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06/08/2013

Le Printemps Français prépare la rentrée

 

 
COMMUNIQUÉ
L
e mouvement s'essouffle, la contestation faiblit, les manifestants se lassent, LMPT trépasse ?... Non ! Au contraire. Les actions se multiplient, les mouvements aussi.
Nicolas est en prison, nous sommes au taquet. Les veilleurs sont debout, les bloggeurs se surpassent, Taubirator s’énerve et François fait genre qu’on n’est plus là mais Paris est quadrillé comme jamais.¢
 

Cet été, on ne lâche rien : on se forme (à la Sorbonne, « Engagements et résistances » ou à la Rose blanche, « L’Église et les Nations »), on colle des autocollants, on regarde sur le site du Printemps Français les mouvements installés en province et à Paris, on imagine des actions à partir de la boite-à-idées (elle va se remplir), on lance un atelier T-shirt en téléchargeant le logo, bref on s’échauffe, on rassemble ses forces et on prépare la rentrée en testant toutes les bonnes idées, en s’informant et en discutant avec son voisin de plage, le collègue qui ne part qu’en août, l’épicier qui n’a pas fermé ou celui qui vient d’ouvrir. L’été aussi sera français !
 

09:25 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

02/08/2013

BIBLE: Les versets colériques du Coran(2)

 

 

Reconquista (2).jpg

 

Théophile Desailles

 

 

Cette idée de chercher la vérité en allant directement au « fondamental » de

l’Islam n’est pas originale. Une traduction du Coran figure dans la bibliothèque

privée de beaucoup de nos contemporains cultivés. L’emballement des ventes

de traductions du Coran après le 11 septembre, correspond à cette pertinente

réaction du public. Il y eut même à propos de ce succès de librairie, une très

intéressante réaction musulmane : une autorité bien connue, s’adressant au

public français dans un article de la grande presse parisienne, s’est inquiété de

ce regain d’intérêt, tentant de dissuader le public de s’intéresser d’aussi près au

texte lui-même du livre « sacré », arguant du fait qu’il est hors de portée pour

l’esprit occidental (sic) et qu’il est sage pour un non musulman de s’en tenir à

ce qu’en disent les augures. Venant du clan qui précisément ne cherche qu’à

donner le change, cette démarche confirme involontairement que le Coran luimême

donne la clé d’accès à tout ce que l’on s’ingénie à vouloir nous laisser

ignorer. Il y a là un aveu indirect de la part des augures qu’en vérité l’Islam

c’est l’islamisme et que l’islamisme c’est le Coran. Reportons donc toute notre

attention sur le Coran.

Mais alors si toute vérité islamique est dans le Coran et si le Coran figure

dans la bibliothèque de tout homme à la page, pourquoi le brouillard de

désinformation n’arrive-t-il pas à se dissiper ?.. Tout simplement parce que les

rares lecteurs venus à bout du livre entier n’arrivent pas à en saisir le sens, et

que la plupart renoncent après quelques courageuses tentatives. Un lecteur

ordinaire ne peut en effet atteindre à la moitié de la sourate II sans que le livre

ne lui tombe des mains. Il a tout de suite l’impression d’un discours hermétique

tant il paraît désordonné, paroxystique, à la limite délirant ; et quelques tests

exploratoires plus avant dans le texte, ont vite fait de le persuader que, s’il y a

un message tant soit peu clair à percevoir dans le livre, il est de toute façon hors

de sa portée.

Manifestement le Coran est un livre obscur, mais d’un type d’obscurité qui

lui est propre et dont il est possible de s’affranchir lorsqu’on a bien compris de

quel ordre est la difficulté à surmonter. Nous ne sommes pas ici en présence

d’un de ces textes orientaux prolifiques et nébuleux, genre Maharabhata, où se

mêlent inextricablement, la poésie, la mystique, l’épopée…

Le Coran n’a rien à voir non plus avec l’un ou l’autre de ces textes

gnostiques, prétentieux et chimériques, dont sont garnis les rayons des librairies

ésotériques. Son texte tient en un peu plus de trois cent pages et ne se compose

que de 6235 courts versets (au lieu des 200.000 vers de Maharabhata). Il n’y a

donc aucune raison de ne pas arriver à en venir à bout, d’autant que rien dans

les sujets traités n’est de l’ordre de l’abstraction intellectuelle ou spirituelle, au

contraire tout y est extrêmement concret.

Le Cep n°27. 2ème trimestre 2004

 

10:08 Publié dans Spirituel | Lien permanent | Commentaires (0)

30/07/2013

Quand Taubira rêve:d’imposer le délit de blasphème…

 

 

Sans surprise, nos vaillants députés européens ont donc levé l’immunité parlementaire de Marine Le Pen. Celle-ci, comme tant d’autres avant elle (Michel Houellebecq, Brigitte Bardot, Éric Zemmour, plus modestement Pascal Hilout et moi-même), bientôt Ivan Rioufol, devra donc s’expliquer devant la 17e chambre correctionnelle de Paris.

 

Il n’est pas inutile de rappeler le mécanisme qui a permis cette décision partisane, qui fait de plus en plus ressembler le Parlement de Bruxelles au Politburo à l’époque du stalinisme triomphant.

Ce sont d’abord les cerbères de l’antiracisme, MRAP et LDH en tête, qui ont déposé plainte contre la présidente du Front national, qui avait osé protester contre les prières musulmanes illégales dans les rues, en évoquant une « occupation ». [...]

Pierre Cassen - La suite sur Boulevard Voltaire

 
  

09:49 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

26/07/2013

BIBLE: Les versets colériques du Coran

 

 

 

Reconquista (1).gif

 

Par Théophile Desailles

 

Mais ceux qui entendent ainsi connaître l’Islam sont vite déroutés par les répétitions, le

désordre et le faible contenu informatif qui caractérisent ce texte, comparé à la Bible. En

rédigeant un « Petit Guide du Coran », Laurent Lagartempe a choisi une approche

transversale en identifiant les thèmes qui se répètent de sourate en sourate, donc ceux qui

agissent sur l’esprit des mahométans. On découvre alors qu’une masse considérable de

versets (650 sur un total de 6235) sont des versets « colériques », appelant à insulter, exécrer,

réduire ou trucider les « Kafirun », les mécréants qui refusent de croire (bédoins, païens, juifs

et chrétiens). Cet exemple montre l’intérêt d’une telle approche pour entrer dans la

psychologie de ceux qui soumettent leur esprit au Coran.

Le désir courant chez beaucoup de nos contemporains cultivés, de connaître

vraiment ce que sont les musulmans et leurs divers degrés d’Islamisme, se

heurte à plusieurs difficultés dont il faut commencer par prendre la mesure pour

mieux en surmonter l’obstacle. Inutile d’insister sur l’énorme pression

désinformatrice, dont la permanente stratégie consiste à gommer

systématiquement tout ce qui est à inscrire au débit de l’Islam historique ou

contemporain, en chargeant l’Occident chrétien de turpitudes multiples dont

serait accablé le monde musulman.

La vérité sur l’Islam figure bien quelque part dans le flot de tout ce qui se

dit et s’écrit, mais elle y est si submergée de mensonges et de faux-semblants

qu’il est difficile d’y voir vraiment clair, même pour les esprits les plus avertis.

Or il existe un moyen simple et à la portée de tout un chacun, d’avoir accès

direct à cette connaissance souhaitée, en évitant de se perdre dans le flot des

informations médiatiques dont l’effet est de nous désinformer plutôt que de

nous informer.

Ce moyen consiste à s’adresser directement au Coran, livre si fondamental

et si vénéré des musulmans que de lui découlent, non seulement leur attitude

religieuse, mais aussi leur philosophie de la vie, leur éthique, leurs moeurs et

leur droit civil et pénal. Au point que connaître le Coran c’est connaître l’Islam.

Le Cep n°27. 2ème trimestre 2004

09:54 Publié dans Spirituel | Lien permanent | Commentaires (0)

23/07/2013

Une ministre irlandaise préfère perdre son poste que de voter l’avortement

Philosophie (13).jpg

Elle s’appelle Lucinda Creighton, elle a 33 ans, elle est irlandaise, elle est ministre et étoile montante de son parti, le Fine Gael. Ou plutôt, elle l’était. Car elle a préféré démissionner plutôt que de voter, comme l’y obligeait son statut de ministre aux Affaires européennnes, pour la loi sur l’avortement défendue par le gouvernement auquel elle participe.

Cela s’est passé jeudi soir : les membres du Dail en étaient à l’amendement 56 rendant l’avortement légal pour les femmes enceintes menaçant de se suicider en cas de poursuite de la grossesse.

Lucinda Creighton, membre du Fine Gael depuis ses 18 ans, savait exactement ce qu’elle avait à faire et et elle en avait mesuré les conséquences. En votant contre l’avortement soutenu par le gouvernement auquel elle participe, elle savait qu’elle serait automatiquement exclue et qu’elle n’aurait plus qu’à démissionner du poste ministériel qu’elle occupait depuis plus de deux ans?

Souriante et calme, elle s’est jointe au 23 autres élus qui ont osé voter contre (130 élus ont voté pour), après avoir expliqué longuement et posément qu’elle n’était pas une militante pro-vie, mais qu’elle était absolument opposée à l’adoption d’une loi que le parti s’était solennellement engagé à ne pas adopter au cours de sa campagne électorale.

A peine son vote émis, Lucinda Creighton est allée parler au Premier ministre Kenny, restant assise quelques minutes sur la marche à côté de son fauteuil. Ayant serré les mains de quelques-uns de ses anciens collègles, tout aussi calmement, elle a quitté les lieux, non sans être félicitée chaleureusement par certains.

« Je ne ressens ni rancœur ni amertume, ni rien de tel. Je suis très triste, mais je souhaite tout ce qu’il y a a de mieux à Enda Kenny et à tout le gouvernement. Je suis très triste. J’aime vraiment mon travail. J’ai eu le très grand privilège d’accomplir mes fonctions et mes devoirs de ministre aux Affaires européennes au cours de ces deux dernières années et même un peu davantage, et c’est triste pour moi que cela soit fini. Mais je savais les conséquences lorsque j’ai voté. »

Son avenir politique est désormais incertain, puisqu’elle est exclue également du Fine Gael.

Dans une déclaration à l’Irish Independent, elle a déclaré :

« C’est très décevant et j’aimerais bien ne pas en être là. Pour moi, il s’agit d’une loi très importante, une loi qui est contraire à un engagement que nous avons pris aux dernières élections : une promesse avait été faite, une promesse très fondamentale, sur l’avortement. J’ai simplement pensé que nous ne pouvions pas nous écarter de cette promesse. »

Et pourquoi n’avait-elle pas accepté de faire un compromis sur une affaire relevant des négociations au sein de la coalition de partis de gouvernement ? Réponse claire au journaliste : « Eh bien, je pense que le compromis est essentielle à n’importe quelle coalition. Je pense que nous avons su trouver des compromis sur des questions économiques, la politique sociale, etc. Mais quand il s’agit d’une affaire de vie et de mort – et en tout cas pour moi ça l’est – je pense qu’il n’est pas vraiment possible de chercher un compromis. »

Le courage de Mme Creighton est particulièrement remarquable dans la mesure où elle a été elle-même favorable à l’avortement alors qu’elle était plus jeune : elle a expliqué au Dail, avant le vote, qu’elle comprenait très bien la position de ceux qui sont pour parce qu’ils pensent que le fœtus n’est pas un être human : « J’ai moi-même pensé la même chose. »

Mais elle a expliqué que l’expérience de proches et de connaissances lui a fait comprendre que l’avortement est un « outil pour l’oppression des femmes » et que les termes de la loi permettent de « sacraliser la menace de suicide dans les livres de loi pour la première fois ».

Elle a également expliqué que sa prise de position n’avait rien à voir avec des vues rétrogrades imposées par l’Eglise catholique, comme le disent les partisans de l’avortement.

Michael Cook rapporte ses propos dans BioEdge :

« Un consensus croît en Irlande selon lequel l’idée d’avoir un sens moral aurait quelque chose à voir avec l’Eglise catholique. On suppose automatiquement que si vous consultez votre conscience, vous êtes au fond en train de consulter Rome. Cela est profondément inquiétant. C’est une manière paresseuse de tenter de miner la valeur d’un argument sans aller jusqu’à s’attaquer à sa substance. Il ne s’agit pas ici d’un problème catholique, pas plus qu’il n’est protestant ou musulman. Il ne s’agit pas d’une question religieuse. Il s’agit d’un question de droits humains… Nous avons tous droit à l’objection de conscience. Elle est sacralisée par l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations unies. »

 

 

 

 

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