandres de la situation internationale, et notamment des conflits du Moyen-Orient, soit de faux musulmans méconnaissant le Coran.

 

 

 

Il en est ainsi d’un rapport publié en 2014 par le Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’islam, organisme fondé par la chercheuse et anthropologue Dounia Bouzar. Celle-ci, dans le but de lutter contre la radicalisation islamique en France, avait analysé les témoignages de 160 familles. Sa conclusion rejoignait celle de la pensée unique : « L’Internet est le principal mode de radicalisation et le passage par la mosquée n’est plus automatique […] » « L’islam radical peut faire basculer des jeunes sans qu’ils n’aient participé à aucune prière. Certains sont partis ou voulaient partir en Syrie sans qu’aucune pratique religieuse ne soit décelée la veille. »

 

 

 

Or, depuis 2015, nous apprend Russia Today« quatre professeurs et chercheurs du Cesdip (une unité de recherche du CNRS) et l’Inhesj (Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice) ont étudié les mécanismes de cette radicalisation violente ».

 

 

 

L’exposé a d’autant plus de valeur que, contrairement à celui de 2014, il prend en compte les intéressés et non les familles. En effet, leurs conclusions ont pour fondement des entretiens réalisés en prison au cours de l’année 2016 auprès d’une vingtaine de personnes condamnées pour terrorisme, dont treize pour des actions djihadistes. Signalons que les supports d’information, à l’exception de Russia Today, n’en ont pas parlé alors que, selon ce journal, l’AFP a bien eu connaissance de l’enquête.

 

 

 

En premier lieu, ils notent dans leur étude qualitative qu’une majorité d’entre eux « a pu connaître des parcours familiaux dysfonctionnels et déstructurés assez marqués (absence du père, placements en foyer, violences subies…) » qui les ont poussés à trouver dans le djihadisme « une forme de rédemption, d’adhésion à une communauté protectrice et unie ».

 

 

 

En second lieu, ils nuancent l’idée qu’ils ne connaîtraient pas la religion, en notant que sans être des « savants », les djihadistes « n’en sont pas moins des croyants fervents profondément investis des textes islamiques auxquels ils se réfèrent », selon la formule de Russia Today.

 

 

 

En troisième lieu, ces jeunes gens ne sont nullement « décérébrés et ignorants des réalités politiques internationales » : « ils ont des connaissances rudimentaires mais suffisantes sur les questions internationales, qu’ils observent à travers leur propre prisme dénonçant un complot contre les musulmans, notamment sunnites », résume le journaliste.

 

 

 

Enfin, leur examen tord le cou à l’idée répandue de jeunes désœuvrés obnubilés par Internet « se bricolant seuls devant leur écran une cause artificielle ». Il faut en finir avec la vision d’un parcours solitaire aboutissant au « sacrifice ». Ils ont constaté, explique Russia Today, que « c’est la confrontation avec l’étranger (réseaux, voyages, récits de combattants étrangers, expériences de terrain) [qui] joue un rôle crucial dans leur radicalisation ». D’ailleurs, les auteurs soulignent que la radicalisation n’est jamais un phénomène solitaire.

 

 

 

On le voit, ces perspectives vont contre les conclusions assénées par les médias.

 

 

 

Non, les djihadistes ne sont pas des êtres incultes, à moitié cinglés, enrôlés par des sites et gavés de jeux vidéo, mais des musulmans rigoristes ayant suivi les préceptes du Coran. Et c’est là tout le problème que pose l’islam.

 

 

 
 
 
 
 
 

02/02/2018

PMA-GPA:

 

 

 

 

 

PMA ET GPA, BEAUCOUP PLUS QUE DE SIMPLES TECHNIQUES PROCRÉATRICES

 

 

 

 

 
 
 
Médecin

Médecin urgentiste et généraliste

 
 
 
 
 
 

Fin juin, le Comité consultatif national d’éthique s’est prononcé pour l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes célibataires.

 

 

 

Plus récemment, Agnès Buzyn, ministre de la Santé, a déclaré que la société française était maintenant prête à cette modification de la législation qui, jusqu’à présent, réserve la PMA aux couples hétérosexuels ayant des difficultés de fécondation.

 

 

Un récent sondage de l’IFOP pour le quotidien La Croix nous informe que six Français sur dix sont d’accord pour élargir la PMA aux femmes seules ou au couples d’homosexuelles ; le même pourcentage serait d’accord pour légaliser, en France, la gestation pour autrui (GPA).

 

 

Cette très rapide modification de l’opinion publique incite à se poser quelques questions sur le choix du panel interrogé et sur la rédaction des questions, qu’il faudrait sans doute faire précéder d’un questionnaire sur la connaissance des problèmes soulevés par la PMA et la GPA. Car ces procédures ne sont pas que de simples techniques médicales, elles préfigurent un monde formaté et codifié pour répondre au désir de l’individu dont l’intérêt passe avant celui de la société.

 

 

 

Certes, on peut envisager une société différente, sorte d’amalgame façonné par les désirs de chacun et sans direction commune, mais alors il faut en informer l’opinion publique, lui proposer un nouveau choix de société et répondre de manière claire aux questions soulevées par l’application de ces techniques.

 

 

 

On peut être pour ou contre le fait que des femmes préfèrent être engrossées par une pipette de sperme plutôt que de manière naturelle, mais le sujet ne se résume pas qu’à cette façon d’envisager la conception, il fait aussi intervenir les problèmes posés par ce type de technique aux enfants qui en sont issus.

 

 

 

 

Arthur et Audrey Kermalvezen, issus d’une PMA, militent depuis longtemps pour connaître l’identité de leur donneur, ce que la législation, jusqu’à présent, ne leur permet pas d’obtenir. C’est pourquoi ils ont voulu attirer l’attention des pouvoirs publics sur ce sujet alors que s’ouvrent les états généraux de la bioéthique. Grâce à des recherches génétiques, ils ont pu remonter jusqu’à leur père biologique car, disent-ils, « nous avons besoin de pouvoir mettre un visage sur le donneur, cela revient à humaniser le mode de conception dont nous sommes issus ». Car c’est bien de l’humain qu’il est question, et pas uniquement de techniques, contrairement à ce que veulent nous faire croire ceux qui ne veulent que satisfaire leur ego.

 

 

 

Pour l’instant, il n’est question que de la PMA mais, au nom de l’égalité entre les sexes, la GPA ne manquera pas d’être réclamée rapidement par la suite, comme le faisait fort justement remarquer, en 2013, Édouard Philippe avant d’être nommé Premier ministre.

 

 

 

La GPA devra, elle aussi, faire l’objet d’un débat car, en plus des questions que l’enfant pourra se poser sur son origine et sur celle de sa mère porteuse, avec laquelle, on le sait maintenant, il aura, pendant neuf mois, échangé beaucoup plus que de l’oxygène et des nutriments, se pose la légitimité morale des conditions d’un contrat qui relève ni plus ni moins que de l’esclavagisme moderne.

 

 

 

Espérons que le débat ne se cantonnera pas à quelques chapelles d’initiés ou à quelques salons de causerie mondaine car, contrairement à ce qu’ont pu dire certains, par ignorance, défi, ou imbécillité, louer ses bras ou son utérus, ce n’est pas du tout la même chose.

 

 

 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

10:08 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

30/01/2018

Angleterre : condamnation d’un musulman partisan d’attentats contre les chrétiens:

 

 

old_bailey_entrance.png

 

 

 

Akeem Samuels, 22 ans, sujet de Sa Gracieuse Majesté, originaire de la Jamaïque et converti, adolescent, à la religion de Mahomet sur le sol de la Grande-Bretagne, avait été arrêté en août dernier après que des policiers du contre-espionnage découvrirent des messages de haine de sa part sur Instagram, postés entre le 31 décembre 2016 et le 14 août 2017. Adhérant virtuel mais sans réserve à l’État Islamique, il avait notamment appelé sur la toile à « mener des attentats terroristes contre les chrétiens », nous apprend le Daily Mail. Il vient d’être condamné à Londres à quatre ans de prison…

 

 

Source : Daily Mail

26/01/2018

Un Afrikaner d'origine Luthérienne: le Président Paul Kruger(1)

 

 

 

Stephanus Johannes Paulus Kruger (né le 10 octobre 1825 à Bulhoeken Afrique du Sud - mort le 14 juillet 1904 à Clarens en Suisse) - plus communément appelé Paul Kruger - était un homme politique boer, président de la république sud-africaine du Transvaal de 1883 à 1902.

 

Origines:

 

Les origines familiales de Paul Kruger en Afrique du Sud remontent à Jacob Kruger (1690-1749). Celui-ci était né près de Berlin en Prusse et avait débarqué dans la colonie du Cap en 1714 comme soldat au service de la compagnie néerlandaise des Indes orientales. Il s'était par la suite installé dans la colonie en tant que fermier.

 

 

Parmi ses descendants, certains étaient devenus des Trekboers (des nomades) qui avaient finalement pris racine dans la région de Cradock.

 

 

Stephanus Johannes Paulus Kruger est né près de Venterstad dans la colonie du CapAfrique du Sud. Il est le fils de Kasper Jan Hendrik Kruger, et de Elsie Fransina née Steyn.

 

 

Il ne passe que trois mois à l'école et fait l'essentiel de son éducation au milieu du Veld.

 

 

Le jeune participant au Grand Trek (1835-1840):

 

 

Sa famille fait partie des quatorze mille Boers qui émigrent de la colonie du Cap dans les années 1835-1840 lors du Grand Trek.

 


Menée par son père, Casper Kruger, la famille de Paul Kruger rejoint d'abord le convoi de Piet Retief en 1836 avec lequel elle participe aux combats contre les Zoulous. Les Kruger se joignent ensuite au convoi de Hendrik Potgieter avec lequel ils franchissent le fleuve Vaal en 1838. Casper Kruger et son frère participent alors à la fondation de Potchefstroom, première ville boer située au nord des frontières de la colonie du Cap.

 

 

Un peu plus tard, Casper Kruger installe sa famille plus au nord, dans le district de Rustenburg.

 

 

Le fermier du Transvaal (1840-1855):

 

 

En 1841, âgé de seize ans, Paul Kruger s'émancipe de sa famille et se bâtit une ferme au pied des monts Magaliesberg. Intéressé par les questions militaires, il est aussi sous-lieutenant dans l’« armée du Transvaal ».

 

 

En 1842, il épouse Maria du Plessis. Le couple séjourne un temps avec Casper Kruger dans l'est du Transvaal avant de revenir s'établir à Rustenburg où Maria et son enfant nouveau-né meurent tous deux du paludisme en 1846.

 

 

Paul Kruger se remarie alors avec Gezina du Plessis, ex-épouse de son cousin, de laquelle il aura sept filles et neuf garçons (certains moururent en bas âge).

 

 

C'est dans cette partie du continent que Kruger acquiert sa première ferme, Waterkloof.

 

 

La participation de sa famille au Grand Trek lui sert alors pour participer à la vie politique de la République du Transvaal.

 

 

Ascension politique au Transvaal (1854-1881):

 

 

 

 
 
 
Paul Kruger en 1879
 

En 1854, Kruger est commandant de Rustenburg.

 

 

En 1856, il est membre du parlement républicain (Volksraad) qui rédige la constitution de la République sud-africaine (Transvaal).

 

 

En 1858, il est promu commandant général de l'armée du Transvaal faisant de lui le deuxième personnage de la république sud-africaine.

 

 

En 1859, cet homme de foi calviniste est l'un des fondateurs de la Gereformeerde Kerk, l’Église réformée du Transvaal.

 

 

En 1873, Kruger démissionne du commandement-général de l'armée du Transvaal pour se retirer dans sa ferme de Boekenhoutfontein.

 

 

En 1874, sa retraite prend fin avec son élection au conseil exécutif du Transvaal suivi de sa nomination à la vice-présidence du Transvaal.

 

 

En 1877, il est l'un des rares dirigeants de la république à s'opposer à l'annexion du Transvaal par les Britanniques. Il se rend alors en Angleterreafin de protester contre l'annexion du Transvaal. En 1878, il fait encore partie de la seconde délégation qui se rend à Londres puis se rend à Parisoù il survole la ville à bord d'une montgolfière.

 

 

Lorsque les protestions auprès des Britanniques se révèlent vaines, il forme un triumvirat avec Piet Joubert et Marthinus Wessel Pretorius, fils d'Andries Pretorius et ancien président de la république, dans le but de créer un mouvement de résistance.

 

 

En 1881, il commande les forces armées boers rebelles. La victoire des Boers à Majuba en 1881 oblige les Britanniques à négocier sérieusement une nouvelle autonomie pour le Transvaal.

 

 

Le président du Transvaal (1883-1902):

 

 

 

En 1883, âgé de cinquante-sept ans, Paul Kruger est élu président de la République sud-africaine (Transvaal), poste auquel il est réélu quatre fois de suite.

 


En 1884, il parvient à négocier la complète indépendance du Transvaal (Convention de Londres). Lors de son voyage, il mène une tournée triomphale aux Pays-Bas, en Belgique en France et en Espagne. En Allemagne, il est reçu par le Kaiser et le chancelier Otto von Bismarck, lors d'un banquet impérial donné en son honneur.

 

 

Calviniste pratiquant, austère, fin politicien, Kruger devient le symbole du Boer résistant aux Britanniques.

 

 

À partir de 1886, la ruée vers l'or du Transvaal amène l'État transvaalien à construire des voies de chemins de fer, des rues dans les villes nouvelles et toutes sortes de commodités et de services jusqu'alors inexistants. L'exploitation et l'industrie minières stimulent le commerce et le secteur des transports faisant rapidement du Transvaal le nouveau centre économique de l'Afrique du Sud aux dépens de la colonie du Cap. L'afflux de travailleurs étrangers, les uitlanders, risque dorénavant de menacer le pouvoir politique des Boers mais Kruger refuse de leur accorder la citoyenneté en dépit des pressions britanniques.

 


En 1893, réélu de justesse face à Joubert, Paul Kruger doit faire face à une plus forte opposition qui lui reproche son inflexibilité et sa politique économique inadaptées aux nouveaux défis de la modernité.

 

 

 

 
 

Retranché dans ses convictions tirées littéralement des saintes-écritures, la liberté et la religion sont en fait les axiomes de sa politique. Il est alors considéré comme un homme providentiel par ses compatriotes du Transvaal mais comme un anachronisme par les Britanniques. Son opposition à toutes les demandes britanniques concernant les droits des uitlanders, débouche sur un sérieux antagonisme avec le Colonial Office et la colonie du Cap.

 

 

Le raid Jameson sur le Transvaal à la fin de l'année 1895, entrepris par des amis de Cecil Rhodes, premier ministre du Cap, marque l'amorce du déclenchement des hostilités entre Boers et Britanniques. Dans un premier temps, le calme et la détermination de Kruger dans sa gestion du raid Jameson lui permettent de sauver son pouvoir alors que son rival du Cap, Cecil Rhodes, est contraint de démissionner. Mais pour Kruger, le raid Jameson confirme que les Britanniques ne mènent qu'une seule politique basée sur la tromperie, l'intimidation, la pression et le banditisme.

 

 

En 1898, Paul Kruger est élu une quatrième fois à la présidence du pays contre le chef de la Cour de justice, John Gilbert Kotzé. Il se venge alors de son opposant en le faisant démettre de sa fonction judiciaire prenant une grande liberté avec la constitution et avec la séparation des pouvoirs. C'est alors qu'un jeune homme politique et avocat originaire du Cap, Jan Smuts, présenta le mémoire en défense de Kruger particulièrement bien argumenté, légitimant le renvoi de Kotzé de la Cour de justice.

 

 

Impressionné par les qualités et la rhétorique de Smuts, Kruger fait entrer le jeune avocat de vingt-huit ans dans son gouvernement.

 

 

 

09:26 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0)