26/03/2021
Darwin est-il dangereux ?
Par Albert Mohler, Ph.D.
Daniel C. Dennett est l’un des scientifiques évolutionnistes les plus influents au monde et, contrairement à plusieurs de ses collègues, il ne fuit pas les conclusions logiques du darwinisme. Au contraire, il qualifie cette théorie d’« acide universel » remodelant complètement la réalité et anéantissant toutes vérités jusqu’alors jugées permanentes et immuables.
« Dès qu’il est question du darwinisme, la température grimpe parce qu’il y a beaucoup plus en jeu que les simples faits empiriques liés à l’évolution de la Terre ou la validité de la théorie qui en rend compte », affirme-t-il.
Dans un entretien récent avec la revue allemande Der Spiegel, Dennett rejette le concept de dessein intelligent, soutenant que toute personne lucide doit se contenter d’accepter la théorie de Darwin au pied de la lettre. Néanmoins, il comprend la logique du dessein intelligent. Selon lui, plusieurs personnes refusent la notion d’évolution parce qu’elle « touche au point central de la découverte la plus troublante des derniers siècles dans le domaine scientifique. » Il s’agit de « l’idée selon laquelle seul un sujet grand, impressionnant et ingénieux peut engendrer un élément moindre. C’est ce que j’appelle la théorie de la création de la goutte par la source. Vous ne verrez jamais une lance fabriquer un armurier. Vous ne verrez jamais un fer à cheval forger un maréchal-ferrant. Vous ne verrez jamais un vase façonner un potier. La relation fonctionne toujours dans le sens inverse; cela semble aller de soi. »
Toutefois, Dennett croit que ce raisonnement est gravement erroné. Curieusement, il suggère que l’idée du dessein intelligent, sous sa forme fondamentale du moins, puisse être encore plus ancienne que l’espèce humaine. Il pose l’hypothèque que ce qu’il qualifie d’espèces primitives d’hominidés ait conçu des objets et ait ensuite « eu l’impression d’être plus digne d’admiration que ses réalisations. » Puis, les homo sapiens, capables de créer une variété apparemment sans fin d’articles, auraient présumé qu’eux aussi étaient les produits d’un créateur intelligent.
Étonnamment, Dennett, avec son collègue Richard Dawkins, utilise la réalité de la complexité et de la conception apparente pour réfuter l’idée d’un concepteur. En un sens, il renverse simplement la notion d’ingénierie, avançant qu’une organisation plus élaborée représente, dans les faits, une moindre preuve de l’existence d’un ingénieur. Comme il le prétend, « non seulement pouvez-vous retrouver une organisation dans des éléments qui n’ont pas été créés, mais vous pouvez même obtenir l’évolution de concepteurs à partir de cette absence d’ingénierie. Vous vous retrouvez finalement avec des auteurs et des poètes, et des artistes, et des ingénieurs, et d’autres concepteurs de toutes sortes, d’autres créateurs — fruits très récents de l’arbre de la vie. Et tout cela défie la conception selon laquelle la vie a un sens. » Effectivement…
Dennett croit tout de même que les êtres humains constituent une espèce à part. Ce statut particulier est essentiellement dû à la linguistique. Dennett, qui travaille en tant que professeur de philosophie et directeur du Centre d’études cognitives à la Tufts University, s’est consacré à la compréhension de la conscience et des capacités linguistiques de l’être humain.
Il explique que la capacité linguistique implique que les êtres humains peuvent apprendre, non seulement de leur propre expérience, mais aussi de celle des autres, morts ou vivants. Ainsi, « la culture humaine elle-même devient une force profonde d’évolution. C’est ce qui nous donne un horizon épistémologique qui est beaucoup, beaucoup plus grand que celui de toute autre espèce. Nous sommes la seule espèce à savoir qui nous sommes, à savoir que nous avons évolué. Nos chansons, notre art, nos livres et nos croyances religieuses sont tous, en bout de ligne, un produit des algorithmes évolutionnistes. Certains trouvent cette réalité passionnante, d’autres la considèrent déprimante. »
Il vaut la peine d’examiner les idées de Dennett d’un peu plus près. Après tout, il accepte hardiment ce que tant d’autres scientifiques évolutionnistes nient — que la théorie de Darwin implique l’impossibilité de toute croyance en Dieu. Alors que des évolutionnistes tels que le défunt Stephen J. Gould soutiennent que l’évolution et la religion peuvent être considérées comme des « domaines indépendants l’un de l’autre », permettant de ce fait à chacune de fonctionner dans des sphères distinctes, Dennett rejette explicitement ce raisonnement. Il adresse une critique spécifique à l’évolutionniste Michael Ruse, l’accusant « d’essayer de faire perdre de vue les implications de ce que Darwin nous fait comprendre et de rassurer les gens à l’effet qu’il n’y a pas tant de conflits entre la perspective de la biologie évolutionniste et leurs manières de penser traditionnelles. »
Lorsqu’il est question de l’âme humaine, Dennett souligne qu’il ne peut s’agir que de la conscience opérant en tant que partie intégrante de nos corps physiques. Le matérialisme de Dennett fait en sorte qu’il ne peut pas voir l’âme comme étant indépendante des opérations chimiques du cerveau. Comme il l’expliquait à Der Spiegel, « le cerveau n’est pas un tissu plus épatant que les poumons ou le foie. Il n’est qu’un tissu. »
Fidèle à une forme de matérialisme naturaliste radical, Dennett considère la croyance en Dieu comme n’étant rien de plus que le produit du processus évolutionniste. Il explique que la mort de Dieu « est une conséquence évidente » du darwinisme.
Sur ce point, nous devrions au moins être reconnaissants de ce que Dennett fasse preuve d’une plus grande honnêteté intellectuelle que plusieurs de ses collègues évolutionnistes. Il admet que la croyance en Dieu puisse être culturellement acceptable, mais seulement si ce Dieu n’a rien à voir avec nos origines ou nos vies — passées, le présentes, ou le futures.
« Il faut comprendre que le rôle de Dieu a été amoindri à travers les époques », enseigne Dennett. « Tout d’abord, nous avions Dieu… créant Adam et créant chaque créature de ses mains, arrachant une côte à Adam et créant Ève de cette côte. Puis, nous avons échangé ce Dieu pour le Dieu mettant en branle l’évolution. Et ensuite, vous vous dites que vous n’avez même plus besoin de ce Dieu — le législateur — puisque si nous considérons sérieusement les idées que nous pouvons tirer de la cosmologie, il existe d’autres endroits avec d’autres lois et la vie évolue là où elle le peut. Alors maintenant, nous n’avons plus « Dieu le trouveur de loi » ou « Dieu le législateur », mais plutôt « Dieu le maitre de cérémonies ». Et lorsque Dieu n’est plus que le maitre de cérémonies et qu’il ne joue plus, en fait, aucun rôle dans l’univers, il est, si l’on peut dire, diminué et n’intervient plus d’aucune façon. » Plus simplement, « la description des tâches de Dieu va en s’amenuisant. »
Daniel Dennet
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Darwin est-il dangereux ?
Par Albert Mohler, Ph.D.
Daniel C. Dennett est l’un des scientifiques évolutionnistes les plus influents au monde et, contrairement à plusieurs de ses collègues, il ne fuit pas les conclusions logiques du darwinisme. Au contraire, il qualifie cette théorie d’« acide universel » remodelant complètement la réalité et anéantissant toutes vérités jusqu’alors jugées permanentes et immuables.
« Dès qu’il est question du darwinisme, la température grimpe parce qu’il y a beaucoup plus en jeu que les simples faits empiriques liés à l’évolution de la Terre ou la validité de la théorie qui en rend compte », affirme-t-il.
Dans un entretien récent avec la revue allemande Der Spiegel, Dennett rejette le concept de dessein intelligent, soutenant que toute personne lucide doit se contenter d’accepter la théorie de Darwin au pied de la lettre. Néanmoins, il comprend la logique du dessein intelligent. Selon lui, plusieurs personnes refusent la notion d’évolution parce qu’elle « touche au point central de la découverte la plus troublante des derniers siècles dans le domaine scientifique. » Il s’agit de « l’idée selon laquelle seul un sujet grand, impressionnant et ingénieux peut engendrer un élément moindre. C’est ce que j’appelle la théorie de la création de la goutte par la source. Vous ne verrez jamais une lance fabriquer un armurier. Vous ne verrez jamais un fer à cheval forger un maréchal-ferrant. Vous ne verrez jamais un vase façonner un potier. La relation fonctionne toujours dans le sens inverse; cela semble aller de soi. »
Toutefois, Dennett croit que ce raisonnement est gravement erroné. Curieusement, il suggère que l’idée du dessein intelligent, sous sa forme fondamentale du moins, puisse être encore plus ancienne que l’espèce humaine. Il pose l’hypothèque que ce qu’il qualifie d’espèces primitives d’hominidés ait conçu des objets et ait ensuite « eu l’impression d’être plus digne d’admiration que ses réalisations. » Puis, les homo sapiens, capables de créer une variété apparemment sans fin d’articles, auraient présumé qu’eux aussi étaient les produits d’un créateur intelligent.
Étonnamment, Dennett, avec son collègue Richard Dawkins, utilise la réalité de la complexité et de la conception apparente pour réfuter l’idée d’un concepteur. En un sens, il renverse simplement la notion d’ingénierie, avançant qu’une organisation plus élaborée représente, dans les faits, une moindre preuve de l’existence d’un ingénieur. Comme il le prétend, « non seulement pouvez-vous retrouver une organisation dans des éléments qui n’ont pas été créés, mais vous pouvez même obtenir l’évolution de concepteurs à partir de cette absence d’ingénierie. Vous vous retrouvez finalement avec des auteurs et des poètes, et des artistes, et des ingénieurs, et d’autres concepteurs de toutes sortes, d’autres créateurs — fruits très récents de l’arbre de la vie. Et tout cela défie la conception selon laquelle la vie a un sens. » Effectivement…
Dennett croit tout de même que les êtres humains constituent une espèce à part. Ce statut particulier est essentiellement dû à la linguistique. Dennett, qui travaille en tant que professeur de philosophie et directeur du Centre d’études cognitives à la Tufts University, s’est consacré à la compréhension de la conscience et des capacités linguistiques de l’être humain.
Il explique que la capacité linguistique implique que les êtres humains peuvent apprendre, non seulement de leur propre expérience, mais aussi de celle des autres, morts ou vivants. Ainsi, « la culture humaine elle-même devient une force profonde d’évolution. C’est ce qui nous donne un horizon épistémologique qui est beaucoup, beaucoup plus grand que celui de toute autre espèce. Nous sommes la seule espèce à savoir qui nous sommes, à savoir que nous avons évolué. Nos chansons, notre art, nos livres et nos croyances religieuses sont tous, en bout de ligne, un produit des algorithmes évolutionnistes. Certains trouvent cette réalité passionnante, d’autres la considèrent déprimante. »
Il vaut la peine d’examiner les idées de Dennett d’un peu plus près. Après tout, il accepte hardiment ce que tant d’autres scientifiques évolutionnistes nient — que la théorie de Darwin implique l’impossibilité de toute croyance en Dieu. Alors que des évolutionnistes tels que le défunt Stephen J. Gould soutiennent que l’évolution et la religion peuvent être considérées comme des « domaines indépendants l’un de l’autre », permettant de ce fait à chacune de fonctionner dans des sphères distinctes, Dennett rejette explicitement ce raisonnement. Il adresse une critique spécifique à l’évolutionniste Michael Ruse, l’accusant « d’essayer de faire perdre de vue les implications de ce que Darwin nous fait comprendre et de rassurer les gens à l’effet qu’il n’y a pas tant de conflits entre la perspective de la biologie évolutionniste et leurs manières de penser traditionnelles. »
Lorsqu’il est question de l’âme humaine, Dennett souligne qu’il ne peut s’agir que de la conscience opérant en tant que partie intégrante de nos corps physiques. Le matérialisme de Dennett fait en sorte qu’il ne peut pas voir l’âme comme étant indépendante des opérations chimiques du cerveau. Comme il l’expliquait à Der Spiegel, « le cerveau n’est pas un tissu plus épatant que les poumons ou le foie. Il n’est qu’un tissu. »
Fidèle à une forme de matérialisme naturaliste radical, Dennett considère la croyance en Dieu comme n’étant rien de plus que le produit du processus évolutionniste. Il explique que la mort de Dieu « est une conséquence évidente » du darwinisme.
Sur ce point, nous devrions au moins être reconnaissants de ce que Dennett fasse preuve d’une plus grande honnêteté intellectuelle que plusieurs de ses collègues évolutionnistes. Il admet que la croyance en Dieu puisse être culturellement acceptable, mais seulement si ce Dieu n’a rien à voir avec nos origines ou nos vies — passées, le présentes, ou le futures.
« Il faut comprendre que le rôle de Dieu a été amoindri à travers les époques », enseigne Dennett. « Tout d’abord, nous avions Dieu… créant Adam et créant chaque créature de ses mains, arrachant une côte à Adam et créant Ève de cette côte. Puis, nous avons échangé ce Dieu pour le Dieu mettant en branle l’évolution. Et ensuite, vous vous dites que vous n’avez même plus besoin de ce Dieu — le législateur — puisque si nous considérons sérieusement les idées que nous pouvons tirer de la cosmologie, il existe d’autres endroits avec d’autres lois et la vie évolue là où elle le peut. Alors maintenant, nous n’avons plus « Dieu le trouveur de loi » ou « Dieu le législateur », mais plutôt « Dieu le maitre de cérémonies ». Et lorsque Dieu n’est plus que le maitre de cérémonies et qu’il ne joue plus, en fait, aucun rôle dans l’univers, il est, si l’on peut dire, diminué et n’intervient plus d’aucune façon. » Plus simplement, « la description des tâches de Dieu va en s’amenuisant. »
Daniel Dennet
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14/07/2020
Géocentrisme et NASA d’après une étude de Y. Nourissat (polytechnicien)
Les recherches effectuées dans le créationnisme tentent de démontrer que tous les mensonges de la science moderne – comme le darwinisme découvert par Marx et financé par les Rockefeller, l’ancienneté de la Terre qui aurait 4,5 milliards d’années [au lieu de 6.000 ans comme l’expose la Bible], la préhistoire et l’héliocentrisme- sont diffusés par la Cabale.
Les Musulmans et les Catholiques doivent prendre conscience de cette réalité contraire à la foi et préparant à l’avènement de l’antéchrist et à la mise en esclavage et en dépopulation du monde par les élites sataniques. Notre combat doit être mené sans aucune relâche et sans aucune retenue pour faire reculer cette échéance.
Dans la revue créationniste Science et Foi, n° 89 (2008), Yves Nourissat[1], ancien élève de l’École polytechnique de Paris, explique que les responsables de la NASA n’autorisent pas leurs employés à avouer l’utilisation de la Terre immobile comme repère pour suivre le mouvement des sondes spatiales.
Robert Sungenis, Ph.D. et Robert Bennett, Ph.D. ont publié un ouvrage de deux volumes totalisant 1.006 pages intitulé: Galileo was wrong, The Church was right (Galilée avait tort, l’Église avait raison). Cet ouvrage s’adresse plutôt a un public au courant des théories physiques modernes et aux spécialistes de l’histoire des sciences. L’enjeu de la question soulevée est de taille puisqu’il remet en cause la raison d’être de l’exploration spatiale engagée officiellement pour découvrir des êtres vivants sur les planètes, la Terre étant supposée en être une parmi d’autres si l’on admet l’hypothèse de Copernic qui n’a jamais été démontrée comme cet ouvrage tente de l’exposer.
Or, au chapitre 3 dont nous donnons la traduction, Robert Sungenis livre le compte-rendu de ses tentatives de correspondance avec les spécialistes de la NASA pour leur faire répondre clairement s’ils utilisent un système de repérage géocentrique ou héliocentrique pour suivre les mouvements des sondes interplanétaires.
« En réalité, la NASA utilisera le système le plus commode, héliocentrique ou géocentrique, étant donné que la mécanique orbitale de la NASA sait que les deux modèles sont équivalents mathématiquement ou géométriquement. S’ils envoient des sondes à proximité du soleil, ils utiliseront probablement un modèle héliocentrique, étant donné qu’il est plus facile de faire des calculs quand on considère le soleil comme fixe dans l’espace avec les planètes qui se déplacent autour de lui. S’ils envoient des satellites près de la Terre cependant, ils utiliseront un modèle géocentrique ou ce qui est connu dans l’industrie comme un «système de coordonnées fixe par rapport à la Terre. C’est parce qu’il est beaucoup plus facile de calculer les mouvements se déplaçant autour de la Terre si la Terre est considérée comme stationnaire dans l’espace. Ce fait est facilement prouvé à partir de la propre documentation de l’Agence spatiale. Par exemple dans une lettre écrite au NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) faisant l’enquête suivante: « Le mouvement des satellites géostationnaires est-il prévu et exécuté sur la base d’une Terre immobile ou d’une Terre en rotation? » La réponse envoyée par le chef de la navigation GEOS/POLAR ° la NOAA est très simple: « Terre immobile ». La lettre est citée et reproduite dans l’ouvrage de Marshall Hall: The Earth is not moving (La Terre n’est pas en mouvement), Cornelia, Georgia, Fair Education Foundation, 1994, p. 261.
« En d’autres circonstances, la NASA essaie de donner l’impression à un public crédule que le modèle héliocentrique peut fonctionner. Au cours d’une correspondance par email en octobre 2005, des représentants de la NASA invitèrent personnellement l’auteur de ces lignes à leur forum en ligne Questions et réponses ». Quelques semaines avant l’invitation, les mêmes représentants de la NASA avaient répondu à une question sur leur forum de la part d’une autre personne concernant la question de savoir si les sonde-spatiales pouvaient être envoyées et suivies dans l’espace en utilisant le système géocentrique plutôt que l’héliocentrique. Les représentants de la NASA avaient répondu négativement en déclarant: « Si l’univers était géocentrique, tous nos calculs pour les trajectoires des sondes spatiales seraient mauvais ». La personne qui posait la question envoya alors la réponse de la NASA a l’auteur de ces lignes comme preuve du système héliocentrique. Ayant accepté l’invitation de la NASA, j’envoyai alors une question formelle au site Web de la NASA leur demandant de préciser pourquoi un système géocentrique ne pouvait pas marcher. Après six semaines sans recevoir de réponse, je contactai les représentants par email privés et demandai s’ils avaient l’intention de répondre à la question posée. Ils me répondirent et déclarèrent qu’ils ne pouvaient pas répondre. Après avoir essayé de les convaincre que, étant donné que dans le forum qu’ils avaient tenu, par leurs déclarations initiales contre la navigation géocentrique, ils s’étaient déjà engagés eux-mêmes, et avaient ainsi une obligation envers le public pour défendre leur position, ils refusèrent encore de répondre. Comme je leur disais que j’étais décidé a inclure tous ces échanges entre eux et moi-même dans le présent ouvrage, les représentants de la NASA demandèrent alors que leurs noms soient omis en déclarant : « Nous ne vous donnons pas la permission de nous citer ou d’utiliser nos noms dans votre livre ou sur votre site web. Bien que nous travaillions à la NASA, nous ne sommes pas employés de la NASA et pour nous, être présentés comme représentants officiels de la NASA dans votre ouvrage serait inapproprié et trompeur. »
J’ai respecté leur demande sauf le fait que j’ai cité le paragraphe précédent. La suggestion que je leur fis fut la suivante: ‘Que vous travailliez à la NASA ou non, le site web a une adresse nasa.gov. Ainsi si vous n’êtes pas affiliés à la NASA, je vous suggère de trouver une adresse de website différente, sinon autrement vous trompez le public. Bien sur, nous pouvons éviter toute cette activité extraordinaire si vous, comme astrophysiciens, nous dites pourquoi un système géocentrique ne fonctionnerait pas. La balle est dans votre camp.’
Depuis lors il n’y eut pas de réponse de leur part. Comme on peut le voir très clairement à partir des échanges précédents, bien qu’une agence gouvernementale, au moins dans une lettre privée, était désireuse de divulguer la vérité au sujet de l’utilisation d’une mécanique à partir de la Terre immobile, une autre agence refusa de s’y employer quand l’audience comprenait les milliers de lecteurs potentiels sur internet. Ceci n’est pas réellement surprenant pour nous. Ceux qui contrôlent nos programmes spatiaux ont un intérêt à garder le public dans l’illusion du copernicianisme, étant donné que tous leurs financements et leurs projets sont fondés sur des prémices coperniciens, incluant la recherche de la vie dans d’autres mondes. Seuls ceux qui sont courageux et assez connaisseurs peuvent exposer l’illusion et permettre au public de voir le jeu de coquille cosmique qui se déroule depuis une longue période. [La NASA est à la solde des Illuminati qui impose le faux modèle copernicien, qui est du darwinisme ou de l’évolutionnisme à l’échelle de l’univers.]
Un tel parti
est l’équipe de Ruyong Wang et Ronald Match, deux anciens ingénieurs satellites du gouvernement qui savent la vérité au sujet de l’illusion. Dans une de leurs recherches sur le GPS, ils écrivent : «…NewCom Technology a breveté un programme développé par le Jet Propulsion Laboratory (JPL) qui, pour des raisons historiques, opère tous les calculs dans un système lié à une Terre immobile. A cause de quelques désaccords entre nos résultats standard liés à un système centré sur une Terre immobile et les résultats obtenus par le JPL, nous avons recherché très soigneusement les paramètres d’entrée pour la solution. Les distances mesurées et théoriques dans les deux différents systèmes s’accordaient avec précision, indiquant que la correction de Sagnac a été appliquée dans chacun d’entre eux.
Comme la discussion de l’effet Sagnac indique la question fondamentale concernant la vitesse de la lumière est la suivante: la vitesse de la lumière est-elle constante par rapport à l’observateur (le récepteur) ou est-elle constante par rapport au système inertiel ECI choisi? D’une façon claire, l’équation du GPS indique que la vitesse de la lumière est constante par rapport au système choisi… Les équations du JPL utilisées pour suivre les signaux en provenance des sondes interplanétaires vérifient que la vitesse de la lumière dépend du système de référence choisi. Dans les équations du JPL, le cadre de référence choisi est le système barycentrique solaire… Il est clair que les équations du JPL considèrent la vitesse de la lumière comme une constante par rapport au système de référence – non comme une constante par rapport aux récepteurs.
En d’autres termes, le Jet Propulsion Laboratory (JPL) emploie le système inertiel centré sur la Terre (ECI) pour les sondes spatiales envoyées au voisinage de la Terre (comme le font la NASA et le GPS), alors que le JPL prétend utiliser le « cadre barycentrique lié au système solaire » pour la navigation spatiale lointaine. Wang et Hatch nous disent cependant « que le JPL pour des raisons historiques réalise tous ses calculs dans le système ECI. Non seulement le JPL utilise exclusivement la référence ECI, mais Wang et Match nous disent que ce Laboratoire corrige les calculs dans « sa référence d’un système solaire barycentrique », de telle sorte qu’ils sont en accord avec la référence ECI.! Nous pouvons voir clairement que le système de référence centré sur la Terre est le système standard, et ainsi que l’utilisation du « système de référence barycentrique solaire » est superflue. Une fois que le calculateur du Laboratoire a fait les corrections relatives au «système de référence solaire barycentrique», la navigation spatiale à grande distance utilise en réalité le cadre ECI – une Terre immobile. Le public n’aurait-il pas été écarté de ce secret par un tour de passe-passe sauf pour le fait que les deux spécialistes connaissant les choses de l’intérieur bien documentés, Wang et Match, ont révélé la vérité. En effet, le système de référence centré sur la Terre (ECI) autrement dit le géocentrisme est le seul système qui permette au GPS et à différentes sondes spatiales de fonctionner correctement.
[1] Yves Nourissat défend la vraie science créationniste et dénonce en plus de l’imposture cabaliste de l’héliocentrisme, un autre dogme, celui de la préhistoire : « Le mot préhistoire appartient au lexique moderne et est associé à une conception évolutionniste des origines et à une négation des onze premiers chapitres de la Genese qui racontent l’histoire véritable de la création de l’univers, des plantes et des animaux et du couple originel, de la chute de celui-ci, des hommes antédiluviens, du Déluge, du repeuplement de la Terre par la famille de Noé et de la confusion des langues lorsque les hommes se dressèrent à nouveau contre Dieu en voulant édifier la Tour de Babel. (…) Les traditions de tous les peuples ne sont que les déformations des onze premiers chapitres de la Genèse et confirment que le récit mosaïque constitue bien la véritable description inspirée par l’Esprit-Saint » (L. Glauzy, Les géants et l’Atlantide, révélations de l’archéologie interdite, Maison du Salat 2014, p. 56.)
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03/07/2020
Le singe n’est pas le père de l’humanité, Dieu merci, par L. Glauzy
Les évolutionnistes jouent sur les pourcentages pour faire croire que le singe est proche de l’homme. Qu’en est-il exactement ?
Les évolutionnistes utilisent à vau-l’eau les ressemblances génétiques. Ils en déduisent des liens de parenté, une descendance. Pourtant, de récentes découvertes démentent que l’homme et le singe partagent 99 % de leur code ou patrimoine génétique. Un article de Science Magazine du 29 juin 2007 intitulé « Relative Differences : The Myth of 1 % » (Des différences relatives : le mythe du 1 %) mentionne que cette différence est plus prononcée. Elle ne serait pas de 1 %, mais de 6,4 %. En Suède, le Dr Swante Pääbo surnommé « le pape de l’archéo-génétique » en référence à une étude menée sur l’ADN d’un prince égyptien momifié, dit qu’il n’existe pas aujourd’hui de moyens suffisamment précis pour se prononcer de manière péremptoire sur cette différence.
Dans la parution bibliste Creation update, les défenseurs du créationnisme avancent que cette ressemblance s’explique parce que nous vivons sur la même planète et que nous avons le même Créateur. Ils soulignent avec perspicacité que les évolutionnistes occultent une information majeure : l’ADN de l’homme est à 66 % identique à celui des choux !
De plus, l’homme compte vingt-trois paires de chromosomes. Ils sont constitués d’ADN. L’ADN total du génome humain comporte près de trois milliards de bases. Les bases sont désignées par les lettres A, T, G, C. Les combinaisons des bases correspondent à des instructions formant un être vivant. Cela signifie par exemple qu’un écart de 2 % correspond à soixante millions de bases contenant des informations différentes.
L’homme n’a donc rien a voir avec le singe comme le démontre l’absence totale de chaînons manquants. Il est à répéter que la science a maintes fois monté des faux comme l’homme de Nebraska, l’homme de Piltdown, l’homme de Java et Lucy, mélangeant des os d’homme et de singe.
« La science moderne est la science du démon » (Padre Pio, dont le corps est intact)
09:19 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0)
02/06/2020
Le « Moyen Age » n’a jamais cru que la Terre était plate !
Encore un mythe à détruire, concernant l’horrible « Moyen-Age » chrétien.
« Présentation : Christophe Colomb n’a jamais eu à démontrer que la Terre était ronde. Car tout le monde le savait déjà. Et depuis longtemps ! C’est ce que confirme l’ouvrage d’un historien américain, Jeffrey B. Russel, qui met à mal bon nombre d’idées reçues sur les géographes du Moyen Age et de l’Antiquité. Il commence par constater que les auteurs médiévaux affirment la rotondité de la Terre, comme le faisait Platon. Il examine ensuite l’apparition du mythe moderne selon lequel le Moyen-Age croyait la Terre plate. En fait ce sont des évolutionnistes libéraux américains qui ont créé de toutes pièces ce mythe aujourd’hui repris dans la presse et dans les manuels scolaires.
En cette année anniversaire de la découverte du Nouveau Monde, c’est un véritable déluge de publications qui s’abat sur nous ; à cette occasion, nombre d’idées reçues sont remises en question. L’une d’elles, selon laquelle les contemporains de Christophe Colomb croyaient que la Terre était plate, a trouvé son historien, Jeffrey B. Russel, dans un petit ouvrage décapant qui vient d’être publié aux Etats-Unis.
Considérons le cas de Christophe Colomb : les historiens ont depuis longtemps dénoncé la fable selon laquelle il aurait dû affronter les foudres des docteurs de Salamanque pour avoir osé prétendre que la Terre était ronde – sans quoi le passage des Indes par l’ouest était inconcevable. Certes, le découvreur a eu ses détracteurs et ses opposants, mais leurs arguments tenaient aux probabilités d’échec de l’entreprise.
Et ils avaient raison, puisque la distance qui sépare les îles Canaries du Japon est de deux cents degrés de longitude, là où Colomb, pour avancer son projet, voulait n’en voir que soixante. Mais nulle part dans ces discussions il ne fut question d’une sphéricité que le navigateur aurait dû démontrer.
Déjà au XVème siècle, l’affaire était entendue. La Géographie du Grec Ptolémée (90-168) est traduite en latin en 1410. Or cet ouvrage ne laisse subsister aucun doute sur la rotondité de la Terre : il est tout entier fondé sur le quadrillage de la sphère en degrés de latitude et méridiens de longitude.
Et le cardinal Pierre d’Ailly en a bien retenu toutes les leçons dans son Image du monde écrite en latin dès 1410. Mais avant ? Là où les médiévistes ont souvent été plus évasifs, Jeffrey Russell nous invite à voir partout et toujours la même représentation, les mêmes comparaisons.
Pour les uns, la Terre est un oeuf ou une balle, pour d’autres, une pomme ou une pelote.
Pour les philosophes John Holywood ou Thomas d’Aquin au XIIIème siècle, Jean Buridan ou Nicolas Oresme au XIVème , nul doute n’est possible. Ces deux derniers évoquent même la rotation de la Terre sur elle-même !
Faut-il remonter plus avant vers les « siècles obscurs », pour reprendre une expression chère aux Anglo-Saxons ? Là où un Isidore de Séville (mort en 636) semble entretenir certaines réserves, Bède le Vénérable au VIIIème siècle et Scot Erigène au IXème sont catégoriques : la Terre est ronde. Ils ne font d’ailleurs pas preuve d’originalité, puisqu’ils reprennent la tradition scientifique des compilateurs de l’Antiquité tardive, notamment Martianus Capella dont les Noces de Mercure et Philologie, écrites vers 420, connaissent une très large diffusion au Moyen Age. Or Martianus affirme lui aussi sans ambages : « Elle [la Terre] n’est pas plate, elle est ronde. »
Il semble donc y avoir durant tout le Moyen Age occidental unanimité sur la question.
Non sans quelques problèmes pour les philosophes et les cartographes. Ceux-ci veulent en effet représenter un oekoumène (l’ensemble des terres habitées) conforme aux connaissances de la période et, d’autant que possible, à la tradition biblique et évangélique. Dès lors, que Jérusalem soit au centre du monde ou le paradis à l’est, c’est une simple convention cartographique. Le géographe arabe Al Idrisi ne place-t-il pas, au XIIème siècle, La Mecque au centre de sa carte ? Et, au XXème siècle, ne discute-t-on pas encore de la « juste » représentation de l’hémisphère sud sur nos modernes mappemondes ? Plus délicat est le problème de la conformité aux enseignements de l’Eglise selon lesquels les Apôtres ont apporté la Parole « aux quatre coins du monde ». Car il faudrait que le Terre soit plate pour posséder quatre coins*.
Ainsi s’explique l’hésitation d’Isidore de Séville ; pourtant saint Augustin lui-même (354-430) avait mis en garde contre le danger d’utiliser le sens littéral de l’Ecriture. Lorsque les cartographes médiévaux nous présentent une Terre d’apparence plate et circulaire, c’est donc certainement une convention cartographique, parfois l’illustration d’une certaine tradition biblique, mais jamais la représentation d’un soi-disant dogme de la « Terre plate ».
D’où vient alors ce mythe, puisque mythe il y a ? De l’exploitation qu’on a faite, au XIXème siècle, de certains textes de l’Antiquité tardive. Cette époque avait bel et bien connu deux « théoriciens » de la Terre plate : Lactance (vers 265-345) d’abord, polémiste crédule, qui s’oppose ouvertement à la pensée scientifique (et païenne) de son époque, au moyen d’arguments simples mais combien efficaces : « Y a-t-il quelqu’un d’assez extravagant pour se persuader qu’il y a des hommes qui aient les pieds en haut et la tête en bas […] et que la pluie et la grêle puissent tomber en montant ? »
Darwin contre l’Eglise
Puis, deux siècles plus tard, en Egypte, Cosmas dit « Indicopleustès » (« le voyageur des Indes »), retiré dans un monastère du Sinaï, rédige sous le titre de Topographie chrétienne une vaste compilation géographique où la Terre plate occupe une place importante. Il faut cependant savoir que cet ouvrage volumineux, rédigé en grec et aux marges orientales de la Chrétienté, ne nous est connu aujourd’hui qu’à travers trois manuscrits médiévaux complets.
Critiqué à Byzance dès le IXème siècle par le patriarche Photius, il est totalement ignoré de l’Occident médiéval. La première traduction latine de Cosmas date de 1705 ! Et c’est cet auteur, tout à fait marginal dans le monde grec et inconnu du monde latin, qui deviendra au XIXème siècle le symbole de l’obscurantisme médiéval!
Car ces visions farfelues du monde seraient restées aussi chimériques que les descriptions contemporaines de cynocéphales (hommes à tête de chien), si elles n’avaient été reprises par les positivistes et « progressistes » du XIXème siècle. La démonstration de Jeffrey Russell est ici tout à fait originale et convaincante.
S’il n’y a jamais eu de mythe médiéval de la « Terre plate », il y a bel et bien eu une légende moderne du « dogme médiéval de la Terre plate ». Russell traque son apparition puis sa diffusion, en France et aux Etats-Unis, tout au long du XIXème siècle ; il démasque à l’occasion quelques « coupables ».
Coupable, le premier, le romancier américain Washington Irving (1783-1859), dans un pastiche historique sur la vie de Christophe Colomb, publié pour la première fois en 1828. Irving invente de toutes pièces une scène qui deviendra célèbre, dans laquelle le navigateur doit se défendre contre l’obscurantisme des docteurs de Salamanque incapables d’admettre que le Terre fût ronde.
Le roman connaît un immense succès et contribue à accréditer, outre-Atlantique, la vision d’une Eglise catholique dogmatique et intolérante. Coupable encore, en France, à la même époque, le très respecté Antoine-Jean Letronne (1787-1848), directeur de l’Ecole des Chartes et professeur au Collège de France, qui dans la Revue des deux Mondes, avance l’idée d’un dogme de la Terre plate chez les Pères de l’Eglise et d’une interprétation littérale de la Bible au long du Moyen Age.
Coupables surtout, aux Etats-Unis à nouveau et principalement pendant la seconde moitié du XIXème siècle, nombre d’esprits libéraux qui souhaitent réfuter les arguments anti-évolutionnistes de l’époque. Nous sommes en effet en plein débat autour des thèses de Darwin sur l’évolution des espèces, que l’Eglise se refuse à admettre. Quoi de mieux, dès lors, pour combattre son étroitesse de vues, que de stigmatiser un obscurantisme plus général, dont le pseudo-dogme médiéval de la Terre plate deviendrait une sorte de cas exemplaire ? C’est la voie que suivent sans hésiter certains auteurs américains dans des ouvrages dont les titres à eux seuls sont tout un programme :
Histoire du conflit entre religion et science de John Draper (New York, 1874) ou Histoire du combat entre la science et la théologie dans le Christianisme d’Andrew White (New York, 1896)…L’idée d’un dogme médiéval de la Terre plate se diffuse dès lors dans les ouvrages de vulgarisation et les manuels scolaires. Elle correspond si bien à l’image que l’on se fait du Moyen Age au temps de Victor Hugo ou de Jules Michelet qu’on la reçoit sans discussion.
Tant et si bien que malgré toutes les réfutations modernes, un auteur à succès pourtant bien informé comme Daniel Boorstin perpétue encore aujourd’hui ce mythe.
Preuve, s’il en était besoin qu’un petit essai comme celui de Jeffrey Russell est d’actualité et mériterait d’être traduit en français sans délai. »
Michel Hébert – Le CEP – 2019
11:12 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0)