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18/12/2018

44 attaques antichrétiennes en deux mois dans l’Uttar Pradesh:

 

 

 

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Les chrétiens en Inde, et en particulier en Uttar Pradesh, l’État le plus peuplé du pays, craignent de nouvelles attaques de la part de groupes extrémistes hindous.

 

 

Dans un document envoyé à l’Agence Fides, la Commission pour la liberté religieuse de l’Evangelical Fellowship of India (EFI) relève que l’État gouverné par le parti nationaliste hindou Bharatiya Janata Party (BJP) sous la conduite du Premier ministre Yogi Adityanath a connu 44 épisodes de violence à l’encontre des chrétiens au cours de ces deux derniers mois alors que 71 autres incidents ont été constatés dans le reste de la nation indienne pour un total de 195 incidents de janvier à octobre de cette année. En Uttar Pradesh – où sur une population totale de 220 millions d’habitants, en majorité hindous, les chrétiens représentent 0,18 % du total – au cours des mois de septembre et d’octobre 2018, on a assisté à un pic d’incidents s’établissant respectivement à 28 et à 16 cas de violence.

 

 

Source : Agence Fides,

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14/12/2018

Martin Luther:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Son irruption fracassante sur la scène européenne en 1517 (dénonciation du trafic des indulgences) est celle d'une nouvelle façon de penser, sentir, pratiquer le christianisme : le protestantisme.

 

 

 

 

1) Une ambition familiale...foudroyée ! (1483-1505)

 

 

2) "Le moniage de Luther n'est pas une anecdote" (l'historien L. Febvre) (1505-1517)

 

 

3) Un moine "sans indulgence" (1517-1525)

 

 

4) Le guide d'un nouveau catéchisme (1525-1546)

 

 

1) Une ambition familiale...foudroyée ! (1483-1505)

 

 

 

Né le 10 novembre 1483 à Eisleben (Thuringe) d'un père exploitant (mine de cuivre) et d'une mère ménagère, Martin Luther est élevé dans une bourgade (Mansfeld) peuplée de marchands et de mineurs. Cet enfant sensible et nerveux manifeste rapidement une vive intelligence qui suscite chez son père l'espoir d'une élévation sociale. Destiné à une carrière de juriste, il rentre d'abord chez les Frères de la Vie Commune (1497) où il reçoit une première imprégnation religieuse. Ses études à l'université d'Erfurt révèlent un travailleur assidu qui obtient sans peine les titres de bachelier (1502) puis de maître des arts (1505).

 

 


   C'est au cours de ce fatidique été 1505 que la trajectoire de Luther, jusque là conforme aux attentes familiales, va s'infléchir brusquement. Ce jeune homme fraichement diplomé, sur le point d'embrasser la magistrature, est aussi un être désorienté, fragilisé par de fréquentes crises d'angoisse, obsédé surtout par la mort et par le salut de son âme. Ce jour d'orage d'été où la foudre tombe à quelques pas seulement de lui fait basculer son destin : ce feu du ciel est interprêté par l'esprit torturé de Luther comme un signe divin, un avertissement salvateur. Il sent son âme en péril. Il voit dans cette foudre une parfaite allégorie, sorte de matérialisation de ses peurs et confirmation qu'il suit une mauvaise voie.

 

 


   Quelques heures après, Luther, 22 ans, décide de stopper les études "profanes" et rejoint l'existence rude et austère des moines augustins d'Erfurt. Il consacrera désormais toute sa vie à Dieu et à la recherche des "moyens" permettant d'accéder à la certitude heureuse du salut de l'âme.

 

 

 

2) "Le moniage de Luther n'est pas une anecdote" (l'historien L. Febvre) (1505-1517) 

 

 

 

Prières, jeûnes, veilles et mortifications, lectures, isolement... Le moine Luther est docile aux rigueurs de la vie en couvent et s'affirme comme un frère augustin scrupuleux, ce qui lui vaut d'être ordonné prêtre dès 1507 et d'occuper la chaire de philosophie. Mais son âme éprise de certitudes ne trouve pas l'apaisement. Ce Dieu terrible, vengeur, implaçable dont les contours se dessinent à travers livres, paroles des supérieurs ou oeuvres d'art des chapelles fait douter Luther de sa capacité à atteindre le salut. Il se met à étudier directement les textes bibliques, se livre à des réflexions personnelles qui l'éloignent des enseignements de la poussièreuse et figée scolastique. Son ardente quête est encouragée et stimulée par le Docteur Johannn von Staupitz, éminent vicaire général des Augustins de toute l'Allemagne qu'il rencontre en 1508. Cet homme permet à Luther d'approfondir sa pensée en lui facilitant l'accès à l'université de Wittenberg. Luther y obtient plusieurs titres (baccalauréat, licence, doctorat, tous entre 1509 et 1512) ainsi que la fonction de prédicateur à l'église de la ville (1514). Déjà éveillé par un important voyage à Rome où Luther avait pu contempler la déliquescence des moeurs de la ville des Borgias et du pape Jules, ces activités professorales et de prédicateur permettent à Luther d'affirmer ouvertement et définitivement sa théologie personnelle, opposée à celle de Rome et que l'affaire des indulgences allait exacerber et enteriner.

 

 

 

 

 

 

 

 

3)Un moine "sans indulgence" (1517-1525)

 

 

 

Le jour précédent la Toussaint 1517, le moine augustin Luther affiche sur la porte de la chapelle du chateau de Wittenberg les "95 thèses sur la vertu des indulgences" où se trouve dénoncée avec force la sécurité d'une fausse paix de l'âme que l'indulgence papale est sensée apporter en échange de subsides servant à la construction de Saint-Pierre de Rome. Ce geste spectaculaire de critique d'un abus existant dans l'Église lui vaut d'être dénoncé à Rome par l'archevêque Albrecht de Mayence qui avait cautionné la décision papale : l'acte de naissance de la Réforme luthérienne est consommé. Dès cet instant, Luther est emporté dans des épreuves et des controverses multiples.

 

 


   Face à la papauté, Luther -qui ne cherche absolument pas une quelconque rupture- campe ferme sur ses positions théologiques présentées comme devant ramener le christianisme à sa source et à sa pureté. Grâce à la protection précieuse du grand Électeur de Saxe et bénéficiant d'une popularité croissante dûe à l'imprimerie, Luther parvient progressivement à faire contrepoids à la toute puissante Rome. Et c'est finalement cette papauté qui pousse Luther au schisme et à l'accouchement d'une seconde alternative au catholicisme. Après trois ans de débats, l'Église comdamne et excommunie Luther (Bulle "exsurge domine" du 15 juin 1520) ainsi que son oeuvre naissante qui subit un premier autodafé à Louvain (8 octobre 1520). Luther scelle son destin et celui d'une partie de l'Europe chrétienne en brûlant la bulle papale (10 décembre 1520). Convoqué devant la Diète de Worms qui devait décider de la mise au ban impérial, le fougueux moine déclare alors face au césar germanique et légat du pontif romainCharles Quint : «rétracter quoique ce soit, je ne puis ni ne veux... car agir contre sa conscience, ce n'est ni sûr ni honnête». Ce jour de 18 avril 1521 consacre de manière irréversible la rupture. Luther, qui considère à présent Rome comme l'antéchrist, ne cessera plus de dénoncer fermement les abus de l'Église tant matériaux que moraux.

 

 

 


   Rédigé en 1520, Le petit traité de la liberté chrétienne concentre l'essentiel de sa pensée, développée et approfondie dans le Manifeste à la noblesse allemande et La captivité de Babylone : l'Église invisible (opposée à l'Église romaine) est celle de la vraie foi, selon laquelle l'homme n'est sauvé du désespoir que par la grâce divine intérieure et non par une autorité extérieure qui passerait l'éponge.

 

 


   Présent sur tous les fronts, lutteur obstiné et infatigable, Luther doit aussi veiller à se démarquer de l'humanisme incarné par Érasme et dont il stipendie les sources de la pensée (antiquité païenne) et la tiédeur des positions à l'encontre de Rome (composer avec elle plutôt que tenter de la renverser) : le Serf artitre (1525) symbolise cette ruptureRéforme/Humanisme.(Voir aussi la page sur Érasme).

 

 


   Enfin, Luther combat certains disciples trop zélés. Les émeutes paysannes de 1525 et les scènes de pillages au sein des églises catholiques lui offrent l'occasion de refuser l'amalgame entre sa position critique à l'égard de Rome et l'anticléricalisme primaire : il condamne les "briseurs d'images" et soutient sans ambiguïté la répression des violences paysannes.

 

 


   Sa vie privée illustre sa théologie : il épouse une ancienne nonne, Catherine de Bara, qui lui donnera six enfants et un mariage heureux.

 

 

 

4) Le guide d'un nouveau catéchisme (1525-1546)

 

 

 

La constante progression des idées de Luther et l'organisation de la vie des premières communautés réformistes que les figures emblématiques de Bucer (Allemagne du Sud), Calvin(Suisse) ou Mélanchthon dirigent et développent, ont transformé le mouvement qui s'est métamorphosé en un nouveau catéchisme et son fondateur en guide. Face aux attentes, Luther organise avec précision le culte protestant (Messe allemande, 1526) et compose un véritable manuel pour l'instruction de la jeunesse (Petit Catéchisme, 1529), mais aussi pour celle des pasteurs (Grand Catéchisme). En 1530, la célèbre Confession d'Augsbourg, rédigée par Mélanchthon et approuvée par Luther, est présentée devant la diète présidée par Charles Quint soucieux de régler le conflit religieux. Cette "Confession" constitue la référence incontournable de la catéchèse protestante.

 

 


   Les quinze dernières années de la vie de Luther témoignent de la même inlassable activité. En dépit de la maladie de la pierre qui le fait souffrir dès 1527, Luther suit la diffusion de sa théologie et ne cesse de préciser sa réflexion : le duché de Saxe, le Brandebourg, la Scandinavie, la France, l'Angleterre sont frappés par le bacille luthérien. La ligue de Smalkade qui combat Charles Quint (1547) lorsqu'il demande l'application de l'Édit de Worms et la restitution des biens de l'Église, est l'illustration de la détermination protestante. Lorsque le moine meurt le 18 février 1546, il laisse une oeuvre immense (l'édition critique réunit cent volumes). L'Europe chrétienne, lacérée par le scalpel de la "brute mystique" (dixit Nietzsche), n'aura plus jamais le même visage. Un visage convulsé qui a pris connaissance de la modernité et va s'éloigner, dans la souffrance, du dogmatisme poussiéreux du moyen-âge.

 

 

 

11/12/2018

En France, les islamistes ont des complices :

 

 

 

 

 Ceux qui minimisent leur influence

 

 

 
 
 
 
 
 

Ce ne sont pas seulement les islamistes déclarés qui menacent la France, mais tous ceux qui minimisent leur influence dans la société.

 

 

 

Quand on entend le président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis n’admettre que du bout des lèvres l’existence de « dérives religieuses extrémistes », pour ajouter qu’il y en a des « islamiques » mais d’autres qui ne le sont pas, on comprend tout de suite qu’on a affaire à un relativiste, qui met toutes les religions sur le même plan. Mais ce relativisme, en laissant entendre que le christianisme ou le judaïsme ont aussi leurs intégristes, banalise les manifestations d’un communautarisme spécifique à l’islam.

 

 

 

On peut comprendre qu’un élu de Seine-Saint-Denis déplore qu’on ne parle que des dérives communautaires, du trafic de drogue, de la violence gratuite ou intéressée, en occultant les réussites des quartiers. Il reste que, si l’on n’a pas conscience que l’islam mêle le temporel et le spirituel, le politique et le religieux – ce qui, précisément, le rend perméable à toutes les dérives sectaires –, on devient malgré soi un complice de l’islamisation progressive de la France.

 

 

Les témoignages recueillis dans l’ouvrage dirigé par deux journalistes du Monde« Inch’Allah, l’islamisation à visage découvert », sont sans appel. Pour ne pas faire de vagues, on a laissé se développer dans les cités un processus identitaire qui non seulement va à l’encontre de toute intégration – ne parlons pas d’assimilation ! – mais favorise le développement de ghettos revendiqués : les Blancs s’en vont, les Arabes non musulmans ou bien intégrés font de même. Les islamistes peuvent en toute impunité imposer leur loi et leur culture, faire régner une terreur physique et psychologique. Gérard Collomb, peu avant son départ, avait lancé les « quartiers de reconquête républicaine » : c’est plutôt la République qui se fait conquérir.

 

 

 

Ce président du conseil départemental qui, sur France 24, s’offusque de voir des quartiers de son département stigmatisés est un socialiste, qui cultive des préjugés de gauche. Un mélange d’angélisme, d’idéalisme et d’idéologie, une culture de l’excuse qui trouve toujours des explications sociales ou victimaires aux comportements les plus répréhensibles. Se rendent-elles compte, ces bonnes âmes, que leur relativisme revigore l’extrémisme islamique en en minimisant la portée ? Ce ne sont pas seulement les imams fanatiques qui propagent le communautarisme et la haine : ce sont aussi les politiciens qui, par clientélisme, cèdent aux revendications communautaires.

 

 

Notre nouveau ministre de l’Intérieur ne s’est pas débarrassé de ce travers socialiste. Quand il fait un parallèle entre les femmes musulmanes qui portent le voile et le voile que portaient, autrefois, les femmes catholiques pour assister à la messe, se moque-t-il du monde ou se montre-t-il plus stupide qu’il ne l’est ? Il est vrai qu’Alain Juppé, lui aussi, qui n’en rate pas une quand il s’agit d’être dans le vent, avait raconté que sa mère se rendait à la messe avec un foulard et qu’il n’était guère choqué de le voir porté, de nos jours, par les femmes musulmanes.

 

 

Autre signe précurseur de l’islamisation :le ministre aurait manifesté sa crainte de l’élection de maires salafistes aux prochaines élections municipales. Il faut dire qu’il leur a bien préparé le terrain, avec ses amis socialistes et macroniens. Au nom de quoi refuserait-on à des musulmans de se présenter sur des listes communautaristes ? Quand on met le doigt dans l’engrenage, tout le bras risque d’y passer. Il serait temps, pour les pouvoirs publics, de cesser de subir !

 

 

 
 

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07/12/2018

La GPA:

 

 

 

Nouvelle illustration de la théorie de l’aliénation de Marx.

 

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Le domaine des sciences dites « humaines » ou « sociales » est souvent le lieu des pires impostures intellectuelles, une sorte de niche pour faussaires académiques que l’université sécrète et subventionne grassement – même si les soi-disant « chercheurs » ne se trouvent guère assez payés – par la manne publique.

 

 

 

Marlène Jouan fait partie de cette imposante cohorte de fonctionnaires rémunérés pour brasser du vent, du moment que celui-ci souffle dans le sens de l’écriture inclusive, des études de genre et, d’une manière générale, du saint progrès, c’est-à-dire, au sens postmoderne du terme, la meilleure façon de marcher sur la tête. Dans une tribune publiée dans Libération (24 octobre), cette « chercheuse » à l’université Grenoble-Alpes soutient, au milieu d’un sabir jargonnant de sociologue en chambre, cette thèse hallucinante qu’in fine, le fait de « porter » un enfant pourrait objectivement s’analyser comme un travail salarié à part entière.

 

 

 

Au prix d’une argutie gauchie et sophistique, la donzelle ose le rapprochement avec les habituelles tâches domestiques qui, venant doubler les journées épuisantes du couple moyen passant la majeure partie de son temps dans l’entreprise, pèseraient davantage sur les femmes. Il s’ensuivrait alors une assignation des tâches qui serait le fruit d’un déterminisme culturel et historique, lequel conduirait généralement ces dernières – notamment lorsqu’elles sont mères – à occuper, à l’extérieur, des emplois quasiment similaires aux activités domestiques ou ménagères, où l’amour rentrerait si peu en ligne de compte comme ces « métiers peu qualifiés et rémunérés de la dépendance et de l’assistance, de la socialisation et de l’éducation : aides ménagères et assistantes maternelles, auxiliaires de vie, aides-soignantes et infirmières, enseignantes du premier degré, secrétaires ». Les nounous agréées et les institutrices apprécieront cette arbitraire condescendance de classe…

 

 

 

À partir de là – si le lecteur, qui se serait involontairement égaré dans le labyrinthe d’un raisonnement spécieux, ne nous a pas lâché en cours de route –, parce qu’un tel état d’inégalité ne paraît pas « nous plonger dans une grande perplexité morale », « l’auteure » sous-entend que ces professions susdites s’apparenteraient à des travaux d’esclaves d’autant plus dégradants qu’ils seraient encore majoritairement occupés par des femmes.

 

 

 

Dès lors, parce que nous ne serions pas choqués par ces emplois domestiques externalisés, nous ne devrions pas l’être, non plus, s’agissant des « mères porteuses », déplorant que « tel qu’il est posé en France, le débat public sur la GPA n’envisage pourtant pas qu’il puisse s’agir d’un travail ». Aussi, argumente-t-elle de plus fort, « comment ne pas reculer devant la GPA […] si le travail qui suit l’accouchement est déjà une “boîte noire” ou un impensé de la maternité ? » En d’autres termes, il convient de dissocier impérativement la maternité de l’amour maternel, condition sine qua non pour accepter socialement la GPA.

 

 

 

Ce faisant, notre « philosophe » de salon milite pour que la GPA « participe à la nécessité de repenser la question politique du travail, de ses définitions et de ses appropriations », sans voir qu’en défendant une telle position, elle tombe dans le travers dénoncé par Marx de l’aliénation, ici, non pas simplement de la force de travail, mais d’un « produit » humain issu d’une pratique mercantile abusivement qualifiée de travail au prétexte qu’une rétribution « éthique » serait versée à la mère porteuse. Or, volens nolens, avec la GPA, l’embryon, réduit à l’état de chose n’ayant qu’une valeur spécifiquement marchande, se trouve étranger à la vie humaine, à ses contingences et à ses aléas. Il est « désessentialisé » et objectivé, résumé à une consomptible valeur d’échange.

 

 

 

Tels sont les délires appointés sur deniers publics de ces universitaires de gauche ayant l’oreille du pouvoir…

 

 

 
 

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04/12/2018

Un scoop : nous mangeons halal sans le savoir !

 

 

 

 

 

 

Une fois de plus, la presse « mainstream », en l’occurrence L’Express, découvre l’eau tiède : nous mangeons halal et casher sans le savoir ! Récemment, les médias se sont alarmés, également, de la montée de revendications religieuses dans les écoles, y compris maternelles ; ils étaient pourtant largement documentés depuis des années… Le réel rattrape tout ce microcosme de la « classe parlante » sans que, pour autant, cela ne génère des actes appropriés de la part des pouvoirs publics ni de conclusions pertinentes de la part de nos commentateurs médiatiques. L’exemple caricatural en est un certain Clément Viktorovitch, habitué des plateaux médiatiques.

 

 

En l’occurrence, la demande d’étiquetage du mode d’abattage est ancienne, et légitime. Elle devrait être faite en clair et non par un code. Cela correspondrait à la législation qui accorde, à titre dérogatoire seulement, la possibilité d’abattre halal ou casher, uniquement sur commande, consignée dans un registre spécifique. Ce point a été utilisé par Vigilance halal pour attaquer, devant les tribunaux administratifs, les arrêtés préfectoraux pour certains abattoirs (dont celui de Meaux, affaire en appel, initiée en 2012 !). Mais il nous a systématiquement été répondu en Justice que ces registres étaient des documents commerciaux non communicables.

 

 

 

Nicolas Dhuicq, alors député de l’Aube, avait déposé en 2011 et 2014 des projets de loi dans ce sens, toujours rejetés car il ne faut pas… stigmatiser, et cela serait catastrophique sur le plan financier car le circuit traditionnel n’absorberait plus les excédents de halal et casher.

 

 

Il faut, d’ailleurs, relativiser le casher, qui représente maintenant moins de 1 % de la viande rituelle et est en baisse continue. Le problème est bien lié essentiellement au halal, marqueur essentiel de l’islamisation, car le halal, c’est la charia ! Mais le « système », en agglomérant les deux, noie la problématique de la submersion par le halal, qui représente maintenant plus de 60 % des abattages. En Provence, on appelle ça la recette du « pâté d’alouette » : une alouette de casher plus un cheval de halal…

 

 

Cette indication essentielle pour nombre de consommateurs (plus de 70 %) est demandée par notre association, à titre transitoire en attente de l’interdiction totale et définitive du halal en raison des problématiques cumulées de souffrance animale inutile, de scandale sanitaire car ces pratiques s’affranchissent de la législation en la matière, et de circuits financiers importants et opaques finançant l’islam. Sur ce point, on aimerait entendre les associations de consommateurs, et de protection animale. Mais, surtout, il faut le rappeler sans cesse, le halal est une notion globale liée à la charia, système juridique totalement incompatible avec le nôtre (voir, entre autres, l’arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme du 31 juillet 2001).

 

 

 

Devant l’inertie des pouvoirs publics, nous avons créé « Suivez le coq », qui regroupe les bouchers attestant que la viande qu’ils vendent est abattue de façon traditionnelle. Nous engageons les lecteurs de Boulevard Voltaire à visiter le site suivezlecoq.fr avec son système de géolocalisation, à télécharger l’application smartphone et à inciter leur boucher à y adhérer. C’est une forme d’étiquetage citoyen.

 

 

 

Et puis se pose une question de fond : ces interdits alimentaires ne sont-ils pas largement obsolètes au XXIe siècle ? Le problème d’actualité ne serait-il pas, plutôt, la dégradation de la qualité de notre alimentation (parfaitement compatible avec le halal et le casher, d’ailleurs) plutôt que sa « pureté » rituelle ?

 

 

 

Et, pour conclure, en paraphrasant Ségolène Royal, " l’halalitude n’est-elle pas le prélude à la dhimmitude"?

 

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