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19/08/2025

Liste des références bibliques à la Création divine:

 

 

 

 

 

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Le récit de la Création est d’autant plus difficile à contourner qu’il ne se trouve pas qu’au début du livre de la Genèse. Il en est aussi fait mention très fréquemment dans le reste de l’Ancien Testament et tout au long du Nouveau Testament. Voici la liste des passages bibliques qui abordent le sujet. Par leur grand nombre, mais aussi par leur contenu, ils soulignent l’importance de l’acte créateur de Dieu et son rôle primordial dans le plan du salut. Ils nous éclairent aussi sur notre identité, nous mettent en garde contre l’idolâtrie et nous invitent à louer l’Éternel!

 

 

 

Genèse 1 à 11;

 

 

 

Exode 4:11 :  L’Éternel lui dit: Qui a fait la bouche de l’homme? et qui rend muet ou sourd, voyant ou aveugle? N’est-ce pas moi, l’Éternel?

 

 

 

Exode 20:9-11 : Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu: tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l’Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour: c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié.

 

 

 

Exode 31:15-17 : On travaillera six jours; mais le septième jour est le sabbat, le jour du repos, consacré à l’Éternel. Celui qui fera quelque ouvrage le jour du sabbat, sera puni de mort. Les enfants d’Israël observeront le sabbat, en le célébrant, eux et leurs descendants, comme une alliance perpétuelle. Ce sera entre moi et les enfants d’Israël un signe qui devra durer à perpétuité; car en six jours l’Éternel a fait les cieux et la terre, et le septième jour il a cessé son oeuvre et il s’est reposé.

 

 

 

Deutéronome 4:32 : Interroge les temps anciens qui t’ont précédé, depuis le jour où Dieu créa l’homme sur la terre, et d’une extrémité du ciel à l’autre: y eut-il jamais si grand événement, et a-t-on jamais ouï chose semblable?

 

 

 

Deutéronome 32:6 : Est-ce l’Éternel que vous en rendrez responsable, Peuple insensé et dépourvu de sagesse? N’est-il pas ton père, ton créateur? N’est-ce pas lui qui t’a formé, et qui t’a affermi?

 

 

Deutéronome 32:15 : Israël est devenu gras, et il a regimbé; Tu es devenu gras, épais et replet! -Et il a abandonné Dieu, son créateur, Il a méprisé le rocher de son salut

 

 

1 Samuel 2:8 : De la poussière il retire le pauvre, Du fumier il relève l’indigent, Pour les faire asseoir avec les grands. Et il leur donne en partage un trône de gloire; Car à l’Éternel sont les colonnes de la terre, Et c’est sur elles qu’il a posé le monde.

 

 

 

2 Rois 19:14-15 : Ézéchias prit la lettre de la main des messagers, et la lut. Puis il monta à la maison de l’Éternel, et la déploya devant l’Éternel, à qui il adressa cette prière: Éternel, Dieu d’Israël, assis sur les chérubins! C’est toi qui es le seul Dieu de tous les royaumes de la terre, c’est toi qui as fait les cieux et la terre.

 

 

 

1 Chroniques 16:25-26 : Car l’Éternel est grand et très digne de louange, Il est redoutable par-dessus tous les dieux; Car tous les dieux des peuples sont des idoles, Et l’Éternel a fait les cieux.

 

 

 

2 Chroniques 2:12 : Huram dit encore: Béni soit l’Éternel, le Dieu d’Israël, qui a fait les cieux et la terre, de ce qu’il a donné au roi David un fils sage, prudent et intelligent, qui va bâtir une maison à l’Éternel et une maison royale pour lui!

 

 

 

Néhémie 9:6 : C’est toi, Éternel, toi seul, qui as fait les cieux, les cieux des cieux et toute leur armée, la terre et tout ce qui est sur elle, les mers et tout ce qu’elles renferment. Tu donnes la vie à toutes ces choses, et l’armée des cieux se prosterne devant toi.

 

 

 

Job 4:17-19 : L’homme serait-il juste devant Dieu? Serait-il pur devant celui qui l’a fait? Si Dieu n’a pas confiance en ses serviteurs, S’il trouve de la folie chez ses anges, Combien plus chez ceux qui habitent des maisons d’argile, Qui tirent leur origine de la poussière, Et qui peuvent être écrasés comme un vermisseau!

 

 

 

Job 9:8-10 : Seul, il étend les cieux, Il marche sur les hauteurs de la mer. Il a créé la Grande Ourse, l’Orion et les Pléiades, Et les étoiles des régions australes. Il fait des choses grandes et insondables, Des merveilles sans nombre.

 

 

 

Job 10:2-3 : Je dis à Dieu: Ne me condamne pas! Fais-moi savoir pourquoi tu me prends à partie! Te paraît-il bien de maltraiter, De repousser l’ouvrage de tes mains, Et de faire briller ta faveur sur le conseil des méchants?

 

 

 

Job 10 : 8-12 : Tes mains m’ont formé, elles m’ont créé, Elles m’ont fait tout entier… Et tu me détruirais! Souviens-toi que tu m’as façonné comme de l’argile; Voudrais-tu de nouveau me réduire en poussière? Ne m’as-tu pas coulé comme du lait? Ne m’as-tu pas caillé comme du fromage? Tu m’as revêtu de peau et de chair, Tu m’as tissé d’os et de nerfs; Tu m’as accordé ta grâce avec la vie, Tu m’as conservé par tes soins et sous ta garde.

 

 

 

Job 12:8-10 : Parle à la terre, elle t’instruira; Et les poissons de la mer te le raconteront. Qui ne reconnaît chez eux la preuve Que la main de l’Éternel a fait toutes choses? Il tient dans sa main l’âme de tout ce qui vit, Le souffle de toute chair d’homme.

 

 

 

Job 26:8-14 : Il renferme les eaux dans ses nuages, Et les nuages n’éclatent pas sous leur poids. Il couvre la face de son trône, Il répand sur lui sa nuée. Il a tracé un cercle à la surface des eaux, Comme limite entre la lumière et les ténèbres. Les colonnes du ciel s’ébranlent, Et s’étonnent à sa menace. Par sa force il soulève la mer, Par son intelligence il en brise l’orgueil. Son souffle donne au ciel la sérénité, Sa main transperce le serpent fuyard. Ce sont là les bords de ses voies, C’est le bruit léger qui nous en parvient; Mais qui entendra le tonnerre de sa puissance?

 

 

 

Job 28:25-27 : Quand il régla le poids du vent, Et qu’il fixa la mesure des eaux, Quand il donna des lois à la pluie, Et qu’il traça la route de l’éclair et du tonnerre, Alors il vit la sagesse et la manifesta, Il en posa les fondements et la mit à l’épreuve.

 

 

 

Job 31:13-15 : Si j’ai méprisé le droit de mon serviteur ou de ma servante Lorsqu’ils étaient en contestation avec moi, Qu’ai-je à faire, quand Dieu se lève? Qu’ai-je à répondre, quand il châtie? Celui qui m’a créé dans le ventre de ma mère ne l’a-t-il pas créé? Le même Dieu ne nous a-t-il pas formés dans le sein maternel?

 

 

 

Job 32:22 : Car je ne sais pas flatter: Mon créateur m’enlèverait bien vite.

 

 

Job 33:4 : L’esprit de Dieu m’a créé, Et le souffle du Tout Puissant m’anime.

 

 

 

Job 33:6 : Devant Dieu je suis ton semblable, J’ai été comme toi formé de la boue

 

 

Job 34:19 : Qui n’a point égard à l’apparence des grands Et ne distingue pas le riche du pauvre, Parce que tous sont l’ouvrage de ses mains?

 

 

Job 35:10 : Mais nul ne dit: Où est Dieu, mon créateur, Qui inspire des chants d’allégresse pendant la nuit

 

 

Job 36:3 : Je prendrai mes raisons de haut, Et je prouverai la justice de mon créateur.

 

Job 38;

Job 40;

Job 41;

 

Psaume 8:3-8 : Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, La lune et les étoiles que tu as créées: Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui? Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui? Tu l’as fait de peu inférieur à Dieu, Et tu l’as couronné de gloire et de magnificence. Tu lui as donné la domination sur les oeuvres de tes mains, Tu as tout mis sous ses pieds, Les brebis comme les boeufs, Et les animaux des champs, Les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, Tout ce qui parcourt les sentiers des mers.

 

 

Psaume 19:1-5 : Au chef des chantres. Psaume de David. Les cieux racontent la gloire de Dieu, Et l’étendue manifeste l’oeuvre de ses mains. Le jour en instruit un autre jour, La nuit en donne connaissance à une autre nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles Dont le son ne soit point entendu: Leur retentissement parcourt toute la terre, Leurs accents vont aux extrémités du monde, Où il a dressé une tente pour le soleil. Et le soleil, semblable à un époux qui sort de sa chambre, S’élance dans la carrière avec la joie d’un héros

 

 

Psaume 24:1-2 : Psaume de David. A l’Éternel la terre et ce qu’elle renferme, Le monde et ceux qui l’habitent! Car il l’a fondée sur les mers, Et affermie sur les fleuves.

 

 

Psaume 33:6-9 : Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, Et toute leur armée par le souffle de sa bouche. Il amoncelle en un tas les eaux de la mer, Il met dans des réservoirs les abîmes. Que toute la terre craigne l’Éternel! Que tous les habitants du monde tremblent devant lui! Car il dit, et la chose arrive; Il ordonne, et elle existe.

 

 

Psaume 74:16-17 : À toi est le jour, à toi est la nuit; Tu as créé la lumière et le soleil. Tu as fixé toutes les limites de la terre, Tu as établi l’été et l’hiver.

 

Psaume 78:69 : Et il bâtit son sanctuaire comme les lieux élevés, Comme la terre qu’il a fondée pour toujours.

 

Psaume 86:9 : Toutes les nations que tu as faites viendront Se prosterner devant ta face, Seigneur, Et rendre gloire à ton nom.

 

Psaume 89:11-12 : C’est à toi qu’appartiennent les cieux et la terre, C’est toi qui as fondé le monde et ce qu’il renferme. Tu as créé le nord et le midi; Le Thabor et l’Hermon se réjouissent à ton nom.

 

Psaume 89 :47 : Rappelle-toi ce qu’est la durée de ma vie, Et pour quel néant tu as créé tous les fils de l’homme.

 

Psaume 90:2 : Avant que les montagnes fussent nées, Et que tu eussent créé la terre et le monde, D’éternité en éternité tu es Dieu.

 

Psaume 94:9 : Celui qui a planté l’oreille n’entendrait-il pas? Celui qui a formé l’oeil ne verrait-il pas?

 

Psaume 95:3-6 : Car l’Éternel est un grand Dieu, Il est un grand roi au-dessus de tous les dieux. Il tient dans sa main les profondeurs de la terre, Et les sommets des montagnes sont à lui. La mer est à lui, c’est lui qui l’a faite; La terre aussi, ses mains l’ont formée. Venez, prosternons-nous et humilions-nous, Fléchissons le genou devant l’Éternel, notre créateur!

 

Psaume 96:5 : Car tous les dieux des peuples sont des idoles, Et l’Éternel a fait les cieux.

 

Psaume 100:3 : Sachez que l’Éternel est Dieu! C’est lui qui nous a faits, et nous lui appartenons; Nous sommes son peuple, et le troupeau de son pâturage.

 

Psaume 102:24-26 : Je dis: Mon Dieu, ne m’enlève pas au milieu de mes jours, Toi, dont les années durent éternellement! Tu as anciennement fondé la terre, Et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais tu subsisteras; Ils s’useront tous comme un vêtement; Tu les changeras comme un habit, et ils seront changés.

 

Psaume 103:22 : Bénissez l’Éternel, vous toutes ses oeuvres, Dans tous les lieux de sa domination! Mon âme, bénis l’Éternel!

 

Psaume 104;

Psaume 115:15 : Soyez bénis par l’Éternel, Qui a fait les cieux et la terre!

 

Psaume 119:73 : Tes mains m’ont créé, elles m’ont formé; Donne-moi l’intelligence, pour que j’apprenne tes commandements!

 

Psaume 119 :90-91 : De génération en génération ta fidélité subsiste; Tu as fondé la terre, et elle demeure ferme. C’est d’après tes lois que tout subsiste aujourd’hui, Car toutes choses te sont assujetties.

 

Psaume 121:2 : Le secours me vient de l’Éternel, Qui a fait les cieux et la terre.

 

Psaume 124:8 : Notre secours est dans le nom de l’Éternel, Qui a fait les cieux et la terre.

 

Psaume 134:3 : Que l’Éternel te bénisse de Sion, Lui qui a fait les cieux et la terre!

 

 

 

Psaume 136:5-9 : Celui qui a fait les cieux avec intelligence, Car sa miséricorde dure à toujours!Celui qui a étendu la terre sur les eaux, Car sa miséricorde dure à toujours! Celui qui a fait les grands luminaires, Car sa miséricorde dure à toujours! Le soleil pour présider au jour, Car sa miséricorde dure à toujours! La lune et les étoiles pour présider à la nuit, Car sa miséricorde dure à toujours!

 

 

Psaume 146:6 : Il a fait les cieux et la terre, La mer et tout ce qui s’y trouve. Il garde la fidélité à toujours.

 

Psaume 148:1-6 : Louez l’Éternel! Louez l’Éternel du haut des cieux! Louez-le dans les lieux élevés! Louez-le, vous tous ses anges! Louez-le, vous toutes ses armées! Louez-le, soleil et lune! Louez-le, vous toutes, étoiles lumineuses! Louez-le, cieux des cieux, Et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux! Qu’ils louent le nom de l’Éternel! Car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours et à perpétuité; Il a donné des lois, et il ne les violera point.

 

 

Psaume 149:2 : Qu’Israël se réjouisse en celui qui l’a créé! Que les fils de Sion soient dans l’allégresse à cause de leur roi!

 

Proverbes 3:19 : C’est par la sagesse que l’Éternel a fondé la terre, C’est par l’intelligence qu’il a affermi les cieux

 

Proverbes 8:26-29 : Il n’avait encore fait ni la terre, ni les campagnes, Ni le premier atome de la poussière du monde. Lorsqu’il disposa les cieux, j’étais là; Lorsqu’il traça un cercle à la surface de l’abîme, Lorsqu’il fixa les nuages en haut, Et que les sources de l’abîme jaillirent avec force, Lorsqu’il donna une limite à la mer, Pour que les eaux n’en franchissent pas les bords, Lorsqu’il posa les fondements de la terre

 

Proverbes 14:31 : Opprimer le pauvre, c’est outrager celui qui l’a fait; Mais avoir pitié de l’indigent, c’est l’honorer.

 

Proverbes 16:4 : L’Éternel a tout fait pour un but, Même le méchant pour le jour du malheur.

 

Proverbes 17:5 : Celui qui se moque du pauvre outrage celui qui l’a fait; Celui qui se réjouit d’un malheur ne restera pas impuni.

 

Proverbes 20:12 : L’oreille qui entend, et l’oeil qui voit, C’est l’Éternel qui les a faits l’un et l’autre.

 

Proverbes 22:2 : Le riche et le pauvre se rencontrent; C’est l’Éternel qui les a faits l’un et l’autre.

 

Proverbes 30:4 : Qui est monté aux cieux, et qui en est descendu? Qui a recueilli le vent dans ses mains? Qui a serré les eaux dans son vêtement? Qui a fait paraître les extrémités de la terre? Quel est son nom, et quel est le nom de son fils? Le sais-tu?

 

Ecclésiaste 3:11 : Il fait toute chose bonne en son temps; même il a mis dans leur coeur la pensée de l’éternité, bien que l’homme ne puisse pas saisir l’oeuvre que Dieu fait, du commencement jusqu’à la fin.

 

Ecclésiaste 7:29 : Seulement, voici ce que j’ai trouvé, c’est que Dieu a fait les hommes droits; mais ils ont cherché beaucoup de détours.

 

Ecclésiaste 11:5 : Comme tu ne sais pas quel est le chemin du vent, ni comment se forment les os dans le ventre de la femme enceinte, tu ne connais pas non plus l’oeuvre de Dieu qui fait tout.

Ecclésiaste 12:1 : Mais souviens-toi de ton créateur pendant les jours de ta jeunesse, avant que les jours mauvais arrivent et que les années s’approchent où tu diras: Je n’y prends point de plaisir

 

Ecclésiaste 12:7 : avant que la poussière retourne à la terre, comme elle y était, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné.

 

Ésaïe 17:7 : En ce jour, l’homme regardera vers son créateur, Et ses yeux se tourneront vers le Saint d’Israël

 

Ésaïe 27:11 : Quand les rameaux sèchent, on les brise; Des femmes viennent, pour les brûler. C’était un peuple sans intelligence: Aussi celui qui l’a fait n’a point eu pitié de lui, Celui qui l’a formé ne lui a point fait grâce.

 

Ésaïe 29:16 : Quelle perversité est la vôtre! Le potier doit-il être considéré comme de l’argile, Pour que l’ouvrage dise de l’ouvrier: Il ne m’a point fait? Pour que le vase dise du potier: Il n’a point d’intelligence?

 

Ésaïe 37:16 : Éternel des armées, Dieu d’Israël, assis sur les chérubins! C’est toi qui es le seul Dieu de tous les royaumes de la terre, c’est toi qui as fait les cieux et la terre.

 

Ésaïe 40:26-28 : Levez vos yeux en haut, et regardez! Qui a créé ces choses? Qui fait marcher en ordre leur armée? Il les appelle toutes par leur nom; Par son grand pouvoir et par sa force puissante, Il n’en est pas une qui fasse défaut. Pourquoi dis-tu, Jacob, Pourquoi dis-tu, Israël: Ma destinée est cachée devant l’Éternel, Mon droit passe inaperçu devant mon Dieu? Ne le sais-tu pas? ne l’as-tu pas appris? C’est le Dieu d’éternité, l’Éternel, Qui a créé les extrémités de la terre; Il ne se fatigue point, il ne se lasse point; On ne peut sonder son intelligence.

 

 

 

Ésaïe 42:5 : Ainsi parle Dieu, l’Éternel, Qui a créé les cieux et qui les a déployés, Qui a étendu la terre et ses productions, Qui a donné la respiration à ceux qui la peuplent, Et le souffle à ceux qui y marchent.

 

Ésaïe 43:1 : Ainsi parle maintenant l’Éternel, qui t’a créé, ô Jacob! Celui qui t’a formé, ô Israël! Ne crains rien, car je te rachète, Je t’appelle par ton nom: tu es à moi!

 

Ésaïe 43:7 : Tous ceux qui s’appellent de mon nom, Et que j’ai créés pour ma gloire, Que j’ai formés et que j’ai faits.

 

Ésaïe 43:10-13 : Vous êtes mes témoins, dit l’Éternel, Vous, et mon serviteur que j’ai choisi, Afin que vous le sachiez, Que vous me croyiez et compreniez que c’est moi: Avant moi il n’a point été formé de Dieu, Et après moi il n’y en aura point. C’est moi, moi qui suis l’Éternel, Et hors moi il n’y a point de sauveur. C’est moi qui ai annoncé, sauvé, prédit, Ce n’est point parmi vous un dieu étranger; Vous êtes mes témoins, dit l’Éternel, C’est moi qui suis Dieu. Je le suis dès le commencement, Et nul ne délivre de ma main; J’agirai: qui s’y opposera?

 

Ésaïe 43:15 : Je suis l’Éternel, votre Saint, Le créateur d’Israël, votre roi.

 

Ésaïe 43: 27 : Ton premier père a péché, Et tes interprètes se sont rebellés contre moi.

 

 

 

Ésaïe 45:7-12 : Je forme la lumière, et je crée les ténèbres, Je donne la prospérité, et je crée l’adversité; Moi, l’Éternel, je fais toutes ces choses. Que les cieux répandent d’en haut Et que les nuées laissent couler la justice! Que la terre s’ouvre, que le salut y fructifie, Et qu’il en sorte à la fois la délivrance! Moi, l’Éternel, je crée ces choses. Malheur à qui conteste avec son créateur! -Vase parmi des vases de terre! -L’argile dit-elle à celui qui la façonne: Que fais-tu? Et ton oeuvre: Il n’as point de mains? Malheur à qui dit à son père: Pourquoi m’as-tu engendré? Et à sa mère: Pourquoi m’as-tu enfanté? Ainsi parle l’Éternel, le Saint d’Israël, et son créateur: Veut-on me questionner sur l’avenir, Me donner des ordres sur mes enfants et sur l’oeuvre de mes mains? C’est moi qui ai fait la terre, Et qui sur elle ai créé l’homme; C’est moi, ce sont mes mains qui ont déployé les cieux, Et c’est moi qui ai disposé toute leur armée.

 

Ésaïe 45:18 : Car ainsi parle l’Éternel, Le créateur des cieux, le seul Dieu, Qui a formé la terre, qui l’a faite et qui l’a affermie, Qui l’a créée pour qu’elle ne fût pas déserte, Qui l’a formée pour qu’elle fût habitée: Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre.

 

Ésaïe 48:12-13 : Écoute-moi, Jacob! Et toi, Israël, que j’ai appelé! C’est moi, moi qui suis le premier, C’est aussi moi qui suis le dernier. Ma main a fondé la terre, Et ma droite a étendu les cieux: Je les appelle, et aussitôt ils se présentent.

 

Ésaïe 49:5 : Maintenant, l’Éternel parle, Lui qui m’a formé dès ma naissance Pour être son serviteur, Pour ramener à lui Jacob, Et Israël encore dispersé; Car je suis honoré aux yeux de l’Éternel, Et mon Dieu est ma force.

 

Ésaïe 51:13 : Et tu oublierais l’Éternel, qui t’a fait, Qui a étendu les cieux et fondé la terre! Et tu tremblerais incessamment tout le jour Devant la colère de l’oppresseur, Parce qu’il cherche à détruire! Où donc est la colère de l’oppresseur?

 

Ésaïe 51:16 : Je mets mes paroles dans ta bouche, Et je te couvre de l’ombre de ma main, Pour étendre de nouveaux cieux et fonder une nouvelle terre, Et pour dire à Sion: Tu es mon peuple!

 

Ésaïe 54:5 : Car ton créateur est ton époux: L’Éternel des armées est son nom; Et ton rédempteur est le Saint d’Israël: Il se nomme Dieu de toute la terre

 

Ésaïe 57:16 : Je ne veux pas contester à toujours, Ni garder une éternelle colère, Quand devant moi tombent en défaillance les esprits, Les âmes que j’ai faites.

 

Ésaïe 64:8 : Cependant, ô Éternel, tu es notre père; Nous sommes l’argile, et c’est toi qui nous as formés, Nous sommes tous l’ouvrage de tes mains.

 

Ésaïe 65:17-18 : Car je vais créer de nouveaux cieux Et une nouvelle terre; On ne se rappellera plus les choses passées, Elles ne reviendront plus à l’esprit. Réjouissez-vous plutôt et soyez à toujours dans l’allégresse, A cause de ce que je vais créer; Car je vais créer Jérusalem pour l’allégresse, Et son peuple pour la joie.

 

Ésaïe 66:1-2 : Ainsi parle l’Éternel: Le ciel est mon trône, Et la terre mon marchepied. Quelle maison pourriez-vous me bâtir, Et quel lieu me donneriez-vous pour demeure? Toutes ces choses, ma main les a faites, Et toutes ont reçu l’existence, dit l’Éternel. Voici sur qui je porterai mes regards: Sur celui qui souffre et qui a l’esprit abattu, Sur celui qui craint ma parole.

 

Jérémie 1:5 : Avant que je t’eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi prophète des nations.

Jérémie 5:22 : Ne me craindrez-vous pas, dit l’Éternel, Ne tremblerez-vous pas devant moi? C’est moi qui ai donné à la mer le sable pour limite, Limite éternelle qu’elle ne doit pas franchir; Ses flots s’agitent, mais ils sont impuissants; Ils mugissent, mais ils ne la franchissent pas.

 

Jérémie 10:11-16 : Vous leur parlerez ainsi: Les dieux qui n’ont point fait les cieux et la terre Disparaîtront de la terre et de dessous les cieux. Il a créé la terre par sa puissance, Il a fondé le monde par sa sagesse, Il a étendu les cieux par son intelligence. A sa voix, les eaux mugissent dans les cieux; Il fait monter les nuages des extrémités de la terre, Il produit les éclairs et la pluie, Il tire le vent de ses trésors. Tout homme devient stupide par sa science, Tout orfèvre est honteux de son image taillée; Car ses idoles ne sont que mensonge, Il n’y a point en elles de souffle, Elles sont une chose de néant, une oeuvre de tromperie; Elles périront, quand viendra le châtiment. Celui qui est la part de Jacob n’est pas comme elles; Car c’est lui qui a tout formé, Et Israël est la tribu de son héritage. L’Éternel des armées est son nom.

 

Jérémie 14:22 : Parmi les idoles des nations, en est-il qui fassent pleuvoir? Ou est-ce le ciel qui donne la pluie? N’est-ce pas toi, Éternel, notre Dieu? Nous espérons en toi, Car c’est toi qui as fait toutes ces choses.

 

Jérémie 27:5 : C’est moi qui ai fait la terre, les hommes et les animaux qui sont sur la terre, par ma grande puissance et par mon bras étendu, et je donne la terre à qui cela me plaît.

Jérémie 31:35 : Ainsi parle l’Éternel, qui a fait le soleil pour éclairer le jour, Qui a destiné la lune et les étoiles à éclairer la nuit, Qui soulève la mer et fait mugir ses flots, Lui dont le nom est l’Éternel des armées

 

Jérémie 32:17 : Ah! Seigneur Éternel, Voici, tu as fait les cieux et la terre Par ta grande puissance et par ton bras étendu: Rien n’est étonnant de ta part.

 

Jérémie 51:15-19 : Il a crée la terre par sa puissance, Il a fondé le monde par sa sagesse, Il a étendu les cieux par son intelligence. A sa voix, les eaux mugissent dans les cieux, Il fait monter les nuages des extrémités de la terre, Il produit les éclairs et la pluie, Il tire le vent de ses trésors. Tout homme devient stupide par sa science, Tout orfèvre est honteux de son image taillée; Car ses idoles ne sont que mensonge, Il n’y a point en elles de souffle. Elles sont une chose de néant, une oeuvre de tromperie; Elles périront, quand viendra le châtiment. Celui qui est la part de Jacob n’est pas comme elles; Car c’est lui qui a tout formé, Et Israël est la tribu de son héritage. L’Éternel des armées est son nom.

 

Osée 8:14 : Israël a oublié celui qui l’a fait, Et a bâti des palais, Et Juda a multiplié les villes fortes; Mais j’enverrai le feu dans leurs villes, Et il en dévorera les palais.

 

Amos 4:13 : Car voici celui qui a formé les montagnes et créé le vent, Et qui fait connaître à l’homme ses pensées, Celui qui change l’aurore en ténèbres, Et qui marche sur les hauteurs de la terre: Son nom est l’Éternel, le Dieu des armées.

 

Amos 5:8 : Il a créé les Pléiades et l’Orion, Il change les ténèbres en aurore, Il obscurcit le jour pour en faire la nuit, Il appelle les eaux de la mer, Et les répand à la surface de la terre: L’Éternel est son nom.

 

Amos 9:6 : Il a bâti sa demeure dans les cieux, Et fondé sa voûte sur la terre; Il appelle les eaux de la mer, Et les répand à la surface de la terre: L’Éternel est son nom.

 

Jonas 1:9 : Il leur répondit: Je suis Hébreu, et je crains l’Éternel, le Dieu des cieux, qui a fait la mer et la terre.

 

Zacharie 12:1 : Oracle, parole de l’Éternel sur Israël. Ainsi parle l’Éternel, qui a étendu les cieux et fondé la terre, Et qui a formé l’esprit de l’homme au dedans de lui

 

Malachie 2:10 : N’avons-nous pas tous un seul père? N’est-ce pas un seul Dieu qui nous a créés? Pourquoi donc sommes-nous infidèles l’un envers l’autre, En profanant l’alliance de nos pères?

 

Matthieu 13:35 : afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par le prophète: J’ouvrirai ma bouche en paraboles, Je publierai des choses cachées depuis la création du monde.

 

Matthieu 19:4-6 : Il répondit: N’avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l’homme et la femme et qu’il dit: C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair? Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint.

 

Matthieu 23:35 : afin que retombe sur vous tout le sang innocent répandu sur la terre, depuis le sang d’Abel le juste jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l’autel.

 

Matthieu 24:37-39 : Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l’avènement du Fils de l’homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu’à ce que le déluge vînt et les emportât tous: il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme.

 

Marc 10:6 : Mais au commencement de la création, Dieu fit l’homme et la femme

 

Marc 13:19 : Car la détresse, en ces jours, sera telle qu’il n’y en a point eu de semblable depuis le commencement du monde que Dieu a créé jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais.

 

Luc 3:34-38 : fils de Jacob, fils d’Isaac, fils d’Abraham, fis de Thara, fils de Nachor, fils de Seruch, fils de Ragau, fils de Phalek, fils d’Éber, fils de Sala, fils de Kaïnam, fils d’Arphaxad, fils de Sem, fils de Noé, fils de Lamech, fils de Mathusala, fils d’Énoch, fils de Jared, fils de Maléléel, fils de Kaïnan, fils d’Énos, fils de Seth, fils d’Adam, fils de Dieu.

 

 

 

Luc 11:51 : depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, tué entre l’autel et le temple; oui, je vous le dis, il en sera demandé compte à cette génération.

 

Luc 17:26-27 : Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme. Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche; le déluge vint, et les fit tous périr.

 

Jean 1:1-3 : Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle.

 

Jean 8:44 : Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge.

 

Jean 17:24 : Père, je veux que là où je suis ceux que tu m’as donnés soient aussi avec moi, afin qu’ils voient ma gloire, la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde.

 

Actes 4:24 : Lorsqu’ils l’eurent entendu, ils élevèrent à Dieu la voix tous ensemble, et dirent: Seigneur, toi qui as fait le ciel, la terre, la mer, et tout ce qui s’y trouve

 

Actes 7:49-50 : Le ciel est mon trône, Et la terre mon marchepied. Quelle maison me bâtirez-vous, dit le Seigneur, Ou quel sera le lieu de mon repos? N’est-ce pas ma main qui a fait toutes ces choses?

Actes 14:15 : en s’écriant: O hommes, pourquoi agissez-vous de la sorte? Nous aussi, nous sommes des hommes de la même nature que vous; et, vous apportant une bonne nouvelle, nous vous exhortons à renoncer à ces choses vaines, pour vous tourner vers le Dieu vivant, qui a fait le ciel, la terre, la mer, et tout ce qui s’y trouve.

 

Actes 17:24 : Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s’y trouve, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans des temples faits de main d’homme

 

Romains 1:20 : En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’oeil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables

 

Romains 4:17 : Je t’ai établi père d’un grand nombre de nations. Il est notre père devant celui auquel il a cru, Dieu, qui donne la vie aux morts, et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient.

 

Romains 5:12-19 : C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché,… car jusqu’à la loi le péché était dans le monde. Or, le péché n’est pas imputé, quand il n’y a point de loi. Cependant la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avaient pas péché par une transgression semblable à celle d’Adam, lequel est la figure de celui qui devait venir. Mais il n’en est pas du don gratuit comme de l’offense; car, si par l’offense d’un seul il en est beaucoup qui sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu et le don de la grâce venant d’un seul homme, Jésus Christ, ont-ils été abondamment répandus sur beaucoup. Et il n’en est pas du don comme de ce qui est arrivé par un seul qui a péché; car c’est après une seule offense que le jugement est devenu condamnation, tandis que le don gratuit devient justification après plusieurs offenses. Si par l’offense d’un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils dans la vie par Jésus Christ lui seul. Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes. Car, comme par la désobéissance d’un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l’obéissance d’un seul beaucoup seront rendus justes.

 

 

Romains 8:20-22 : Car la création a été soumise à la vanité, -non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise, – avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement.

 

Romains 9:20 : O homme, toi plutôt, qui es-tu pour contester avec Dieu? Le vase d’argile dira-t-il à celui qui l’a formé: Pourquoi m’as-tu fait ainsi?

 

Romains 11:36 : C’est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses. A lui la gloire dans tous les siècles! Amen!

 

1 Corinthiens 6:16 : Loin de là! Ne savez-vous pas que celui qui s’attache à la prostituée est un seul corps avec elle? Car, est-il dit, les deux deviendront une seule chair.

1 Corinthiens 11:8-9 : En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme; et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme.

 

1 Corinthiens 15:21-22 : Car, puisque la mort est venue par un homme, c’est aussi par un homme qu’est venue la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ

 

1 Corinthiens 15:38-47 : puis Dieu lui donne un corps comme il lui plaît, et à chaque semence il donne un corps qui lui est propre. Toute chair n’est pas la même chair; mais autre est la chair des hommes, autre celle des quadrupèdes, autre celle des oiseaux, autre celle des poissons. Il y a aussi des corps célestes et des corps terrestres; mais autre est l’éclat des corps célestes, autre celui des corps terrestres. Autre est l’éclat du soleil, autre l’éclat de la lune, et autre l’éclat des étoiles; même une étoile diffère en éclat d’une autre étoile. Ainsi en est-il de la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible; il ressuscite incorruptible; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux; il est semé infirme, il ressuscite plein de force; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. S’il y a un corps animal, il y a aussi un corps spirituel. C’est pourquoi il est écrit: Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant. Mais ce qui est spirituel n’est pas le premier, c’est ce qui est animal; ce qui est spirituel vient ensuite. Le premier homme, tiré de la terre, est terrestre; le second homme est du ciel. Tel est le terrestre, tels sont aussi les terrestres; et tel est le céleste, tels sont aussi les célestes.

 

 

 

 

2 Corinthiens 4:6 : Car Dieu, qui a dit: La lumière brillera du sein des ténèbres! a fait briller la lumière dans nos coeurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ.

 

2 Corinthiens 11:3 : Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ.

 

Éphésiens 3:9 : et de mettre en lumière quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu qui a créé toutes choses

 

Éphésiens 5:31 : C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair.

 

Colossiens 1:16 : Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui.

Colossiens 3:10 : et ayant revêtu l’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé.

 

1 Timothée 2:13-14 : Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite; et ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression.

 

1 Timothée 4:4 : Car tout ce que Dieu a créé est bon, et rien ne doit être rejeté, pourvu qu’on le prenne avec actions de grâces

 

Hébreux 1:2 : Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde

 

Hébreux 1:10 : Et encore: Toi, Seigneur, tu as au commencement fondé la terre, Et les cieux sont l’ouvrage de tes mains

 

Hébreux 2:10 : Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, élevât à la perfection par les souffrances le Prince de leur salut.

 

Hébreux 3:4 : Chaque maison est construite par quelqu’un, mais celui qui a construit toutes choses, c’est Dieu.

 

Hébreux 4:3-4 : Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, selon qu’il dit: Je jurai dans ma colère: Ils n’entreront pas dans mon repos! Il dit cela, quoique ses oeuvres eussent été achevées depuis la création du monde. Car il a parlé quelque part ainsi du septième jour: Et Dieu se reposa de toutes ses oeuvres le septième jour.

 

Hébreux 9:25-26 : Et ce n’est pas pour s’offrir lui-même plusieurs fois qu’il y est entré, comme le souverain sacrificateur entre chaque année dans le sanctuaire avec du sang étranger; autrement, il aurait fallu qu’il eût souffert plusieurs fois depuis la création du monde, tandis que maintenant, à la fin des siècles, il a paru une seul fois pour abolir le péché par son sacrifice.

Hébreux 11:3-7 : C’est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu’on voit n’a pas été fait de choses visibles. C’est par la foi qu’Abel offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn; c’est par elle qu’il fut déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes; et c’est par elle qu’il parle encore, quoique mort. C’est par la foi qu’Énoch fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et qu’il ne parut plus parce Dieu l’avait enlevé; car, avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage qu’il était agréable à Dieu. Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. C’est par la foi que Noé, divinement averti des choses qu’on ne voyait pas encore, et saisi d’une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille; c’est par elle qu’il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui s’obtient par la foi.

 

 

 

Hébreux 12:24 : de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion qui parle mieux que celui d’Abel.

 

Jacques 3:9 : Par elle nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu.

 

1 Pierre 3:20 : qui autrefois avaient été incrédules, lorsque la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l’arche, dans laquelle un petit nombre de personnes, c’est-à-dire huit, furent sauvées à travers l’eau.

 

1 Pierre 4:19 : Ainsi, que ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu remettent leurs âmes au fidèle Créateur, en faisant ce qui est bien.

 

 

2 Pierre 2:5 : s’il n’a pas épargné l’ancien monde, mais s’il a sauvé Noé, lui huitième, ce prédicateur de la justice, lorsqu’il fit venir le déluge sur un monde d’impies

 

2 Pierre 3:4-6 : et disant: Où est la promesse de son avènement? Car, depuis que les pères sont morts, tout demeure comme dès le commencement de la création. Ils veulent ignorer, en effet, que des cieux existèrent autrefois par la parole de Dieu, de même qu’une terre tirée de l’eau et formée au moyen de l’eau, et que par ces choses le monde d’alors périt, submergé par l’eau

 

 

1 Jean 3:8-12 : Celui qui pèche est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les oeuvres du diable. Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. C’est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, non plus que celui qui n’aime pas son frère. Car ce qui vous a été annoncé et ce que vous avez entendu dès le commencement, c’est que nous devons nous aimer les uns les autres, et ne pas ressembler à Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il? parce que ses oeuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes.

 

 

Jude 11 : Malheur à eux! car ils ont suivi la voie de Caïn, ils se sont jetés pour un salaire dans l’égarement de Balaam, ils se sont perdus par la révolte de Coré.

 

Jude 14 : C’est aussi pour eux qu’Énoch, le septième depuis Adam, a prophétisé en ces termes: Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades

 

Apocalypse 2:7 : Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises: A celui qui vaincra je donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu.

 

Apocalypse 3:14 : Écris à l’ange de l’Église de Laodicée: Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu.

 

Apocalypse 4:11 : Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire et l’honneur et la puissance; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent et qu’elles ont été créées.

 

Apocalypse 10:6 : et jura par celui qui vit aux siècles des siècles, qui a créé le ciel et les choses qui y sont, la terre et les choses qui y sont, et la mer et les choses qui y sont, qu’il n’y aurait plus de temps.

 

 

Apocalypse 14:7 : Il disait d’une voix forte: Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux.

 

 

Apocalypse 20:2 : Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans.

 

 

Les citations sont tirées de la traduction Louis Segond.

 

 

 

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15/08/2025

Napoléon Peyrat: chantre du Catharisme et des Camisards:

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C’est en Ariège que le Pasteur Napoléon Peyrat verra le jour en 1809, sur cette terre où le Protestantisme a planté de profondes racines. Ce poète, historien, pasteur, sera un fervent défenseur de la culture Occitane.

 

 

 

 



Bien qu'il soit extrêmement libéral, aux idées radicalement avancées, puisqu'il fut membre du félibrige rouge, il sera, par une heureuse inconséquence, comme d'autres avant et après lui ( cf Louis Second et sa traduction de la Bible), un défenseur de l'Orthodoxie, et le chantre du petit peuple Cévenole. Au strict Protestantisme qui s’est levé lors des guerres Camisardes pour la défense du pur Evangile, il lui a fallu un courage certain pour oser passer outre la réprobation du protestantisme officiel, qui préférait jeter un voile pudique sur cette période si décriée

 

 

 

 

 

 

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C’est en 1842 que sorti "les Pasteurs du désert" véritable plaidoyer pour les insurgés. De 1870 à 1882 ce sera la monumentale "histoire des Albigeois" ( 5 volumes) qui sera la première réhabilitation du Catharisme.

 

 

 




                              Patrick Cabanel et Philippe Robert
                                      Cathares et Camisards
                              " L'Oeuvre de Napoléon Payrat"
                                          ( 1809-1881)
                              Les Presses du Languedoc ( 1998)

 

 

 

 



                                
                                           Pasteur  Blanchard

 

 

 

 

 

 

 

 

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12/08/2025

Catholicisme et protestantisme en Allemagne:

 

 

 

 

François-Georges Dreyfus
 
Ancien professeur de l'université Paris IV-Sorbonne

Ancien directeur du Centre d'études germaniques de l'université de Strasbourg († 2011)
 
 
 
 

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En 1555, l'unité confessionnelle du Saint Empire romain germanique est officiellement rompue et la Paix d'Augsbourg consacre la division religieuse née de la Réforme luthérienne. Cujus regio, ejus religio : la coexistence du catholicisme et du protestantisme se fera sur la base de l'unité confessionnelle de chaque territoire. Malgré certains heurts, cette situation va évoluer vers une « paix religieuse » et un biconfessionnalisme assumé, dans le cadre d'un certain réalisme politique, juridique et social. François-Georges Dreyfus auteur, avec Paul Colonge, de Religions et société en Allemagne au XIXe siècle (Sedes, 2001), dépasse ici les clichés qui verraient seulement s'opposer une Allemagne du Nord, protestante, industrielle et riche, à une Allemagne du Sud, catholique, paysanne et pauvre, pour expliquer le rôle fondamental des Églises dans la vie sociale et politique de l'Allemagne, du piétisme au Kulturkampf, de la résistance au nazisme à la réunification.

 

Une évangélisation tardive

 

On ne peut pas comprendre l'évolution religieuse de l'Allemagne si l'on oublie que l'évangélisation y a été très tardive. En effet, si la Rhénanie a été christianisée dès l'époque romaine, l'Allemagne centrale n'a été évangélisée qu'au temps des Carolingiens, aux VIIIe et IXe siècles. Quant à l'Allemagne au-delà de l'Elbe, sa christianisation ne s'est effectuée qu'aux Xe et XIe siècles. Nombre de traditions païennes vont ainsi perdurer et l'imprégnation chrétienne y demeurer longtemps superficielle. Certes de nombreux monastères, souvent cisterciens comme Lehnin ou Doberan, viendront renforcer la foi chrétienne mais le souvenir des baptêmes par l'épée du temps de Charlemagne reste très présent.

 

Du XIIe au XVe siècle, le christianisme n'est solidement implanté que dans trois régions, la Bavière, la rive gauche du Rhin et la Westphalie. Partout ailleurs, la vie religieuse demeure superficielle malgré les efforts des prêtres et des moines, même si se construisent de nombreux bâtiments, souvent magnifiques. On participe à la vie religieuse mais souvent plus du bout des lèvres que du fond du cœur. Il est vrai que les sévères conflits entre l'Église et l'Empire ne facilitent guère, au moins jusqu'au XIIIe siècle, un véritable appui des princes à l'Église. À partir du XIVe siècle, les difficultés économiques et politiques entraînent une régression générale dans les principautés allemandes. Simultanément, on assiste à une détérioration de la vie morale dans l'ensemble du clergé, situation contre laquelle Jean Hus proteste en Bohême. S'étant attaqué au pouvoir pontifical, il est condamné lors du Concile de Constance (1415) et brûlé vif.

 

La Réforme luthérienne

 

Le 31 octobre 1517, le provincial de Germanie de l'ordre des Augustins affiche à Wittenberg quatre-vingt-quinze thèses qui critiquent véhémentement les désordres de l'Église, condamnent le système des indulgences, vendues pour favoriser la construction de la basilique Saint-Pierre de Rome et en appellent au concile.

 

Cet appel au concile s'explique par les dernières délibérations du concile de Bâle qui, en 1448 et 1449, avaient proclamé le concile supérieur au Pape. Pendant trois ans, on assiste à des débats de plus en plus virulents qui, en raison de l'intransigeance de plus en plus intraitable et du Pape et de Luther, se terminent par l'excommunication de Luther.

 

Dès lors naît dans le christianisme une nouvelle Église, dite Église luthérienne. Luther, soutenu par la majorité des princes allemands, est tout de même condamné à Worms mais, quoique mis au ban de l'Empire, il trouve refuge dans la forteresse saxonne de la Wartburg.

 

Le fondement de la pensée luthérienne est le salut par la foi seule, sola fide, qui affaiblit profondément toute la construction du catholicisme ancien ou médiéval : en effet, si le pouvoir vient de Dieu seul, il n'est pas une fois pour toutes délégué à son Église. Or Rome, par la bulle Exsurge Domine du 15 juin 1520, excommunie Luther qui vient de publier en quelques mois quatre textes essentiels : L'Appel à la noblesse chrétienne de la nation allemandeLa captivité babylonienne de l'ÉgliseLa Liberté chrétienne et L'Épître à Léon X, souverain pontife. Tous ces textes essentiellement anti-romains prônent une Église où le fidèle, par le biais du sacerdoce universel, prend une place nouvelle.

 

Réfugié à la Wartburg, Luther va y traduire la Bible en allemand. Soyons conscients que cette traduction est véritablement créatrice : d'une part elle va contribuer à une vraie christianisation de populations mal évangélisées, d'autre part elle est le texte fondateur de la langue allemande. Luther, en effet, a fondu en une langue littéraire tous les dialectes de l'Allemagne du Nord en faisant une large place au saxon : ce sera le Hochdeutsch, le haut allemand.

 

Le luthéranisme est basé sur quatre fondements essentiels qui seuls conduisent au salut : Sola fide, la foi seule, Sola Scriptura, l'Écriture seule, Sola gratia, la grâce seule, Christo solo, le Christ seul. De cela il dégage quelques principes : le sacerdoce universel – il n'y a pas d'intermédiaire entre le fidèle et son Seigneur –, le refus du célibat des prêtres, une liturgie en allemand avec la communion sous les deux espèces et un service dont l'élément essentiel est la prédication centrée sur l'exégèse d'un texte biblique.

 

Tout cela ne se fait pas en une fois : c'est ainsi qu'en 1522, Luther revient au service en latin, rétablit les vêtements liturgiques et même la communion sous une seule espèce. Ce n'est qu'en 1525 qu'apparaît le premier ordo liturgique luthérien mais, dès 1526, la Deutsche Messe, la messe allemande, est structurée définitivement et va demeurer la liturgie normale des Églises luthériennes : il s'agit surtout de simplifier la messe romaine avec la disparition des litanies des saints et de l'idée de « sacrifice ». Pour l'essentiel la liturgie luthérienne demeure très proche de la liturgie romaine, même si elle fait une place infiniment plus grande au chant collectif, au choral. Mais comme le soulignent bien des historiens, Luther n'a pas souhaité renoncer complètement à la messe latine.

 

De surcroît, le luthéranisme ne rompt pas avec la tradition romaine : il maintient la hiérarchie ecclésiastique et fait place à l'évêque, ce que rappellera en 1530 le texte fondateur du luthéranisme, la Confession d'Augsbourg.

 

En définitive, le luthéranisme se développe rapidement pour plusieurs raisons dont une, la dernière, aura des conséquences considérables : il s'enracine vite du fait de sa liturgie en allemand dans la masse de la population ; il s'affirme hostile à l'immoralisme des prêtres, à la simonie et aux indulgences prônées par l'Église romaine ; il affirme la prééminence de l'Écriture sainte et attire ainsi à lui les intellectuels touchés par le mouvement humaniste. Enfin, en s'opposant à s d'Empire qui, comme les princes, vont pouvoir renforcer leur pouvoir temporel. Les uns et les autres vont en profiter pour placer plus ou moins la nouvelle Église sous leur coupe. Jusqu'en 1919, dans les territoires allemands luthériens, le souverain est Summus Episcopus, évêque suprême. Notons que c'est toujours le cas dans les États scandinaves.

 

Charles Quint, empereur depuis 1519, tente – en vain – de freiner le développement de l'hérésie ; si la diète de Worms a condamné Luther, le souverain tente encore une réconciliation en 1530 lors de la diète d'Augsbourg. C'est l'occasion pour les luthériens de présenter un texte, très conciliant à l'égard de Rome, rédigé par Melanchthon. Cette Confession d'Augsbourg, rejetée par l'Empereur et l'Église, est le fondement des professions de foi des Églises luthériennes.

 

Le concile de Trente et la Contre-Réforme

 

Pendant vingt ans, catholiques et protestants s'affrontent rudement. C'est seulement en 1555 que la paix d'Augsbourg consacre la division religieuse du monde allemand : les princes reçoivent le droit d'imposer la religion de leur choix à leurs sujets selon le principe Cujus regio, ejus religio. C'est un échec pour Charles Quint, une défaite pour l'Église.

 

Mais le concile de Trente (1545-1563), qui lance la Contre-Réforme, va permettre à l'Église catholique de consolider ses positions et même de reconquérir certaines régions, avec l'aide des Jésuites.

 

La contre-offensive catholique est centrée sur une réorganisation de la formation des prêtres, sur une nouvelle édition de la Vulgate, sur une liturgie somptueuse célébrée dans des églises souvent magnifiquement décorées dans le style baroque. La mise en place d'un réseau de collèges visant à former une élite catholique permet la reconquête de certaines régions comme la Westphalie autour de Münster en particulier et la consolidation de l'Église en Bavière et en Bohême.

 

Après soixante années de paix, tout cela est remis en question par la guerre de Trente Ans (1618-1648) : ce conflit à la fois religieux et politique voit la coalition de la plupart des princes allemands contre l'Empereur, coalition soutenue par les grands royaumes luthériens du Nord – Danemark et Suède – et par le roi de France en lutte contre la suprématie des Habsbourg. Les traités de Westphalie (1648) confirment pour l'essentiel les décisions religieuses de la Paix d'Augsbourg et la règle du cujus regio, ejus religio. Mais le traité confirme aussi l'abaissement de l'Empereur. La guerre a surtout ruiné l'Allemagne : elle perd plus de la moitié de sa population et son économie tant agricole qu'industrielle est détruite. Aussi, dès qu'ils le pourront, les princes allemands feront bon accueil aux minorités religieuses persécutées : les huguenots français en Hesse et en Prusse avec l'Édit de Postdam de 1685, les populations juives dans les ports hanséatiques, en Prusse ou en Saxe.

 

De 1648 à 1789, la population catholique, largement minoritaire, vit sans difficulté soit dans le duché de Bavière, soit dans les grandes principautés ecclésiastiques – Cologne, Trèves, Mayence, Münster, Paderborn, Worms, Würzburg – soit dans les domaines des Habsbourg comme le Brisgau. Cette situation va être bouleversée par la Révolution française.

 

Le piétisme et son influence

 

Le luthéranisme, lui, perd très rapidement son élan réformateur : les Églises luthériennes s'installent avec une hiérarchie aussi stricte que celle de l'Église catholique, mais le Summus Episcopus n'est plus à Rome : c'est soit un principicule, soit le représentant local des souverains plus importants. La théologie s'étiole jusqu'au moment où se développent des communautés piétistes.

 

Le piétisme est une tendance essentiellement fondée sur le contact personnel du fidèle avec son Seigneur : les « collèges de piété » vont favoriser un luthéranisme individualiste méconnaissant l'importance de la communauté paroissiale et la nécessité de l'Église. Ils vont être un élément essentiel du rationalisme religieux qui se développe sous l'influence de certaines facultés de théologie comme Halle ou Göttingen avec les Lumières. Dès la fin du XVIIIe siècle, naît ainsi dans nombre de milieux dirigeants une théologie libérale qui va peu à peu mettre en cause la divinité du Christ, la validité du Credo ou de la Cène.

 

Simultanément le piétisme, profondément fidèle à certains égards, à la pensée du premier Luther, favorise le développement de l'instruction : l'instruction primaire est obligatoire en Prusse dès le milieu du XVIIIe siècle. Les écoles normales allemandes d'instituteurs serviront de modèle à la France grâce au préfet de Rhin et de Moselle qui les découvre à Coblence en 1807 et en implante une à Strasbourg en 1811.

 

Les piétistes favorisent aussi le développement économique. C'est en étudiant leurs principes et leurs pratiques que le sociologue Max Weber fonde les théories sur la supériorité du protestantisme, qu'il développe dès 1901 dans L'Éthique protestante et l'esprit du capitalisme. C'est en effet très largement sous l'influence des milieux piétistes, fortement soutenus par le Roi de Prusse, que l'économie va renaître en Allemagne. Une faculté des sciences camérales est instaurée à Halle où dominent trois disciplines : l'histoire politique, le droit public de l'Europe et la science des gouvernements, l'économie politique de l'État. En fait, c'est une faculté de science politique où l'on va recruter les administrateurs et « nombre de gens de qualité ». Ce type de faculté va très vite se diffuser ailleurs, d'abord dans les universités protestantes – Leipzig, Göttingen, Tübingen, Marburg, Giessen, Erlangen – puis dans les universités catholiques – Bonn, Fribourg, Mayence. Au XIXe siècle, ces facultés seront intégrées dans les facultés de droit. C'est une des raisons pour laquelle un diplôme de droit deviendra indispensable pour faire carrière dans le monde allemand.

 

Les piétistes constituent la base des entrepreneurs et provoquent la renaissance économique. Mais cela ne concerne que l'Allemagne protestante. Ainsi s'amorce dès le dernier tiers du XVIIIe siècle le décalage de développement entre une Allemagne du Nord très majoritairement protestante et une Allemagne du Sud essentiellement catholique. Cette situation perdurera jusqu'au dernier tiers du XXe siècle et contribue partiellement à expliquer le mépris des protestants à l'égard des États catholiques plus pauvres.

 

La Révolution française et le Recez de 1803

 

À ses débuts, la Révolution française a été bien accueillie tant par les élites luthériennes que par les catholiques. Les unes et les autres sont profondément marquées par l'esprit des Lumières, au point qu'une partie du haut clergé catholique, très influencé par le gallicanisme et la politique de l'empereur Joseph II, développe au Concile d'Ems (1785) l'idée d'une Église allemande presque indépendante de Rome : c'est ce qu'on a appelé le national-épiscopalisme.

 

Les excès de la Révolution, avec en particulier la chute de la monarchie et l'exécution de Louis XVI, détournent les classes dirigeantes de l'idéal révolutionnaire. De plus, les troupes françaises qui occupent la rive gauche du Rhin ne sont pas accueillies avec enthousiasme par les populations locales. Les territoires rhénans sont annexés par la France en 1797. En 1801, le traité de Lunéville entre la France et l'Empire prévoit des compensations pour les princes allemands dépossédés de leurs domaines sur la rive gauche du Rhin. Préparé par Bonaparte et Talleyrand, l'acte appelé Recez germanique sera approuvé par la Diète de Ratisbonne et ratifié par l'empereur François II en avril 1803.

 

Le Recez diminue considérablement le nombre des États allemands : il n'y a plus que cent trente-quatre principautés et six villes libres au lieu de cinquante et une. Les catholiques en sont les grandes victimes : il n'y a plus qu'un seul archevêque électeur, celui de Mayence transféré à Ratisbonne et cinquante-huit princes catholiques. L'électeur de Hanovre – et roi d'Angleterre – obtient le diocèse d'Osnabrück. Les évêchés de Paderborn, d'Erfurt et une partie de celui de Münster sont attribués au roi de Prusse. Cette décision napoléonienne renforçait le poids de la France. De plus, limiter de manière drastique le nombre de souverains catholiques revenait à placer une forte minorité de la population catholique sous l'autorité de souverains luthériens. On ne s'en rendit compte qu'après 1815.

 

En effet la création en 1806 de la Confédération du Rhin sous protectorat français entraîne dans la trentaine d'États confédérés la mise en place d'un droit ecclésiastique relativement libéral, proche du régime français de l'époque. La défaite de Napoléon et le congrès de Vienne (1814-1815) conduisent à la constitution d'une Confédération germanique, qui entraîne un redécoupage territorial. Dès lors il n'y a plus que trente-six États allemands dont un seul est catholique, celui du roi de Bavière. La Rhénanie et la Westphalie catholiques sont rattachées au royaume de Prusse. Dès lors, 80 % des catholiques allemands sont placés sous autorité protestante et deviennent des sujets de seconde catégorie.

 

Le catholicisme allemand du XIXe siècle à la chute du IIIe Reich

 

De 1815 à 1945, le catholicisme allemand va être placé sous la tutelle des États et des villes libres protestantes. Avec la sécularisation entraînée indirectement par le Recez les souverains vont profiter de leurs acquisitions catholiques pour faire main basse sur les biens des diocèses, des chapitres et des monastères ainsi que sur les établissements d'enseignement secondaire. Le Recez autorisait ces expropriations mais obligeaient les États à prendre alors en charge l'entretien des bâtiments ecclésiastiques, les frais du culte et la rémunération des prêtres. C'est à cause de cette prescription qu'existe aujourd'hui en Allemagne l'impôt d'Église, le Kirchensteuer, perçu en surplus sur les fidèles des communautés reconnues – évangéliques, catholiques et israélites – qui représente un supplément de 8 à 10 % selon les Länder à l'impôt sur le revenu.

 

Cette situation entraîne la suppression de la plupart des monastères et par conséquent des ordres religieux : cent cinquante communautés bénédictines disparaissent ; il en est de même pour de nombreux établissement d'enseignement secondaire. La division des anciens diocèses entre des États différents conduit à une situation dramatique : en 1812, sauf dans l'Empire français, il n'y a plus guère d'évêques en Allemagne. Par contre, l'occupation française, les difficultés économiques et le dénuement de milliers de moines et de prêtres entraînent une renaissance de la foi dans le petit peuple catholique.

 

Le « pacte fédéral » instituant la Confédération germanique en 1815 prévoit (article 16) l'égalité des droits civils et politiques aux fidèles des Églises chrétiennes ; dans le grand duché de Mecklembourg cet article ne sera appliqué qu'en 1885 sous la vive pression du Chancelier-Prince de Bismarck… Mais – nous le verrons – l'égalité entre catholiques et protestants dans les États luthériens sera théorique : en Prusse où les catholiques représentent 40 % de la population, le pourcentage de catholiques Ministerial-Direktor, officiers ou professeurs titulaires de chaire ne dépasse pas 10 %. Dans les universités prussiennes – sauf à Bonn, Breslau et Münster… – entre 1880 et 1914 mieux vaut être juif que catholique pour obtenir une chaire.

 

Dans l'État catholique qu'est la Bavière, l'on garantit à l'Église les « droits et prérogatives qui lui reviennent en vertu de l'ordre divin et des dispositions canoniques » mais le roi contrôle les nominations des évêques et des curés et promulgue, après avoir signé un concordat en 1817, un édit largement inspiré par les articles organiques français. On retrouve une situation analogue dans les États du Rhin supérieur – Bade, les deux Hesse, Nassau et Wurtemberg.

 

Le gouvernement prussien n'est d'ailleurs pas hypocrite et déclare : « L'Église protestante doit être privilégiée mais l'Église catholique ne doit pas être défavorisée ». En principe, les chapitres élisent librement les évêques mais les chanoines sont en réalité désignés par le roi et le Saint-Siège incite lui-même à désigner un « candidat agréable au roi ». Sur la rive gauche du Rhin, le régime napoléonien demeure en vigueur, ce dont le roi de Prusse se souviendra quand il sera en conflit avec l'archevêque de Cologne !

 

Cette mainmise des États protestants sur l'Église catholique conduit par réaction à un essor rapide de l'ultramontanisme. Rome apparaît comme le seul protecteur des catholiques dont la piété est sensiblement renforcée : récitation régulière et communautaire du chapelet, culte marial et processions ne cessent de se développer.

 

Simultanément une élite catholique apparaît, liée à la conversion au catholicisme d'un certain nombre de notables ou d'écrivains tels Stolberg ou Schlegel. Même si Novalis ne devient pas catholique, il est plus proche de la mentalité romaine que de la mentalité luthérienne. Le renouveau intellectuel catholique développe une pensée conservatrice, fondée sur l'idée que seul le retour au Moyen Âge avec une Église unique permettra la renaissance et l'unité de l'Occident divisé par la Réforme et le rationalisme. Ce renouveau intellectuel imprégné de romantisme met en exergue les valeurs esthétiques du catholicisme, ignorées ou même rejetées par la Réforme et les Lumières.

 

Dans ce contexte éclatent quelques crises qui mettent en cause le monde catholique, en particulier le conflit entre la Prusse et l'archevêque de Cologne. Celui-ci, mis en prison pour n'avoir point respecté les articles organiques, attire sur lui toute la sympathie du peuple catholique rhéno-westphalien, ce qui entraîne une profonde méfiance entre le gouvernement de Berlin et la catholicité allemande.

 

Celle-ci s'organise peu à peu autour de plusieurs centres en Bavière à l'université de Landshut, et à Mayence sous l'influence de Monseigneur Colmar, évêque nommé par Napoléon ; le Cercle de Mayence lutte contre les Lumières et l'enseignement universitaire marqué par le rationalisme en donnant la préférence aux séminaires et en prônant une fidélité totale à Rome ; le Cercle de Mayence prépare surtout à cette caractéristique essentielle du catholicisme allemand, l'action politique et sociale.

 

Le catholicisme politique et social

 

Méprisé par les directions luthériennes des États et par une élite protestante libérale et rationaliste, le catholicisme allemand va combattre ces tendances au plan politique et au niveau socio-économique. À la suite des mouvements révolutionnaires de 1848 on décida la convocation d'une Assemblée nationale à Francfort-sur-le-Main. Sous l'impulsion du Cercle de Mayence est alors constituée une « Association Pie », le Pius Verein, qui va s'engager dans le combat politique avec d'autant plus de facilité qu'il n'y a pas encore en Allemagne de parti politique : les « Associations Pie » permettent l'élection de cent députés catholiques sur huit cents. Le catholicisme politique allemand est né. Lors des débats sur l'unité allemande, les députés catholiques sont favorables à une Grande Allemagne incluant l'Autriche et où les catholiques seraient à égalité avec les protestants. Mais le choix de l'Assemblée se porte sur la Petite Allemagne, dominée par la Prusse protestante.

 

Les catholiques ont compris la nécessité de faire face aux autres Allemands, chez qui domine un profond ressentiment contre les tenants de l'ultramontanisme accusés de surcroît d'être rétrogrades.

 

Pourtant c'est dans le monde catholique que va naître une approche solide de la question sociale. Dès 1837 un député aux États de Bade proposait l'intervention de l'État en matière sociale. Cette attitude favorable tant à la condition ouvrière qu'au monde rural persistera très longtemps dans le milieu catholique. Cette position est d'autant plus compréhensible que le patronat allemand comme les grands propriétaires sont majoritairement protestants. En 1907, alors qu'il y a dans le Reich 37 % de catholiques, les patrons de cette confession ne représentent que 30 % de la masse des patrons…

 

Tout cela contribue à expliquer l'importance attachée aux problèmes sociaux : en Allemagne l'Église catholique méprisée par les pouvoirs prend le parti des déshérités et apparaissent très vite toute une série de réflexions sur les questions socio-économiques. Ketteler, évêque de Mayence en 1860 après avoir été député à l'Assemblée de 1848, très marqué par les idées du socialiste national F. Lassalle, préconise la création de coopératives, laisse proposer l'instauration de syndicats et lutte contre « la loi d'airain du salaire ».

 

De son côté, un laïc, Reichensperg, demande à l'État la création de caisses d'épargne pour favoriser la vie des paysans. Simultanément apparaissent d'innombrables sociétés de secours telle celle fondée par l'Abbé Kolperg et les Filles de la Charité ou les sociétés de Saint Vincent de Paul. Leur action est loin d'être négligeable. D'ailleurs le parti catholique est le seul parti avec le SPD à intégrer dans son programme des propositions sociales. Au Landtag de Prusse est apparu en effet en 1852 une Katholische Fraktion qui siège au centre de l'hémicycle, entre les libéraux et le parti conservateur ; très vite ce parti s'appellera le Zentrum et gardera ce titre jusqu'en 1933. Il combat dès son origine pour la parité confessionnelle dans la fonction publique, pour un enseignement confessionnel, pour le maintien des droits et des libertés pour l'Église catholique.

 

Depuis 1848, les catholiques réunissent régulièrement des Katholikentage qui, jusqu'en 1868, existent aussi bien en Allemagne qu'en Autriche. Mais les catholiques allemands sont toujours en alerte car les conflits menacent entre l'Église et les États, tant en Bavière qu'en Prusse, d'autant que les protestants libéraux proclament que la victoire de la Prusse sur l'Autriche en 1866 était le « parachèvement de la Réforme ».

 

Le Kulturkampf

 

La situation tendue que connaît l'Église en Allemagne est aggravée par deux maladresses du Zentrum. Celui-ci réclame en effet l'intervention du Reich afin de rendre au Saint-Siège les États qu'il a perdus en 1870 et d'obliger les États à reconnaître les droits et les libertés des Églises.

 

Bismarck se sent agressé et avec ses alliés libéraux-nationaux et conservateurs, il riposte durement. Bismarck a peur d'une alliance franco-autrichienne soutenue par les catholiques du Reich, en particulier les nationalistes polonais et les protestataires alsaciens : il faut museler l'Église et bien faire comprendre la supériorité de l'empereur allemand sur le pape. Quant aux libéraux et aux conservateurs, hommes des Lumières ou luthériens orthodoxes, ils « veulent libérer les individus des chaînes de l'Église » et estiment que les catholiques ne peuvent être de « bons Allemands tant qu'ils dépendront d'un souverain étranger ». Ils souhaitent, écrira un théologien protestant, « germaniser les catholiques allemands ». Il est vrai aussi que le monde protestant est scandalisé par la proclamation du dogme de l'infaillibilité pontificale.

 

Appuyé par les catholiques libéraux bavarois, Bismarck s'engage alors dans le Kulturkampf, c'est-à-dire la lutte contre cette Église ultramontaine qui interdisait aux ecclésiastiques de parler en chaire des affaires. Cette loi établissait le mariage civil, l'interdiction des ordres religieux en Prusse et l'obligation pour les prêtres de passer un examen devant les universités d'État, ce qui était la règle depuis la Réforme pour les pasteurs. Elle ne sera guère appliquée par Bismarck mais, comme elle n'aura pas été abrogée, elle sera largement utilisée par le IIIe Reich contre les prêtres et les pasteurs. À cela répond une résistance de plus en plus vive et le Zentrum double ses voix entre 1871 et 1874 : de 1874 à 1912 le parti réunira désormais plus de 90 députés sur les 397 du Reichtag.

 

Une véritable contre-société catholique se constitue avec sa presse, ses mouvements de jeunes et de femmes, ses cercles ouvriers, ses clubs de lecture, ses chorales et ses caisses d'épargne. En fait ces structures vont servir de modèle au socialisme allemand, en attendant d'être récupérées par les divers partis totalitaires marxistes ou hitlériens.

 

Mais la situation s'améliore car Bismarck a besoin du soutien catholique contre les socialistes ; comme le Zentrum refuse de négocier, l'accord se fait sur son dos directement entre Berlin et Rome. Léon XIII récuse les positions politiques à caractère démocratique du parti catholique. Par contre Rome avalise les positions sociales des catholiques allemands qui vont soutenir la politique bismarckienne des lois de sécurité sociale de 1883 à 1891. Peu à peu le peuple catholique, dont la piété ne faiblit point, s'intègre dans l'Empire mais sa place dans la société demeure seconde.

 

Avec la République de Weimar, le monde catholique allemand espère une reconnaissance pleine et entière. Ce sera en vain : la place des catholiques dans la société n'est guère modifiée et les gouvernements successifs, presque tous soutenus au Reichstag par le Zentrum, refusent de signer un Concordat avec le Saint-Siège. La persistance de cette hostilité s'explique par l'anticléricalisme des communautés et de la majorité des socialistes du SPD, par l'anti-romanisme persistant des milieux et partis bourgeois et conservateurs.

 

Alors que de 1924 à 1932 l'adhésion au nazisme – condamné par de nombreux mandements épiscopaux – est interdite, elle devient licite à la fin de 1932. Hitler obtiendra en mars 1933 les pleins pouvoirs notamment grâce aux votes des députés du Zentrum, en échange d'une négociation conduisant à un Concordat signé en juillet 1933. Il accordait et accorde, car il est toujours en vigueur, de grandes libertés à l'Église romaine. Mais quelques jours avant la signature, Hitler interdit et dissout le Zentrum. Très vite, naturellement, il ne respecte pas la signature du Reich : ses acolytes critiquent durement le catholicisme, s'en prenant aux prêtres et aux moines qui défendent leurs droits pied à pied. Un grand nombre d'entre eux sont persécutés, poursuivis en justice, envoyés en camp de concentration. Au-delà des critiques – bien discutables – à l'encontre de Pie XII, il convient de rappeler qu'il y aura trois à quatre fois plus de prêtres en camp de concentration que de pasteurs ; or, dans le Reich de 1932, il y a environ trois fois plus de pasteurs que de prêtres ! Il est vrai que de 1933 à 1945, l'Église quasiment persécutée a pris des positions très fermes contre l'euthanasie et dans de nombreux diocèses, contre les persécutions antisémites. Mais l'attitude de l'Église est freinée – comme la masse de la population – par son anticommunisme fondamental. Il fallait simultanément lutter contre la peste et contre le choléra.

 

L'effacement des divergences confessionnelles dans la résistance au nazisme favorisa, après 1945, une action œcuménique vivante et la constitution d'un parti chrétien démocrate rassemblant catholiques et protestants.

 

Les Églises protestantes de la Révolution à la fin du Reich

 

Le terme de protestantisme allemand va devenir au XIXe siècle une formule convenable. Jusqu'alors, en dehors des faibles minorités calvinistes ou réformées, il n'y a dans l'Allemagne non catholique que des luthériens. À partir de 1817, ce ne sera plus le cas puisque le roi de Prusse calviniste décida que dans son royaume luthériens et calvinistes ne constitueraient plus qu'une Église unique, l'Église dite de l'Union, Église à liturgie commune – elle est luthérienne – et à théologie variable.

 

Si le protestantisme allemand est largement majoritaire, s'il est « dominateur, fier et sûr de lui », il n'en est pas moins très divisé. Sous l'influence des Lumières s'est développé un rationalisme profond que les professeurs des facultés de théologie, gagnés majoritairement à cette vision de la théologie et de la dogmatique, diffusent auprès des pasteurs. Seules résistent de rares universités : Erlangen en Bavière car, ici minoritaires, les luthériens doivent résister aux catholiques ou Greifswald en Mecklembourg. Ainsi on peut très vite distinguer dans le protestantisme allemand trois niveaux d'appartenance religieuse.

 

Les libéraux, rationalistes, mettent en cause les fondements de la foi, le Credo, la Résurrection, la Cène et la divinité du Christ. Ils recrutent dans les milieux universitaires ou dans la bourgeoisie intellectuelle mais ils restent attachés à l'Église. On ne va au culte que les dimanches où il y a une cantate ou lorsque le prédicateur jouit d'une grande renommée. Mais dès la cantate ou le sermon terminé, on se retire !

 

Les piétistes, profondément attachés à leur foi, sont très appliqués à êtres présents dans la société, mais rebelles à toute organisation ecclésiastique, à toute dogmatique. Ils sont nombreux dans l'aristocratie et dans quelques milieux bourgeois, surtout dans les villes moyennes.

 

Enfin les orthodoxes restent les plus nombreux, au moins jusque dans les dernières années du XIXe siècle. Ils se recrutent dans le monde rural, majoritaire en Allemagne jusque vers 1880, sont soutenus par l'aristocratie et très souvent reconvertissent leurs pasteurs à une piété traditionnelle, quitte à les dénoncer aux autorités ecclésiastico-étatiques qui, généralement, les sanctionnent, au moins en vieille Prusse – Prusse orientale, Poméranie, Brandebourg – en Hesse Cassel, en Saxe.

 

Les infidèles, quant à eux, sont de plus en nombreux en milieu urbain et dans les zones industrielles. Cela ne concerne pas seulement le monde ouvrier ou employé mais aussi la moyenne bourgeoisie. La petite bourgeoisie demeure plus fidèle et reste attachée à l'éthique luthérienne y compris au plan des mœurs. On se contente du baptême, de la confirmation, des obsèques mais on ne va plus au culte. À cet égard le petit tableau statistique ci-après est parlant.



























Taux de participation à la Sainte Cène (Eucharistie)
A- dans les Eglises évangéliques


Années


Monde rural


Villes moyennes


Grandes villes


1820


70 %


60 %


35 %


1870


55 %


40 %


14 %


1910


38 %


25 %


9 %


B- dans l'Église catholique


1910


85 %


60 %


40 %


 

 

 

On peut ainsi constater l'ampleur de la sécularisation du protestantisme allemand tout au long du XIXe siècle.

Vie de Jésus qui célèbre le « mythe évangélique ». Ainsi se développe une école philosophico-théologique foncièrement antichrétienne contre laquelle luttent difficilement quelques orthodoxes, parmi lesquels Fredéric-Julius Stahl (1802-1861) juriste d'origine juive, théoricien du droit ecclésiastique protestant. Il est soutenu par les autorités de diverses Églises luthériennes mais celles-ci manquent d'autorité et ne sont guère aidées par les pouvoirs étatiques qui veulent éviter les grands débats théologiques. On verra ainsi au temps de Guillaume II un théologien de Berlin, von Harnack, critique virulent de la dogmatique luthérienne, affirmant que le symbole des Apôtres de Nicée est une absurdité, appelé par le Kaiser aux plus hautes fonctions et anobli !

 

Le protestantisme social

 

C'est dans un mouvement issu du piétisme, le Réveil, que se développe en Allemagne une vraie action caritative. Elle est animée en Rhénanie par Th. Fliedner (1800-1864), en Souabe par J.-C. Blumhardt (1805-1880) et à Hambourg par J. H. Wichern (1808-1881). La Mission intérieure naît en 1848 pour lutter contre la misère et chercher à améliorer la condition des masses populaires. Ainsi sera favorisée « la mission de la Nation allemande ». Cela est profondément conforme aux préoccupations de Luther qui assignait le bien être, le Nährstand, comme l'une des actions essentielles de l'Église et de l'État. La Mission intérieure est à la fois sociale, missionnaire et ecclésiale. Ecclésiale, elle répond – en utilisant de très nombreux laïcs – à l'idée du sacerdoce universel. Très tôt sont mis au service du Peuple de Dieu, prédicateurs itinérants, colporteurs de bibles, catéchistes, infirmiers et se créent d'innombrables œuvres, orphelinats, hôpitaux, gîtes d'accueil. Vingt ans plus tard apparaît la Croix Bleue pour lutter contre l'alcoolisme ravageur. Plus que par les Églises qui, à la différence du monde catholique, se désintéressent de la question sociale, le mouvement est porté par des pasteurs aidés de laïcs et soutenus par des communautés de religieuses protestantes, les diaconesses, dont la première maison fut fondée par Fliedner en 1836. Vers 1910 on compte plus de quinze mille diaconesses. Simultanément apparaissent des mouvements de jeunes urbains que la Mission veut aider à redécouvrir la nature. C'est au sein de la Mission intérieure que naît le mouvement scout des Wandervogel ou « oiseaux migrateurs », qui très vite se laïcise puis se paganise. L'une de ses branches deviendra l'un des éléments de la future jeunesse hitlérienne.

 

Protestantisme et nationalisme

 

Ainsi s'explique que peu à peu, chez nombre de protestants, le nationalisme prenne une place considérable. Dès la fin du XVIIe siècle, le philosophe Heider expliquait que le peuple germanique luthérien est le « vrai défenseur du christianisme occidental et de sa culture ». Comme le remarque M. Louis Dumont dans l'Idéologie allemande « Herder a une perception sociocentriste de l'essence de l'homme, sociocentrisme donc rejet ou infériorisation des cultures autres ». Herder va développer une conception ethnique de la nation que vont reprendre à sa suite Fichte, Hegel et au-delà la plupart des philosophes et théologiens protestants allemands jusqu'à l'époque nationale-socialiste. Le luthéranisme est la vraie religion chrétienne car il n'a pas été « enjuivé » ou « méditérranéisé » comme le catholicisme : ce sera la théorie développée après la révolution de 1848 par toute une série de théologiens ou de philosophes de la religion comme Paul de Lagarde, le pasteur Stocker, aumônier de la cour, Fredrich Naumann, pasteur mais aussi écrivain et homme politique fondateur du parti national-social, et les tenants du Kulturprotestantismus ou protestantisme culturel, c'est-à-dire près des trois-quarts de l'élite protestante. On estime que l'élément essentiel de la vie allemande est l'État et on pousse l'Église à se mettre à son service en développant une vision nationaliste et raciste de la religion, plus allemande que luthérienne.

 

D'ailleurs que reste-t-il du luthéranisme dans un protestantisme sans dogme, sans liturgie, sans obligation ecclésiastique ? Ritschl (1822-1889), Harnack (1851-1930) ou Troeltsch (1865-1923), trois grands théologiens que l'on vénère encore aujourd'hui, ne se contentent pas de souhaiter « un nouveau dogme […] issu de la foi nouvelle », ils défendent un développement de la pensée nationale. Sans doute ne font-ils pas leur la pensée de Paul de Lagarde (1827-1891) qui très vite se bat pour un christianisme national marqué par la « germanitude » à caractère impérialiste. Pour Lagarde, le Reich doit s'étendre de l'Argonne aux marais de Pinsk – en Pologne au-delà du Boug. Par ailleurs il enseigne à Göttingen que le christianisme a été dévoyé par l'apôtre Paul qui aurait contribué à le judaïser. Aussi il préconise une religion germanique issue du luthéranisme. Or, aussi extraordinaire que cela puisse paraître, l'influence de Lagarde sera considérable. L'on verra Troeltsch, célébré encore aujourd'hui en France comme théologien libéral et moderniste – Protestantisme et modernité, publié en 1910 sera traduit chez Gallimard en 1991 – dédier en 1922 ses œuvres à son maître Paul de Lagarde !

 

Bien d'autres noms seraient à citer. Au fond ces théologiens libéraux et nationalistes fondent leur réflexion sur la rupture consommée par Luther entre l'Allemagne et Rome. Le luthéranisme, c'est d'abord la religion du peuple allemand. Peu à peu on va substituer le Volk, le peuple, à Jésus-Christ. C'est à cela que conduit le « christianisme germanique » de Paul de Lagarde.

 

Le protestantisme allemand de 1918 à 1945

 

La défaite de 1918 et la chute des souverains traumatisent le protestantisme allemand. Il a perdu ses « guides » puisqu'il n'y a plus de prince, Summus episcopus. Même si la Constitution de Weimar maintient la plupart de leurs privilèges aux communautés religieuses protestante, catholique et juive (articles 136 à 141), il n'y a plus de religion d'État. L'Allemagne est désormais un État laïc qui ne salarie aucun culte. Elle se contente de les reconnaître.

 

Les Églises et leurs fidèles sont désemparés ; elles vont chercher à constituer une Fédération des Églises allemandes, la Deutsche evangelische Kirche, mais elle ne sera mise en place qu'après l'arrivée d'Hitler au pouvoir. La population protestante se détache encore davantage des Églises ; le monde urbain est profondément marqué par le marxisme à gauche, par la révolution conservatrice à droite ; ni l'un ni l'autre ne se réfère d'une manière ou d'une autre au christianisme. Le protestantisme, c'est en ce temps une multitude de communautés ébranlées par le libéralisme et la sécularisation. Le déclin de l'orthodoxie luthérienne laisse le champ libre à toute une série de dérives qui vont conduire à une théologie christo-allemande, celle des Deutsche Christen. Cette tendance prend sa source dans ce que l'on appelle le mouvement völkisch que l'on peut traduire par populiste plutôt que raciste, d'autant que le terme englobe « les multiples formes de pensée dont la référence première est le peuple allemand considéré dans sa spécificité culturelle autant que raciale. » (L. Dupeux).

 

Les Deutsche Christen essayent de contrôler les Églises et en apparence leur influence n'est pas négligeable : tout le protestantisme allemand, à quelques rares exceptions près, demeure hostile à la République et favorable à une certaine forme de pangermanisme. Ainsi du pasteur Niemöller qui, jusqu'au printemps 1933, est – sans appartenir aux Deutsche Christen – favorable à Hitler.

 

Hitler arrivé au pouvoir, on peut penser que les Deutsche Christen vont l'emporter mais ils sont battus lors des élections synodales. Hitler impose un Directoire d'Église et nomme le chef des Deutsche Christen, Muller, évêque du Reich. Il est entouré d'un consistoire mais très vite les affrontements ont lieu entre les diverses tendances d'autant que certains pasteurs sont scandalisés qu'à la suite du décret aryen d'avril 1933, on interdise de chaire les pasteurs d'origine juive. Naît alors un nouveau mouvement protestant – interconfessionnel car unissant luthériens et réformés – qui s'engage contre le national-socialisme. Cette « Église confessante » est inspirée par le théologien suisse Karl Barth, exclu de sa chaire à l'université de Bonn et animée par les pasteurs Bonhoeffer et Niemöller. Elle adopte à Barmen en 1934 une confession de foi antinazie, condamne les lois racistes de Nuremberg mais on lui reprochera de n'avoir pas été très active pour les juifs sans lien avec le christianisme.

 

Les Églises évangéliques luttent contre la politique hitlérienne d'euthanasie et si certains pasteurs condamnent la brutalité des mesures antisémites, à aucun moment les Églises locales ou Landeskirche ne prendront officiellement position contre la Shoah. Seuls les évêques catholiques rhénans déclareront en septembre 1943 « condamner le massacre d'innocents de races et d'origines étrangères ».

 

Les Églises protestantes feront repentance par la déclaration du Synode de Stuttgart après la fin de la guerre. Pour terminer on soulignera que se sont parmi les pasteurs les plus libéraux que l'on trouvera le plus grand nombre de partisans du régime national-socialiste. Comme nous l'avons dit, l'absence de foi en Jésus-Christ était compensée par la foi dans la nation allemande et en Adolf Hitler son sauveur. Enfin, on rappellera que si les régions catholiques – Silésie, Bavière, Bade et Rhénanie-Westphalie – ont, lors des élections de 1932, récusé le nazisme, les régions protestantes ont voté national-socialiste à plus de 40 %.

 

Catholicisme et protestantisme dans l'Allemagne contemporaine

 

Après la chute du Reich, l'Allemagne va très vite être divisée en deux : l'Est entre Oder-Neisse et Elbe placé sous contrôle soviétique, avec la RDA – République démocratique allemande –, et l'Ouest entre Rhin et Elbe placé sous contrôle anglo-franco-américain, avec la RFA, République fédérale d'Allemagne. Ces deux États allemands sont profondément différents. La RDA se proclame communiste et athée, elle n'apporte aucun soutien aux communautés religieuses. Si le peuple catholique demeure très largement fidèle à son Église, il n'en est pas de même des populations protestantes qui abandonnent toute appartenance religieuse. En 1991, lorsque l'impôt d'Église sera rétabli dans les « nouveaux Länder », plus de la moitié de la population d'origine protestante renoncera à se déclarer alors que plus de 80 % des catholiques se reconnaîtront pour tels.

 

En Allemagne de l'Ouest, le choc de la défaite a pour conséquence une renaissance de la vie religieuse. Le prêtre ou le pasteur est pendant quelques années le seul recours car on n'a guère confiance dans les autorités civiles désignées par l'occupant. Mais très vite les églises protestantes se vident – moins de 6 % de présence au culte à Hambourg au début des années 1960 – délaissées par une population qui, du fait du libéralisme pastoral, ne comprend plus la différence entre la solidarité prêchée par les milieux laïcs et celle prêchée par les pasteurs qui centrent davantage leurs sermons sur les problèmes strictement matériels plutôt que sur les questions spirituelles ou morales. Il est significatif que nombre d'hommes d'Église protestante – pasteurs, assistantes de paroisses… – siégeant au Bundestag se déclarent dans leur notice individuelle sans religion !

 

Jusqu'au milieu des années 1970 la situation est différente dans l'Église catholique qui, face au très laxiste Catéchisme hollandais, publie le Catéchisme de Fulda parfaitement orthodoxe. Mais devant l'évolution des mentalités, le laxisme a aujourd'hui profondément pénétré le catholicisme allemand, la participation à la messe est en chute libre, même si elle demeure sensiblement supérieure à celle de la France et l'éthique proposée par le Pape Jean-Paul II est récusée même par les prélats.

 

En 1988, en RFA, alors que les catholiques (46 % de la population) étaient plus nombreux que les protestants (42 % de la population), sur cent étudiants, soixante et un étaient protestants ; au reste 70 % des hauts fonctionnaires, 65 % des dirigeants d'entreprise moyenne ou grande étaient alors protestants, au moins de nom. Lorsqu'en 1980 la CDU propose pour la Chancellerie Franz Joseph Strauss, le très catholique bavarois, il est battu car joue contre lui l'antipapisme de la bourgeoisie d'Allemagne du Nord. La réunification a, naturellement, renforcé le poids des protestants en Allemagne. Même si leurs liens avec l'Église sont très lâches, il n'en demeure pas moins que la pensée luthérienne domine culturellement aujourd'hui une Allemagne dirigée économiquement et parfois politiquement par des hommes et des femmes marqués par le protestantisme. L'échec du Bavarois catholique Stoiber lors des élections de septembre 2002 vient de le confirmer.

 

 

François-Georges Dreyfus
 
 
 

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08/08/2025

LA QUESTION HOMOSEXUELLE:

 

 

 

 

 

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Au regard du débat ouvert par l'Eglise Protestante unie, pour la défense de la famille tel que l'Eglise Chrétienne depuis les origines la enseignée, en tant que Pasteur Luthérien conservateur (traditionaliste), je ne peux que réaffirmer mon opposition à l'homosexualité et au mariage gay. En cela, je ne fais que donner ma position, dans le respect de toutes les opinions. Je ne prétends imposer la mienne à qui que ce soit. Comment justifier ma démarche, si ce n'est en m'appuyant sur la Bible (libre à chacun de penser ce qu'il veut à ce sujet), pour les Ecritures Saintes l'homosexualité n'est pas une affaire privée, mais un péché, un affront à Dieu, qui a demandé à Adam et Eve de "se multiplier" et de "remplir la terre(Genèse 1.28).

 

 

L'épisode de Sodome et Gomorrhe montre que Dieu considère l'homosexualité comme un péché si grave qu'il en détruisit ces villes (Genèse 19.1-29). A quoi fait écho "Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme. C'est une horrible pratique.(Lévitique 18.22). L'apôtre Paul ajoute "ni les débauchés, ni les dépravés, ni les homosexuels n'hériteront du royaume de Dieu(1 Corinthiens 6.9-10).

 

 

Les psychologues Elisabeth Moberly et Joseph Nicolosi contestent l'argument selon lequel le comportement homosexuel est déterminé par des facteurs biologiques et génétiques. Pour eux, l'homosexualité est le résultat d'une "sur-identification" à la mère, due à l'absence physique ou morale du père, dans les relations parents/enfants vécues dans la petite enfance. Le lesbianisme résulterait principalement d'abus sexuels ou de l'incapacité d'une mère à jouer son rôle. Ces psychologues vont jusqu'à affirmer que l'homosexualité peut se guérir par un programme de thérapie réparatrice.

 

 

Ces hypothèses sont à vérifier. En les exposant, je n'ai voulu que donner un point de vue, dans ce grand enjeu moral et national.

 

Pasteur  Blanchard

 

 

 

 

 

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05/08/2025

La Genèse : une vérité biblique contre les mensonges des tablettes sumériennes

 

 

 

 

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La racaille maçonne n’a de cesse de vouloir discréditer l’authenticité des Saintes Écritures et de la Genèse, témoignage de la création du monde. Pour ce faire, les tablettes sumériennes sont mises en exergue pour affirmer à tort que la Genèse en serait une copie. Le présent document démontre qu’il n’en est rien, et atteste au contraire que les tablettes sumériennes sont un tissus de conneries et d’incohérences. Les Francs-maçons et autres satanistes peuvent donc aller se faire voir et remballer leurs mensonges. Par ailleurs, dans Extraterrestres, les messagers du New-Age, je démonte les affabulations de feu Zecharia Sitchin, né en Israël, et qui prétendait que les Annunaki avaient créé la race humaine. Il n’en est rien. Les Annunaki sont les sept gardiens de l’enfer dans la civilisation de Sumer. Cet exemple démontre encore que Sumer sert de tremplin à tous les fantasmes des détraqués et autres malades mentaux.

 

Est-ce que dans Gn 1 à 11, la Bible retranscrit une histoire réelle, ou bien reprend-elle différents textes anciens ? La parole de Dieu est constituée de déclarations suprêmes absentes des textes anciens non bibliques. De manière récurrente, la Bible affirme être la parole parfaite de Dieu :

 

 

 

2 Ti 3, 16 : « Toute Écriture est divinement inspirée… »
2 Pi 1, 21 : « Mais sachez avant tout qu’aucune prophétie de l’Écriture ne procède d’une interprétation propre, car ce n’est pas une volonté d’homme qu’une prophétie n’a jamais été apportée, mais c’est poussés par l’Esprit Saint que les saints hommes de Dieu ont parlé. »
Ps 119, 160 :

« Le résumé de Ta parole est la vérité, et toutes les lois de la justice sont éternelles. »

 

 

Si la Bible était un emprunt des mythologies anciennes, ses affirmations devraient être remises en question. Partout, dans le monde, des légendes et des mythes ressemblent très étroitement à certains récits de l’Écriture, comme la Création, la Chute, le Déluge et la Tour de Babel[1]. Ces récits sont souvent utilisés comme une confirmation externe de la crédibilité de l’Écriture.

Si l’on accepte le témoignage biblique, tout le genre humain provient d’un seul homme (Gn 17, 26). Après le Déluge, le genre humain en reconstruction se fixe dans la vallée de Sennar pour édifier la tour de Babel, avant la dispersion en 2197 av. J.-C. Tous les hommes ont vécu après le déluge dans cette cité. De ce fait, des récits communs (comme la Création et le Déluge) devraient se retrouver dans les histoires et les traditions de groupes de personnes qui vécurent ensemble dans ce même endroit, après le Déluge. Au vu de cette période éloignée, et de la diversité culturelle qui s’y ajoutera, quand l’humanité s’est répandue à travers le monde, il n’est donc pas surprenant que ces histoires aient évolué en intégrant différentes influences culturelles.

 

 

Au milieu du XIXe siècle, à l’intérieur des cités enfouies de l’ancien Proche-Orient (y compris Ninive et Nippur dans l’Irak actuel), plusieurs fouilles ont permis la découverte d’une bibliothèque entière constituée de tablettes appartenant à l’époque mésopotamienne. Sur ces tablettes figuraient des listes de rois, des archives commerciales, des documents administratifs et plusieurs versions du Déluge. Chaque version avait sa propre forme de langage et sa propre fin (la plupart de ces versions n’étaient que partiellement intactes), la plus complète étant l’Epopée Babylonienne de Gilgamesh[2].

 

 

La onzième tablette représente une narration du grand Déluge. De nombreux détails montrent des similarités avec le récit biblique. Cependant, plutôt que de s’en servir comme confirmation de la crédibilité biblique, les scientifiques athées ont tenté d’utiliser ces tablettes comme une raison de douter de Parole de Dieu : certaines d’entre elles précéderaient les premiers temps de la Bible et l’écriture du pentateuque retranscrit par Moïse.

 

L’antériorité de la civilisation de Sumer permet de conclure très imprudemment que les récits bibliques seraient une dérivation des premières légendes sumériennes. Certains ont aussi suggéré que la Genèse est une forme de la mythologie juive.

 

Ces vestiges ont été utilisés comme une raison de douter de l’autorité et de l’inspiration de la parole de Dieu. Ces scientifiques rabougris ont nié que Moïse était le rédacteur de la Genèse, présentée comme un mythe ou une poésie. La théorie du Déluge et l’ensemble du récit biblique pouvaient donc être tournés en dérision.

 

Le faillible contre l’infaillible

 

Deux conclusions découlent de la présente étude :

 

1- Si la Bible dérive de mythologies anciennes, les revendications bibliques inspirées de Dieu et son monde parfait sont fausses : la Bible ne peut pas être prouvée.

2- La Bible est réellement la Parole de Dieu, donc tout apport externe est faux.

Or, la Bible expose que toute l’Écriture vient de Dieu et non de la volonté de l’homme. Elle se réclame de la perfection de Dieu et du Verbe. A contrario, toute contradiction et tout défaut s’opposent à l’inerrance biblique et à l’infaillibilité de Dieu.

 

Aujourd’hui, des étudiants et des pseudo-exégètes tentent de comprendre l’Écriture à travers une étude comparative : ils cherchent des parallèles dans les cultures et les textes comme un moyen d’interpréter la Bible. Cette méthode moderniste signifie l’exploitation de documents externes pour interpréter l’Écriture plutôt que l’inverse : commencer par l’étude de l’Écriture pour comprendre l’histoire de l’humanité et les documents externes.

 

La découverte de tablettes à Ninive et à Nippur, deux des plus anciennes villes de Mésopotamie, a conduit à la remise en question de l’autorité de l’Écriture. Il est à souligner que ces supports demeurent en grande partie inconnus.

 

En outre, bien que ces documents présentent plusieurs similarités (le Déluge ou encore les rois antédiluviens de Sumer avec les patriarches de la Bible) avec l’histoire biblique, de très nombreuses différences sont relevées. Seule la Bible offre une logique consistante du récit.

Datation et source des documents

 

La datation supposée des tablettes s’étend de 2200 à 620 av. J.-C. Dieu a donné la Loi à Moïse durant l’errance du peuple juif au XVe siècle av. J.-C. Faire remonter ces documents sumériens à jusqu’à 800 ans avant que Moïse n’écrive le récit de la Bible ne signifie pas qu’elle dérive de Sumer[3].

 

Dans leur acharnement à contredire les Écritures, les anti-biblistes ne mentionnent pas trois hypothèses :

 

  1. Les documents sumériens (faussés et inexacts) dérivent du texte original hébreu.
  2. Provenant de ces documents, le texte hébreu a été corrigé.
  3. Les deux textes distincts portent sur une histoire commune.

Cependant, il demeure difficile de faire un choix définitif entre la première et la troisième option.

 

Quand des récits historiques sont transmis, les rapports sont habituellement embellis avec le temps. Ainsi, l’histoire originelle devient de plus en plus déformée. La deuxième option requerrait de la part de l’écrivain d’élaguer un grand nombre de récits embellis et légendaires pour produire le récit biblique. Certains pourraient exposer que Dieu a dirigé Moïse dans cette entreprise tellement délicate : le patriarche aurait eu besoin de passer au crible des chapitres et des textes en différentes langues pour trouver des bribes de sources dans chacun de ces mêmes textes. De plus, si l’on a besoin d’invoquer une intervention surnaturelle, il serait bien plus logique d’accepter la vision traditionnelle du texte issu directement du Verbe divin.

 

Par l’observation de l’épopée babylonienne du Déluge, nous trouvons des différences à l’intérieur de différentes versions du Moyen-Orient découvertes en 1909 par Hermann Volrath Hilprecht, de l’Université de Pennsylvanie. Cet assyriologue d’origine allemande a étudié le fragment le plus récent de l’épopée du Déluge. Après la traduction prudente de chaque caractère cunéiforme, Hilprecht fit l’affirmation suivante : « Sa partie préservée montrait une plus grande ressemblance à l’histoire biblique du Déluge qu’aucune partie déjà publiée. »[4]

 

L’affirmation d’Hilprecht va dans le sens de la corruption continue de l’histoire de Babylone par rapport à une authentique préservation du récit biblique. Il ne soutient pas la conclusion selon laquelle la mythologie doit être considérée comme la source principale du récit biblique. En effet, les disparités entre les textes eux-mêmes indiquent un manque compréhensible de crédibilité, si bien qu’on ne devrait pas les utiliser pour jauger de l’authenticité du récit biblique.

 

Les rois antédiluviens

 

Un bref regard sur quelques particularités des rois sumériens, ainsi que sur le récit du Déluge, montrera l’inconsistance du mythe babylonien comme source de l’Écriture. La liste des rois sumériens antédiluviens présente de curieuses similarités avec la liste des patriarches dans la Genèse.

 

Par exemple, la Genèse et la liste sumérienne se réfèrent toutes deux au Déluge et à des hommes (comme les patriarches) ayant de grands âges. Néanmoins, les listes présentent trois différences significatives :

 

  1. Les âges et les longueurs de règne des rois sumériens sont plus longs que ceux des patriarches bibliques. De plus, les rois sumériens sont supposés régner pendant plus de 30 000 ans. Si l’on tient compte de la découverte que les Sumériens utilisaient le système sexagésimal et non pas décimal, les plus longues durées de vie indiquées dans la liste sumérienne se rapprochent fortement de la durée de vie des patriarches de l’Ancien testament.
  2.  
  1. La liste sumérienne compte seulement huit rois, alors que la Bible donne dix patriarches avant le déluge (dont Noé). Bien qu’une corrélation existe entre les deux sources, il semble que la liste sumérienne ait omis le premier homme, Adam, et l’homme qui survécut au Déluge, Noé.
  2.  
  3. La Bible montre une différence claire dans la qualité de l’information, la supériorité spirituelle et morale des patriarches, et l’exhaustivité de cette liste. Le récit de la Genèse explique de manière détaillée la lutte de l’humanité contre le péché : la mort est une intruse qui touche toutes les espèces vivantes à partir de la sortie d’Adam et Ève du paradis terrestre. La Bible présente de manière exhaustive les patriarches. Un tel détail ne se trouve pas dans la liste des rois sumériens.
  4.  

L’étude des textes sumériens constitue un voyage fascinant sur l’histoire de cette civilisation, ainsi que sur le fonctionnement de leur système numérique et commercial. Cependant, la qualité du texte biblique est incomparablement supérieure de par sa complexité, ses informations et les qualités spirituelles et morales. Il ne reflète pas l’emprunt d’un texte inférieur. Par conséquent, la mention de la liste de rois, similaire au récit biblique, confirme, tout comme le Déluge, l’authenticité de la Bible.

 

Le Déluge

Les récits du Proche-Orient ont trois versions principales : le récit sumérien de Ziusudra (selon les listes royales sumériennes, le dernier des rois antédiluviens de Sumer), l’épopée d’Atrahasis et l’épopée babylonienne de Gilgamesh. Athrahasis et Gilgamesh sont en outre des personnages de la mythologie mésopotamienne.

 

L’épopée babylonienne de Gilgamesh, la plus complète, se compose de douze tablettes déchiffrables. La onzième tablette présente le récit le plus complet du Déluge. Après la grande tristesse d’avoir perdu son ami Enkidu, Gilgamesh cherche Utnapishtim (l’équivalent babylonien de Noé) pour lui donner le secret de l’immortalité. Utnapishtim lui raconte le désir des dieux d’inonder le monde parce qu’ils ne pouvaient pas dormir en raison du vacarme de l’humanité ! Dans un rêve, le dieu de la sagesse avertit Utnapishtim de convertir sa maison en bateau, de prendre la semence de chaque créature. Pour échapper à la colère du Dieu Enlil, Utnapishtim construit un bateau en sept jours et fait monter sa famille, des créatures sauvages et domestiquées, et tous les artisans. Quand le Déluge commence, les dieux terrifiés s’enfuient. Cette description est fort étrange pour des dieux ! Pendant six jours et six nuits, le Déluge inonde la Terre. Le septième jour, la pluie cesse. Le bateau s’échoue sur le mont Nisir. Utnapishtim lâche une colombe, une hirondelle et enfin un corbeau. Quand le corbeau ne revient pas, il fait un sacrifice, et les dieux se rassemblent. Ces récits sur le déluge révèlent plusieurs contradictions. En revanche, le récit de la Bible est parfaitement cohérent.

 

La différence est dans le détail

 

« De tous les animaux purs, tu en prendras avec toi sept paires, des mâles et leur femelle, et de tous les animaux qui ne sont pas purs, tu en prendras deux, un mâle et sa femelle ; sept paires aussi des oiseaux du ciel, des mêmes et leur femelle, pour conserver en vie leur race sur la face de toute la terre. » (Gn 7, 2-3)

 

La Bible affirme que Noé prend sur l’Arche deux de chaque espèce d’animal terrestre et sept paires de certains animaux. La Bible affirme que Noé en prend une paire. Le récit de la Genèse est clair et réaliste quand on compare les animaux et la taille de l’Arche.

 

L’épopée de Gilgamesh est peu crédible parce qu’elle affirme qu’Utnapisgtim devait prendre la semence de chaque créature vivante, sauvage et domestique. De plus, aucune information n’est divulguée sur le nombre d’animaux à bord. Le récit biblique montre que la terre entière était recouverte d’eau et qu’il avait plu continuellement pendant quarante jours et nuits. Le niveau de l’eau avait continué à monter jusqu’au cent cinquantième jour. Concernant la destruction de l’humanité par le Déluge, l’épopée de Gilgamesh ne détaille ni l’étendue géographique ni la profondeur du déluge.

 

La Bible transmet les dimensions de l’Arche, un vaisseau qui pouvait flotter dans des eaux tumultueuses et abriter les animaux décrits[5]. Les dimensions du bateau de l’épopée de Gilgamesh rendent compte d’un vaisseau cubique, d’une largeur égale à sa longueur. Bien que nous sachions qu’il a sept étages, il est impossible de déterminer la taille précise du vaisseau. De plus, ce bateau n’aurait pas pu flotter de manière stable. Lors d’une tempête, il se serait retourné car sa structure n’était pas fiable, contrairement à l’Arche décrite par la Genèse.

La Bible demeure également crédible sur le récit se rapportant à l’ordre des oiseaux lâchés. Il est logique d’envoyer un corbeau, qui est un charognard, avant une colombe, qui ne se nourrit que d’herbe. Les intervalles du lâcher de la colombe correspondent à la durée nécessaire afin que la terre soit suffisamment asséchée pour la végétation et les occupants. En comparaison, l’épopée de Gilgamesh mentionne une colombe, ensuite une hirondelle et finalement un corbeau. Il n’y a aucun intervalle mentionné pour évaluer les temps de vol. En outre, bien sûr, le fait de lâcher des corbeaux à la fin est critiquable et permet de remettre en question l’authenticité du récit.

 

Le caractère des « dieux »

 

Dans l’épopée de Gilgamesh, les dieux sont impatients et impulsifs. Ils n’aiment pas la révolte et la tour de Babel et décident de détruire l’humanité, sans aucune raison morale. En comparaison, le Dieu de la Bible envoie le Déluge dans un monde déjà maudit à cause du cœur abject de l’homme. Le jugement de Dieu à la lumière du pêché est droit et juste. Les dieux babyloniens, qui mentent, demandent à Utnapishtim de mentir aux autres humains sur la fureur à venir.

 

L’épopée de Gilgamesh promeut la mythologie polythéiste, condamnée par la Bible, annonçant un dieu trinitaire. Dans l’épopée de Gilgamesh, la plupart des dieux diffèrent par leurs idées et leurs motivations. Ils cherchent à se contrecarrer les uns les autres. Le Dieu de la Bible est saint, pur et immuable : il ne ment pas. Il s’agit de quelques traits de caractère différents entre le Dieu de la Bible et la description des dieux dans le mythe babylonien6 qui, en réalité, sont des démons. Nous comprenons pourquoi les ésotéristes et les francs-maçons sont fascinés par Sumer.

Enfin, il est important de noter que, dans l’épopée de Gilgamesh, le dieu Ea dit à Utnapishtim de se sauver lui-même par l’Arche en trompant les autres dieux. Dans la Bible, Dieu lui-même fournit les plans de l’Arche dans le but de sauver Noé et sa famille. De plus, Noé était un prêcheur de droiture plus que de tromperie. (2 Pi 2, 5).

Fondés à partir des mythes païens imparfaits, il est absurde de penser que les descriptions dans les textes babyloniens puissent être la source du récit de la Genèse.

 

Conclusion

 

Les textes mythologiques de l’ancien Proche-Orient ne peuvent pas être la source d’influence de la Genèse. Alors que la Genèse décrit la droiture de Dieu, ainsi qu’un caractère souverain, les textes mythologiques montrent des dieux se livrant à des chamailleries.

 

Les textes mythiques n’apportent que peu d’éléments authentiques, ni aucun sens logique et scientifique. La Genèse Déluge fournit suffisamment d’informations crédibles sur le pour le confirmer sur les plans historique et géologique. En effet, la Bible est la Parole de Dieu et la seule Vérité.

 

Laurent Glauzy