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08/11/2024

Église évangélique de la confession luthérienne au Brésil:

 

 

 

 

Famille spirituelle :
Basé en : Brésil
Présent en :  
Nombre de membres : 715 959
Pasteurs : 1 041
Paroisses : 1 812
Membre de :
Membre associé de :  
Membre du COE depuis : 1950
Site Web :

 

 

 

(Igreja Evangélica de Confissão Luterana no Brasil, IECLB):

 

 

 
Les premiers immigrants allemands sont arrivés au Brésil en 1824, apportant avec eux leur foi évangélique. La colonie de Sao Leopoldo devint le bastion protestant allemand et la base de l'expansion progressive. Plus tard, des projets de colonisation similaires ont attiré des immigrants allemands dans les États voisins du nord, jusqu'à Espiritu Santo, donnant naissance à de nombreuses congrégations protestantes ainsi qu'à des centaines d'écoles paroissiales. Le premier corps d'église général permanent était le synode de Rio Grande do Sul en 1886. D'autres états ont suivi. L'église actuelle a été inaugurée comme une fédération de synodes en 1949. D'abord limités à la communauté allemande ethnique et culturelle, les membres de la IECLB se sont intégrés plus rapidement dans la société brésilienne après la Seconde Guerre mondiale. Lors de sa réunion du Conseil général à Sao Paulo en 1968, les quatre synodes de traditions partiellement luthériennes, en partie unies et réformées, se sont fusionnés en une église nationale avec une administration centrale, avec diverses régions. En 1998, la IECLB a approuvé une nouvelle structure basée sur 18 synodes. En 2000, six groupes consultatifs à la présidence ont été créés, pour la théologie et la confessionnalité, la mission, l'œcuménisme, la responsabilité publique, le genre et l'ethnicité. 

 



Parmi les trois écoles de théologie, l'Escola Superior de Teologia (EST) à Sao Leopoldo a été un espace privilégié pour la réflexion œcuménique, la pratique et l'échange, tant au niveau national qu'international, en particulier à travers l'Institut œcuménique pour les études supérieures.L'école a toujours des professeurs et des étudiants d'autres églises. Il a des chaires sur l'œcuménisme et la théologie féministe. Les femmes de la LIPC - 1 346 groupes organisés - ont joué un rôle prépondérant dans la vie de la congrégation et sont de plus en plus engagées dans les thèmes liés à la Décennie «vaincre la violence à l'égard des femmes». Environ un tiers des pasteurs sont des femmes. Le programme Justice, Paix et Intégrité de la Création du COE a été le cadre de plusieurs thèmes annuels de la CEI qui traitaient de la responsabilité sociale, de la justice et de la paix, de la réforme agraire, des populations autochtones et de la mission en milieu urbain et rural. Les activités diaconales, coordonnées par le département de la diakonia et la Fondation luthérienne pour la diaconie, sont développées à tous les niveaux dans l'esprit du diakonia et de la solidarité du COE. Au cours des dernières années (depuis 2000), l'IECLB a développé un plan englobant d'action missionnaire, qui est partiellement lié aux textes et programmes de mission et d'évangélisation du COE. L'église gère 57 écoles paroissiales, 21 hôpitaux, 48 centres sociaux, 21 centres de retraite et quatre maisons d'édition. 

 

 



L'IECLB a des dialogues bilatéraux avec l'Église catholique, l'Église anglicane épiscopale du Brésil et l'Église évangélique luthérienne du Brésil. Le thème de la koinonia (et de la communion) a eu des répercussions importantes dans le dialogue avec l'Église catholique et d'autres Églises qui ont un esprit œcuménique. 

 



Les priorités et les défis comprennent: l'unité confessionnelle dans le contexte du pluralisme religieux; la responsabilité publique de la IECLB au sein de la société brésilienne; le dialogue avec les mouvements évangéliques et charismatiques internes, ainsi qu'avec le PPL-Pastoral Popular Luterana (représentant principalement la théologie de la libération); thèmes liés à la foi et à l'argent, grâce et gratitude, intendance, contribution proportionnelle, autonomie financière à tous les niveaux; la sexualité humaine et le ministère; VIH / SIDA.

 

09:23 Publié dans Eglise | Lien permanent | Commentaires (0)

06/11/2024

Ordination du Pasteur Blanchard 22/11/1992 ( Le Luthérien de Janvier 1993)

 

 

 

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"C'est un

 

rempart que

 

notre

 

Dieu."

 

 

 

Martin

 

Luther

 

 

17:42 Publié dans Biographie | Lien permanent | Commentaires (0)

01/11/2024

N MEMORIAM

 

 

 

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                Catherine  Blanchard née Vernaelde

 

                                    1951-2024

 

                L'amour est plus fort que la mort

 

10:52 Publié dans Biographie | Lien permanent | Commentaires (0)

26/10/2024

Charité bien ordonnée devrait commencer par la France:

 

 

 

 

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Malgré la perte de ma foi, je ne crois pas qu’il me faille oublier les bonnes leçons que son enseignement m’a données. Je subodore que je ne dois pas être le seul à faire cette confession.

 


Bien que je me situe loin des choses de l’Église, je garde l’idée que la civilisation française est le produit de deux mille ans d’une histoire établie sur les valeurs dont la chrétienté l’a dotée.

 

Sans doute ne suis-je pas, non plus, solitaire dans cette proclamation.

 

 

Cela est aussi évident que chacun de nos villages est construit autour d’une église. Cette conviction conceptuelle me laisse croire que « charité bien ordonnée commence par soi-même ».

 

Cela est une idée chère aux chrétiens qui devrait l’être à tous.

 

Elle ne signifie pas que, si une douceur devait subsister, celle-ci devrait être accordée, par priorité, à la faveur de mon palais, mais, simple et pragmatique, que pour bien aimer (bien aider) les autres, il faut commencer par s’aimer soi-même. Il me paraît que cette vérité est, lentement, remplacée par l’amour de l’autre au détriment de soi. Il n’est que de considérer les excès qui touchent à l’accueil des immigrants et les conséquences néfastes de cet afflux massif.

 

 

Ce déterminisme souligne l’action irréfléchie des « politiques » répondant à l’inspiration confuse de certains, à moins qu’il ne s’agisse, plus pernicieusement, du contraire.

 

Cette méprise est à droite : Alain Juppé assure que l’immigration serait une chance pour notre pays (marquant un changement avec les idées qui furent les siennes). Elle est à gauche : François Hollande veut attribuer le droit de vote aux étrangers.

 

 

Chacun sait bien que « quand il y en a pour 2, il ne peut y en avoir pour 10 », donc, « quand il n’y en a pas assez pour 60 millions, il ne saurait y en avoir suffisamment pour 200.000 de plus chaque année ». Cela paraît juste évident, faut-il encore le dire et en tenir compte.

 

Il est insoutenable de s’obliger à des artifices grossiers pour faciliter ce changement. L’appel répété à la laïcité n’a pour but que de mettre sur un plan d’égalité les pratiques ici millénaires et celles d’une croyance venue d’ailleurs où la réciprocité est bannie. Notre comportement accort reçoit-il l’effet d’une reconnaissance ? La conduite des minorités visibles exogènes répond sans ambiguïté : Non.

 

La posture suicidaire de nos compatriotes, au regard de ce problème, provient d’une volonté de repentance, elle-même d’un sentiment de culpabilité, injuste. Que se reproche-t-on qui nous oblige à tant d’abnégation et d’oubli de soi ?

 

Il y a la colonisation, dont nulle démonstration n’a apporté la preuve de l’unicité supposée du préjudice comparé aux multiples apports.

 

Il y a la pratique esclavagiste qui n’est ni notre invention, ni notre apanage, tellement partagée.

 

Il y a l’Holocauste, le crime nazi dont il serait inique d’étendre l’opprobre sur tous.

 

Ainsi, devons-nous baisser la tête et renier ce que nous sommes ? Ce fatalisme prétendrait nous priver de notre identité et fouler nos valeurs ?

 

22/10/2024

L’orthodoxie luthérienne (1548-1598):

 

 

 

 

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À la fin du XVIe siècle, une  orthodoxie luthérienne est mise en place sous l'impulsion de Jean Marbach qui succède à Bucer ; elle est exprimée dans la Formule de Concorde de 1577.

 

SOMMAIRE:

 

·         Le second souffle

·         La Paix d’Augsbourg (1555)

·         De 1559 à 1598

 

Le second souffle

 

À partir du milieu du siècle, les changements ont lieu à deux niveaux :

 

·         dans le domaine politique : les nouveaux dirigeants sont plus souvent issus de l’aristocratie, davantage portée vers le luthéranisme,

·         dans le monde religieux : les prédicateurs cherchent avant tout à unifier l’Église et à en consolider la doctrine.

           

La Paix d’Augsbourg (1555) et les évolutions liées à l’Interim

 

La paix d’Augsbourg, en 1555, consacre la division entre protestants et catholiques du saint-Empire (1555) selon la formule : cujus regio, ejus religio

 

Cujus regio, ejus religio

 

Après 6 mois de négociations, la paix fut définitivement signée le 25 septembre 1555 et le texte en 22 articles organisait la coexistence du catholicisme et de la confession d’Augsbourg, à l’exclusion de toute autre confession. (…)

 

Les sujets des États de l’empire, c'est-à-dire les particuliers, mais aussi les seigneurs qui ne sont pas des vassaux directs et par conséquent ne jouissent pas de l’immédiateté d’empire doivent se soumettre à la décision de leur prince. C’est le sens de la mystérieuse formule cujus regio, ejus religio, qui ne se trouve pas dans le texte de la paix d’Augsbourg, mais fut inventée en 1599 par un juriste luthérien. Toute fois si, en conscience, les sujets n’acceptent pas ce choix, l’article 11 prévoit que le prince ne doit pas utiliser la violence pour les convertir, mais doit les laisser émigrer dans un territoire où on pratique leur religion : il est possible d’emporter leurs biens. C’est ce que les juristes appelleront plus tard le beneficium emigrationis.

 

À chacun la religion de son gouvernement

 

Afin d’apporter la paix dans le Saint Empire de la nation germanique entre Sa majesté impériale et les Electeurs, Princes et états, que ni sa Majesté ni les Electeurs, Princes, etc. ne fassent de violence ou de mal à aucun des sujets de l’empire à cause de la Confession d’Augsbourg, mais qu’on les laisse jouir en paix de leurs croyances religieuses, liturgies et cérémonies aussi bien que de leurs propriétés et autres droits et privilèges. Ainsi une complète paix religieuse pourra être obtenue par le seul moyen qui soit chrétien : l’amitié, ou bien sous la menace de la punition du ban impérial.

 

De la même manière, les Etats qui adoptent la confession d’Augsbourg permettront à tous les Etats qui restent attachés à l’ancienne religion de vivre dans une paix complète en jouissant de leurs propriétés, droits et privilèges. (…)

 

Au cas où nos sujets, qu’ils appartiennent soit à l’ancienne religion, soit à la Confession d’Augsbourg, voudraient quitter leur foyer, avec leurs femmes et leurs enfants, pour s’installer dans un autre lieu, ils ne seront pas empêchés de vendre leurs propriétés pourvu qu’ils aient effectué le juste paiement des taxes locales.

 

L’expansion du protestantisme elle-même a été être freinée pour plusieurs raisons :

 

·         Les progrès de la Réforme catholique,

·         L’expansion du calvinisme,

·         L’affaiblissement du luthéranisme après la mort de Luther en 1546.

 

Dans ce contexte, l’effort des prédicateurs strasbourgeois va surtout porter sur la réalisation d’une discipline ecclésiastique efficace et cela, tout en maintenant les spécificités du luthérianisme strasbourgeois.

 

Et de fait, face à l’opposition tant des prédicateurs que d’une majorité de la population, le culte catholique cesse en 1559 (trop de tumulte pendant les messes), ce qui met fin à l’Interim. En 1561 la cathédrale est rendue au culte protestant, tout comme d’autres lieux de culte dans les années qui suivent.

 

Les livres aussi alimentent le combat, tel le traité de Marbach de 1571 Des miracles et des signes miraculeux , ou l’ouvrage de Jean Fischart, der Nachtrab.

 

De 1559 à 1598

 

La période qui va de la fin de l’Interim à celle de l’Ordonnance ecclésiastique est caractérisée par :

·         L’encadrement des fidèles par un corps pastoral uni sous l’autorité de Marbach, avec des inspections de paroisses, des réunions régulières du convent des pasteurs,

·         L’encadrement aussi des étudiants qui se préparent au pastorat,

·         L’unification des cérémonies liturgiques,

·         La discipline.

 

L’Ordonnance ecclésiastique de 1598

 

La formule de Concorde



Pour Marbach, qui dirige l’Église de Strasbourg à la suite de Bucer et jusqu’en 1581, il est essentiel d’organiser une discipline ecclésiastique.

 

Il reprend les visites pastorales des campagnes qui existaient à partir de 1534 et propose aussi une inspection des paroisses urbaines. Le but est de vérifier l’uniformité de la doctrine, des institutions, de la discipline ecclésiastique, malgré les réticences de certains.

 

Parallèlement, le Magistrat confirme s’en tenir à la Confession d’Augsbourg et à la Concorde de Wittenberg (1563).

 

En 1577 se pose alors la question d’une formule de Concorde qui unifierait le camp luthérien. Le Magistrat est divisé sur la question et le Convent, quant à lui, décide alors de condamner les réformés (ou calvinistes), ce qui représente une réelle rupture avec un certain passé de Strasbourg et qui est à l’origine de conflits

 

 

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