Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/07/2025

Le « Moyen Age » n’a jamais cru que la Terre était plate !

 

MA 1.jpg

 

 

 

 

Encore un mythe à détruire, concernant l’horrible « Moyen-Age » chrétien.

 

 

« Présentation : Christophe Colomb n’a jamais eu à démontrer que la Terre était ronde. Car tout le monde le savait déjà. Et depuis longtemps ! C’est ce que confirme l’ouvrage d’un historien américain, Jeffrey B. Russel, qui met à mal bon nombre d’idées reçues sur les géographes du Moyen Age et de l’Antiquité. Il commence par constater que les auteurs médiévaux affirment la rotondité de la Terre, comme le faisait Platon. Il examine ensuite l’apparition du mythe moderne selon lequel le Moyen-Age croyait la Terre plate. En fait ce sont des évolutionnistes libéraux américains qui ont créé de toutes pièces ce mythe aujourd’hui repris dans la presse et dans les manuels scolaires.

 

 

 

En cette année anniversaire de la découverte du Nouveau Monde, c’est un véritable déluge de publications qui s’abat sur nous ; à cette occasion, nombre d’idées reçues sont remises en question. L’une d’elles, selon laquelle les contemporains de Christophe Colomb croyaient que la Terre était plate, a trouvé son historien, Jeffrey B. Russel, dans un petit ouvrage décapant qui vient d’être publié aux Etats-Unis.

 

 

 

Considérons le cas de Christophe Colomb : les historiens ont depuis longtemps dénoncé la fable selon laquelle il aurait dû affronter les foudres des docteurs de Salamanque pour avoir osé prétendre que la Terre était ronde – sans quoi le passage des Indes par l’ouest était inconcevable. Certes, le découvreur a eu ses détracteurs et ses opposants, mais leurs arguments tenaient aux probabilités d’échec de l’entreprise.

 

 

Et ils avaient raison, puisque la distance qui sépare les îles Canaries du Japon est de deux cents degrés de longitude, là où Colomb, pour avancer son projet, voulait n’en voir que soixante. Mais nulle part dans ces discussions il ne fut question d’une sphéricité que le navigateur aurait dû démontrer.

 

 

 

Déjà au XVème siècle, l’affaire était entendue. La Géographie du Grec Ptolémée (90-168) est traduite en latin en 1410. Or cet ouvrage ne laisse subsister aucun doute sur la rotondité de la Terre : il est tout entier fondé sur le quadrillage de la sphère en degrés de latitude et méridiens de longitude.

 

 

 

Et le cardinal Pierre d’Ailly en a bien retenu toutes les leçons dans son Image du monde écrite en latin dès 1410. Mais avant ? Là où les médiévistes ont souvent été plus évasifs, Jeffrey Russell nous invite à voir partout et toujours la même représentation, les mêmes comparaisons.

 

 

 

Pour les uns, la Terre est un oeuf ou une balle, pour d’autres, une pomme ou une pelote.

 

 

MA 2.jpg

 

 

 

 

 

 

Pour les philosophes John Holywood ou Thomas d’Aquin au XIIIème siècle, Jean Buridan ou Nicolas Oresme au XIVème , nul doute n’est possible. Ces deux derniers évoquent même la rotation de la Terre sur elle-même !

 

 

 

Faut-il remonter plus avant vers les « siècles obscurs », pour reprendre une expression chère aux Anglo-Saxons ? Là où un Isidore de Séville (mort en 636) semble entretenir certaines réserves, Bède le Vénérable au VIIIème siècle et Scot Erigène au IXème sont catégoriques : la Terre est ronde. Ils ne font d’ailleurs pas preuve d’originalité, puisqu’ils reprennent la tradition scientifique des compilateurs de l’Antiquité tardive, notamment Martianus Capella dont les Noces de Mercure et Philologie, écrites vers 420, connaissent une très large diffusion au Moyen Age. Or Martianus affirme lui aussi sans ambages : « Elle [la Terre] n’est pas plate, elle est ronde. »

 

 

 

Il semble donc y avoir durant tout le Moyen Age occidental unanimité sur la question.

 

MA 3.jpg

 

 

 

Non sans quelques problèmes pour les philosophes et les cartographes. Ceux-ci veulent en effet représenter un oekoumène (l’ensemble des terres habitées) conforme aux connaissances de la période et, d’autant que possible, à la tradition biblique et évangélique. Dès lors, que Jérusalem soit au centre du monde ou le paradis à l’est, c’est une simple convention cartographique. Le géographe arabe Al Idrisi ne place-t-il pas, au XIIème siècle, La Mecque au centre de sa carte ? Et, au XXème siècle, ne discute-t-on pas encore de la « juste » représentation de l’hémisphère sud sur nos modernes mappemondes ? Plus délicat est le problème de la conformité aux enseignements de l’Eglise selon lesquels les Apôtres ont apporté la Parole « aux quatre coins du monde ». Car il faudrait que le Terre soit plate pour posséder quatre coins*.

 

 

 

Ainsi s’explique l’hésitation d’Isidore de Séville ; pourtant saint Augustin lui-même (354-430) avait mis en garde contre le danger d’utiliser le sens littéral de l’Ecriture. Lorsque les cartographes médiévaux nous présentent une Terre d’apparence plate et circulaire, c’est donc certainement une convention cartographique, parfois l’illustration d’une certaine tradition biblique, mais jamais la représentation d’un soi-disant dogme de la « Terre plate ».

 

 

 

 

D'où vient alors ce mythe, puisque mythe il y a ? De l’exploitation qu’on a faite, au XIXème siècle, de certains textes de l’Antiquité tardive. Cette époque avait bel et bien connu deux « théoriciens » de la Terre plate : Lactance (vers 265-345) d’abord, polémiste crédule, qui s’oppose ouvertement à la pensée scientifique (et païenne) de son époque, au moyen d’arguments simples mais combien efficaces : « Y a-t-il quelqu’un d’assez extravagant pour se persuader qu’il y a des hommes qui aient les pieds en haut et la tête en bas […] et que la pluie et la grêle puissent tomber en montant ? »

 

 

 

 

Darwin contre l’Eglise

 

 

 

Puis, deux siècles plus tard, en Egypte, Cosmas dit « Indicopleustès » (« le voyageur des Indes »), retiré dans un monastère du Sinaï, rédige sous le titre de Topographie chrétienne une vaste compilation géographique où la Terre plate occupe une place importante. Il faut cependant savoir que cet ouvrage volumineux, rédigé en grec et aux marges orientales de la Chrétienté, ne nous est connu aujourd’hui qu’à travers trois manuscrits médiévaux complets.

 

 

 

Critiqué à Byzance dès le IXème siècle par le patriarche Photius, il est totalement ignoré de l’Occident médiéval. La première traduction latine de Cosmas date de 1705 ! Et c’est cet auteur, tout à fait marginal dans le monde grec et inconnu du monde latin, qui deviendra au XIXème siècle le symbole de l’obscurantisme médiéval!

 

 


Car ces visions farfelues du monde seraient restées aussi chimériques que les descriptions contemporaines de cynocéphales (hommes à tête de chien), si elles n’avaient été reprises par les positivistes et « progressistes » du XIXème siècle. La démonstration de Jeffrey Russell est ici tout à fait originale et convaincante.

 

 

 

 

 

S’il n’y a jamais eu de mythe médiéval de la « Terre plate », il y a bel et bien eu une légende moderne du « dogme médiéval de la Terre plate ». Russell traque son apparition puis sa diffusion, en France et aux Etats-Unis, tout au long du XIXème siècle ; il démasque à l’occasion quelques « coupables ».

 

 

 

MA 4.jpg

 

 

 

Coupable, le premier, le romancier américain Washington Irving (1783-1859), dans un pastiche historique sur la vie de Christophe Colomb, publié pour la première fois en 1828. Irving invente de toutes pièces une scène qui deviendra célèbre, dans laquelle le navigateur doit se défendre contre l’obscurantisme des docteurs de Salamanque incapables d’admettre que le Terre fût ronde.

 

 

 

 

Le roman connaît un immense succès et contribue à accréditer, outre-Atlantique, la vision d’une Eglise catholique dogmatique et intolérante. Coupable encore, en France, à la même époque, le très respecté Antoine-Jean Letronne (1787-1848), directeur de l’Ecole des Chartes et professeur au Collège de France, qui dans la Revue des deux Mondes, avance l’idée d’un dogme de la Terre plate chez les Pères de l’Eglise et d’une interprétation littérale de la Bible au long du Moyen Age.

 

 

 

Coupables surtout, aux Etats-Unis à nouveau et principalement pendant la seconde moitié du XIXème siècle, nombre d’esprits libéraux qui souhaitent réfuter les arguments anti-évolutionnistes de l’époque. Nous sommes en effet en plein débat autour des thèses de Darwin sur l’évolution des espèces, que l’Eglise se refuse à admettre. Quoi de mieux, dès lors, pour combattre son étroitesse de vues, que de stigmatiser un obscurantisme plus général, dont le pseudo-dogme médiéval de la Terre plate deviendrait une sorte de cas exemplaire ? C’est la voie que suivent sans hésiter certains auteurs américains dans des ouvrages dont les titres à eux seuls sont tout un programme :

 

 


Histoire du conflit entre religion et science de 
John Draper (New York, 1874) ou Histoire du combat entre la science et la théologie dans le Christianisme d’Andrew White (New York, 1896)…L’idée d’un dogme médiéval de la Terre plate se diffuse dès lors dans les ouvrages de vulgarisation et les manuels scolaires. Elle correspond si bien à l’image que l’on se fait du Moyen Age au temps de Victor Hugo ou de Jules Michelet qu’on la reçoit sans discussion.

 

 

Tant et si bien que malgré toutes les réfutations modernes, un auteur à succès pourtant bien informé comme Daniel Boorstin perpétue encore aujourd’hui ce mythe.

 

 

Preuve, s’il en était besoin qu’un petit essai comme celui de Jeffrey Russell est d’actualité et mériterait d’être traduit en français sans délai. »

 

 

 

Michel Hébert – Le CEP – 2022

27/06/2025

CRÉATIONNISME

 

 

 

 

 

imagesGK3JML15.jpg

 

 

En 1993, à Hell Creek (Montana), le Dr Mary Schweitzer, paléontologue américaine, avait constaté la présence de tissus non décomposés sur le squelette d’un Tyrannosaurus Rex. Ce cas, parmi tant d’autres, démontre que les dinosaures n’ont pas disparu il y a 60-70 millions d’années. Cela est impossible, car la Terre n’a que quelque 6 000 ans.

 

 

Jusqu’à la révolution « française », préparée par les criminels maçons, les scientifiques défendaient une Terre de 6 000 ans. Cette périodicité a peu à peu augmenté en centaines de milliers d’années, puis en millions d’années pour atteindre l’évaluation fantasmagorique actuelle de 4,5 milliards d’années. La raison en est simple : le darwinisme implanté en Chine depuis les années 1890 pour préparer les esprits au communisme, a besoin de longues périodicités invérifiables pour dissimuler ses mensonges. Il est à rappeler que ce dogme débile a été exposé par Karl Marx dans une lettre du 18 décembre 1860 adressée à Friedrich Engels. Ce mensonge visant a faire croire que l’homme est le fruit du hasard, contraire aux plans divins, sera bien entendu financé par Rockefeller. Aujourd’hui le Dr Kent Hovind, qui a ridiculisé le chantre du darwinisme Dawkins, a été condamné à sept ans de prison, jusqu’en 2015, pour avoir défendu les théories du créationnisme. Officiellement, il a été accusé de blanchiment d’argent, alors qu’il n’avait que de minces revenus.

 

 

 Pour ma part, mes travaux sur le créationnisme ont été traduit en plusieurs langues, dont en roumain, en 2004, par le Dr Dan Ghita, sous le titre Geocentrism şi creationism : un altfel de révizionism ?

 

 

 Le Dr Harold S. Slusher, géophysicien, établit le calcul suivant : sachant que 14,3 milliards de tonnes de poussières interplanétaire se déposent chaque année sur la Lune, pour 4,5 milliards d’années, nous obtiendrions alors une épaisseur de trois cents à trois cent trente mètres. Or, l’épaisseur de la poussière sur l’astre est de trois à sept centimètres : la Lune aurait donc dix mille ans. Cette évaluation est d’autant plus pertinente que les scientifiques créationnistes et les évolutionnistes pensent de manière unanime que la Lune et la Terre présentent le même âge.

 

 Selon ce scientifique, l’observation du Soleil est également très révélatrice. Son diamètre diminue de 1,5 mètre par heure. À cette vitesse, il y a vingt millions d’années, sa surface aurait heurté celle de la Terre.

 

 

 Le Dr Melvin A. Cook, physicien-chimiste américain déjà nominé pour le prix Nobel, affirme grâce à l’étude du taux d’hélium contenu dans l’atmosphère, si la Terre avait 4,5 milliards d’années, son atmosphère serait saturée en hélium.

 

 

 Les anneaux de Neptune ont des régions épaisses et des régions minces. Cette inégalité signifie qu’ils ne peuvent pas avoir des milliards d’années, puisque les collisions des objets des anneaux finissent par rendre les anneaux très uniformes.

 

 

 Le méthane qui est sur Titan, plus grande lune de Saturne, devrait avoir entièrement disparu en seulement 10 000 ans à cause de la dégradation en éthane induite par les ultraviolets. Et, il n’y a pas non plus de quantités d’éthane.

 

 

 Les lunes de Jupiter « volcaniquement actives », comme Io, sont compatibles avec un âge jeune : la mission Galileo a enregistré quatre-vingts volcans actifs. Si Io avait été en éruption plus de 4,5 milliards d’années à même 10 % de son rythme actuel, ses éruptions auraient dépassé 40 fois sa masse totale.

 

 

 Le Dr Russel Humphreys, physicien, observe que la désintégration des comètes est trop rapide, l’eau et les sols marins manquent de vase et de sel, l’inclinaison des couches géologiques est trop forte pour que la Terre et l’univers aient plusieurs milliards d’années. Dans l’article Mercury’s magnetic field is young (Le champ magnétique de Mercure est jeune) de la parution Journal of Creation, il affirme que la présence d’un champ magnétique important autour de Mercure n’est pas compatible avec son âge jeune supposé de milliards d’années. Il ajoute qu’une planète si petite doit s’être suffisamment refroidie pour qu’un noyau liquide soit solidifié, empêchant le mécanisme de dynamo des évolutionnistes. Le Dr Russel Humphreys atteste au sujet de la décroissance du champ magnétique terrestre, que sa décroissance exponentielle est évidente à partir des mesures et est en accord avec la théorie de la décroissance libre depuis la Création. Ce phénomène suggère pour la Terre un âge bien inférieur à 20 000 ans.

 

 

 

 

 

20/06/2025

Le canon des Écritures.

 

 

 

 

"

 

 

 

 

 

Le Canon des Écritures est la liste ou la collection, réglée par la tradition et l’autorité de l’Église, des livres inspirés de Dieu". Les Juifs définirent leurs Livres Sacrés à la fin du premier siècle (à Jamnia) ; ils les divisèrent en trois groupes : la Tôrah, les cinq premiers livres (en grec Pentateuque), les Prophètes (du livre de Josué à Ézékiel) et les Écrits (tous les autres). C’est le Concile de Trente (1546) qui définit la liste que nous connaissons, face à la Réforme protestante qui adoptait, pour l’Ancien Testament, le Canon des Juifs. On appela "livres apocryphes" les livres écartés par les Réformés (livres de l’Ancien Testament connus seulement par leur texte grec). Aujourd’hui, il est préférable de les dire "deutéro-canoniques".

 

 

 

Dans la Bible, les livres ne sont pas disposés dans l’ordre chronologique de leur rédaction, dont les dates très hypothétiques ne peuvent rendre compte des nombreuses relectures. L’ordre a une signification théologique ; il n’est toutefois pas le même pour les Juifs, pour la Septante (texte grec) et pour les Chrétiens. La Bible chrétienne hérita de la classification de la Septante mais en excluant plusieurs livres. Cette sélection s’accomplit au cours des trois premiers siècles de l’Église, mais dès la fin du deuxième siècle l’essentiel était déjà acquis (Canon de Muratori).

 

 

 

Repères chronologiques pour l’histoire d’Israël:

 

 

1800-1400

préhistoire, les Patriarches

 

1400-1000

protohistoire, sortie d’Égypte, occupation de Canaan

1000- 930 instauration de la royauté, David et Salomon
930- 722 les deux royaumes de Samarie et de Jérusalem
722 destruction de Samarie, déportation à Ninive
622 Josias, restauration du temple
597 siège de Jérusalem, première déportation à Babel
587 destruction de Jérusalem, deuxième déportation
538 Édit de Cyrus, domination Perse
400 Esdras et rédaction de la Tôrah ( ?)
333 Alexandre le Grand, domination grecque
63 prise de Jérusalem par Pompée, domination romaine
6-7 naissance de Jésus de Nazareth
 

Mort et Résurrection du Seigneur

 

 

 

 

Pierre Watremez, bibliste

 

 

 

 

17/06/2025

Qui était CI Scofield?

 

 

 

 

C I Scofield 3.jpg

 

 

 

 

Question: "Qui était CI Scofield?" 

 



Réponse: Cyrus Ingerson Scofield (1843-1921) était un ministre américain influent. Sa Scofield Reference Bible, remplie d'annotations utiles sur le texte, a été publiée en 1909 et est devenue la norme pour une génération de chrétiens intégristes et de théologie dispensationalisée vulgarisée. 

 



CI Scofield avait une vie très colorée en tant que soldat confédéré qui a servi avec distinction. Après la guerre, il a servi dans la Kansas House of Representatives et en tant que US District Attorney for Kansas (nommé par le président Grant) mais a été contraint de démissionner en raison de scandales et de pratiques douteuses. . Scofield était un gros buveur et a abandonné sa femme et ses enfants. Il a apparemment fait la cour à une autre femme avant que son divorce (pour cause de désertion) soit finalisé. 

 



Certains des faits peu recommandables sur la vie de Scofield ont été enterrés par ceux qui sont d'accord avec ses enseignements, et ces mêmes faits ont été utilisés par d'autres qui s'opposent à son dispensationalisme pour prouver qu'il était inapte à être un ministre ou un enseignant de la Bible. Ces deux réponses sont fausses.L'exactitude ou l'inexactitude de l'enseignement de Scofield est logiquement distincte de sa vie personnelle.Ses enseignements doivent être évalués par la Parole de Dieu. En outre, la vie qu'il a vécue avant de venir à Christ, même si certains de ses mauvais comportements ont continué pendant quelques années après sa profession de foi, ne le disqualifie pas du ministère ultérieur. John Newton a également continué dans un comportement pécheresse après avoir fait une profession de foi, mais personne ne déchire "Amazing Grace" hors du livre des cantiques. Le fait est que, chez les deux individus, l'Esprit de Dieu a commencé à apporter des changements, et finalement les changements ont été manifestes et significatifs. 

 



CI Scofield est venu à la foi en Christ à travers le témoignage d'une connaissance. Il a commencé à servir dans les ministères chrétiens, y compris le YMCA, et il a aidé à organiser une campagne d'évangélisation DL Moody à Saint-Louis. Scofield devint par la suite un ministre congrégationaliste ordonné et continua à travailler avec DL Moody. 

 



Scofield a produit plusieurs grands travaux théologiques. Tout d'abord, il a écrit un livre intitulé 
Rightly Diving the Word of Truth , qui exprime les principes de l'herméneutique dispensationnelle. Deuxièmement, sa Bible de référence annotée est devenue la norme pour une génération. Enfin, son cours par correspondance biblique a rendu son enseignement facilement disponible dans le monde entier. Ces trois œuvres sont toujours disponibles aujourd'hui. L'influence de Scofield a été amplifiée par son influence sur Lewis Sperry Chafer, qui a fondé Dallas Theological Seminary. DTS est devenu le séminaire dispensational le plus important au monde;ses nombreux diplômés de haut profil comprennent Chuck Swindoll, Tony Evans, Andy Stanley, David Jeremiah, J. Vernon McGee, Hal Lindsey et Bruce Wilkinson. 

 



Beaucoup de dispensationalistes et de prémillénaristes considèrent encore Scofield comme un héros, bien que sa marque particulière de dispensationalisme ne soit pas aussi populaire aujourd'hui, que le dispensationalisme progressiste est plus en faveur

 

 

Pasteur Blanchard

 

 

C I Scofield 2.jpg

 

 

03/06/2025

Scofield Bible de référence:

 

 

 

 

 
 
 
 
Couverture d'une édition de 1917 de la Bible Scofield présentée en cadeau en 1941.
 
 

La Scofield Reference Bible est une Bible d'étude largement diffusée, éditée et annotée par l'étudiant américain de la Bible Cyrus I. Scofield , qui a popularisé le dispensationalisme au début du 20ème siècle. Publié par Oxford University Press et contenant le texte intégral de la version traditionnelle, King James Protestant , il est apparu en 1909 et a été révisé par l'auteur en 1917. [1]

 

 

Caractéristiques et héritage :

 

 

 

 
 
 
Scofield Reference Bible, page 1115. Cette page inclut la note de Scofield sur Jean 1:17, que certains ont interprétée comme signifiant que Scofield croyait en deux moyens de salut.
 
 

La Bible Scofield avait plusieurs caractéristiques innovantes. Plus important, il a imprimé ce qui équivalait à un commentaire sur le texte biblique à côté de la Bible au lieu d'un volume séparé, le premier à le faire depuis la Bible de Genève (1560). [2] Il contenait également un système de références croisées qui reliait les versets de l'Ecriture et permettait à un lecteur de suivre des thèmes bibliques d'un chapitre et d'un livre à l'autre (ce que l'on appelle les «références en chaîne»). Enfin, l'édition de 1917 a également tenté de dater des événements de la Bible. C'est dans les pages de la Bible de référence de Scofield que de nombreux chrétiens ont d'abord rencontré le calcul de la date de la création de l' archevêque James Ussher en 4004 av. et à travers la discussion des notes de Scofield, qui préconisaient la « théorie de l'écart», les fondamentalistes ont entamé un sérieux débat interne sur la nature et la chronologie de la création . [3]

 

 

La Bible de Scofield a été publiée seulement quelques années avant la Première Guerre mondiale , une guerre qui a détruit l'optimisme culturel qui avait vu le monde comme entrant dans une nouvelle ère de paix et de prospérité; puis l'après- Seconde Guerre mondiale a vu la création en Israël d'une patrie pour les Juifs . Ainsi, le prémillénarisme de Scofield semblait prophétique. "Au niveau populaire, en particulier, beaucoup de gens sont venus à considérer le schéma dispensationaliste comme complètement justifié." [4] Les ventes de la Bible de référence ont dépassé deux millions d'exemplaires à la fin de la Seconde Guerre mondiale. [5] La Scofield Reference Bible a promu le dispensationalisme , la croyance qu'entre la création et le jugement final il y aurait sept époques distinctes de la relation de Dieu avec l'homme et que ces époques sont un cadre pour synthétiser le message de la Bible. [6] C'est en grande partie grâce à l'influence des notes de Scofield que le dispensationalisme a gagné en influence parmi les chrétiens fondamentalistes aux États-Unis. Les notes de Scofield sur le Livre de l'Apocalypse sont une source majeure pour les divers calendriers, jugements et plaies élaborés par des écrivains religieux populaires tels que Hal Lindsey , Edgar C. Whisenant et Tim LaHaye ; [7] et en partie à cause du succès de la Scofield Reference Bible, les fondamentalistes américains du vingtième siècle ont mis davantage l'accent sur la spéculation eschatologique . Les adversaires du fondamentalisme biblique ont critiqué la Bible de Scofield pour son air d'autorité totale dans l'interprétation biblique, pour ce qu'ils considèrent comme son glissement des contradictions bibliques, et pour son accent mis sur l'eschatologie. [8]

 

 

Les notes bibliques Scofield Reference de 1917 sont maintenant dans le domaine public , et la Bible est «toujours la meilleure édition de la Bible de Scofield» au Royaume-Uni et en Irlande. [9] En 1967, Oxford University Press a publié une révision de la Bible de Scofield avec un texte de KJV légèrement modernisé, et un muting de certains des principes de la théologie de Scofield. [10] Les éditions récentes de la Bible d'étude de KJV Scofield ont déplacé les changements textuels faits en 1967 à la marge. [11] La presse continue à publier des éditions sous le titre Oxford Scofield Study Bible , et il y a des traductions en français, allemand, espagnol et portugais. Par exemple, l'édition française publiée par la Société biblique de Genève est imprimée avec une version révisée de la traduction de Louis Segond qui comprend des notes supplémentaires d'un comité francophone. [12] Au 21ème siècle, Oxford University Press a publié des notes de Scofield pour accompagner six traductions anglaises supplémentaires. [13]

 

 

Références :

 

 

  1. Jump up^ La page de titre énumérait sept «éditeurs de consultation»: Henry G. Weston, James M. Gris , WJ Erdman , AT Pierson , WG Moorehead, Elmore Harris et AC Gaebelein . "Le rôle que ces éditeurs ont joué dans le projet a fait l'objet de débats: apparemment, Scofield ne voulait que reconnaître leur aide, même si certains ont spéculé qu'il espérait obtenir un soutien pour sa publication des deux côtés du mouvement millénariste. dispositif." Ernest Sandeen, Les racines du fondamentalisme: le millénarisme britannique et américain, 1800-1930 (Chicago: University of Chicago Press, 1970), 224.
  2. Jump up^ Gordon Campbell, Bible: L'histoire de la version King James, 1611-2011 (Oxford University Press, 2010), 26. La Bible Scofield était le prédécesseur de la «tendance marketing très réussie» d'orienter les outils d'étude biblique pour les laïcs moyens. Mangum & Sweetnam, 172.
  3. Jump up^ Les dates d'Ussher et la théorie d'écart ne sont pas complètement congruentes les unes avec les autres, les dates d'Ussher impliquant une jeune terre , et le "fossé" entre les deux premiers vers de la Genèse - aussi bien que l'allocation de Scofield de la théorie la possibilité d'une vieille terre . Mangum & Sweetnam, 97.
  4. Jump up^ Mangum & Sweetnam, 179.
  5. Jump up^ Gaebelein, 11.
  6. Jump up^ Magnum et Sweetnam, 188-195. Historiquement parlant, la Scofield Reference Bible était au dispensationalisme ce que les quatre-vingt-quinze thèses de Luther étaient au luthéranisme , ou ce que les instituts de Calvin étaient au calvinisme . (195).
  7. Jump up^ Mangum & Sweetnam, 218.
  8. Jump up^ Bruce Bawer, Voler Jésus: Comment le fondamentalisme trahit le christianisme (New York: Three Rivers Press, 1997).
  9. Jump up^ Mangum & Sweetnam, 201. Le texte de King James Version reste sous copyright de la Couronne .
  10. Jump up^ Mangum & Sweetnam, 201. "La popularité continue des billets de 1917 peut refléter la préférence des acheteurs pour le Scofield original et à pleine puissance ." Mangum & Sweetnam suggèrent que la popularité de l'édition de 1917 pourrait également refléter un engagement fort envers la traduction de la version anglaise de la KJV. Scofield a été accusé de promouvoir "deux voies de salut" avec une dispense d'œuvres avant la mort et la résurrection du Christ et une dispense de la grâce après. Dans la révision de 1967, la note de Scofield sur John 1:17 "a été réécrite, et semblait maintenant dire le contraire de l'original de Scofield." Gordon Campbell, Bible: L'histoire de la version King James, 1611-2011(Oxford University Press, 2010), 246-47.
  11. Jump up^ Éditeurs (2003). "La Bible Scofield étude III, KJV: Comment utiliser cette étude de la Bible" . . Récupéré le 2015-12-10 .
  12. Jump up^ Mangum & Sweetnam, 202-03. Certaines de ces notes sont également apparues en coréen et en polynésien.
  13. Jump up^ Campbell, Bible , 248.

 

 

 

  • Arno C. Gaebelein , L'histoire de la Bible de Référence de Scofield (Our Hope Publications, 1943)
  • William E. Cox, Pourquoi j'ai quitté Scofieldism (Phillipsburg, NJ: Presbyterian et Reformed Publishing Co., [199-?]) ISBN 0-87552-154-1
  • R. Todd Mangum et Mark S. Sweetnam, La Bible de Scofield: son histoire et son impact sur l'Église évangélique (Colorado Springs: Paternoster Publishing, 2009)