14/04/2020
Le puritanisme aux Etats-Unis, du Mayflower aux télévangélistes:
Le terme « puritanisme » n'a jamais désigné une Église particulière, ni même une doctrine cohérente et définie. C'est, historiquement, une forme du protestantisme, issue idéologiquement du calvinisme genevois et affirmée en Angleterre, à partir des années 1560, en réaction contre l'anglicanisme officiel jugé trop proche de « l'idolâtrie » catholique. C'est aussi, plus généralement, un état d'esprit religieux marqué par l'austérité des mœurs et la notion de la responsabilité individuelle du chrétien devant Dieu, sans l'intermédiaire d'un clergé investi d'une autorité sacramentelle.
L'esprit puritain n'est pas propre à une confession définie. Il imprègne profondément les Églises presbytériennes, méthodistes, baptistes, quakers et beaucoup d'autres florissantes aux États-Unis. En 1989, on dénombrait dans ce grand pays cent sept « dénominations », c'est-à-dire cent sept Églises indépendantes, chiffre en évolution constante ! Sans revenir en détail sur l'histoire, complexe entre toutes, de ces innombrables Églises issues du protestantisme, de leurs variations, fusions, scissions, rapprochements ou séparations, Michel Duchein en étudiant ici le puritanisme aux Etats-Unis, nous permet d'explorer la psychologie de l'homo americanus, depuis l'arrivée du Mayflower jusqu'aux télévangélistes. L'Américain, homme religieux: Nous nommerons ici « Américain » le citoyen des États-Unis, faute d'un inexistant vocable « États-unien » qui serait évidemment plus approprié. Tout observateur, même superficiel, de la vie du peuple américain est frappé par la place qu'occupe la religion dans son univers mental. Déjà Tocqueville, en 1835, remarquait que les références à la Bible y faisaient partie du langage courant dans toutes les classes de la société et que personne n'y professait ouvertement l'athéisme ou l'agnosticisme, contrairement à la société française de la même époque. Un universitaire moderne, Jean Guiguet, écrivant en 1971, fait à peu près la même remarque : « la particularité la plus déconcertante des États-Unis est l'intégration de la religion à la vie quotidienne […] la religion est partie intégrante de la vie sociale ». Cette place éminente tenue par la religion aux États-Unis va d'ailleurs de pair avec la plus grande liberté de conscience et de culte, inscrite dans la Constitution de 1791 et dans son premier Amendement. Tout Américain, ou à peu près, appartient à une « dénomination », chrétienne ou non, et cela fait partie de son identité sociale, au même titre que sa couleur de peau et sa profession. Jusque vers les années 1850, le protestantisme, sous ses diverses formes, a dominé le paysage religieux américain, avec une forte coloration puritaine. L'arrivée massive d'immigrants irlandais, puis italiens, dans la deuxième moitié du XIXe siècle, puis enfin mexicains au XXe siècle, a introduit une puissante communauté catholique, d'ailleurs fort variée. On compte aujourd'hui environ cinquante millions de protestants, toutes confessions confondues, et quarante-huit millions de catholiques, sans compter trois millions cinq cent mille épiscopaliens ou anglicans. Est-ce à dire que tous les Américains sont férus de théologie et brûlent d'une foi ardente ? Évidemment non. Deux phrases souvent citées, l'une du président Franklin Roosevelt, l'autre du président Eisenhower, sont assez révélatrices. Alors que Mrs. Roosevelt demandait à son mari s'il croyait fermement à tout ce qu'il avait appris au catéchisme, il répondit : « Franchement, je n'y ai jamais beaucoup pensé. Je ne crois pas qu'il soit bon de trop penser à ces choses-là. » Et Eisenhower : « Notre gouvernement ne peut tenir debout sans reposer sur une foi religieuse, mais peu importe laquelle. » Nul doute que le président George W. Bush, pour sa part, ait une foi beaucoup plus solide que celle de son prédécesseur Roosevelt ; de toute façon la démocratie américaine est fermement fondée sur une relation explicite d'alliance avec Dieu dans la tradition de l'Ancien Testament : In God we trust, « en Dieu est notre confiance ». C'est donc bien dans l'histoire qu'il faut chercher les racines profondes de cette union traditionnelle. Les « Pères pèlerins » et les fondateurs des colonies anglaises d'Amérique: Au début du XVIIe siècle, l'Amérique du Nord était encore un continent vierge pour les Européens, mises à part quelques sporadiques et éphémères tentatives d'implantations espagnoles, françaises et anglaises en Floride, Caroline, Canada et Californie, pour emprunter les appellations actuelles. Tout change avec les règnes des rois anglais Jacques I (1603-1625) et Charles Ier (1625-1649), lorsque l'intransigeance religieuse de ces deux souverains, champions déterminés de l'anglicanisme, pousse à l'émigration des groupes de « dissidents » puritains, désireux à la fois de vivre librement leur foi et de fonder, dans le Nouveau Monde, de « nouvelles Jérusalem », autrement dit des communautés vivant selon la loi de Dieu telle que l'énonçaient la Bible et les grands réformateurs, Calvin en tête. La motivation religieuse puritaine est donc à l'origine même de ces premières implantations. Ces différents groupes sont, au départ, indépendants les uns des autres. Au début, même, ils s'ignorent pratiquement, dans l'immense étendue de la côte qui s'étend du 44e au 32e degré de latitude nord, du Maine à la Géorgie : il y a 3 200 km à vol d'oiseau de Portland à Savannah. Plus tard seulement, ils se rapprocheront les uns des autres, apprendront à vivre en bon voisinage et, à la fin du XVIIIe siècle, s'uniront en une fédération qui sera le noyau des États-Unis d'aujourd'hui. Mais chacun d'eux a sa propre histoire, sa propre organisation et, pendant longtemps sa propre personnalité religieuse. La date la plus symbolique est celle du 21 décembre 1620, lorsqu'aborda au Cap Cod, par 40 degrés de latitude nord, dans ce qui est aujourd'hui État de Massachusetts, un groupe d'une centaine de puritains anglais, connu plus tard sous le nom de Pilgrim Fathers, les « Pères pèlerins », qui avaient voyagé à bord du Mayflower. Pendant les onze semaines de la traversée, les « pèlerins » s'étaient liés par un contrat, le Mayflower Compact, qui allait devenir la constitution de la nouvelle colonie : stricte observance de la foi et du culte calviniste, vie communautaire intense, discipline sociale et morale sans faille. La colonie, après des débuts difficiles, finit par s'implanter malgré les conditions climatiques défavorables, et s'accrut ensuite par de nouveaux arrivants. La ville de Boston, fondée en 1630, devint sa capitale, après l'échec de la première implantation plus au sud à New Plymouth. Plus tard elle fut absorbée par la nouvelle colonie du Massachusetts. Les Pères Pèlerins du Mayflower n'étaient pourtant pas les premiers colons anglais établis dans cette partie du monde. Dès 1606 une compagnie commerciale avait fondé, avec charte royale, la colonie de Virginie – en souvenir de la Reine Vierge Élisabeth Ière – dans la zone fertile de la baie de Chesapeake, appelée à une grande prospérité grâce à la culture du tabac : mais il ne s'agissait pas, dans ce cas, d'un établissement religieux. On retrouve, en revanche, des groupes de puritains sur plusieurs autres points de la côte de ce qui allait devenir la « Nouvelle Angleterre » : sur la presqu'île de Manhattan, où ils changent en New York la Nouvelle-Amsterdam fondée par les Hollandais – qui avait elle-même succédé à la Nouvelle-Angoulême des Français ; à New Haven ; à Rhode Island ; ailleurs encore. Le pasteur John Donne, en 1622, leur donne comme but à atteindre « de créer un pont entre le vieux monde et le Royaume du Ciel, d'écrire un nouveau chapitre du Livre des Chroniques pour en faire le Livre de la Vie » À New Haven, le pasteur John Davenport veut établir le nouvel Israël, la terre des Élus. Toutes ces colonies ont en commun, du moins au début, des conditions d'existence difficiles, mais aussi une stricte discipline sociale. L'intolérance à l'égard des déviations morales ou doctrinales est générale, comme à peu près partout en Europe à la même époque. Ces communautés ont des gouverneurs, élus par les freemen – les hommes libres, ce qui excluait les domestiques – ou nommés par le roi. Elles s'administrent plus ou moins librement, dans un esprit fortement communautaire. Faisant notablement exception, le Maryland, fondé en 1632 par lord Baltimore, ami de Charles Ier, est un refuge pour les catholiques et accueille volontiers des anglicans. Ceux-ci s'implantent aussi en Virginie et en Caroline du Nord et du Sud – ainsi nommées en l'honneur de Charles Ier et de Charles II. Une mention toute particulière doit être faite de la Pennsylvanie, fondée en 1681 par le quaker William Penn. Bien que différent du calvinisme et de toutes les autres confessions connues alors en Angleterre – refus de tout clergé, de tout sacrement, libre inspiration de chaque fidèle par l'Esprit de Dieu – le quakerisme ou Société des Amis, fondé par George Fox vers 1647 se caractérise, sous la direction de William Penn, par une grande tolérance et par un esprit démocratique rare à l'époque. Par l'austérité des mœurs et la fidélité à la Bible, il se rattache néanmoins au puritanisme. La fertilité du pays, l'activité des colons, font bientôt de la Pennsylvanie, autour de sa capitale Philadelphie – étymologiquement « l'Amour des frères » – la région la plus peuplée et la plus prospère de la Nouvelle Angleterre. La Bible et la Révolution américaine: Comme en Europe, le XVIIIe siècle est, dans les colonies anglaises d'Amérique du Nord, l'époque d'un certain apaisement des querelles religieuses. Même si l'irréligion affirmée y est exceptionnelle, les différences entre les diverses confessions ou « dénominations » tendent à s'estomper – le catholicisme mis à part, qui reste fortement minoritaire avant le milieu du XIXe siècle. En 1773, au moment où éclate à Boston la révolte contre la métropole anglaise, premier acte de la « Révolution américaine », aucune des colonies n'est plus liée à une confession religieuse exclusive. Ni Washington ni Jefferson ne sont des zélotes intolérants ; Jefferson est même plutôt proche du déisme des philosophes français. Aussi les textes fondateurs de la nouvelle République proclament-ils, dès le début, la liberté de croyance et de culte ; les juifs, toutefois, resteront longtemps exclus des fonctions officielles, réservées à « tous les chrétiens de quelque dénomination que ce soit ». Néanmoins, l'esprit religieux est toujours profondément ancré dans le pays. L'exclusivisme puritain des premiers colons subsiste dans certaines communautés : « Que soient maudits ceux qui vivent sans religion autant que ceux qui adhèrent à une mauvaise religion », déclare le pasteur Simpson en Nouvelle Angleterre. Et surtout les « dénominations » se multiplient, animées par la ferveur de prédicateurs inspirés, pour la plupart venus d'Europe, tels les méthodistes fondés en Angleterre par John Wesley, les baptistes, mennonites et Frères moraves nés en Allemagne et Europe centrale, les hamish de Hollande, sans compter toutes les variétés des presbytérianistes, congrégationalistes et « revivalistes ». Toutes ces confessions, fort différentes entre elles, ont en commun d'être imprégnées d'esprit puritain, parfois poussé à l'extrême ; ainsi les hamish, qui vivent comme en vase clos, refusent toute compromission avec « l'esprit du siècle ». Toutes, aussi, pratiquent une certaine forme de démocratie interne, même les épiscopaliens – anglicans – qui, sous l'autorité de leurs évêques en viennent à organiser leur vie paroissiale avec une forte participation des fidèles laïcs. Ainsi, dès l'origine, et avec des nuances, le protestantisme teinté de puritanisme est à la source de la démocratie américaine ; phénomène reconnu par tous les observateurs européens, dont Tocqueville et l'historien K.H.Tawney : « La révolution que les puritains ont opérée dans les esprits et dans les relations de l'individu avec la société trouve son reflet dans l'organisation de la démocratie américaine telle que l'ont conçue les pères de la Constitution ». Le puritanisme et l'appel du Grand Ouest: À partir des années 1820, l'appel de l'Ouest devient une des caractéristiques essentielles du peuple américain. Une fois franchis le Missouri et le Mississippi, les grandes plaines, puis les Montagnes Rocheuses, et pour finir la côte Pacifique, exercent un attrait irrésistible : c'est la « destinée manifeste » devenue un des mots d'ordre des États-Unis. Dans cette vaste migration d'où sortiront les États-Unis modernes, les motivations économiques jouent évidemment leur rôle : vastes terres à cultiver, pâturages illimités pour les troupeaux, terrains de chasse, forêts à exploiter. Mais, pour beaucoup, l'idée d'une Terre Promise, d'un nouveau Canaan, est aussi déterminante. L'exemple le plus célèbre de cette marche du « peuple de Dieu » à l'appel de son guide est celui des mormons, ou « Saints des derniers jours », qui ont reçu la lumière divine par leur prophète John Smith en 1830 : Salt Lake City est fondé en 1847, après un exode où les souvenirs bibliques côtoient à chaque instant les réalités du XIXe siècle. Même si les mormons constituent une religion à part, en marge du christianisme historique, l'esprit puritain est extrêmement présent dans leur société, à l'exclusion toutefois de l'organisation démocratique, tout à fait étrangère tant à John Smith qu'à son successeur Brigham Young. Indépendamment des mormons, d'innombrables communautés confessionnelles peu ou prou puritaines déménagent vers l'ouest et s'y implantent, créant les nouveaux États qui, peu à peu s'agrègent à l'Union primitive : ce sera la Bible Belt, la « ceinture biblique », qui qualifie parfois aujourd'hui encore les grandes plaines du Middle West. Pour un observateur étranger, les différences entre une communauté presbytérienne, une communauté méthodiste, une communauté congrégationaliste, peuvent paraître minimes ; pour les intéressés eux-mêmes, un esprit d'œcuménisme s'établit et gagne du terrain, même si certains groupes – les mennonites, les hamish, et bien sûr les mormons – restent irréductibles dans leur particularisme. Mais, vers 1850-1860, le grand problème qui divise la société américaine n'est plus religieux : c'est celui de l'esclavage. Or, sur ce point, les diverses confessions adoptent des attitudes variées. Les épiscopaliens sont, dans l'ensemble, favorables au maintien de l'esclavage des Noirs, jugé nécessaire à l'exploitation des grands domaines de tabac ou de coton du sud. Au contraire, les méthodistes, les presbytériens, et surtout les baptistes et les quakers, jugent l'esclavage incompatible avec la notion d'égalité des hommes devant Dieu – notable différence avec l'Afrique du Sud, où les calvinistes hollandais seront, jusqu'au bout, les champions de l'apartheid et de la suprématie des Blancs. La guerre de Sécession (1861-1865), qui coupe les États-Unis en deux camps ennemis, aura ses conséquences au plan religieux. Si 1'épiscopalisme demeure bien implanté dans le sud blanc, les anciens esclaves noirs se rallient en masse aux Églises baptistes et méthodistes, où ils donneront naissance, avatar assez inattendu du culte calviniste, aux gospel songs qui feront leur célébrité. Le puritanisme dans la société américaine d'aujourd'hui: Il serait certes exagéré de qualifier de puritain l'ensemble de la société américaine d'aujourd'hui. La liberté des mœurs qui caractérise, notamment, toute une partie de la jeunesse, tant en Californie que dans les grandes métropoles de la côte Est, n'a vraiment plus rien à voir avec l'austérité des Pères Pèlerins du Mayflower. Mais la persistance de l'esprit religieux, la référence permanente à Dieu, aux notions de Bien et de Mal – Good and Evil, chers au président George W. Bush, au langage de la Bible, sont évidentes pour tout observateur de la vie américaine. Le spectacle de la foule new-yorkaise après l'attentat meurtrier du World Trade Center, le 11 septembre 2001, était éloquent : tous, jeunes, vieux, blancs, noirs, ouvriers, employés, s'exprimaient spontanément en termes religieux, sans parler évidemment du Président. On sait le poids politique que représentent aux États-Unis, au niveau des États comme au niveau fédéral, les groupes confessionnels ; on sait aussi le succès des « télévangélistes », qui utilisent la télévision comme véhicule de leur zèle religieux, ainsi que la force des mouvements « revivalistes », directement issus du vieux puritanisme calviniste. Il serait injuste d'attribuer au puritanisme les excès du fondamentalisme qui, ici ou là, se crispent sur une interprétation littérale de la Bible et veulent interdire dans les écoles l'enseignement de théories aussi « hérétiques » que l'évolutionnisme darwinien ou le système copernicien du cosmos. Mais l'esprit de Jean Calvin, qui faisait brûler vif Miguel Servet, n'est pas entièrement absent de ces fanatismes – qui ne sont pas sans évoquer, d'ailleurs, l'intégrisme de certains groupes islamiste au premier plan de l'actualité mondiale. Quant à l'influence possible du puritanisme sur la prospérité économique des États-Unis depuis le XVIIIe siècle, c'est là un sujet beaucoup trop complexe pour être abordé, fût-ce brièvement, ici. La thèse fameuse de Max Weber sur l'éthique protestante et le capitalisme (1901) se prête à bien des interprétations, et d'ailleurs, malgré sa célébrité, elle n'est pas un dogme intangible. On ne peut que constater que les grands États industriels de la cote Est, d'où est sorti l'essor capitaliste du pays, sont aussi ceux où les colons puritains s'étaient établis les premiers, mais ce n'est pas le cas de la Californie, ni du Texas, tout aussi prospères aujourd'hui. Il faut donc éviter les généralisations trop hâtives et trop hasarder ses conclusions, s'agissant d'un pays si vaste et si complexe. Mais il est indéniable que l'esprit puritain, même s'il n'est plus aussi exclusivement lié à telle ou telle confession particulière qu'au XVIIe siècle, reste un des éléments constitutifs de la mentalité de l'homo americanus et de la société où il vit. Michel Duchein
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10/04/2020
Bibliothèque en ligne d'oeuvres de théologie luthériennes:
La Sainte Bible (documents et liens externes)
Louis Segond (par mot-clé)
Confessions de foi luthériennes:
Le Petit Catechisme de Martin Luther Bible:
Le Monde de l'Ancien Testament Doctrine:
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(à jour le 4 fevrier, 2019)
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09:34 Publié dans Apolégétique | Lien permanent | Commentaires (0)
07/04/2020
Liste des références bibliques à la Création divine:
Le récit de la Création est d’autant plus difficile à contourner qu’il ne se trouve pas qu’au début du livre de la Genèse. Il en est aussi fait mention très fréquemment dans le reste de l’Ancien Testament et tout au long du Nouveau Testament. Voici la liste des passages bibliques qui abordent le sujet. Par leur grand nombre, mais aussi par leur contenu, ils soulignent l’importance de l’acte créateur de Dieu et son rôle primordial dans le plan du salut. Ils nous éclairent aussi sur notre identité, nous mettent en garde contre l’idolâtrie et nous invitent à louer l’Éternel!
Genèse 1 à 11;
Exode 4:11 : L’Éternel lui dit: Qui a fait la bouche de l’homme? et qui rend muet ou sourd, voyant ou aveugle? N’est-ce pas moi, l’Éternel?
Exode 20:9-11 : Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu: tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l’Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour: c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié.
Exode 31:15-17 : On travaillera six jours; mais le septième jour est le sabbat, le jour du repos, consacré à l’Éternel. Celui qui fera quelque ouvrage le jour du sabbat, sera puni de mort. Les enfants d’Israël observeront le sabbat, en le célébrant, eux et leurs descendants, comme une alliance perpétuelle. Ce sera entre moi et les enfants d’Israël un signe qui devra durer à perpétuité; car en six jours l’Éternel a fait les cieux et la terre, et le septième jour il a cessé son oeuvre et il s’est reposé.
Deutéronome 4:32 : Interroge les temps anciens qui t’ont précédé, depuis le jour où Dieu créa l’homme sur la terre, et d’une extrémité du ciel à l’autre: y eut-il jamais si grand événement, et a-t-on jamais ouï chose semblable?
Deutéronome 32:6 : Est-ce l’Éternel que vous en rendrez responsable, Peuple insensé et dépourvu de sagesse? N’est-il pas ton père, ton créateur? N’est-ce pas lui qui t’a formé, et qui t’a affermi? Deutéronome 32:15 : Israël est devenu gras, et il a regimbé; Tu es devenu gras, épais et replet! -Et il a abandonné Dieu, son créateur, Il a méprisé le rocher de son salut
1 Samuel 2:8 : De la poussière il retire le pauvre, Du fumier il relève l’indigent, Pour les faire asseoir avec les grands. Et il leur donne en partage un trône de gloire; Car à l’Éternel sont les colonnes de la terre, Et c’est sur elles qu’il a posé le monde.
2 Rois 19:14-15 : Ézéchias prit la lettre de la main des messagers, et la lut. Puis il monta à la maison de l’Éternel, et la déploya devant l’Éternel, à qui il adressa cette prière: Éternel, Dieu d’Israël, assis sur les chérubins! C’est toi qui es le seul Dieu de tous les royaumes de la terre, c’est toi qui as fait les cieux et la terre.
1 Chroniques 16:25-26 : Car l’Éternel est grand et très digne de louange, Il est redoutable par-dessus tous les dieux; Car tous les dieux des peuples sont des idoles, Et l’Éternel a fait les cieux.
2 Chroniques 2:12 : Huram dit encore: Béni soit l’Éternel, le Dieu d’Israël, qui a fait les cieux et la terre, de ce qu’il a donné au roi David un fils sage, prudent et intelligent, qui va bâtir une maison à l’Éternel et une maison royale pour lui!
Néhémie 9:6 : C’est toi, Éternel, toi seul, qui as fait les cieux, les cieux des cieux et toute leur armée, la terre et tout ce qui est sur elle, les mers et tout ce qu’elles renferment. Tu donnes la vie à toutes ces choses, et l’armée des cieux se prosterne devant toi.
Job 4:17-19 : L’homme serait-il juste devant Dieu? Serait-il pur devant celui qui l’a fait? Si Dieu n’a pas confiance en ses serviteurs, S’il trouve de la folie chez ses anges, Combien plus chez ceux qui habitent des maisons d’argile, Qui tirent leur origine de la poussière, Et qui peuvent être écrasés comme un vermisseau!
Job 9:8-10 : Seul, il étend les cieux, Il marche sur les hauteurs de la mer. Il a créé la Grande Ourse, l’Orion et les Pléiades, Et les étoiles des régions australes. Il fait des choses grandes et insondables, Des merveilles sans nombre.
Job 10:2-3 : Je dis à Dieu: Ne me condamne pas! Fais-moi savoir pourquoi tu me prends à partie! Te paraît-il bien de maltraiter, De repousser l’ouvrage de tes mains, Et de faire briller ta faveur sur le conseil des méchants?
Job 10 : 8-12 : Tes mains m’ont formé, elles m’ont créé, Elles m’ont fait tout entier… Et tu me détruirais! Souviens-toi que tu m’as façonné comme de l’argile; Voudrais-tu de nouveau me réduire en poussière? Ne m’as-tu pas coulé comme du lait? Ne m’as-tu pas caillé comme du fromage? Tu m’as revêtu de peau et de chair, Tu m’as tissé d’os et de nerfs; Tu m’as accordé ta grâce avec la vie, Tu m’as conservé par tes soins et sous ta garde.
Job 12:8-10 : Parle à la terre, elle t’instruira; Et les poissons de la mer te le raconteront. Qui ne reconnaît chez eux la preuve Que la main de l’Éternel a fait toutes choses? Il tient dans sa main l’âme de tout ce qui vit, Le souffle de toute chair d’homme.
Job 26:8-14 : Il renferme les eaux dans ses nuages, Et les nuages n’éclatent pas sous leur poids. Il couvre la face de son trône, Il répand sur lui sa nuée. Il a tracé un cercle à la surface des eaux, Comme limite entre la lumière et les ténèbres. Les colonnes du ciel s’ébranlent, Et s’étonnent à sa menace. Par sa force il soulève la mer, Par son intelligence il en brise l’orgueil. Son souffle donne au ciel la sérénité, Sa main transperce le serpent fuyard. Ce sont là les bords de ses voies, C’est le bruit léger qui nous en parvient; Mais qui entendra le tonnerre de sa puissance?
Job 28:25-27 : Quand il régla le poids du vent, Et qu’il fixa la mesure des eaux, Quand il donna des lois à la pluie, Et qu’il traça la route de l’éclair et du tonnerre, Alors il vit la sagesse et la manifesta, Il en posa les fondements et la mit à l’épreuve.
Job 31:13-15 : Si j’ai méprisé le droit de mon serviteur ou de ma servante Lorsqu’ils étaient en contestation avec moi, Qu’ai-je à faire, quand Dieu se lève? Qu’ai-je à répondre, quand il châtie? Celui qui m’a créé dans le ventre de ma mère ne l’a-t-il pas créé? Le même Dieu ne nous a-t-il pas formés dans le sein maternel?
Job 32:22 : Car je ne sais pas flatter: Mon créateur m’enlèverait bien vite.
Job 33:4 : L’esprit de Dieu m’a créé, Et le souffle du Tout Puissant m’anime.
Job 33:6 : Devant Dieu je suis ton semblable, J’ai été comme toi formé de la boue
Job 34:19 : Qui n’a point égard à l’apparence des grands Et ne distingue pas le riche du pauvre, Parce que tous sont l’ouvrage de ses mains?
Job 35:10 : Mais nul ne dit: Où est Dieu, mon créateur, Qui inspire des chants d’allégresse pendant la nuit
Job 36:3 : Je prendrai mes raisons de haut, Et je prouverai la justice de mon créateur. Job 38; Job 40; Job 41;
Psaume 8:3-8 : Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, La lune et les étoiles que tu as créées: Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui? Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui? Tu l’as fait de peu inférieur à Dieu, Et tu l’as couronné de gloire et de magnificence. Tu lui as donné la domination sur les oeuvres de tes mains, Tu as tout mis sous ses pieds, Les brebis comme les boeufs, Et les animaux des champs, Les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, Tout ce qui parcourt les sentiers des mers.
Psaume 19:1-5 : Au chef des chantres. Psaume de David. Les cieux racontent la gloire de Dieu, Et l’étendue manifeste l’oeuvre de ses mains. Le jour en instruit un autre jour, La nuit en donne connaissance à une autre nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles Dont le son ne soit point entendu: Leur retentissement parcourt toute la terre, Leurs accents vont aux extrémités du monde, Où il a dressé une tente pour le soleil. Et le soleil, semblable à un époux qui sort de sa chambre, S’élance dans la carrière avec la joie d’un héros
Psaume 24:1-2 : Psaume de David. A l’Éternel la terre et ce qu’elle renferme, Le monde et ceux qui l’habitent! Car il l’a fondée sur les mers, Et affermie sur les fleuves.
Psaume 33:6-9 : Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, Et toute leur armée par le souffle de sa bouche. Il amoncelle en un tas les eaux de la mer, Il met dans des réservoirs les abîmes. Que toute la terre craigne l’Éternel! Que tous les habitants du monde tremblent devant lui! Car il dit, et la chose arrive; Il ordonne, et elle existe.
Psaume 74:16-17 : À toi est le jour, à toi est la nuit; Tu as créé la lumière et le soleil. Tu as fixé toutes les limites de la terre, Tu as établi l’été et l’hiver.
Psaume 78:69 : Et il bâtit son sanctuaire comme les lieux élevés, Comme la terre qu’il a fondée pour toujours.
Psaume 86:9 : Toutes les nations que tu as faites viendront Se prosterner devant ta face, Seigneur, Et rendre gloire à ton nom.
Psaume 89:11-12 : C’est à toi qu’appartiennent les cieux et la terre, C’est toi qui as fondé le monde et ce qu’il renferme. Tu as créé le nord et le midi; Le Thabor et l’Hermon se réjouissent à ton nom.
Psaume 89 :47 : Rappelle-toi ce qu’est la durée de ma vie, Et pour quel néant tu as créé tous les fils de l’homme.
Psaume 90:2 : Avant que les montagnes fussent nées, Et que tu eussent créé la terre et le monde, D’éternité en éternité tu es Dieu.
Psaume 94:9 : Celui qui a planté l’oreille n’entendrait-il pas? Celui qui a formé l’oeil ne verrait-il pas?
Psaume 95:3-6 : Car l’Éternel est un grand Dieu, Il est un grand roi au-dessus de tous les dieux. Il tient dans sa main les profondeurs de la terre, Et les sommets des montagnes sont à lui. La mer est à lui, c’est lui qui l’a faite; La terre aussi, ses mains l’ont formée. Venez, prosternons-nous et humilions-nous, Fléchissons le genou devant l’Éternel, notre créateur!
Psaume 96:5 : Car tous les dieux des peuples sont des idoles, Et l’Éternel a fait les cieux.
Psaume 100:3 : Sachez que l’Éternel est Dieu! C’est lui qui nous a faits, et nous lui appartenons; Nous sommes son peuple, et le troupeau de son pâturage.
Psaume 102:24-26 : Je dis: Mon Dieu, ne m’enlève pas au milieu de mes jours, Toi, dont les années durent éternellement! Tu as anciennement fondé la terre, Et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais tu subsisteras; Ils s’useront tous comme un vêtement; Tu les changeras comme un habit, et ils seront changés.
Psaume 103:22 : Bénissez l’Éternel, vous toutes ses oeuvres, Dans tous les lieux de sa domination! Mon âme, bénis l’Éternel!
Psaume 104; Psaume 115:15 : Soyez bénis par l’Éternel, Qui a fait les cieux et la terre!
Psaume 119:73 : Tes mains m’ont créé, elles m’ont formé; Donne-moi l’intelligence, pour que j’apprenne tes commandements!
Psaume 119 :90-91 : De génération en génération ta fidélité subsiste; Tu as fondé la terre, et elle demeure ferme. C’est d’après tes lois que tout subsiste aujourd’hui, Car toutes choses te sont assujetties.
Psaume 121:2 : Le secours me vient de l’Éternel, Qui a fait les cieux et la terre.
Psaume 124:8 : Notre secours est dans le nom de l’Éternel, Qui a fait les cieux et la terre.
Psaume 134:3 : Que l’Éternel te bénisse de Sion, Lui qui a fait les cieux et la terre!
Psaume 136:5-9 : Celui qui a fait les cieux avec intelligence, Car sa miséricorde dure à toujours!Celui qui a étendu la terre sur les eaux, Car sa miséricorde dure à toujours! Celui qui a fait les grands luminaires, Car sa miséricorde dure à toujours! Le soleil pour présider au jour, Car sa miséricorde dure à toujours! La lune et les étoiles pour présider à la nuit, Car sa miséricorde dure à toujours!
Psaume 146:6 : Il a fait les cieux et la terre, La mer et tout ce qui s’y trouve. Il garde la fidélité à toujours.
Psaume 148:1-6 : Louez l’Éternel! Louez l’Éternel du haut des cieux! Louez-le dans les lieux élevés! Louez-le, vous tous ses anges! Louez-le, vous toutes ses armées! Louez-le, soleil et lune! Louez-le, vous toutes, étoiles lumineuses! Louez-le, cieux des cieux, Et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux! Qu’ils louent le nom de l’Éternel! Car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours et à perpétuité; Il a donné des lois, et il ne les violera point.
Psaume 149:2 : Qu’Israël se réjouisse en celui qui l’a créé! Que les fils de Sion soient dans l’allégresse à cause de leur roi!
Proverbes 3:19 : C’est par la sagesse que l’Éternel a fondé la terre, C’est par l’intelligence qu’il a affermi les cieux
Proverbes 8:26-29 : Il n’avait encore fait ni la terre, ni les campagnes, Ni le premier atome de la poussière du monde. Lorsqu’il disposa les cieux, j’étais là; Lorsqu’il traça un cercle à la surface de l’abîme, Lorsqu’il fixa les nuages en haut, Et que les sources de l’abîme jaillirent avec force, Lorsqu’il donna une limite à la mer, Pour que les eaux n’en franchissent pas les bords, Lorsqu’il posa les fondements de la terre
Proverbes 14:31 : Opprimer le pauvre, c’est outrager celui qui l’a fait; Mais avoir pitié de l’indigent, c’est l’honorer.
Proverbes 16:4 : L’Éternel a tout fait pour un but, Même le méchant pour le jour du malheur.
Proverbes 17:5 : Celui qui se moque du pauvre outrage celui qui l’a fait; Celui qui se réjouit d’un malheur ne restera pas impuni.
Proverbes 20:12 : L’oreille qui entend, et l’oeil qui voit, C’est l’Éternel qui les a faits l’un et l’autre.
Proverbes 22:2 : Le riche et le pauvre se rencontrent; C’est l’Éternel qui les a faits l’un et l’autre.
Proverbes 30:4 : Qui est monté aux cieux, et qui en est descendu? Qui a recueilli le vent dans ses mains? Qui a serré les eaux dans son vêtement? Qui a fait paraître les extrémités de la terre? Quel est son nom, et quel est le nom de son fils? Le sais-tu?
Ecclésiaste 3:11 : Il fait toute chose bonne en son temps; même il a mis dans leur coeur la pensée de l’éternité, bien que l’homme ne puisse pas saisir l’oeuvre que Dieu fait, du commencement jusqu’à la fin.
Ecclésiaste 7:29 : Seulement, voici ce que j’ai trouvé, c’est que Dieu a fait les hommes droits; mais ils ont cherché beaucoup de détours.
Ecclésiaste 11:5 : Comme tu ne sais pas quel est le chemin du vent, ni comment se forment les os dans le ventre de la femme enceinte, tu ne connais pas non plus l’oeuvre de Dieu qui fait tout. Ecclésiaste 12:1 : Mais souviens-toi de ton créateur pendant les jours de ta jeunesse, avant que les jours mauvais arrivent et que les années s’approchent où tu diras: Je n’y prends point de plaisir
Ecclésiaste 12:7 : avant que la poussière retourne à la terre, comme elle y était, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné.
Ésaïe 17:7 : En ce jour, l’homme regardera vers son créateur, Et ses yeux se tourneront vers le Saint d’Israël
Ésaïe 27:11 : Quand les rameaux sèchent, on les brise; Des femmes viennent, pour les brûler. C’était un peuple sans intelligence: Aussi celui qui l’a fait n’a point eu pitié de lui, Celui qui l’a formé ne lui a point fait grâce.
Ésaïe 29:16 : Quelle perversité est la vôtre! Le potier doit-il être considéré comme de l’argile, Pour que l’ouvrage dise de l’ouvrier: Il ne m’a point fait? Pour que le vase dise du potier: Il n’a point d’intelligence?
Ésaïe 37:16 : Éternel des armées, Dieu d’Israël, assis sur les chérubins! C’est toi qui es le seul Dieu de tous les royaumes de la terre, c’est toi qui as fait les cieux et la terre.
Ésaïe 40:26-28 : Levez vos yeux en haut, et regardez! Qui a créé ces choses? Qui fait marcher en ordre leur armée? Il les appelle toutes par leur nom; Par son grand pouvoir et par sa force puissante, Il n’en est pas une qui fasse défaut. Pourquoi dis-tu, Jacob, Pourquoi dis-tu, Israël: Ma destinée est cachée devant l’Éternel, Mon droit passe inaperçu devant mon Dieu? Ne le sais-tu pas? ne l’as-tu pas appris? C’est le Dieu d’éternité, l’Éternel, Qui a créé les extrémités de la terre; Il ne se fatigue point, il ne se lasse point; On ne peut sonder son intelligence.
Ésaïe 42:5 : Ainsi parle Dieu, l’Éternel, Qui a créé les cieux et qui les a déployés, Qui a étendu la terre et ses productions, Qui a donné la respiration à ceux qui la peuplent, Et le souffle à ceux qui y marchent.
Ésaïe 43:1 : Ainsi parle maintenant l’Éternel, qui t’a créé, ô Jacob! Celui qui t’a formé, ô Israël! Ne crains rien, car je te rachète, Je t’appelle par ton nom: tu es à moi!
Ésaïe 43:7 : Tous ceux qui s’appellent de mon nom, Et que j’ai créés pour ma gloire, Que j’ai formés et que j’ai faits.
Ésaïe 43:10-13 : Vous êtes mes témoins, dit l’Éternel, Vous, et mon serviteur que j’ai choisi, Afin que vous le sachiez, Que vous me croyiez et compreniez que c’est moi: Avant moi il n’a point été formé de Dieu, Et après moi il n’y en aura point. C’est moi, moi qui suis l’Éternel, Et hors moi il n’y a point de sauveur. C’est moi qui ai annoncé, sauvé, prédit, Ce n’est point parmi vous un dieu étranger; Vous êtes mes témoins, dit l’Éternel, C’est moi qui suis Dieu. Je le suis dès le commencement, Et nul ne délivre de ma main; J’agirai: qui s’y opposera?
Ésaïe 43:15 : Je suis l’Éternel, votre Saint, Le créateur d’Israël, votre roi.
Ésaïe 43: 27 : Ton premier père a péché, Et tes interprètes se sont rebellés contre moi.
Ésaïe 45:7-12 : Je forme la lumière, et je crée les ténèbres, Je donne la prospérité, et je crée l’adversité; Moi, l’Éternel, je fais toutes ces choses. Que les cieux répandent d’en haut Et que les nuées laissent couler la justice! Que la terre s’ouvre, que le salut y fructifie, Et qu’il en sorte à la fois la délivrance! Moi, l’Éternel, je crée ces choses. Malheur à qui conteste avec son créateur! -Vase parmi des vases de terre! -L’argile dit-elle à celui qui la façonne: Que fais-tu? Et ton oeuvre: Il n’as point de mains? Malheur à qui dit à son père: Pourquoi m’as-tu engendré? Et à sa mère: Pourquoi m’as-tu enfanté? Ainsi parle l’Éternel, le Saint d’Israël, et son créateur: Veut-on me questionner sur l’avenir, Me donner des ordres sur mes enfants et sur l’oeuvre de mes mains? C’est moi qui ai fait la terre, Et qui sur elle ai créé l’homme; C’est moi, ce sont mes mains qui ont déployé les cieux, Et c’est moi qui ai disposé toute leur armée.
Ésaïe 45:18 : Car ainsi parle l’Éternel, Le créateur des cieux, le seul Dieu, Qui a formé la terre, qui l’a faite et qui l’a affermie, Qui l’a créée pour qu’elle ne fût pas déserte, Qui l’a formée pour qu’elle fût habitée: Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre.
Ésaïe 48:12-13 : Écoute-moi, Jacob! Et toi, Israël, que j’ai appelé! C’est moi, moi qui suis le premier, C’est aussi moi qui suis le dernier. Ma main a fondé la terre, Et ma droite a étendu les cieux: Je les appelle, et aussitôt ils se présentent.
Ésaïe 49:5 : Maintenant, l’Éternel parle, Lui qui m’a formé dès ma naissance Pour être son serviteur, Pour ramener à lui Jacob, Et Israël encore dispersé; Car je suis honoré aux yeux de l’Éternel, Et mon Dieu est ma force.
Ésaïe 51:13 : Et tu oublierais l’Éternel, qui t’a fait, Qui a étendu les cieux et fondé la terre! Et tu tremblerais incessamment tout le jour Devant la colère de l’oppresseur, Parce qu’il cherche à détruire! Où donc est la colère de l’oppresseur?
Ésaïe 51:16 : Je mets mes paroles dans ta bouche, Et je te couvre de l’ombre de ma main, Pour étendre de nouveaux cieux et fonder une nouvelle terre, Et pour dire à Sion: Tu es mon peuple!
Ésaïe 54:5 : Car ton créateur est ton époux: L’Éternel des armées est son nom; Et ton rédempteur est le Saint d’Israël: Il se nomme Dieu de toute la terre
Ésaïe 57:16 : Je ne veux pas contester à toujours, Ni garder une éternelle colère, Quand devant moi tombent en défaillance les esprits, Les âmes que j’ai faites.
Ésaïe 64:8 : Cependant, ô Éternel, tu es notre père; Nous sommes l’argile, et c’est toi qui nous as formés, Nous sommes tous l’ouvrage de tes mains.
Ésaïe 65:17-18 : Car je vais créer de nouveaux cieux Et une nouvelle terre; On ne se rappellera plus les choses passées, Elles ne reviendront plus à l’esprit. Réjouissez-vous plutôt et soyez à toujours dans l’allégresse, A cause de ce que je vais créer; Car je vais créer Jérusalem pour l’allégresse, Et son peuple pour la joie.
Ésaïe 66:1-2 : Ainsi parle l’Éternel: Le ciel est mon trône, Et la terre mon marchepied. Quelle maison pourriez-vous me bâtir, Et quel lieu me donneriez-vous pour demeure? Toutes ces choses, ma main les a faites, Et toutes ont reçu l’existence, dit l’Éternel. Voici sur qui je porterai mes regards: Sur celui qui souffre et qui a l’esprit abattu, Sur celui qui craint ma parole.
Jérémie 1:5 : Avant que je t’eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi prophète des nations. Jérémie 5:22 : Ne me craindrez-vous pas, dit l’Éternel, Ne tremblerez-vous pas devant moi? C’est moi qui ai donné à la mer le sable pour limite, Limite éternelle qu’elle ne doit pas franchir; Ses flots s’agitent, mais ils sont impuissants; Ils mugissent, mais ils ne la franchissent pas.
Jérémie 10:11-16 : Vous leur parlerez ainsi: Les dieux qui n’ont point fait les cieux et la terre Disparaîtront de la terre et de dessous les cieux. Il a créé la terre par sa puissance, Il a fondé le monde par sa sagesse, Il a étendu les cieux par son intelligence. A sa voix, les eaux mugissent dans les cieux; Il fait monter les nuages des extrémités de la terre, Il produit les éclairs et la pluie, Il tire le vent de ses trésors. Tout homme devient stupide par sa science, Tout orfèvre est honteux de son image taillée; Car ses idoles ne sont que mensonge, Il n’y a point en elles de souffle, Elles sont une chose de néant, une oeuvre de tromperie; Elles périront, quand viendra le châtiment. Celui qui est la part de Jacob n’est pas comme elles; Car c’est lui qui a tout formé, Et Israël est la tribu de son héritage. L’Éternel des armées est son nom.
Jérémie 14:22 : Parmi les idoles des nations, en est-il qui fassent pleuvoir? Ou est-ce le ciel qui donne la pluie? N’est-ce pas toi, Éternel, notre Dieu? Nous espérons en toi, Car c’est toi qui as fait toutes ces choses.
Jérémie 27:5 : C’est moi qui ai fait la terre, les hommes et les animaux qui sont sur la terre, par ma grande puissance et par mon bras étendu, et je donne la terre à qui cela me plaît. Jérémie 31:35 : Ainsi parle l’Éternel, qui a fait le soleil pour éclairer le jour, Qui a destiné la lune et les étoiles à éclairer la nuit, Qui soulève la mer et fait mugir ses flots, Lui dont le nom est l’Éternel des armées
Jérémie 32:17 : Ah! Seigneur Éternel, Voici, tu as fait les cieux et la terre Par ta grande puissance et par ton bras étendu: Rien n’est étonnant de ta part.
Jérémie 51:15-19 : Il a crée la terre par sa puissance, Il a fondé le monde par sa sagesse, Il a étendu les cieux par son intelligence. A sa voix, les eaux mugissent dans les cieux, Il fait monter les nuages des extrémités de la terre, Il produit les éclairs et la pluie, Il tire le vent de ses trésors. Tout homme devient stupide par sa science, Tout orfèvre est honteux de son image taillée; Car ses idoles ne sont que mensonge, Il n’y a point en elles de souffle. Elles sont une chose de néant, une oeuvre de tromperie; Elles périront, quand viendra le châtiment. Celui qui est la part de Jacob n’est pas comme elles; Car c’est lui qui a tout formé, Et Israël est la tribu de son héritage. L’Éternel des armées est son nom.
Osée 8:14 : Israël a oublié celui qui l’a fait, Et a bâti des palais, Et Juda a multiplié les villes fortes; Mais j’enverrai le feu dans leurs villes, Et il en dévorera les palais.
Amos 4:13 : Car voici celui qui a formé les montagnes et créé le vent, Et qui fait connaître à l’homme ses pensées, Celui qui change l’aurore en ténèbres, Et qui marche sur les hauteurs de la terre: Son nom est l’Éternel, le Dieu des armées.
Amos 5:8 : Il a créé les Pléiades et l’Orion, Il change les ténèbres en aurore, Il obscurcit le jour pour en faire la nuit, Il appelle les eaux de la mer, Et les répand à la surface de la terre: L’Éternel est son nom.
Amos 9:6 : Il a bâti sa demeure dans les cieux, Et fondé sa voûte sur la terre; Il appelle les eaux de la mer, Et les répand à la surface de la terre: L’Éternel est son nom.
Jonas 1:9 : Il leur répondit: Je suis Hébreu, et je crains l’Éternel, le Dieu des cieux, qui a fait la mer et la terre.
Zacharie 12:1 : Oracle, parole de l’Éternel sur Israël. Ainsi parle l’Éternel, qui a étendu les cieux et fondé la terre, Et qui a formé l’esprit de l’homme au dedans de lui
Malachie 2:10 : N’avons-nous pas tous un seul père? N’est-ce pas un seul Dieu qui nous a créés? Pourquoi donc sommes-nous infidèles l’un envers l’autre, En profanant l’alliance de nos pères?
Matthieu 13:35 : afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par le prophète: J’ouvrirai ma bouche en paraboles, Je publierai des choses cachées depuis la création du monde.
Matthieu 19:4-6 : Il répondit: N’avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l’homme et la femme et qu’il dit: C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair? Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint.
Matthieu 23:35 : afin que retombe sur vous tout le sang innocent répandu sur la terre, depuis le sang d’Abel le juste jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l’autel.
Matthieu 24:37-39 : Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l’avènement du Fils de l’homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu’à ce que le déluge vînt et les emportât tous: il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme.
Marc 10:6 : Mais au commencement de la création, Dieu fit l’homme et la femme
Marc 13:19 : Car la détresse, en ces jours, sera telle qu’il n’y en a point eu de semblable depuis le commencement du monde que Dieu a créé jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais.
Luc 3:34-38 : fils de Jacob, fils d’Isaac, fils d’Abraham, fis de Thara, fils de Nachor, fils de Seruch, fils de Ragau, fils de Phalek, fils d’Éber, fils de Sala, fils de Kaïnam, fils d’Arphaxad, fils de Sem, fils de Noé, fils de Lamech, fils de Mathusala, fils d’Énoch, fils de Jared, fils de Maléléel, fils de Kaïnan, fils d’Énos, fils de Seth, fils d’Adam, fils de Dieu.
Luc 11:51 : depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, tué entre l’autel et le temple; oui, je vous le dis, il en sera demandé compte à cette génération.
Luc 17:26-27 : Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme. Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche; le déluge vint, et les fit tous périr.
Jean 1:1-3 : Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle.
Jean 8:44 : Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge.
Jean 17:24 : Père, je veux que là où je suis ceux que tu m’as donnés soient aussi avec moi, afin qu’ils voient ma gloire, la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde.
Actes 4:24 : Lorsqu’ils l’eurent entendu, ils élevèrent à Dieu la voix tous ensemble, et dirent: Seigneur, toi qui as fait le ciel, la terre, la mer, et tout ce qui s’y trouve
Actes 7:49-50 : Le ciel est mon trône, Et la terre mon marchepied. Quelle maison me bâtirez-vous, dit le Seigneur, Ou quel sera le lieu de mon repos? N’est-ce pas ma main qui a fait toutes ces choses? … Actes 14:15 : en s’écriant: O hommes, pourquoi agissez-vous de la sorte? Nous aussi, nous sommes des hommes de la même nature que vous; et, vous apportant une bonne nouvelle, nous vous exhortons à renoncer à ces choses vaines, pour vous tourner vers le Dieu vivant, qui a fait le ciel, la terre, la mer, et tout ce qui s’y trouve.
Actes 17:24 : Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s’y trouve, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans des temples faits de main d’homme
Romains 1:20 : En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’oeil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables
Romains 4:17 : Je t’ai établi père d’un grand nombre de nations. Il est notre père devant celui auquel il a cru, Dieu, qui donne la vie aux morts, et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient.
Romains 5:12-19 : C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché,… car jusqu’à la loi le péché était dans le monde. Or, le péché n’est pas imputé, quand il n’y a point de loi. Cependant la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avaient pas péché par une transgression semblable à celle d’Adam, lequel est la figure de celui qui devait venir. Mais il n’en est pas du don gratuit comme de l’offense; car, si par l’offense d’un seul il en est beaucoup qui sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu et le don de la grâce venant d’un seul homme, Jésus Christ, ont-ils été abondamment répandus sur beaucoup. Et il n’en est pas du don comme de ce qui est arrivé par un seul qui a péché; car c’est après une seule offense que le jugement est devenu condamnation, tandis que le don gratuit devient justification après plusieurs offenses. Si par l’offense d’un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils dans la vie par Jésus Christ lui seul. Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes. Car, comme par la désobéissance d’un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l’obéissance d’un seul beaucoup seront rendus justes.
Romains 8:20-22 : Car la création a été soumise à la vanité, -non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise, – avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement.
Romains 9:20 : O homme, toi plutôt, qui es-tu pour contester avec Dieu? Le vase d’argile dira-t-il à celui qui l’a formé: Pourquoi m’as-tu fait ainsi?
Romains 11:36 : C’est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses. A lui la gloire dans tous les siècles! Amen!
1 Corinthiens 6:16 : Loin de là! Ne savez-vous pas que celui qui s’attache à la prostituée est un seul corps avec elle? Car, est-il dit, les deux deviendront une seule chair. 1 Corinthiens 11:8-9 : En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme; et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme.
1 Corinthiens 15:21-22 : Car, puisque la mort est venue par un homme, c’est aussi par un homme qu’est venue la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ
1 Corinthiens 15:38-47 : puis Dieu lui donne un corps comme il lui plaît, et à chaque semence il donne un corps qui lui est propre. Toute chair n’est pas la même chair; mais autre est la chair des hommes, autre celle des quadrupèdes, autre celle des oiseaux, autre celle des poissons. Il y a aussi des corps célestes et des corps terrestres; mais autre est l’éclat des corps célestes, autre celui des corps terrestres. Autre est l’éclat du soleil, autre l’éclat de la lune, et autre l’éclat des étoiles; même une étoile diffère en éclat d’une autre étoile. Ainsi en est-il de la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible; il ressuscite incorruptible; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux; il est semé infirme, il ressuscite plein de force; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. S’il y a un corps animal, il y a aussi un corps spirituel. C’est pourquoi il est écrit: Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant. Mais ce qui est spirituel n’est pas le premier, c’est ce qui est animal; ce qui est spirituel vient ensuite. Le premier homme, tiré de la terre, est terrestre; le second homme est du ciel. Tel est le terrestre, tels sont aussi les terrestres; et tel est le céleste, tels sont aussi les célestes.
2 Corinthiens 4:6 : Car Dieu, qui a dit: La lumière brillera du sein des ténèbres! a fait briller la lumière dans nos coeurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ.
2 Corinthiens 11:3 : Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ.
Éphésiens 3:9 : et de mettre en lumière quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu qui a créé toutes choses
Éphésiens 5:31 : C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair.
Colossiens 1:16 : Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. Colossiens 3:10 : et ayant revêtu l’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé.
1 Timothée 2:13-14 : Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite; et ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression.
1 Timothée 4:4 : Car tout ce que Dieu a créé est bon, et rien ne doit être rejeté, pourvu qu’on le prenne avec actions de grâces
Hébreux 1:2 : Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde
Hébreux 1:10 : Et encore: Toi, Seigneur, tu as au commencement fondé la terre, Et les cieux sont l’ouvrage de tes mains
Hébreux 2:10 : Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, élevât à la perfection par les souffrances le Prince de leur salut.
Hébreux 3:4 : Chaque maison est construite par quelqu’un, mais celui qui a construit toutes choses, c’est Dieu.
Hébreux 4:3-4 : Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, selon qu’il dit: Je jurai dans ma colère: Ils n’entreront pas dans mon repos! Il dit cela, quoique ses oeuvres eussent été achevées depuis la création du monde. Car il a parlé quelque part ainsi du septième jour: Et Dieu se reposa de toutes ses oeuvres le septième jour.
Hébreux 9:25-26 : Et ce n’est pas pour s’offrir lui-même plusieurs fois qu’il y est entré, comme le souverain sacrificateur entre chaque année dans le sanctuaire avec du sang étranger; autrement, il aurait fallu qu’il eût souffert plusieurs fois depuis la création du monde, tandis que maintenant, à la fin des siècles, il a paru une seul fois pour abolir le péché par son sacrifice. Hébreux 11:3-7 : C’est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu’on voit n’a pas été fait de choses visibles. C’est par la foi qu’Abel offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn; c’est par elle qu’il fut déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes; et c’est par elle qu’il parle encore, quoique mort. C’est par la foi qu’Énoch fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et qu’il ne parut plus parce Dieu l’avait enlevé; car, avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage qu’il était agréable à Dieu. Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. C’est par la foi que Noé, divinement averti des choses qu’on ne voyait pas encore, et saisi d’une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille; c’est par elle qu’il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui s’obtient par la foi.
Hébreux 12:24 : de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion qui parle mieux que celui d’Abel.
Jacques 3:9 : Par elle nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu.
1 Pierre 3:20 : qui autrefois avaient été incrédules, lorsque la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l’arche, dans laquelle un petit nombre de personnes, c’est-à-dire huit, furent sauvées à travers l’eau.
1 Pierre 4:19 : Ainsi, que ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu remettent leurs âmes au fidèle Créateur, en faisant ce qui est bien.
2 Pierre 2:5 : s’il n’a pas épargné l’ancien monde, mais s’il a sauvé Noé, lui huitième, ce prédicateur de la justice, lorsqu’il fit venir le déluge sur un monde d’impies
2 Pierre 3:4-6 : et disant: Où est la promesse de son avènement? Car, depuis que les pères sont morts, tout demeure comme dès le commencement de la création. Ils veulent ignorer, en effet, que des cieux existèrent autrefois par la parole de Dieu, de même qu’une terre tirée de l’eau et formée au moyen de l’eau, et que par ces choses le monde d’alors périt, submergé par l’eau
1 Jean 3:8-12 : Celui qui pèche est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les oeuvres du diable. Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. C’est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, non plus que celui qui n’aime pas son frère. Car ce qui vous a été annoncé et ce que vous avez entendu dès le commencement, c’est que nous devons nous aimer les uns les autres, et ne pas ressembler à Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il? parce que ses oeuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes.
Jude 11 : Malheur à eux! car ils ont suivi la voie de Caïn, ils se sont jetés pour un salaire dans l’égarement de Balaam, ils se sont perdus par la révolte de Coré.
Jude 14 : C’est aussi pour eux qu’Énoch, le septième depuis Adam, a prophétisé en ces termes: Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades
Apocalypse 2:7 : Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises: A celui qui vaincra je donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu.
Apocalypse 3:14 : Écris à l’ange de l’Église de Laodicée: Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu.
Apocalypse 4:11 : Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire et l’honneur et la puissance; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent et qu’elles ont été créées.
Apocalypse 10:6 : et jura par celui qui vit aux siècles des siècles, qui a créé le ciel et les choses qui y sont, la terre et les choses qui y sont, et la mer et les choses qui y sont, qu’il n’y aurait plus de temps.
Apocalypse 14:7 : Il disait d’une voix forte: Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux.
Apocalypse 20:2 : Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans. Les citations sont tirées de la traduction Louis Segond.
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03/04/2020
Luther et la guerre contre les Turcs (2).
Et il dit : « Ce traître est à jamais réprouvé ; je ne voudrais pas trahir un chien. Je crains qu'il n'arrive mal à Ferdinand, qui a laissé mener une si grande armée dans les pièges des Turcs. Nos princes et seigneurs devraient aller en personne combattre le Turc , au lieu de si peu se préoccuper de lui résister : le Turc n'est pas un ennemi à dédaigner. Au lieu de tenir tête fermement à la puissance de cet envahisseur, nous autres Allemands, troupeau fainéant, nous croupissons dans l'oisiveté , nous nous livrons à la crapule, nous jouons, nous nous divertissons, rien ne nous émeut. L'Allemagne a été un beau pays, mais l'on dira d'elle ce qu'on dit de Troie : Fuit Ilium. Prions Dieu pour qu'au milieu de tant de calamités il conserve nos consciences. Je crains beaucoup que l'Allemagne ne s'épuise d'argent et de forces, et puis elle succombera sous le Turc. On me reproche tout cela, à moi, malheureux Luther; on m'oppose la révolte des paysans et les sectes des sacramentaires , comme si j'en étais l'auteur. Aussi ai-je bien souvent jeté les clefs devant les pieds de Dieu. »
Le 11 février 1539, on annonça que les Turcs avaient remporté une victoire sur les Valaques, et qu'ils se dirigeaient vers l'Allemagne par la Pologne. Le docteur Luther répondit : « Le Turc veut s'emparer de l'Allemagne, c'est un ennemi formidable, il a des forces imposantes , des armées nombreuses et aguerries; il avance pas à pas et montre beaucoup de prudence. C'est un grand malheur que nous restions dans la sécurité , le regardant comme un ennemi ordinaire, tel que le serait le roi de France ou le roi d'Angleterre, si Raphaël ou Gabriel ne vient pas à notre secours, nous périrons. »
Le docteur Luther déplorait la négligence de l'empereur Charles-Quint qui, distrait par d'autres guerres , ne se préoccupait point assez des progrès du Turc. Il en est chez le Turc comme autrefois chez les Romains , tout sujet est soldat, et il l'est tant qu'il se trouve en état de porter les armes. Aussi le Turc a-t-il des armées très-nombreuses et composées d'hommes très-exercés. Nous réunissons des armées passagères d'hommes levés à la hâte et sans expérience; on ne peut compter sur eux. Dieu nous préserve des fléaux de la guerre! Je crains que les papistes ne s'unissent aux Turcs pour nous exterminer. Plaise à Dieu qu'en ceci je prophétise mal ! mais la malice de Satan est infinie, et les papistes confus et désespérés machineront de leur mieux pour nous livrer aux Turcs.
Les Turcs emploient a la cour, et pour écrire des lettres, la langue schitique ; ils se servent de l'arabe pour ce qui regarde la religion , parce que c'est en arabe que Mahomet a composé l’Alcoran. S'ils viennent en Allemagne, ce sera pour la dévaster, non pour la soumettre. Si l'Allemagne n'avait qu'un maitre, et si la concorde y régnait, elle lui résisterait sans peine; mais les papistes, mes ennemis furieux, veulent d'abord que l'Allemagne soit ravagée.
Le dernier jour de juillet 1539, on apprit que le roi de Perse avait attaqué les États du Turc, et que celui-ci s'était vu obligé de retirer ses forces de la Valachie (1). Le docteur Luther dit qu'il admirait la puissance du roi de Perse , qui était en mesure de s'en prendre à un ennemi aussi puissant, et que c'étaient deux grands empires. On assure que le roi de Perse a dit que le Turc lui opposait des femmes, mais que lui il marcherait à la tête d'hommes belliqueux. L'Allemagne parviendrait à tenir tête au Turc si elle tenait continuellement sur pied une armée de cinquante mille fantassins et de dix mille cavaliers, de façon que les pertes occasionnées par une défaite fussent promptement réparées.
On assure que le duc de Saxe , Albert, a dit que s'il avait une armée de cinquante mille soldats, il ferait la conquête du monde. Les Romains triomphaient de tous leurs ennemis, parce qu'ils avaient constamment sur pied quarante-deux légions de six mille hommes chacune, et que ces soldats étaient exercés à guerroyer sans relâche et soumis à une discipline rigoureuse. Il en est de même des Turcs.
On dit que l'Évangile se prêchait dans diverses villes de la Grèce; le docteur Luther répondit: « Le Turc est un ennemi qui peut beaucoup contre l'empire romain ; mais nous prions Dieu de déjouer ses trames, et peut-être voudra-t-il les convertir par l'entremise de pieux prédicateurs. »
1 La guerre entre les Turcs et les Persans était presque continuelle ; en 1533, le schah Tamasp avait déjà été aux prises avec Soliman et s'était emparé de Bagdad, Hammer (t. V, p. 203) a retracé la marche des hostilités auxquelles Luther fait ici allusion.
Il fut question des Turcs, et quelqu'un dit que l'empereur Charles avait fait passer dix-huit mille Espagnols en Autriche pour les combattre.—Le docteur Luther poussa un soupir et dit : « Ah ! c'est bien un signe des derniers jours et des derniers temps, lorsque des peuples aussi cruels que les Espagnols et les Turcs veulent être les maîtres; J'aimerais mieux avoir les Turcs pour ennemis que les Espagnols pour protecteurs; car ceux-ci sont des tyrans bien barbares. Ce sont, pour la plupart, des Maranes , des juifs baptisés qui ne croient à rien. »
Jésus-Christ a sauvé nos âmes, prions-le de vouloir bien aussi sauver nos corps , car les Turcs vont frapper un rude coup sur l'Allemagne. Il me vient la sueur quand je pense à toutes les calamités qui vont tomber sur nous. — Alors Catherine, la femme du docteur Luther, s'écria : « Que Dieu nous préserve du Turc! » — Le docteur répondit : « Non , il faut bien qu'il vienne nous châtier, et il nous secouera d'importance. »
On écrivit de Torgau que les Turcs avaient conduit à Constantinople vingt-trois prisonniers chrétiens, et que ceux-ci ayant hautement et publiquement confessé leur foi, l'empereur des Turcs les avait fait décapiter. — Le docteur Luther dit : « Si cela est vrai, ce sang criera contre les Turcs, comme le sang de Jean Huss crie contre les papistes. Il est certain que la tyrannie et la persécution ne peuvent étouffer la parole de Jesus-Christ; c'est dans le sang qu'elle prospère et fleurit ; si l'on fait périr un chrétien , une foule d'autres surgissent.
Le docteur Luther dit un jour : « Ce n'est pas sur nos murailles ni sur nos arquebuses que je compte pour repousser les Turcs, c'est sur le Pater noster. Voilà ce qui les battra ; le décalogue ne suffit pas pour en triompher. Je disais aux ingénieurs de Wittemberg : « Pourquoi construisez-vous des murailles? Souvenez-vous du verset de l'Écriture : Angeli Domini circumvallant timentes se. Vos murs ne sont que fiente ( dreck ) ; les murs dont un chrétien doit s'entourer ne sont pas construits de chaux et de pierre, mais d'oraison et de foi. » Mais je perdis ma peine , les courtisans traitent les théologiens d'ignorants.
Il faut prier et crier vers Dieu, car nos gens de guerre ont trop de présomption ; ils se tient trop à leur nombre et à leur force. Tout cela finira mal. Les chevaux allemands sont plus forts que ceux des Turcs, ils peuvent les renverser ; ceux-ci sont plus agiles, mais de moins grande taille.
Le docteur Luther dit une autre fois : « J'espère qu'il viendra un temps où Dieu exaucera nos prières ; l'empire Turc sera déchiré par des dissensions intestines, car les quatre frères, fils de l'empereur, se disputeront la souveraineté. Ce qui s'élève haut est sujet à tomber. Celui qui grimpe sur les montagnes peut dégringoler et se casser le cou ; un bon nageur peut se noyer. Si telle est la volonté de Dieu, il ne faut que la durée d'un clin d'œil pour réduire en poudre la domination des Turcs. »
Le Turc est le peuple de la colère de Dieu. C'est une chose horrible de le voir mépriser le mariage. Les Romains n'agissaient pas de même. Il n'y a pas de mariage dans le pays des Turcs. Aussi sont-ils blasphémateurs et coureurs de p....ns; blasphémateurs, puisqu'ils disent : « Que Dieu confonde celui qui dit que Jésus-Christ est Dieu. »
Un soir, on parlait des Turcs, et le docteur Luther dit : « Je suis comme le psalmiste, je ne m'assure point en mon arc, et mon épée ne me délivrera point ( Ps. XLIV, v. 7 ). »
«Si Dieu ne nous assiste pas, tout est perdu. Croyez-vous, si les Turcs viennent, que cent mille hommes seraient pour eux un obstacle ? Dieu n'a besoin que d'un morceau de paille pour disperser cent mille hommes. »
09:42 Publié dans Choc de civilisations | Lien permanent | Commentaires (0)
31/03/2020
Le « vrai islam », c’est « enlever les chrétiennes et détruire les églises » !
Ce n’est pas moi qui le dit, mais le « grand ayatollah » chiite d’Irak Ahmad al-Husseini al-Baghdadi, meilleur interprète que moi de la doctrine musulmane. C’est ce qui ressort d’un entretien qu’il a accordé à une télévision irakienne et qui a été mis en ligne sur Youtube le 16 mars dernier. Selon la traduction en anglais qu’en a faite Raymond Ibrahim pour Frontpage Mag, voici ce que le « grand ayatollah » a notamment déclaré.
« Si ce sont des gens du Livre [chrétiens et juifs], nous exigeons d’eux la djizya, et s’ils refusent nous les combattons. Ça c’est s’il est chrétien. Il a trois choix. Soit il se convertit à l’islam ou s’il refuse parce qu’il veut rester chrétien alors il paye la djizya. Mais s’ils continuent à refuser alors nous les combattons : nous enlevons leurs femmes et nous détruisons leurs églises. C’est ça l’islam ! (…) Ce n’est pas l’opinion de Ahmad al-Husseini al-Baghdadi, mais l’opinion des cinq écoles de jurisprudence [quatre sunnites et une chiite] ».
Source : Frontpage Mag
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