15/03/2013
Martin Luther et la traduction de la Bible(1)
Martin Luther est connu comme l’initiateur de la Réforme protestante, au 16e siècle. Il est aussi connu pour avoir traduit la Bible en allemand. Quels étaient les principes qui sous-tendaient son activité?
La traduction de la Bible et la vie de Luther
1229: Un concile réuni à Toulouse a «interdit aux laïques d’avoir les livres de l’Ancien Testament et du Nouveau Testament… On détruira entièrement jusqu’aux maisons, aux plus humbles abris et même aux retraites souterraines des hommes convaincus de posséder les Ecritures.» On réserve la lecture de la Bible aux membres du clergé. Confisquer le savoir est une manière de s’approprier le pouvoir et de dicter leur conduite aux autres…
1230: Un synode réuni à Reims interdit de «traduire en français, comme on l’avait fait jusqu’alors, les livres de la Sainte Ecriture». C’est qu’au 12e siècle les traductions de portions de la Bible ont fleuri, y compris celle de Pierre Valdo. Les Vaudois sont accusé par l’évêque de Metz d’un désir immodéré de connaître les Ecritures.
1455: 1ère Bible imprimée par Gutenberg (Vulgate)
10 novembre 1483: Naissance de Martin Luther, d’un père petit exploitant dans les mines de cuivre, avec des grands-parents paysans
1505: Martin Luther achève des études de droit
Eté 1505: Martin Luther fait vœu de se faire moine lors d’un orage
1507: Martin Luther est ordonné prêtre
1515: Martin Luther écrit un commentaire sur l’épître aux Romains; il y soutient notamment que l’homme est à la fois juste et pécheur, que la foi est union au Christ, que le sacrement n’est pas efficace en soi mais tire son sens de l’adhésion du fidèle, que la justice de Dieu est passive, pas active
31 octobre 1517: 95 thèses de Martin Luther sont placardées à Wittenberg
1519: Martin Luther comprend que la justice de Dieu est celle par laquelle le juste vit du don de Dieu
3 janvier 1521: Martin Luther est excommunié
26 mai 1521: Martin Luther est mis au ban de l’Empire par l’édit de Worms. Il est «enlevé» par Frédéric de Saxe pour sa protection et mis l’abri au château de la Wartburg; il y traduit le Nouveau Testament (décembre 1521-février 1522).
Luther n’est pas le premier à traduire la Bible en allemand. Entre 1466 et 1522, 14 éditions ont paru en haut allemand et 4 en bas allemand, sans compter les éditions partielles de Psaumes et d’Evangiles.
Avant 1521, il a déjà traduit un certain nombre de passages. Son séjour à la Wartburg lui permet de se mettre au travail.
Fin 1521, il s’attelle à la tâche et, en l’espace de 11 semaines, traduit le Nouveau Testament (décembre 1521-février 1522). Son travail paraît en septembre 1522.
Mars 1522: Luther retourne à Wittenberg car il y a là-bas de l’agitation, suite à l’activité trop novatrice de Karlstadt et des enthousiastes
L’Ancien Testament demande plus de temps d’autant que, revenu à Wittenberg, Luther est accaparé par d’innombrables autres tâches. Par contre, il peut bénéficier de la collaboration d’une demi-douzaine d’hébraïsants, en particulier de l’aide de Mélanchthon. Ils constituent «un sanhédrin des meilleures personnes» qui se réunit chaque semaine pendant plusieurs heures chez Luther. Chacun s’est préparé à l’avance pour le texte à traduire en ayant aussi consulté les anciens commentaires. Le but est de «s’approcher d’une véritable compréhension du texte par tous les moyens disponibles, puis de donner à ce que l’on a compris l’expression allemande la meilleure et la plus compréhensible».
Dès 1523 paraît une première partie de la traduction de l’Ancien Testament (le Pentateuque).
En 1524 c’est le tour des livres historiques, poétiques et sapientiaux.
Entre 1530 et 1532 les livres prophétiques sont publiés séparément.
Enfin la Bible complète paraît en 1534, munie aussi des livres apocryphes traduits en partie par Mélanchthon et Justus Jonas. Elle ne comporte pas de numéros de versets (attestés pour la première fois sur une Bible latine, celle de Pagninus, en 1527).
Non seulement 12 ans se sont écoulés entre la première édition du Nouveau Testament et celle de la Bible tout entière, mais déjà un travail de révision a été entrepris (par le «sanhédrin»), qui se poursuivra durant toute la vie de Luther et au-delà jusqu’à nos jours.
Entre 1531 et 1544 ont lieu 5 réunions de révision groupant Luther et ses collaborateurs. Ainsi, la 2e édition du Nouveau Testament parue dès 1522 comporte déjà 574 corrections portant sur les fautes d’impression, mais aussi sur le style. Rien que dans la Genèse, 300 corrections seront apportées.
18 février 1546: Martin Luther meurt.
Par ses multiples qualités la traduction de Luther va, en peu de temps, supplanter toutes les versions existantes et s’imposer en Allemagne. Aujourd’hui encore, elle est bien répandue, même si les jeunes ont tendance à préférer de nouvelles traductions.
En 1892 et 1913, la Bible de Luther subit des révisions importantes pour tenir compte des découvertes de nouveaux manuscrits. Depuis lors, les révisions se poursuivent pour adapter la langue du 16e siècle à l’allemand contemporain. La dernière date de 1984.
Pourquoi traduire la Bible?
-
Réponse basique: parce qu’elle est écrite à l’origine en hébreu et araméen (Ancien Testament) et en grec (Nouveau Testament)!
-
Pour Martin Luther, dans le contexte de la Renaissance, se manifeste un souci de retour aux sources
-
Luther a en outre le souci de rétablir la prééminence de l’Ecriture par rapport à l’Eglise qui enseigne et qui écoute, de libérer d’une certaine manière l’Ecriture par rapport au Magistère. Le combat réformateur et son souci du sacerdoce universel qui revalorise la place des laïcs renforcent son zèle. La nécessité s’impose de mettre la Bible aux mains du peuple.
-
Luther a la conviction que l’Ecriture est suffisamment claire pour être comprise par chaque chrétien.
Sources principales: Marc Lienhard (Martin Luther, Labor et Fides) et Alfred Kuen (Une Bible et tant de versions, Emmaüs)
10:09 Publié dans Apolégétique | Lien permanent | Commentaires (0)
08/03/2013
Évangile selon Jean(2)
Ni le nom de l'auteur, ni celui de l'apôtre Jean - un des principaux disciples dans les évangiles synoptiques et dans les Actes des Apôtres - n'apparaissent dans le quatrième évangile[. Du chapitre 1 au chapitre 20, il n'y a d'ailleurs aucune mention d'auteur. S'est dès lors posé le problème de l'attribution du texte.
C'est dans la seconde moitié du IIe siècle que le quatrième évangile se répand sous le titre d'« évangile selon Jean ". Depuis cette époque, pour la tradition chrétienne, l'auteur en est l'apôtre Jean, fils de Zébédée. Ce point de vue est toujours défendu par certains érudits chrétiens, mais pour la plupart des chercheurs modernes l'auteur - ou les auteurs - est un inconnu, non-contemporain de Jésus, relevant de la tradition du « disciple bien-aimé » et appartenant, suivant une hypothèse largement partagée par les chercheurs, à une école d'écrivains johanniques dont les contours et l'histoire sont objets de débats.
Si l'identification de l'auteur a longtemps cristallisé l'essentiel de la question johannique - attribuer la rédaction à l'apôtre Jean devait assurer le crédit du texte -, cette question a perdu depuis la fin du XXe siècle sa centralité car, pour l'essentiel des chercheurs, « le critère de l'apostolicité n'est plus déterminant dans l'évaluation de l'autorité théologique d'un récit néotestamentaire .
Le « disciple bien-aimé »
L'expression « le disciple que Jésus aimait » ou « le disciple bien-aimé », est utilisée à plusieurs reprises dans l’évangile selon Jean - alors qu'elle n'apparaît dans aucun autre texte du Nouveau Testament - pour désigner un disciple anonyme de Jésus de Nazareth.
Lors de la Cène, c'est le disciple bien-aimé, qui, « couché sur le sein de Jésus », lui demande qui va le trahir. Lors de la crucifixion, Jésus confie sa mère Marie au disciple bien-aimé, en disant : « Femme, voici ton fils », puis au disciple « Voici ta mère ». Quand Marie-Madeleine découvre le tombeau vide, elle court le dire au « disciple bien-aimé » et à Pierre. C'est le premier à atteindre le tombeau. C'est encore lui qui le premier reconnaît Jésus au lac de Tibériade après sa résurrection. L'évangile s'achève sur deux versets : « C’est ce disciple qui rend témoignage de ces choses, et qui les a écrites. Et nous savons que son témoignage est vrai. Jésus a fait encore beaucoup d’autres choses ; si on les écrivait en détail, je ne pense pas que le monde même pût contenir les livres qu’on écrirait »
Trois approches ont eu ou ont cours vis-à-vis de ce « disciple bien-aimé » :
Une première approche consiste à l'assimiler à un personnage connu des textes néotestamentaires, à l'instar de ce que suit la tradition chrétienne avec Jean de Zébédée - ou « Jean le Zébédaïde » - ou encore, quoiqu'assez rarement, avec Lazare, Jean-Marc ou Thomas. Dans une autre approche, des exégètes ont considéré ce « disciple bien aimé » comme un personnage symbolique incarnant une manière de disciple parfait. Une troisième approche envisage le « disciple bien-aimé » comme un personnage secondaire du ministère de Jésus qui, de ce fait, n'aurait pas été repris par les synoptiques mais qui aurait pris de l'importance à travers la communauté johannique - qu'il a pu fonder - laissant à travers le quatrième évangile le portrait d'un personnage idéal, plus proche de Jésus par l'amour que Pierre lui-même.
Suivant Brown, ce « disciple bien-aimé », qui serait le témoin oculaire sur lequel l'évangile attire l'attention au pied de la croix, pourrait être la source de la tradition du quatrième évangile, dont l'évangéliste - qui parle de lui à la troisième personne- serait un disciple, le ou les rédacteurs ultérieurs étant peut-être d'autres disciples relevant de l'« école johannique » Par ailleurs, l'ajout du chapitre 21 par quelqu'un qui n'est pas l'auteur du corps du texte semble témoigner d'une tentative pour identifier ce dernier au « disciple bien-aimé ». Dans ce chapitre, le dialogue entre Jésus et Pierre présuppose la mort du « disciple bien-aimé » qui ne peut de la sorte être l'auteur de l'intégralité du quatrième évangile.
Le « disciple bien-aimé » a souvent lui-même été identifié à Jean, fils de Zébédée, l'un des Douze apôtres. Mais des historiens comme Oscar Cullmann ont distingué deux Jean, l'apôtre et l'évangéliste, ce dernier étant identifié dans ce cas au « disciple bien-aimé ». Avec la suscription attribuant le texte à une personne nommée « Jean ], un ajout secondaire mais relativement ancien, il est vraisemblable que le cercle des éditeurs johanniques, à l'instar de la tradition, envisageait l'apôtre Jean, mettant ainsi le « disciple bien-aimé » en relation avec le cercle des disciples proches de Jésus et garantissant de la sorte son autorité
Jean de Zébédée

C'est de la fin du IIe siècle que date les premières traces de la tradition qui identifie disciple bien-aimé avec le disciple Jean, l'un des Douze, frère de Jacques et fils de Zébédée ainsi que son rattachement à Éphèse où, suivant cette tradition, il aurait vécu jusqu'à l'époque de l'empereur romain Trajan et rédigé son évangile.
On retrouve le témoignage d'une telle attribution dans le Papyrus 66 datant de la fin du IIe siècle. Le premier auteur connu de l’Église ancienne à professer cette opinion est Irénée de Lyon, vers 180, qui aura une influence fondamentale sur la définition du canon des quatre évangiles et l'affirmation de son inspiration divine. Selon ce qu'en rapporte Eusèbe de Césarée un siècle et demi plus tard, Irénée se revendique du témoignages de plusieurs presbytres dont Papias de Hiérapolis et Polycarpe, évêque de Smyrne mort en 155, qu'il aurait connu enfant et entendu mentionner sa relation avec le disciple Jean Mais d'une part, Irénée ne mentionne aucune rédaction d'aucun texte et, d'autre part, il n'y a nulle trace d'une telle relation dans les œuvres de Polycarpe. De la même manière Papias qui, selon Eusèbe, affirmait avoir connu à la fois Jean l'apôtre et Jean le Presbytre ne fait aucune mention d'une quelconque entreprise de rédaction par l'un ou l'autre. Ces éléments rendent impossible l'authentification et la reconstruction de la tradition dont Irénée se fait le porteur.
Au IVe siècle, Épiphane de Salamine (~315 - 403) rapporte que la secte des aloges attribuait le quatrième évangile au gnostique du IIe siècle Cérinthe et refusait de l'attribuer à Jean tout comme l'Apocalypse. Concernant ce dernier texte, selon Eusèbe de Césarée, Denys d'Alexandrie (évêque de 247 à 264) affirme que l'Apocalypse de Jean - mais non son évangile -, frappé de suspicion pour son incohérence et son inintelligibilité, était attribué au même Cérinthe par certains de ses aînés. Cette discussion sur les aloges est le seul exemple connu d'une attribution primitive divergente de la tradition ultérieure.
En ce qui concerne la datation, selon Clément d'Alexandrie, cité dans l’Histoire ecclésiastique d'Eusèbe, Jean aurait écrit son évangile comme un supplément aux trois autres évangiles, ce qui explique sa place classique dans le Nouveau Testament.
Cependant, l'attribution traditionnelle à Jean de Zébédée se voit opposer deux arguments. Premièrement, d'après l'évangile de Marc, Jean de Zébédée n'est pas mort à Éphèse à un âge avancé mais précocement en martyr, peut-être avec son frère Jacques sous le règne d'Hérode Antipas, bien que ce dernier postulat ne soit pas démontrable. En tout état de cause, Jean de Zébédée disparait après la réunion de Jérusalem et cela rend difficilement franchissable la distance temporelle qui sépare le compagnon de Jésus et le rédacteur de la fin du Ier siècle. Deuxièmement, une comparaison avec les évangiles synoptiques met en évidence une théologie et un langage qui ont évolué depuis la période de Jésus de Nazareth et ses proches, que sépare une tradition de plusieurs dizaines d'années avant la reprise de l'enseignement de Jésus par le rédacteur du quatrième évangile. Ainsi, une large majorité des exégètes contemporains renonce à l'attribution de l'évangile à un témoin oculaire et particulièrement à Jean de Zébédée.
10:56 Publié dans Apolégétique | Lien permanent | Commentaires (0)
01/03/2013
Évangile selon Jean (1).
L’Évangile selon Jean (en grec Κατά Ιωαννην, Kata Iōannēn) est un évangile, c'est-à-dire un texte qui rapporte la vie et les paroles de Jésus de Nazareth dans le but de transmettre la foi chrétienne. Dans la tradition chrétienne c'est le dernier des quatre évangiles canoniques du Nouveau Testament, et il a été attribuée à l'un des disciples de Jésus, l'apôtre Jean de Zébédée. Cette attribution à un témoin oculaire est aujourd'hui rejetée par les historiens, qui l'attribue à une communauté johannique au sein de laquelle il aurait été composé à la fin du Ier siècle.
Il se démarque des trois autres évangiles canoniques, dits synoptiques, par sa composition, son style poétique, sa théologie, et probablement par ses sources, l'évangile selon Jean est le plus important en matière de christologie, car il énonce implicitement la divinité de Jésus.
La richesse du quatrième évangile a suscité parmi les exégètes une grande variété de découpages ou de plans. Néanmoins, une majorité de ceux-ci s'accordent désormais sur un découpage en deux temps, introduit par un prologue et terminé par épilogue L'évangile est ainsi constitué d'un prologue - qui commence par le célèbre « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu. » - et d'un épilogue, qui encadrent le récit proprement dit, lui-même en deux grandes parties : la révélation du Christ devant le monde et la révélation du Christ devant ses disciples que l'exégète Raymond E. Brown appelle le livre des Signes (ou miracles) et le livre de la Gloire.
La première partie (1:6-ch. 12) raconte le ministère public de Jésus depuis son baptême par Jean le Baptiste jusqu'à son arrivée à Jérusalem. Cette première partie insiste sur sept miracles (« signes ») de Jésus. La deuxième partie (ch. 13-21) présente les dialogues de Jésus avec ses principaux disciples (13-17) et décrit sa passion, sa crucifixion et ses apparitions à ses disciples après sa résurrection (18-20). Selon Raymond E. Brown, l'évangile selon Jean peut se décomposer comme suit :
1) Prologue(1,1-18)
2) Première partie : le Livre des Signes(1,19 – 12,50)
• Les jours d'ouverture de la révélation de Jésus (1,19–51)
• Témoignage de Jean Baptiste
• Venue des disciples de Jean à Jésus
• De Cana à Cana (2,1 - 4,54)
• Premier signe à Cana (Noces de Cana) (2,1-12)
• Purification du Temple de Jérusalem(2,13-25)
• Nicodème(3,1-21), témoignage final de Jean Baptiste (3,22-36)
• Jésus et la Samaritaine(4,1-42)
• Second signe à Cana (guérison du fils d'un fonctionnaire) (4,43-54)
• Jésus et les principales fêtes juives(5,1 -10,42)
• Le sabbat(5)
• La Pâque(6)
• La fête des Tentes(7-8)
• Suite des Tentes (9,1 - 10,18)
• Fête de la Dédicace 10,22-42 : Jésus est consacré à la place de l'autel du Temple de Jérusalem
• Vers l'heure de gloire et de mort (11,1 - 12,36) Conclusion du Livre des Signes (12,37-50)
• Résurrection de Lazare et condamnation à mort de Jésus (11)
• Préparatifs à la Pâque et à la mort (12,1-36)
3) Deuxième partie : le Livre de la Gloire(13-20)Épilogue, apparitions du ressuscité, deuxième conclusion (21)
• Dernier repas de Jésus (13-17) Récit de la Passion(18-19)
• La Cène, le Lavement des pieds, la trahison de Judas(13)
• Dernier discours de Jésus, en trois parties (14-17)
• Résurrectionde Jésus (20,1-29)
• Conclusion de l'évangile (20,30-31)
02:16 Publié dans Apolégétique | Lien permanent | Commentaires (0)
26/01/2013
Lire et découvrir la Bible, la Parole de Dieu
La Bible est la parole de Dieu. Elle est infaillible, et elle est pour les chrétiens la seule norme de vie et de foi. La Bible est constituée de 66 livres, répartis entre l'Ancien et le Nouveau Testament. Elle a été rédigée par plusieurs auteurs ayant vécu entre 1900 av. JC jusqu'au premier siècle de l'ère chrétienne, "mais c'est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu." (2 Pierre, chapitre 1, verset 21)
Les 5 premiers livres contiennent la loi de Dieu, et racontent les débuts de l'humanité, depuis la création du monde jusqu'à l'établissement du peuple d'Israël en Terre Promise. Ensuite viennent des livres historiques, des livres poétiques (les Psaumes, ...), des livres prophétiques. Beaucoup de ces prophéties ont déjà eu leur accomplissement, d'autres concernent des temps à venir. Ensuite viennent les livres du Nouveau Testament : ils racontent la première venue de Jésus sur terre et le développement de l'Eglise pendant le premier siècle.
"Les voies de Dieu sont parfaites,
La parole de l'Eternel est éprouvée ;
Il est un bouclier pour tous ceux qui se confient en Lui."
Psaume 18 : 30
10:09 Publié dans Apolégétique | Lien permanent | Commentaires (0)