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07/05/2021

Saint-Empire romain de la nation germanique:

 

 

 

 

 

Saint-Empire romain de la nation germanique
Sacrum Romanum Imperium (la)

Heiliges Römisches Reich (de)
Sacro Romano Impero (it)
Svatá říše Římská (cs)

 

 

 

962 – 1806


Bannière du Saint-Empire.

Armorial du Saint-Empire.

Territoire du Saint-Empire de 962 à 1806

 

Informations générales
Statut Monarchie élective théocratique
Capitale Aucune officiellement
RatisbonneDiète perpétuelle d'Empire
VienneConseil aulique
WetzlarChambre impériale de justice
Langue latin (langues romanes), allemand (langues germaniques occidentales), langues slaves
Religion Église catholique romaine,
luthéranisme (Paix d'Augsbourg1555),
calvinisme (Traités de Westphalie1648)
Monnaie Diverses, notamment Gros de Prague
Fuseau horaire UTC+0 et UTC+1
Démographie
Population 962 ~ 4 700 000 hab.
Densité 962 ~ 10 hab./km²
Superficie
Superficie 962 ~ 470 000 km²
1034 ~ 950 000 km²
1648 ~ 570 000 km²
1806 ~ 540 000 km²
Histoire et événements
2 février 962 Couronnement impérial d'Otton Ier
22 septembre 1499 Traité de Bâle
25 septembre 1555 Traité de Paix d'Augsbourg
24 octobre 1648 Traités de Westphalie
25 février 1803 Recès d'Empire
12 juillet 1806 Création de la Confédération du Rhin
6 août 1806 Abdication de François II
Empereur des Romains
(1er962-973 Otton Ier
(34e1792-1806 François II
 

 

 

 

 

Entités précédentes :

Le Saint-Empire romain germanique[1] ou Saint-Empire romain de la nation germanique (en allemand : Heiliges römisches Reich deutscher Nation, en latin : Sacrum romanum Imperium Nationis germanicæ) ; également appelé parfois Premier Reich ou Vieil Empire, pour le différencier de l’Empire allemand ; est un regroupement politique des terres d’Europe occidentale et centrale au Moyen Âge dirigé par l'Empereur romain germanique mais aujourd'hui disparu. Il se voulait, au Xe siècle, l'héritier de l’Empire d’Occident des Carolingiens, mais également de l’Empire romain. L’adjectif Saint n’apparaît que sous le règne de Frédéric Barberousse (attesté en 1157) pour légitimer le pouvoir de manière divine.

 

 

 

C'est sous la dynastie des Ottoniens, au Xe siècle, que l'Empire se forme à partir de l'ancienne Francie orientale carolingienne. La désignation Sacrum Imperium est attestée pour la première fois en 1157[2] et le titre Sacrum Romanum Imperium apparaît vers 1184[2] pour être utilisé de manière définitive à partir de 1254. Le complément Deutscher Nation (en latin Nationis Germanicæ) a été ajouté au XVe siècle. L'étendue et les frontières du Saint-Empire ont été considérablement modifiées au cours des siècles. Au temps de sa plus grande extension, l'Empire comprend presque tout le territoire de l'actuelle Europe centrale ainsi que des parties de l'Europe du Sud.

 

 

 

 

L'époque moderne marque pour l'Empire l'impossibilité structurelle de mener des guerres offensives, d'étendre son pouvoir et son territoire. Dès lors, ses principales missions sont la défense du droit et la conservation de la paix. L'Empire doit assurer la stabilité politique et la résolution pacifique des conflits en endiguant la dynamique du pouvoir : il offre une protection, aux sujets contre l'arbitraire des seigneurs, et aux ordres moins importants contre toute infraction au droit commis par les ordres plus importants et par l'Empire même. À partir de 1648, des États voisins sont constitutionnellement intégrés comme États impériaux ; l'Empire remplit alors également cette fonction de paix dans la constellation des puissances européennes.

 

 

 

À partir du milieu du XVIIIe siècle, l’Empire ne peut plus protéger ses membres de la politique d’expansion des puissances intérieures et extérieures. C’est une des causes de son effondrement. Les conquêtes napoléoniennes et la création de la Confédération du Rhin démontrent la faiblesse du Saint-Empire, devenu un ensemble figé et creux. Le Saint-Empire romain germanique disparaît le 6 août 1806 lorsque l’empereur François II dépose sa couronne pour n'être plus qu'empereur d'Autriche.

 

 

 
 

 

11:55 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0)

04/05/2021

L’évolution, le plus extraordinaire conte de fées jamais raconté:

 

 

Joseph Mastropaolo, Ph.D.

 

 

 

 

 

L’évolution prétend être une science, mais elle nous leurre, car aucune de ses expérimentations n’a eu de succès. Il s’agit d’une religion occulte parce que, comme le mysticisme, l’astrologie ou l’alchimie, on ne la retrouve nulle part dans l’univers. La loi respectée par l’univers est plutôt la dévolution, car chaque être vivant et non vivant se désintègre. Tout comme le hasard, le temps fait toujours des ravages, il ne construit pas. Comme le hasard, le temps détruit les créatures les plus complexes, les êtres vivants, tout comme il détruit les plus simples, les êtres non vivants. Tout comme le hasard, le temps entraîne toutes choses vivantes vers la mort, faisant pourrir les plantes et putréfiant les animaux, suivant un processus de désintégration des molécules les plus complexes, qui réduit les molécules à leurs plus simples éléments constitutifs. Le temps et le hasard ne bâtissent jamais la vie, qui est la forme d’énergie la plus complexe. Ils ne contribuent pas non plus à la diversifier ni à la complexifier. Le temps et le hasard font toujours diminuer la quantité d’énergie disponible, ils contribuent toujours à la désintégration de l’énergie et de la masse de l’univers. Universellement, ils font dégénérer la masse et l’énergie. Natura semper scalas descendet, la nature décroît toujours.

 

 

L’une des manières de vérifier l’évolution est d’examiner ses définitions. La première définition de l’évolution est celle d’un changement qui survient avec le temps. « Pour la simple raison que ces changements ont été observés à répétition, l’évolution de ce type est un fait. » (Affiliation Scientifique Américaine, 1996). Cependant, selon l’observation commune, chaque individu de la biosphère vieillit et meurt. Une fois morts, les organismes pourrissent ou se putréfient en de simples éléments non-vivants. Individuellement, les êtres vivants se désagrègent. Les formes de vie telles que les populations régressent également. D’éléments vivants, elles passent à l’extinction permanente. Encore une fois, on observe une dévolution, et non une évolution. L’univers non vivant se désintègre également (Humphreys 1978). La première définition de l’évolution s’oppose aux billions d’observations conséquentes relevées par des milliards de personnes sur une période de plusieurs milliers d’années. L’univers entier, vivant comme non vivant, se désintègre. Le seul fait observable est la dévolution.

 

 

La deuxième définition de l’évolution est la descendance commune. Cette « vision que toutes (ou presque toutes) les formes de vie, actuelles ou éteintes, sont unies par un ancêtre commun : une théorie traitant de l’histoire de la vie… l’observation sensée qui veut que tout rejeton doit avoir des parents a incité plusieurs scientifiques à traiter la généralisation de la race commune comme si c’était un fait » (Affiliation Scientifique Américaine 1996). Cependant, selon nos observations, les individus vieillissent et meurent dans la même espèce que celle dans laquelle ils sont nés. Les individus se reproduisent également selon leur espèce.

 

 

Les formes de vie des populations démontrent des caractéristiques variables, comme la taille, le poids, la couleur et la vitesse de déplacement, mais chacun se multiplie selon son espèce. Les chiens, par exemple, peuvent être décrits selon leur taille ou d’autres caractéristiques propres aux chiens. Certains chiens comme le grand danois peuvent être jusqu’à six fois plus gros que les chihuahuas, mais ces deux races sont néanmoins des chiens. Il est admis que toute diversité au niveau des parents et du rejeton dans l’ensemble de la faune et de la flore demeure dans l’espèce. Aucun chihuahua n’a donné naissance à un chat, et aucun grand danois n’a donné naissance à un poulain. Les formes de vie ne se transforment pas. Les formes de vie au niveau des individus et des populations tendent vers l’extinction et n’évoluent jamais. La deuxième définition de l’évolution s’oppose également aux billions d’observations conséquentes de milliards de personnes sur une période de plusieurs milliers d’années. Encore-là, la dévolution est le seul fait observé.

 

 

La troisième définition de l’évolution est la sélection naturelle; « cette théorie (qui se base sur les variations génétiques telles que la mutation) a été le mécanisme primaire des changements biologiques décrits dans la première et la deuxième définition. » (dans sa version originale, l’Affiliation Scientifique Américaine 1996 insiste sur cet élément). Comme nous l’avons observé précédemment, la première et la deuxième définition sont des définitions de dévolution et non d’évolution.

 

 

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Aussi, comme il a été suggéré ci-haut, les grands danois donnent naissance à des grands danois et ont des chiots qui grandissent autant que les grands danois, et les chihuahuas donnent naissance à des chihuahuas qui atteignent seulement le 1/6 de la taille des grands danois. Les êtres humains ne deviennent pas des primates et vice versa, les dinosaures ne deviennent pas des oiseaux non plus, et vice versa. La sélection naturelle ne s’applique nullement au procédé de reproduction confinant chaque forme de vie à la diversité de son espèce. Tout comme le vieillissement observé depuis le commencement de l’histoire, cette reproduction se dirige inévitablement vers l’extinction permanente. Aucun individu ne vit pour toujours, et il en est de même pour les populations. Dans le cas des individus et des populations, la tendance est toujours l’extinction, jamais l’évolution.

 

 

Attardons-nous maintenant à considérer si les variations génétiques, comme la mutation, pourraient d’une quelconque façon mitiger l’intuition qui nous dit que l’évolution est impossible. Les évolutionnistes désirent nous faire croire que les mutations vont entraîner l’apparition de nouvelles et meilleures formes de vie qui résulteront en plusieurs espèces de plantes et d’animaux. Ils disent observer une diversification, et une progression vers des formes de vie supérieures et plus complexes.

 

 

Afin de clarifier ce raisonnement, nous allons nous prêter à une expérience mentale. Imaginons que nous mettions dans le désordre le total des pièces de la fusée Delta qui a mis un satellite de communication en orbite autour de la Terre. Imaginez-vous que vous vous nouez un foulard sur les yeux, et que vous tournez environ dix fois sur vous même et que vous prenez au hasard, un morceau de la fusée. Il s’agirait alors de faire muter la pièce. S’il s’agit d’un circuit, coupez une connexion, ou branchez-la à l’endroit où vous avez déposé votre main. S’il s’agit d’une pièce métallique, tordez-la, coupez-la, remplacez-la ou bien, laissez-la simplement de côté. Assemblez les pièces de la fusée et essayez-la. Répétez le processus. Si la fusée parvient à mener le satellite à une meilleure orbite, alors les mutations auront amélioré la fusée. Si, à cause des mutations, le satellite de communication est devenu un satellite de navigation orbitale, alors les mutations auront entraîné la diversité. Si les mutations ont produit un véhicule pour l’exploration humaine sur Mars avec un mécanisme de retour sécuritaire, alors les mutations auront produit une forme de fusée plus performante. Si la fusée n’arrive pas à décoller ou encore qu’elle explose, les mutations auront accéléré son extinction.

 

 

Évidemment, cette dernière supposition est la plus probable, car les mutations doivent obéir aux lois de la physique et des mathématiques qui exigent la dévolution dans cette situation, et non l’évolution. Considérons à présent les mutations humaines.

 

 

Les mutations humaines ont été cataloguées depuis 1966 et sont rapportées médicalement en tant qu’affections génétiques humaines (McKusick 1998). Si l’évolution était vraie, alors nous devrions observer une décroissance futur des affections génétiques. Selon la première définition de l’évolution, le changement se démontre avec le temps, et selon la troisième, par la sélection naturelle. Au lieu de cela, ce que nous observons est l’augmentation exponentielle d’affections génétiques, ce qui s’oppose précisément à la théorie de l’évolution, et confirme la dévolution menant à l’extinction permanente. Ainsi, je vous ai présenté les données réelles prouvant que la dévolution est la seule théorie pouvant être considérée comme un fait, et que l’évolution, n’est qu’un mythe que Aximander a créé il y a 2 500 ans (Durant, 1939) et que Darwin a mis à la page il y a 140 ans (Darwin, 1859).

 

 

L’évolution désire faire croire au monde entier que les éléments chimiques de l’océan des temps anciens se sont simplement combinés par le hasard afin de former le premier acide aminé nécessaire à la vie. L’histoire continue et les 19 acides aminés nécessaires à la vie se sont également formés près du premier par hasard. Ensuite, en dépit des lois de la chimie et du hasard, on nous dit de croire que les formes d’acides aminés gauchers seulement se sont d’une quelconque manière sélectionnés parmi leurs jumeaux droitiers.

 

 

Nous devons ensuite croire que ces acides aminés s’étant dissociés par eux-mêmes se sont attachés seulement aux liaisons peptides dans des séquences exactes afin de prendre les configurations première, secondaire, tertiaire puis quaternaire nécessaires à chacune des myriades de protéines configurées de façon unique et servant de matériel brut pour la construction des milliers de mécanismes complexes d’une cellule vivante.

 

 

 

Notons premièrement qu’une oeuvre de science-fiction exige moins de crédulité de notre part et que deuxièmement, même si toutes les protéines nécessaires à ces mécanismes s’étaient si miraculeusement assemblées, elles ne pourraient nullement produire une cellule vivante sans les éléments suivants : l’ADN, l’ARNm, les organelles, les systèmes d’énergie, les enzymes, une membrane extraordinaire, une architecture interne extrêmement complexe et de nombreux autres éléments à propos desquels on ne connaît à peu près rien (Behe 1996, Denton 1986, Holum 1998). Donc, nous admettons que l’évolution simulée d’une seule des composantes brutes de la protéine sous-estime grandement la probabilité de l’évolution d’une cellule vivante. Afin de percevoir l’évolution avec davantage de clarté, penchons-nous maintenant sur la probabilité d’évolution d’une molécule d’une petite protéine que l’on retrouve chez les plantes et les animaux. Une fois cela fait, nous pouvons multiplier ce nombre par le nombre de protéines que l’on retrouve dans la plus infime cellule vivante. Ce calcul nous permettra d’estimer la probabilité d’évolution du matériel brut de la protéine. Il s’agit de l’étape initiale pour estimer la probabilité d’évolution de la première cellule vivante de l’environnement décrit dans les manuels de biologie par des expressions telles que : «la vie a pris forme dans les anciennes mers» (Johnson 1998) et «cette soupe organique originale» (Miller and Levine 1998).

 

 

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Si un calcul de probabilité est fait sur la construction évolutive de la molécule d’une protéine, alors les principes de la physique, de la chimie, des mathématiques, de la théorie informative, de la théorie du code, de la géométrie stéréographique et de la biologie moléculaire doivent être employés. Tous les acides aminés essentiels doivent être correctement disposés, et cela avec les formes gauchères seulement et avec les liaisons peptides seulement, et la disposition doit donner une permissivité aux substituts qui ne détruisent pas l’utilité biologique. Selon ces données, la probabilité de faire évoluer une seule molécule d’iso-1-cytochrome c était évaluée à 2,3 fois un trillion vigintillion à 1 contre le fait que cela se produise. Un trillion vigintillion se compose de 75 zéros. L’auteur de cette étude a conclu en disant : « L’origine de la vie survenue par hasard dans une soupe primitive est impossible en probabilités de la même manière qu’une machine en mouvement perpétuel est impossible en probabilités. » (Yockey 1992) Afin de donner un aperçu supplémentaire, l’auteur a permis une mutation à chaque seconde à partir du commencement du temps cosmique jusqu’à maintenant et il a trouvé que cette molécule unique serait à seulement 43 % de son achèvement. Cela est désastreux pour l’évolution, parce qu’il ne reste aucun temps pour l’achèvement de cette molécule, aucun temps pour l’évolution des autres 60 000 protéines nécessaires à l’existence du matériel brut de la protéine d’une seule cellule vivante minime (Denton 1986, Morowitz 1966), et aucun temps pour construire la biosphère entière et son écologie. Afin d’avoir la chance d’être vraie, l’évolution ne nécessiterait pas seulement 15 milliards (15 x 109) d’années depuis le commencement de l’univers ou même 15 x 1022 d’années pour une seule molécule d’une seule protéine. L’évolution aurait besoin de 15 x 10^~* années, 15 suivi d’un nombre quasi infini de zéros. Évidemment, l’esprit évolutionniste plonge dans une terre de miracles presque infinis.

 

 

Cependant, s’il y avait du temps, alors la probabilité s’élèverait à plus de 104 478 296 à 1 contre l’évolution des 60 000 protéines nécessaires pour la plus petite cellule vivante. Avancer qu’aucun être humain rationnel ne croirait une chose aussi impossible est l’un des plus grands euphémismes de toute l’histoire. Mais, soyons patient, et laissons la science identifier les critères de l’impossible.

 

 

La réflexion se poursuit. Estimez le nombre de secondes qui nous séparent du commencement du temps cosmique, et pour prendre une bonne mesure, multipliez cela par un chiffre approximatif de 10 millions. Il n’y a certainement pas eu plus que 1025 secondes depuis le commencement des temps. À présent, tentons de découvrir si une seconde et quelques poussières peut être convertie en quelque chose de plus précis. Cette donnée est 1045 fractions par seconde. Si ces deux nombres sont multipliés, le produit est l’estimation du nombre total de possibilités, soit 1070, pour quelque chose qui doit s’être produit au début des temps.

 

 

Maintenant, estimons combien d’agents peuvent exister dans l’univers afin que quelque chose se produise. Ne considérons pas les agents aussi importants que les humains, mais plutôt des agents aussi petits qu’une particule fondamentale telle qu’un électron. Ce nombre a été estimé à 1080 pour l’univers entier. Si nous multiplions le nombre d’agents possibles, 1080, par le nombre d’opportunités possibles, 1070, alors le produit est 10150 opportunités pour tous les agents possibles depuis le commencement du temps cosmique jusqu’à présent afin de permettre que quelque chose se produise. Si la probabilité est plus grande que 10150 à 1 contre le fait que quoi que ce soit se produise, alors cela ne pourrait pas s’être produit, c’est scientifiquement impossible (Dembski 1998). Si la probabilité d’évolution d’une molécule de protéine est d’approximativement 1075 à 1 contre cela, alors, il est clair que l’obtention de deux molécules de protéine par l’évolution est impossible. La cellule vivante la plus petite a besoin de 60 000 protéines et la probabilité de les obtenir par l’évolution est (2,3 x 107560 000 = 104,478, 296 à 1 contre cela (Yockey 1992, Mastopaolo 1999). En d’autres mots, la croyance selon laquelle « la vie est apparue dans les anciens océans » est plus que 104 478 146 (1 suivi de 4 478 146 zéros) fois plus improbable que le critère scientifique de l’impossible. Pour cette discussion, définissons comme un zillion, le chiffre 1 suivi par plus de 4 millions de zéros. Maintenant, nous pouvons dire que cette déclaration : « la vie est apparue dans les océans anciens » (Johnson 1998) et que cette expression « une soupe organique originale » (Miller et Levine 1998) est plus d’un zillion de fois plus improbable que la définition scientifique de l’impossible.

 

Ou encore, nous pouvons dire que l’évolution est plus improbable que plus d’un zillion de machines en mouvement perpétuel . Des extrêmes d’impossible semblables font davantage fonctionner l’imagination que n’importe quel conte de fées. Et cette évolution grotesque, impossible au-delà de l’imagination, on la retrouve partout, faisant ses grimaces dans les écoles publiques, dans les universités et dans tous les médias du monde.

 

 

Considérons comme impossible le cas de la Fée Bleue ayant donné vie à la marionnette Pinocchio, puis l’ayant par la suite transformé en petit garçon à partir de cet esprit, alors que la marionnette reposait dans un coin de l’atelier de Gepetto (Collodi 1883). Donnons à la Fée Bleue une probabilité scientifique de 10150 à 1 contre la déclaration qu’elle n’ait jamais existé depuis le commencement du temps cosmique. Elle est seulement une fée et son existence est définitivement impossible.

 

 

À présent, visualisons cette définition de l’impossible en convertissant chaque unité de probabilité du 10150 en Fée Bleue. De cette manière, nous pourrions asseoir une Fée Bleue sur chaque particule élémentaire, un électron, par exemple, dans l’univers entier. Ceci installerait 1080 fées bleues.

 

 

 

Maintenant, jouons au jeu enfantin de la chaise musicale aussi rapidement qu’il est possible de le faire, en commençant au début du temps cosmique. Alors que chaque particule élémentaire agissant telle une chaise est reprise à 1045 fois par seconde pour les 1025 secondes depuis le commencement du temps, nous retrouvons aujourd’hui 1070 fées attendant patiemment leur tour pour jouer. Si nous convertissons en fées le reste de la probabilité d’évolution du matériel brut de la protéine seulement, et cela pour une cellule seulement, un agent de ce qui est nécessaire à la formation d’une cellule, soit 104 478 146, nous aurons plus d’un zillion de Fées Bleues attendant leur tour pour jouer aux chaises musicales cosmiques. En attendant, il y aurait 104 478 066 d’entre elles attroupées sur chaque particule élémentaire de l’univers. Chaque feuille, chaque grain de sable, chaque goutte d’eau des océans et des nuages, le soleil, les planètes et chaque étoile de chaque galaxie serait d’un bleu solide à l’intérieur et à l’extérieur. L’on peut voir clairement que l’évolution est, de loin le plus grand conte de fées jamais raconté. L’évolution est plus d’un zillion de fois plus hallucinante en tant que conte de fées que le fait d’enseigner aux étudiants en biologie que la Fée Bleue a créé la première cellule vivante avec la touche de sa baguette magique.

 

 

 

 

 

 

Ou bien, exposons la chose ainsi : Afin de rendre la biologie un zillion de fois plus vraie et scientifique, enseignez que toutes les formes de vie ont été générées par une intelligence suprême, il y a des années lumière de cela, une intelligence dépassant la sagesse humaine, et non la Fée Bleue. Et si les dictateurs de l’évolution persistent dans leur tyrannie globale, alors laissez-nous enseigner la théorie des chaises musicales cosmiques à l’école. Si les étudiants doivent subir un lavage de cerveau avec le plus grand conte de fées jamais raconté au lieu de la biologie, le moins que l’on puisse faire est de leur offrir un peu d’amusement!

 

 

Joseph A. Mastropaolo détient un baccalauréat en kinésiologie du collège Brooklyn, une maîtrise en kinésiologie de l’université de l’Illinois et un doctorat. également en kinésiologie, de l’université de l’Iowa. Il a aussi étudié l’électrocardiographie et la biophysique de la circulation à la Faculté de médecine de l’université de Chicago. M. Mastropaolo est Fellow du Council on Epidemiology et détient un brevet d’invention en conditionnement d’équipage pour les missions spatiales habitées de façon prolongée.

 

 

Références

 

 

Affiliation Scientifique Américaine. 1996. « L’histoire d’un succès de commission scolaire  » dossier de l’Affiliation Scientifique Américaine. lettre de nouvelles ASA, volume 38 no 1, Janvier/Février.

 

 

Behe, Michael J, 1996.  » La boite noire de Darwin : le défi biochimique lancé à l’évolution  » New York, Touchstone, pp 262-268

 

 

Collodi, Carlo (Carlo Lorezini), 1883, « Le aventure di Pinocchio » Firenze : Felice Paggi Librario- Editore

 

 

La fée aux cheveux turquoise anima la marionnette de bois Pinocchio de l’esprit d’un garçon. Puis, elle transforma cet esprit en un garçon humain spontanément généré. La marionnette abandonnée dans un coin est redevenue inanimée sans la trace du rôle que la fée jouait dans les abiogenèses du garçon. Les parallèles entre les abiogenèses (la structure et génération fonctionnelles spontanées presque infinies de créer la vie à partir d’éléments non-vivants) et les monogénismes (les presque infinies diversités et complexités progressives générées spontanément ) de l’évolution sont frappants. Anaximander, Darwin et Lorenzini ont suivi le même mythe et chacun d’eux en a fait un charmant conte de fées pour la philosophie antireligieuse, pour l’amoralité posant en tant que science et pour les récits de chevet occulte que l’on lit aux enfants, et cela, respectivement.

 

 

Darwin, Charles. 1859. L’origine des espèces, chapitre V, Les lois de la variation.

 

 

Dembski, William A 1998. The design inference : éliminer le hasard au travers des petites probabilités. Presse de l’université de Cambridge p 209

 

 

Durant, Will 1939. L’histoire de la civilisation, la vie de la Grèce. New York : Simon & Schuster, p 138

 

 

Denton, Michael. 1986. l’évolution : une théorie en crise. Bethesda, MarylandL Adler & Adler, p 263.

 

 

Holum, John R. 1998 Fondements de la chimie générale, organique et biologique New York : John Wiley & Sons, pp 480-493, 568-597, 668-701

 

 

Humphreys, D. R. 1978 Utiliser la deuxième loi plus effectivement. Creation research Society

Quaterly 14 :209-210

 

 

Johnson, G. B. 1998. Biologie, vie visualisée. Austin, New York, Orlando,

 

 

Chicago, Atlanta, San Fransisco, Boston, Dallas, Toronto, London : Holt & Reinhart and Winston, p 195

 

 

Mastropaolo, Joseph. 1999. Evolution is biologically impossible. Acts and Facts 28(11): I-iv, Impact #317 http://www.icr.org/pubs/imp/imp-317.htm

 

 

McKusick, V. A. 1998. L’héritage mendelien de l’homme : un catalogue de gènes humains et de défectuosités génétiques. Baltimore, Presse de l’université John Hopkins, vol. 1 xiii-xviii

Miller, Kenneth R. , Joseph Levine. 1998. Biologie. Upper Saddle River, New Jersey : Prentice Hall, p. 346

 

 

Morowitz, H.J. 1966. La taille minimum des cellules in Principes de l’organisation bimoléculaire , éd. G.E.W. Wostenholme and M. O’Connor, London : J.A. Churchill, p 446-459

 

 

Yockey, Hubert P. 1992, Théorie de l’information et biologie moléculaire. Cambridge : presse de l’université de Cambridge. pp 255, 2015

 
 
 
 

30/04/2021

Expériences de stratification:

 

 

 

 

 

 

Par Guy Berthault, Ph.D.

 

 

 

 

 

J’ai toujours été intrigué par les énoncés de la géologie historique, avec ses ères de centaines de millions d’années. Je désirais savoir dans quelle mesure ces affirmations sur l’âge des formations géologiques avaient été démontrées, ou pouvaient être démontrées, par l’approche expérimentale. J’ai donc repris l’étude du sujet, il y a quelques années, en portant une attention toute particulière aux principes de stratigraphie qui sont utilisés pour déterminer une chronologie relative des strates géologiques, en fonction de leur superposition.

 

 

Tout d’abord, considérons quelques définitions. Une strate est une couche distincte de lithologie (nature de la roche), qui est homogène ou qui est avec une gradation, et qui est déposée parallèlement à l’inclinaison initiale de la formation géologique. Elle est séparée des strates adjacentes et des strates discordantes par a) des surfaces d’érosion (érodées par l’eau), b) l’absence de dépôts, ou c) un changement marqué des caractéristiques. Les strates varient de moins d’un millimètre à plus d’un mètre d’épaisseur et incluent les lits (> 1 cm), les laminations (< 1 cm) et les micro-strates (< 1 mm). Une strate présente souvent une ségrégation de ses particules, dont la taille diminue de bas en haut. Un faciès représente pour sa part une superposition de strates qui a des caractéristiques définies.

 

 

Les faciès et, à plus grande échelle, les faciès superposés, sont considérés comme étant des couches successives de sédiments déposés de façon isochrone (durée constante). Autrement dit, la strate la plus basse d’un faciès a été formée en premier, la deuxième ensuite, etc. Les principes de la stratigraphie sont fondés sur cette croyance selon laquelle les strates sont des couches formées de manière successive dans le temps.

 

 

En 1667, Nicholas Steno, un naturaliste de la Toscane a écrit dans son ouvrage Canis Carchariae que «les couches de sous-sol sont des strates successives de sédiments anciens». De cette affirmation, il a déduit les principes de la stratigraphie définis dans son ouvrage de 1669, Prodromus, dont :

 

 

A. Le principe de superposition
«… au moment où une quelconque strate s’est formée, toute la matière reposant à sa surface était fluide, par conséquent, au moment où la strate du bas se formait, aucune strate supérieure n’existait encore».

 

 

B. Le principe d’horizontalité initiale
«Les strates, qu’elles soient perpendiculaires ou inclinées par rapport à la ligne d’horizon, étaient antérieurement parallèles à l’horizon. ».

 

 

C. Le principe de continuité des strates
«Le matériel formant une strate quelconque était continu sur toute la surface de la Terre, sauf si d’autres corps solides faisaient obstruction à cette continuité»

 

Implications pratiques de ces définitions

 

 

De Luc, au début du XIXème siècle, et plus tard Brongniart, ont considéré que si le principe de superposition indiquait une séquence temporelle, la différence dans le contenu en fossiles des strates indiquerait un changement des espèces en fonction du temps. Subséquemment, la présence de fossiles indicateurs dans les strates superposées a été utilisée comme une évidence de la succession d’époques géologiques. Plus tard, ces principes de stratigraphie et de biostratigraphie ont fourni la base sur laquelle les géologues du XIXème siècle ont établi la séquence stratigraphique.

 

 

Examen des données expérimentales

 

 

À la fin du XIXème siècle, Johannes Walther a étudié la formation de dépôts synsédimentaires (sédimentation simultanée) dans un delta formé par progradation ou qui s’était développé de la côte en direction de la haute mer. Il a observé la même succession de faciès, de haut en bas et de la côte en direction de la mer. Ceci était une évidence claire du fait que les faciès en séquence, lorsqu’ils sont superposés et juxtaposés en même temps, ne suivent pas toujours les principes de superposition et de continuité (Figure 1).

 

 

 

 

 

 

 

Figure 1. Walther a observé la même succession de faciès, de haut en bas et de la côte en direction de la mer

Dans les années 70 et 80, les forages du Glomar Challenger au fond de l’Océan Pacifique ont mis en évidence que la découverte de Walther concernant les faciès superposés et juxtaposés s’appliquait également aux sédiments en mer profonde. On peut d’ailleurs démontrer que les observations de Walther sont une conséquence naturelle des mécanismes de sédimentation.

 

 

Le géologue américain Edwin McKee2 a rapporté ses observations concernant les sédiments déposés en 1965 alors que la rivière Bijou, au Colorado est sortie de son lit après 48 heures de pluies torrentielles. Les dépôts stratifiés, qui atteignaient une épaisseur de 12 pieds (3,6 m), ont montré une ségrégation des particules et une formation de plans de litage (bedding planes).

Or, on considère généralement que les plans de litage sont le résultat d’interruptions dans la sédimentation, avec un durcissement en surface de la couche s’étant formée la dernière, avant une nouvelle sédimentation. Il était impossible, par une simple observation des strates de la rivière Bijou Creek, de savoir si ces strates s’étaient formées successivement, l’une sur l’autre, ou de manière synsédimentaire. De toute façon, une durée de 48 heures ne donnait pas suffisamment de temps à la surface d’aucune strate pour durcir avant qu’une nouvelle sédimentation subséquente soit déposée sur cette surface. La séparation des strates observée devait forcément être causée par un autre mécanisme.

 

 

Expériences personnelles

 

 

En cherchant dans la littérature spécialisée en géologie et en sédimentologie, j’ai été surpris de découvrir qu’il y avait peu de données expérimentales sur la formation des strates. On avait apparemment supposé que toutes les strates se forment selon les principes de stratigraphie. Mon objectif visait donc à tester par l’expérimentation ce mécanisme hypothétique de formation des strates.

 

 

Évaluation des conditions de formation des strates

 

 

J’ai commencé par examiner comment les particules sédimentaires se déposaient en conditions sèches ou humides. Des grains de sable de dimensions variables ont produit des micro-strates lorsqu’ils étaient déversés dans une fiole (Figure 2). Les micro-strates étaient formées par un tri spontané des particules de sable selon leurs tailles, les grosses particules se retrouvant au fond et les plus petites particules à la surface. Le processus se répétait de lui-même, produisant de multiples micro-strates.

 

 

 

 

 

 

 

Figure 2. Des grains de sable de dimensions variables ont produit des micro-strates lorsqu’ils étaient déversés dans une fiole.

Cette observation était fondamentale, parce qu’elle démontrait que les micro-strates se forment par un tri des particules, indépendamment de leur vitesse de sédimentation, et non selon le principe d’une strate se formant la première et ensuite une autre à sa surface. Mes résultats furent publiés par l’Académie française des sciences,3,4 ce qui m’a encouragé à poursuivre mes expériences, mais sur une échelle beaucoup plus grande.

 

 

Expériences menées à l’Université du Colorado

 

 

Les expériences à plus grande échelle exigeaient un laboratoire ayant une technologie de pointe. Ayant lu des travaux américains sur la sédimentologie, j’ai contacté l’Université Colorado State. Ces démarches ont permis d’initier une série d’expériences dans leur laboratoire moderne d’hydraulique à Fort Collins. Pierre Julien, un sédimentologue, était responsable des expériences qui se sont déroulées dans des chambres hydrauliques vitrées de grandes dimensions (flumes), ce qui permettait l’observation et le filmage au-dessus et sur les côtés des réservoirs (Figure 3).

 

 

Figure 3. La formation des micro-strates dans des chambres hydrauliques vitrées.

 

 

Des particules de sable de différentes dimensions ont été versées dans l’eau qui circulait dans les chambres. Des variations dans la vitesse du courant d’eau ont provoqué un tri des particules selon leurs dimensions. À 1m/s (3,6 km/h), des micro-strates superposées se sont formées latéralement, sur le côté, dans le sens du courant. Une réduction de la vitesse à 0,5 m/s a amené les particules plus grosses à se rassembler sur la première micro-strate, mais toujours dans le sens du courant. Un retour de la vitesse du courant d’eau à 1m/s a provoqué la formation d’une troisième micro-strate, semblable aux premières, principalement en raison de l’érosion en surface de la deuxième strate formée des plus grosses particules. L’accumulation de sédiments a donc produit un dépôt qui se composait a) d’une partie aval formée de la micro-strate la plus basse, b) d’une autre partie en pente, formée de la micro-strate des plus grosses particules, et c) de la partie amont formée de la micro-strate du dessus. Chacun de ces trois dépôts s’est formé successivement vers l’aval et était donc plus jeune que celui qui le précédait en amont. Des variations dans la vitesse du courant, comme c’est le cas avec les rivières et les océans, pourraient ainsi provoquer la formation verticale et latérale de dépôts en même temps, dans le sens du courant.

 

 

Les expériences avec les chambres hydrauliques ont également démontré la mécanique de la stratification, selon laquelle :

 

  1. Les particules sont ségréguées selon leur taille lorsqu’elles sont transportées dans un courant de vitesse variable;
  2. La dessiccation ou le séchage de dépôts a provoqué des séparations de couches.
  3. La stratification du dépôt, sous des conditions sèches ou humides, s’est formée parallèlement à la pente du dépôt, laquelle pouvait excéder 30°. 5

 

Faits saillants

 

 

On a ainsi découvert que là où il y a du courant :

  1. Les strates peuvent se former latéralement et verticalement en même temps ;
  2. Les strates peuvent se former de la même manière en tant que séquences de faciès;
  3. Les strates ne sont pas toujours une mesure de la chronologie.

 

Ces faits expérimentaux démontrent clairement que :

 

 

  1. Les strates superposées ne résultent pas toujours, selon les croyances de Steno, de couches successives de sédiments dans le temps; en conséquence, le principe de superposition ne s’applique pas toujours à des strates formées dans un courant d’eau;
  2. La stratification formée parallèlement à une pente et excédant un angle de 30° peut invalider le principe d’horizontalité initiale. Les strates inclinées ne sont donc pas nécessairement le résultat d’effondrements ou de soulèvements.

 

 

Lien entre les résultats expérimentaux et les formations géologiques

 

 

Les expériences ont démontré que les strates déposées par le courant peuvent se former de la même façon qu’une séquence de faciès. Ceci est consistant avec la stratigraphie des séquences. Les expériences démontrent que les plans de litage (bedding planes), considérés comme résultant d’interruptions de la sédimentation, peuvent en fait résulter de la dessiccation des sédiments. En outre, plusieurs travaux ont démontré les relations entre les conditions hydrauliques synsédimentaires (simultanées) et les structures sédimentaires, soient les observations sous-marines récentes telles que celles de Rubin6, la revue de littérature par Southard7 des recherches en chambres hydrauliques, et les études sur les rivières initiées par Hjulström8, et poursuivies par plusieurs autres chercheurs. La relation est particulièrement significative entre la vitesse critique de sédimentation et la taille des particules. De telles relations correspondent à celles observées dans nos expériences en laboratoire et peuvent donc être utilisées pour déterminer les conditions paléohydrauliques minimales (vitesse du courant, profondeur de l’eau, décharge et vitesse d’accumulation des sédiments) à partir des structures rocheuses d’origine sédimentaire.

 

 

Guy Berthault est le vice-président du Cercle Scientifique est Historique [http://www.chez.com/ceshe] et a son propre site web [http://geology.ref.ac/berthault] avec de plus amples informations en anglais seulement concernant la sédimentologie.

 

Tiré de : «Vital Articles on Science/ Creation»


© Copyright 2004 Tous droits réservés. Institute for Creation Research, http://www.icr.org/pubs/imp/imp-328.htm [http://www.icr.org/pubs/imp/imp-328.htm]

traduit de l’anglais par Ketsia Lessard et Marc Hébert, M.Sc.

 



Références bibliographiques

 

 

  1. Walther J., 1893-1894, Einleitung in die Geologie als historische Wissenschaft: Jena Verlag von Gustav Fisher, Sud. 1055p.
  2. McKee, E.D., Crosby, E.J. & Berryhill, H.L. Jr. 1967, Flood deposits, Bijou Creek, Colorado, 1965, Journal of Sedimentary Petrology, 37, 829-851.
  3. Berthault G. 1986, Sedimentology—experiments on lamination of sediments, C.R. Acad. Sc. Paris, 303 II, 17, 1569-1574.
  4. Berthault G. 1988, Sedimentation of heterogranular mixture—experimental lamination in still and running water, C.R. Acad. Sc. Paris, 306, II, 717-724.
  5. Julien P, Lany, Berthault G., 1993, Experiments on stratification of heterogeneous sand mixtures, Bulletin de la Société Géologique, France, 164-5, 649-660.
  6. Rubin D.M. and McCulloch D.S. 1980, Single and superposed bedforms: a synthesis of San Francisco Bay and flume observations, Journal of Sedimentary Petrology, 26:207-231.
  7. Southard J. and Boguchwal J.A. 1990, Bed configuration in steady unidirectional waterflows, part 2, Synthesis of flume data, Journal of Sedimentary Petrology 60(5) : 658-679.
  8. Hjulström F. 1935, The morphological activity of rivers as illustrated by river fyris, Bulletin of the Geological Institute Uppsala, 25, chapter 3.

 

 

Autres publications de Dr. Berthault qui remets en question les de la stratigraphie et l’échelle des temps géologiques

Berthault G., 2002. Analysis of Main Principles of Stratigraphy on the Basis of Experimental Data. Lithology and Mineral Resources 37(5) 442-445.

Berthault G., 2004. Fundemtological Interpretation of the Tonto Group Stratigraphy (Grand Canyon Colorado River). Lithology and Mineral Resources 39(5) 480-484.

 

 

 

 

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27/04/2021

Portes Ouvertes : la première source de la persécution des chrétiens, c’est l’extrémisme musulman:

 

 

 

 

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Pour Michel Varton, directeur de l’ONG protestante Portes Ouvertes, la source première de la persécution des chrétiens dans le monde, c’est l’extrémisme musulman. C’est ce qu’il pointe dans un entretien accordé à 20 Minutes. En voici des extraits…

 

 

Depuis sept semaines […], nous avons noté douze agressions d’extrémistes islamiques contre des coptes en Égypte. Mais la violence islamique a deux faces. L’une est visible, ce sont les meurtres notamment, les agressions, nous l’appelons le marteau. L’autre est invisible, c’est l’étau, c’est-à-dire une pression quotidienne, très présente, qui pèse sur la population. Les chrétiens sont victimes de nombreuses discriminations. Un travail peut leur être refusé du fait qu’ils ne sont pas musulmans, comme en Égypte. Il leur est plus difficile de trouver un appartement, d’obtenir une promotion, les prix sont plus chers pour eux… Et les musulmans qui souhaitent se convertir sont vus comme des traîtres et risquent la mort […] [Au Nigéria] Il y a une forme de persécution qui régresse un petit peu, celle de Boko Haram. Le gouvernement réagit plus efficacement, le groupe est repoussé vers le nord. Mais le plus grand problème actuellement ce sont les nomades musulmans de l’ethnie peule, qui visent spécifiquement les chrétiens pour leur voler leurs terres et leur bétail. Ce groupe est encore plus radical et dangereux pour les chrétiens que Boko Haram […] Les chrétiens sont visés car ils sont chrétiens, donc mécréants pour Daesh. Avant tous ces groupes extrémistes, les chrétiens étaient tolérés, ils avaient le droit de cohabiter, même s’ils étaient des citoyens de seconde zone. Depuis quelques années, en Afrique et au Moyen-Orient, l’objectif est de les chasser de leurs terres, de les expulser, pour instaurer un califat 100 % musulman.

 

 

Source : 20 Minutes,

 

23/04/2021

Pasteur Noël VESPER (1882-1944) témoin et martyr:

 

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Noël Vesper, de son vrai nom Noël Nougat, est né à Mérindol le 25 décembre 1882. En 1897, grâce à l’aide du pasteur Urbain de Robert, il entre au lycée et à l’école préparatoire de théologie de Tournon-sur-Rhône en Ardèche.

 

 

Il suit les cours de cette école jusqu’en 1902. Joseph Parnin, alors proviseur du lycée, fut pour lui un maître incomparable et resta son ami jusqu’à sa mort en 1935.

 

 

Il poursuit ses études de théologie à la Faculté de théologie protestante de Montauban de 1902 à 1906. Il soutient en 1905 une thèse de baccalauréat en théologie sur les Exercices spirituels d’Ignace de Loyola.

 

Lourmarin

 

Pasteur de l’Eglise réformée à partir de 1906, il joue un rôle certain dans la reconstruction du château de Lourmarin à partir de 1920 quand Robert Laurent-Vibert découvrit ce château.

 

1917

 

Peut-être même est-il l’artisan de cette découverte puisque ces deux-là se sont rencontrés dans l’armée d’Orient, – où Henri Bosco servait également-, sans doute à Salonique en 1917. Proche de Laurent-Vibert il l’était également politiquement : il fait partie des protestants d’Action française, restés fidèles à Charles Maurras et sa doctrine, avec lesquelles il anime l’Association Sully et participera à l’hebdomadaire Sully entre 1942 et 1944.

 

1925

 

Philosophe, essayiste, mais aussi poète en français et en provençal et peintre, il est Secrétaire du premier Conseil de la Fondation de Lourmarin après la mort de Robert Laurent-Vibert en 1925.

 

 

Tout en poursuivant son activité de pasteur sur les communes de Lourmarin, La Roque-d’Anthéron, Peypin-d’Aigues, Lauris et Pertuis, il publie à partir de 1930 un bulletin, qui après quelques mois d’interruption en 1938-1939, paru dans le cadre de « l’Union fraternelle de la presse protestante » sous le titre Les Vaudois du Luberon.

 

Château de Lourmarin

 

Il rencontre Henri Bosco, qui y fait son premier séjour en avril 1922, et jusqu’à ce qu’il achève son roman Pierre Lampédouze le 3 octobre 1923. Les lettres de Noël Vesper à Henri Bosco débutent en avril 1923 et leur échange est avant tout un échange entre deux poètes.

 

 

Leur amitié littéraire transparaît dans leurs échanges autour de « Dionysos », poème de Noël Vesper, de ses vers publiés dans la revue Marsyas ; Henri Bosco accueille les textes de Noël Vesper dans Aguedal, dont « Léda » dans son premier numéro.

 

 

Ils publieront un recueil de poèmes commun en 1925 aux Terrasses de Lourmarin, le bien nommé Les Poètes.

 

 

Noël Vesper consacre deux articles à Henri bosco dans La Vie nouvelle, revue protestante imprimée à Montauban sous la direction du pasteur Lafon : « Le Sanglier », et « Le Trestoulas – L’habitant de Sivergues », articles qu’Henri Bosco avait appréciait2.

 

 

Ils se retrouvent également dans leur sensibilité religieuse, le sens du sacré où le christianisme s’allie au culte de l’antiquité païenne et le sens du symbole et de l’ésotérisme.

 

 

Arrêté à la Libération,forcé de creuser sa tombe, il fut tué avec sa femme d’une balle dans le dos, par les maquisards communistes le 24 août 1944 à Buoux dans le Lubéron, ce qui choquera beaucoup Henri Bosco.

 

 

 

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