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11/07/2025

Gustave II Adolphe de Suède:

 

 

 

 


le roi Gustave II Adolphe
Titre
Roi de Suède
30 octobre 1611 – 16 novembre 1632
Couronnement 12 octobre 1617
Prédécesseur Charles IX de Suède
Successeur Christine de Suède
Biographie
Dynastie Dynastie Vasa
Date de naissance 19 décembre 1594
Lieu de naissance Stockholm
Date de décès 16 novembre 1632 (à 37 ans)
Lieu de décès Bataille de Lützen
Père Charles IX de Suède
Mère Christine de Holstein-Gottorp
Conjoint Marie-Éléonore de Brandebourg
Enfants Christine Augusta
Christine de Suède
 

Rois de Suède

 

 

 

Gustave II Adolphe (Gustav II Adolf) dit « le Grand » ou « le lion du Nord » est un roi de Suède né le 19 décembre 1594 à Stockholm et mort tué lors de la bataille de Lützen le 16 novembre 1632. Ayant accédé au trône de Suède en 1611, il fait de ce pays l'une des grandes puissances européennes grâce à son génie militaire et aux réformes qu'il met en œuvre. Ses victoires pendant la guerre de Trente Anspermettent de maintenir en Europe un équilibre politique et religieux entre catholiques et protestants.

 

 

Biographie:

 

 

Il était le fils de Christine de Holstein-Gottorp et de Charles IX de Suède (Karl IX) auquel il succéda en 1611 à l'âge de seize ans. Il prit comme chancelier Axel Oxenstierna, comte de Soedermoere et grand homme d'État, et poursuivit la guerre contre le Danemark jusqu'autraité de Knäred en 1613, et contre la Russie, avec laquelle il signa le traité de Stolbova en 1617, par lequel il se fait céder les provinces d'Ingrie et de Kexholm et prive la Russie de l'accès à la mer Baltique.

 

 

Gustave fonda Göteborg et plusieurs petites villes, ainsi que l'Université de Tartu en Estonie. À cette époque, les plus grandes villes en Suède étaient RigaStockholm, et Tallinn (Reval). Avec Oxenstierna, il accomplit plusieurs réformes dont la plus importante fut l’établissement de registres paroissiaux afin que le gouvernement puisse taxer et recenser la population de manière plus efficace.

 

 

En 1619, Gustave II Adolphe de Suède, créée une société pour l'exploitation de cuivre à Falun qui emploie un millier d'ouvriers, un an après que Guillaume de Bèche ait fondé une société pour la fabrication de canon à Finspang, qui permet à la Suède de multiplier des « canons de cuir », tirés par un seul cheval.

 

 

En 1626, il entra en guerre contre la Pologne et livra plusieurs batailles, étant d'ailleurs gravement blessé par une balle à l'épaule le18 août 1627 près de Tczew. Après plusieurs expéditions victorieuses mais non décisives sur le territoire polonais, il imposa au roi Sigismond III de Pologne la trêve d'Altmark en 1629, par lequel il se fit céder l'essentiel de la Livonie, aidé en cela par Hercule de Charnacé, ambassadeur de France, en échange de territoires et d'avantages économiques. Après la conquête des provinces baltes en 1630, il répondit aux appels des protestants allemands tout en négociant avec la France le traité de Bärwald du 23 janvier 1631, qui lui assura non seulement un soutien politique mais aussi une aide financière importante.

 

 

 

 

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La Suède entra alors dans la guerre de Trente Ans, Gustave-Adolphe débarquant en Poméranie le 6 juillet 1630 et consolidant ses positions pendant plus d'un an. Son armée, bien entraînée et équipée (hakkapélites) balaya les troupes de la Ligue catholique à la bataille de Breitenfeld, le 17 septembre 1631, et descendit jusqu'au Danube, semant partout ruine et désolation, malgré les recommandations de Gustave-Adolphe qui se voulait clément et magnanime. En mars 1632, il envahit la Bavière et battit une nouvelle fois les catholiques lors de labataille de Rain am Lech, s'emparant de Munich suite à cette victoire. Voulant assurer la sauvegarde des états protestants en Allemagne, il chercha à obtenir une nouvelle victoire décisive mais fut repoussé à Alte Veste par Albert de Wallenstein. Gustave-Adolphe fut tué le 16 novembre 1632 au cours de la bataille, victorieuse, de Lützen en menant une charge de cavalerie qui le sépara du gros de ses troupes à cause du dense brouillard qui couvrait le champ de bataille.

 

 

Axel Oxenstierne occupa le poste de régent du royaume durant la minorité de la jeune reine Christine, fille de Gustave-Adolphe, et décide de poursuivre l'engagement de la Suède dans la guerre de Trente Ans jusqu'à la signature des traités de Westphalie en 1648 qui consacrent la Suède comme une grande puissance européenne. Ce grand roi à la carrière si courte poursuivit l'œuvre de Gustave Ier de Suède (Gustav Vasa) et de son père. Ses restes sont conservés à l'église de Riddarholmen, à Stockholm. Le 6 novembre est célébré en Suède comme une fête en l'honneur de Gustave-Adolphe et des pâtisseries spéciales à l'effigie du roi, en chocolat ou en massepain, sont vendues à cette occasion.

 

 

 

                                                     

 

 

 

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08/07/2025

LIRE OTTO ININGER, par Francis Venant :

 

 

 

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Parmi les grands Viennois que nous avons évoqués, nul sans doute ne fut plus original qu’Otto Weininger. Né en 1880 dans une famille juive, converti au protestantisme – d’une conversion sincère dans laquelle il entraîna les siens –, il se suicida à l’âge de 23 ans, dans la maison où Beethoven était mort, après une dépression dont le caractère fut sans doute plus métaphysique que psychique ou pathologique.

 

 

Un an auparavant, il avait publié un livre étonnant et fascinant, Sexe et caractère, que l’on peut juger aussi profond que contestable, « scientifiquement parlant » – ce qui ne le discrédite pas forcément ! –, lequel livre rencontra un succès considérable dans les pays germaniques et au-delà. (Mais pas en France, où il ne fut traduit qu’en 1975.) Otto Weininger devint, plusieurs décennies durant, une figure mythique, qu’auréolait bien sûr sa fin tragique – non exceptionnelle à Vienne en ces temps-là cependant… Pour autant, ce succès ne fut pas que de mode. A preuve : Karl Kraus, Ludwig Wittgenstein et Stefan Zweig f assistèrent à son enterrement, et l’on trouve une trace prolongée de la pensée de Weininger chez le second. Freud affirma également la profondeur de sa pensée. De nos jours, l’œuvre est devenue « infréquentable » en raison de l’hostilité qu’elle manifestait à l’encontre des femmes et des Juifs, et seuls quelques initiés (en général germanistes) ou esprits libres s’y intéressent encore. Il reste que nombre de ses formules demeurent extrêmes. Mais comment les entendre ? – là est toute la question.

 

La recherche de l’absolu

 

Deux traits caractérisent la philosophie de l’existence de Weininger. D’une part, une exigence absolue de « génialité », c’est-à-dire d’originalité dans la recherche et l’accomplissement de soi. D’autre part, la conviction que l’individu doit sacrifier résolument sa part sensuelle faisant obstacle à la prépondérance désirable de l’esprit. Ce schéma, moral, est à l’évidence sinon d’inspiration kantienne du moins conforme au modèle anthropologique de la Critique de la raison pratique. « Vérité, pureté, fidélité, sincérité à l’égard de soi-même : c’est là la seule éthique pensable » écrivait en outre Weininger. Au-delà de la dépression signalée, le suicide apparaît alors comme une conséquence nécessaire, ou plutôt comme un devoir pour un individu qui, pénétré de telles idées, parviendrait à la conviction qu’il ne saurait s’élever au génie ou réaliser la moralité en se débarrassant, notamment, de la sexualité. Le caractère « romantique » d’une telle suppression de soi, faute de parvenir à une vie digne et supérieure, ne manque évidemment pas de frapper. On peut être tenté de l’admirer… On s’étonne cependant qu’un chrétien ait pu concevoir une telle pensée ; et l’on se dit que l’atmosphère « décadente » qui présidait au vieil Empire devait y être pour quelque chose…

 

Faits ou « types » ?

 

La pensée de Weininger apparaît moins « problématique » si on ne l’appréhende pas comme une description tronquée ou déformée de la réalité, perçue à travers des préjugés « sexistes », mais comme constitutive de modèles ou de types « platoniciens » que cette réalité n’incarne que partiellement. Et c’est d’ailleurs ce qu’il déclare formellement : « La seule voie qui conduise à pouvoir étudier, dans sa réalité, toute opposition de sexe est la reconnaissance du fait que l’homme et la femme ne sont concevables que comme types, et que les hommes et les femmes réels, considérés dans tout ce que leur réalité a de déroutant et qui ne cessera de réalimenter toujours les mêmes controverses, ne sont qu’une composition de ces deux types. » Et pour ce qui est des Juifs, il écrivait : « Lorsque je parle du Juif, je ne veux pas parler d’un type d’homme particulier, mais de l’homme en général en tant qu’il participe de l’idée platonicienne de la judéité. » Ayons donc garde de voir dans la définition des principes masculin et du féminin une annonce de la « théorie du genre » visant à effacer leurs frontières… Loin d’être pour Weininger des créations de la seule culture, la « masculin » et le « féminin », même s’ils ne sont pas exclusifs dans un individu, se donnent bien pour des facteurs agissants et non dérivés ou illusoires. Et, sous ce premier rapport, la théorie weiningerienne se donnerait plutôt comme une antidote à ladite théorie… Il reste que la femme « empirique » étant toujours pour l’homme une tentation, sa rédemption – ou « émancipation » véritable – consisterait pour elle à renoncer à séduire… Et il y a là, sous ce second rapport, un vrai problème d’éducation, affirme Weininger : « Il faut enlever à la femme l’éducation de la femme et ENLEVER À LA MÈRE L’ÉDUCATION DE L’HUMANITÉ. Ce serait la première chose à faire pour mettre la femme au service de l’idée d’humanité, qu’elle a jusqu’ici plus que personne empêchée de se réaliser. » En effet, « le dernier moyen de toute pédagogie maternelle est de menacer la fille rebelle de ne pas trouver de mari. » Un programme dont Weininger note cependant qu’il n’a à peu près aucune chance de se réaliser, ce dont tout mâle non kantien aura tout lieu de se féliciter…

 

 

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 Francis Venant  rédacteur à L’Action Française.

 

 

 

 

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04/07/2025

Le « Moyen Age » n’a jamais cru que la Terre était plate !

 

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Encore un mythe à détruire, concernant l’horrible « Moyen-Age » chrétien.

 

 

« Présentation : Christophe Colomb n’a jamais eu à démontrer que la Terre était ronde. Car tout le monde le savait déjà. Et depuis longtemps ! C’est ce que confirme l’ouvrage d’un historien américain, Jeffrey B. Russel, qui met à mal bon nombre d’idées reçues sur les géographes du Moyen Age et de l’Antiquité. Il commence par constater que les auteurs médiévaux affirment la rotondité de la Terre, comme le faisait Platon. Il examine ensuite l’apparition du mythe moderne selon lequel le Moyen-Age croyait la Terre plate. En fait ce sont des évolutionnistes libéraux américains qui ont créé de toutes pièces ce mythe aujourd’hui repris dans la presse et dans les manuels scolaires.

 

 

 

En cette année anniversaire de la découverte du Nouveau Monde, c’est un véritable déluge de publications qui s’abat sur nous ; à cette occasion, nombre d’idées reçues sont remises en question. L’une d’elles, selon laquelle les contemporains de Christophe Colomb croyaient que la Terre était plate, a trouvé son historien, Jeffrey B. Russel, dans un petit ouvrage décapant qui vient d’être publié aux Etats-Unis.

 

 

 

Considérons le cas de Christophe Colomb : les historiens ont depuis longtemps dénoncé la fable selon laquelle il aurait dû affronter les foudres des docteurs de Salamanque pour avoir osé prétendre que la Terre était ronde – sans quoi le passage des Indes par l’ouest était inconcevable. Certes, le découvreur a eu ses détracteurs et ses opposants, mais leurs arguments tenaient aux probabilités d’échec de l’entreprise.

 

 

Et ils avaient raison, puisque la distance qui sépare les îles Canaries du Japon est de deux cents degrés de longitude, là où Colomb, pour avancer son projet, voulait n’en voir que soixante. Mais nulle part dans ces discussions il ne fut question d’une sphéricité que le navigateur aurait dû démontrer.

 

 

 

Déjà au XVème siècle, l’affaire était entendue. La Géographie du Grec Ptolémée (90-168) est traduite en latin en 1410. Or cet ouvrage ne laisse subsister aucun doute sur la rotondité de la Terre : il est tout entier fondé sur le quadrillage de la sphère en degrés de latitude et méridiens de longitude.

 

 

 

Et le cardinal Pierre d’Ailly en a bien retenu toutes les leçons dans son Image du monde écrite en latin dès 1410. Mais avant ? Là où les médiévistes ont souvent été plus évasifs, Jeffrey Russell nous invite à voir partout et toujours la même représentation, les mêmes comparaisons.

 

 

 

Pour les uns, la Terre est un oeuf ou une balle, pour d’autres, une pomme ou une pelote.

 

 

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Pour les philosophes John Holywood ou Thomas d’Aquin au XIIIème siècle, Jean Buridan ou Nicolas Oresme au XIVème , nul doute n’est possible. Ces deux derniers évoquent même la rotation de la Terre sur elle-même !

 

 

 

Faut-il remonter plus avant vers les « siècles obscurs », pour reprendre une expression chère aux Anglo-Saxons ? Là où un Isidore de Séville (mort en 636) semble entretenir certaines réserves, Bède le Vénérable au VIIIème siècle et Scot Erigène au IXème sont catégoriques : la Terre est ronde. Ils ne font d’ailleurs pas preuve d’originalité, puisqu’ils reprennent la tradition scientifique des compilateurs de l’Antiquité tardive, notamment Martianus Capella dont les Noces de Mercure et Philologie, écrites vers 420, connaissent une très large diffusion au Moyen Age. Or Martianus affirme lui aussi sans ambages : « Elle [la Terre] n’est pas plate, elle est ronde. »

 

 

 

Il semble donc y avoir durant tout le Moyen Age occidental unanimité sur la question.

 

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Non sans quelques problèmes pour les philosophes et les cartographes. Ceux-ci veulent en effet représenter un oekoumène (l’ensemble des terres habitées) conforme aux connaissances de la période et, d’autant que possible, à la tradition biblique et évangélique. Dès lors, que Jérusalem soit au centre du monde ou le paradis à l’est, c’est une simple convention cartographique. Le géographe arabe Al Idrisi ne place-t-il pas, au XIIème siècle, La Mecque au centre de sa carte ? Et, au XXème siècle, ne discute-t-on pas encore de la « juste » représentation de l’hémisphère sud sur nos modernes mappemondes ? Plus délicat est le problème de la conformité aux enseignements de l’Eglise selon lesquels les Apôtres ont apporté la Parole « aux quatre coins du monde ». Car il faudrait que le Terre soit plate pour posséder quatre coins*.

 

 

 

Ainsi s’explique l’hésitation d’Isidore de Séville ; pourtant saint Augustin lui-même (354-430) avait mis en garde contre le danger d’utiliser le sens littéral de l’Ecriture. Lorsque les cartographes médiévaux nous présentent une Terre d’apparence plate et circulaire, c’est donc certainement une convention cartographique, parfois l’illustration d’une certaine tradition biblique, mais jamais la représentation d’un soi-disant dogme de la « Terre plate ».

 

 

 

 

D'où vient alors ce mythe, puisque mythe il y a ? De l’exploitation qu’on a faite, au XIXème siècle, de certains textes de l’Antiquité tardive. Cette époque avait bel et bien connu deux « théoriciens » de la Terre plate : Lactance (vers 265-345) d’abord, polémiste crédule, qui s’oppose ouvertement à la pensée scientifique (et païenne) de son époque, au moyen d’arguments simples mais combien efficaces : « Y a-t-il quelqu’un d’assez extravagant pour se persuader qu’il y a des hommes qui aient les pieds en haut et la tête en bas […] et que la pluie et la grêle puissent tomber en montant ? »

 

 

 

 

Darwin contre l’Eglise

 

 

 

Puis, deux siècles plus tard, en Egypte, Cosmas dit « Indicopleustès » (« le voyageur des Indes »), retiré dans un monastère du Sinaï, rédige sous le titre de Topographie chrétienne une vaste compilation géographique où la Terre plate occupe une place importante. Il faut cependant savoir que cet ouvrage volumineux, rédigé en grec et aux marges orientales de la Chrétienté, ne nous est connu aujourd’hui qu’à travers trois manuscrits médiévaux complets.

 

 

 

Critiqué à Byzance dès le IXème siècle par le patriarche Photius, il est totalement ignoré de l’Occident médiéval. La première traduction latine de Cosmas date de 1705 ! Et c’est cet auteur, tout à fait marginal dans le monde grec et inconnu du monde latin, qui deviendra au XIXème siècle le symbole de l’obscurantisme médiéval!

 

 


Car ces visions farfelues du monde seraient restées aussi chimériques que les descriptions contemporaines de cynocéphales (hommes à tête de chien), si elles n’avaient été reprises par les positivistes et « progressistes » du XIXème siècle. La démonstration de Jeffrey Russell est ici tout à fait originale et convaincante.

 

 

 

 

 

S’il n’y a jamais eu de mythe médiéval de la « Terre plate », il y a bel et bien eu une légende moderne du « dogme médiéval de la Terre plate ». Russell traque son apparition puis sa diffusion, en France et aux Etats-Unis, tout au long du XIXème siècle ; il démasque à l’occasion quelques « coupables ».

 

 

 

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Coupable, le premier, le romancier américain Washington Irving (1783-1859), dans un pastiche historique sur la vie de Christophe Colomb, publié pour la première fois en 1828. Irving invente de toutes pièces une scène qui deviendra célèbre, dans laquelle le navigateur doit se défendre contre l’obscurantisme des docteurs de Salamanque incapables d’admettre que le Terre fût ronde.

 

 

 

 

Le roman connaît un immense succès et contribue à accréditer, outre-Atlantique, la vision d’une Eglise catholique dogmatique et intolérante. Coupable encore, en France, à la même époque, le très respecté Antoine-Jean Letronne (1787-1848), directeur de l’Ecole des Chartes et professeur au Collège de France, qui dans la Revue des deux Mondes, avance l’idée d’un dogme de la Terre plate chez les Pères de l’Eglise et d’une interprétation littérale de la Bible au long du Moyen Age.

 

 

 

Coupables surtout, aux Etats-Unis à nouveau et principalement pendant la seconde moitié du XIXème siècle, nombre d’esprits libéraux qui souhaitent réfuter les arguments anti-évolutionnistes de l’époque. Nous sommes en effet en plein débat autour des thèses de Darwin sur l’évolution des espèces, que l’Eglise se refuse à admettre. Quoi de mieux, dès lors, pour combattre son étroitesse de vues, que de stigmatiser un obscurantisme plus général, dont le pseudo-dogme médiéval de la Terre plate deviendrait une sorte de cas exemplaire ? C’est la voie que suivent sans hésiter certains auteurs américains dans des ouvrages dont les titres à eux seuls sont tout un programme :

 

 


Histoire du conflit entre religion et science de 
John Draper (New York, 1874) ou Histoire du combat entre la science et la théologie dans le Christianisme d’Andrew White (New York, 1896)…L’idée d’un dogme médiéval de la Terre plate se diffuse dès lors dans les ouvrages de vulgarisation et les manuels scolaires. Elle correspond si bien à l’image que l’on se fait du Moyen Age au temps de Victor Hugo ou de Jules Michelet qu’on la reçoit sans discussion.

 

 

Tant et si bien que malgré toutes les réfutations modernes, un auteur à succès pourtant bien informé comme Daniel Boorstin perpétue encore aujourd’hui ce mythe.

 

 

Preuve, s’il en était besoin qu’un petit essai comme celui de Jeffrey Russell est d’actualité et mériterait d’être traduit en français sans délai. »

 

 

 

Michel Hébert – Le CEP – 2022

01/07/2025

Le féminisme:

 

 

 

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 Une idéologie dépassée !

 

 

 

A l’occasion de la journée de la femme, le collectif des Antigones (mouvement qui "propose un regard féminin pour sortir de l’impasse et considère que la féminité est une arme") publie une tribune dans ’Valeurs actuelles", dans laquelle il met en garde contre la « société kleenex ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les combats des femmes d’aujourd’hui ne peuvent être ceux des féministes d’hier : les Antigones entendent sortir de l’impasse idéologique du féminisme conventionnel, système mensonger qui détourne les femmes des enjeux réels de notre société. Notre féminité retrouvée et assumée sera notre arme pour construire le monde de demain !

 

 

 

Sortir de l’impasse féministe est une nécessité et une urgence. Le féminisme conventionnel, dont les mots d’ordre n’ont pas changé depuis les années 1950, est une idéologie dépassée incapable de faire face aux enjeux réels de notre temps. Le féminisme d’autrefois était une force de révolte et de contestation contre des normes aberrantes : nous saluons celles qui ont lutté pour rendre leur dignité sociale aux femmes, en les sortant de l’impasse du XIXe siècle bourgeois. Mais les institutions féministes étant devenues des tentacules étatiques prônant la liberté du producteur-consommateur, il est temps de les dépasser. Pour commencer, abandonnons les combats illusoires.

 

 

Refuser les combats illusoires

 

 

Les féministes conventionnelles combattent encore et toujours un patriarcat imaginaire, orientant la société vers des débats contre-productifs, sinon dangereux.

Le débat est-il vraiment celui de la parité dans les conseils d’administration ? Ne serait-ce pas plutôt celui d’une redéfinition de notre système économique basé sur l’exploitation illimitée de nos ressources naturelles et humaines ?

 

 

Le débat est-il vraiment celui de la taxe tampon ? Ne serait-ce pas plutôt le moment de nous affranchir de la culture du jetable ? Les tampons sont toxiques et à usage unique, une coupe menstruelle se garde dix ans. Quant à la pilule, le débat est-il vraiment celui de la libre disposition de son corps ? Ne s’agirait-il pas plutôt de se reconnecter à son corps, d’apprendre à maîtriser soi-même sa fécondité pour se libérer de cette castration chimique ?

 

 

Le débat est-il vraiment celui du partage du temps dans le congé parental ? Ne serait-ce pas plutôt celui de la redéfinition de la place de la famille dans la société ?

Le combat est-il vraiment celui du Madame ou du Mademoiselle quand des femmes sont agressées dans les rues de Cologne ? Le combat est-il vraiment celui de l’ « égalité réelle » quand 80% des travailleurs du dimanche dans les zones touristiques sont des femmes à temps partiel ?

 

 

Nous pourrions écrire un livre sur ces faux sujets sur lesquels s’escriment les féministes actuelles ! Ce féminisme déconnecté du réel n’a aucune réponse à apporter aux Françaises. [.....]

 

 

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27/06/2025

CRÉATIONNISME

 

 

 

 

 

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En 1993, à Hell Creek (Montana), le Dr Mary Schweitzer, paléontologue américaine, avait constaté la présence de tissus non décomposés sur le squelette d’un Tyrannosaurus Rex. Ce cas, parmi tant d’autres, démontre que les dinosaures n’ont pas disparu il y a 60-70 millions d’années. Cela est impossible, car la Terre n’a que quelque 6 000 ans.

 

 

Jusqu’à la révolution « française », préparée par les criminels maçons, les scientifiques défendaient une Terre de 6 000 ans. Cette périodicité a peu à peu augmenté en centaines de milliers d’années, puis en millions d’années pour atteindre l’évaluation fantasmagorique actuelle de 4,5 milliards d’années. La raison en est simple : le darwinisme implanté en Chine depuis les années 1890 pour préparer les esprits au communisme, a besoin de longues périodicités invérifiables pour dissimuler ses mensonges. Il est à rappeler que ce dogme débile a été exposé par Karl Marx dans une lettre du 18 décembre 1860 adressée à Friedrich Engels. Ce mensonge visant a faire croire que l’homme est le fruit du hasard, contraire aux plans divins, sera bien entendu financé par Rockefeller. Aujourd’hui le Dr Kent Hovind, qui a ridiculisé le chantre du darwinisme Dawkins, a été condamné à sept ans de prison, jusqu’en 2015, pour avoir défendu les théories du créationnisme. Officiellement, il a été accusé de blanchiment d’argent, alors qu’il n’avait que de minces revenus.

 

 

 Pour ma part, mes travaux sur le créationnisme ont été traduit en plusieurs langues, dont en roumain, en 2004, par le Dr Dan Ghita, sous le titre Geocentrism şi creationism : un altfel de révizionism ?

 

 

 Le Dr Harold S. Slusher, géophysicien, établit le calcul suivant : sachant que 14,3 milliards de tonnes de poussières interplanétaire se déposent chaque année sur la Lune, pour 4,5 milliards d’années, nous obtiendrions alors une épaisseur de trois cents à trois cent trente mètres. Or, l’épaisseur de la poussière sur l’astre est de trois à sept centimètres : la Lune aurait donc dix mille ans. Cette évaluation est d’autant plus pertinente que les scientifiques créationnistes et les évolutionnistes pensent de manière unanime que la Lune et la Terre présentent le même âge.

 

 Selon ce scientifique, l’observation du Soleil est également très révélatrice. Son diamètre diminue de 1,5 mètre par heure. À cette vitesse, il y a vingt millions d’années, sa surface aurait heurté celle de la Terre.

 

 

 Le Dr Melvin A. Cook, physicien-chimiste américain déjà nominé pour le prix Nobel, affirme grâce à l’étude du taux d’hélium contenu dans l’atmosphère, si la Terre avait 4,5 milliards d’années, son atmosphère serait saturée en hélium.

 

 

 Les anneaux de Neptune ont des régions épaisses et des régions minces. Cette inégalité signifie qu’ils ne peuvent pas avoir des milliards d’années, puisque les collisions des objets des anneaux finissent par rendre les anneaux très uniformes.

 

 

 Le méthane qui est sur Titan, plus grande lune de Saturne, devrait avoir entièrement disparu en seulement 10 000 ans à cause de la dégradation en éthane induite par les ultraviolets. Et, il n’y a pas non plus de quantités d’éthane.

 

 

 Les lunes de Jupiter « volcaniquement actives », comme Io, sont compatibles avec un âge jeune : la mission Galileo a enregistré quatre-vingts volcans actifs. Si Io avait été en éruption plus de 4,5 milliards d’années à même 10 % de son rythme actuel, ses éruptions auraient dépassé 40 fois sa masse totale.

 

 

 Le Dr Russel Humphreys, physicien, observe que la désintégration des comètes est trop rapide, l’eau et les sols marins manquent de vase et de sel, l’inclinaison des couches géologiques est trop forte pour que la Terre et l’univers aient plusieurs milliards d’années. Dans l’article Mercury’s magnetic field is young (Le champ magnétique de Mercure est jeune) de la parution Journal of Creation, il affirme que la présence d’un champ magnétique important autour de Mercure n’est pas compatible avec son âge jeune supposé de milliards d’années. Il ajoute qu’une planète si petite doit s’être suffisamment refroidie pour qu’un noyau liquide soit solidifié, empêchant le mécanisme de dynamo des évolutionnistes. Le Dr Russel Humphreys atteste au sujet de la décroissance du champ magnétique terrestre, que sa décroissance exponentielle est évidente à partir des mesures et est en accord avec la théorie de la décroissance libre depuis la Création. Ce phénomène suggère pour la Terre un âge bien inférieur à 20 000 ans.