29/05/2015
Créationnisme : la Terre est fixe et ne tourne pas autour du Soleil, par Laurent Glauzy
Dans la vidéo intitulée Le soleil tourne autour de la Terre, est défendu que notre planète serait fixe et qu’elle ne tournerait pas, selon le schéma héliocentriste, autour du Soleil. De nombreux grands journaux comme L’Express et Le Figaro ont relayé cette vidéo pour se railler de la démonstration.
Car, qui peut croire de nos jours que le Soleil tournerait autour de la Terre? Et pourtant !
Est posé une question intéressante, celle du géocentrisme, à savoir la Terre est-elle fixe et tourne-t-elle autour du Soleil ? Il explique en revanche de manière erronée que si la Terre tournait, sa surface défilerait sans qu’un avion restant immobile soit entraîné par un quelconque mouvement de rotation.
Cependant, l’argumentation bat de l’aile. Pourquoi ? La pesanteur connecte l’avion à la Terre, qui n’est pas indépendant. Selon son raisonnement, dans un wagon TGV, il suffirait de faire un bond d’une seconde sur place pour se retrouver 50 m en arrière, si nous étions indépendants du train. Or nous retombons au même endroit, alors que le train a parcouru une grande distance. Étant liés au référentiel, nous n’avons pas accès au mouvement absolu.
En attendant, tous les calculs astronomiques et spatiaux (y compris de la NASA) sont faits en considérant le Terre comme immobile.
Les expériences d’Albert Abraham Michelson, premier prix Nobel scientifique américain d’origine prussienne, réalisées en 1887 et en 1924, prouvent que la Terre est quasiment fixe par rapport à l’éther (gaz très instable), dans son mouvement annuel, et ne tourne donc pas autour du Soleil. Sa théorie, trop chrétienne, sera remplacée par celle de la Relativité (aujourd’hui contredite) du cabaliste Einstein, qu’il a volée à Henry Poincaré, le véritable pionnier de la Relativité. Einstein n’a rien inventé. En effet, son cerveau comme celui de Freud et de Marx, n’a rien apporté à l’humanité.
De plus, dans De la Cabale au progressisme, le Père Julio Meinvielle (1905-1973), théologien thomiste argentin, une des figures majeures de l’antijudaïsme catholique en Argentine, explique que le géocentrisme a longtemps été le modèle de la civilisation chrétienne, tandis que l’héliocentrisme provient de la Cabale. Ces propos sont étayés en 1844, dans De l’harmonie entre l’Église et la Synagogue, par Paul Drach, rabbin converti au catholicisme, docteur en philosophie et ès lettres, affirmant que la sainte Cabale des grands prêtres hébreux enseignait le double mouvement (annuel et diurne) de la Terre.
En clair, le géocentrisme (chrétien) a été substitué par l’héliocentrisme (cabaliste). Les propos de Meinvielle, dont les écrits sont des trésors, sont confirmés dès les premiers versets de la Genèse : Gn 1-11, le troisième Jour de la Création (n’est pas comparable à une journée mais à une étape non définie dans le temps de la Création), Dieu fait pousser du gazon, des herbes portant semence des arbres à fruit. Et les deux luminaires, la Lune et le Soleil, apparaissent le quatrième Jour (ou Etape) de la Création (Gn 1-14).
Selon la Bible, le gazon et les arbres à fruits n’ont pas eu besoin du Soleil pour pousser. Cela signifie aussi, que la Terre est le centre de la Création. Par conséquent, elle ne pouvait pas tourner autour du Soleil, qui était inexistant avant la quatrième Etape.
Pour étayer la crédibilité biblique, ajoutons que l’Ancien Testament écrit que le lièvre est un ruminant, ce que la science moderne reconnaîtra seulement dans les années 1950.
Regardons à présent la taille des deux luminaires. La circonférence du Soleil est de 4,379 x 106 km et celle de la Lune est 400 fois plus petite, soit 10 917 km. Pourtant, malgré leur différence, observés de la Terre, les deux luminaires ont exactement la même circonférence. Lors des éclipses de Soleil, la nuit recouvre la totalité de la Terre. Il semblerait que le Créateur adresse un clin à sa Créature pour lui signifier que la Terre est le centre de la Création. Et, le mot kosmos, signifie harmonie. Nous ne sommes donc pas dans une construction relevant du hasard, comme les Cabalistes voudraient nous le faire croire, notamment avec le mensonge du Big-bang, pour nous éloigner de notre Créateur.
Parmi des centaines d’exemples, mentionnons la distance Terre – Lune : si cette dernière était à peine plus éloignée de la Terre, les eaux des océans seraient stagnantes, mal oxygénées et la vie serait impossible. Si la Lune était plus proche, les océans seraient démontés. Si le Soleil était plus éloigné, la Terre serait un glacier ; ou bien un brasier dans le cas contraire. L’association parfaite entre le Soleil et la Lune, rend la vie possible sur Terre.
Enfin, la question du géocentrisme peut être approfondie par la lecture des études de : Robert Sungenis, Galileo was wrong, the Church was right (3 vol) ou résumé en 2 vol: Geocentrism 101 et 102. Tout cela est téléchargeable; au site http://catholicintl.com/
Gerardus Bouw: Geocentricity: Christianity in the woodshed. (799 pages): http://geocentricity.com pour commander Marshall Hall: The Earth is not moving et fixedearth.com
Bien entendu, la science-fiction qui est également tenue par des cabalistes pour polluer l’esprit des Chrétiens ne reprend jamais, dans un monde imaginaire, le schéma du géocentrisme. Elle n’est que le prolongement de l’évolutionnisme et du darwinisme publicités par Marx et financés par Rockefeller. Pire : les récits de science fiction sont très bien organisés autour du même axe, comme si un chef d’orchestre donnait la mesure juste : la cabale et ses mensonges contre la tradition chrétienne.
Pour se dépolluer l’esprit des mensonges de la Cabale, je vous conseille les productions des :
- Centre d’Études et prospectives du Dr Domique Tassot
- Science & Foi
- Éditions saint Rémi
Page facebook de L. Glauzy : https://fr-fr.facebook.com/pages/Laurent-Glauzy/511179805629218
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03/04/2015
Le singe n’est pas le père de l’humanité, Dieu merci, par L. Glauzy
Les évolutionnistes jouent sur les pourcentages pour faire croire que le singe est proche de l’homme. Qu’en est-il exactement ?
Les évolutionnistes utilisent à vau-l’eau les ressemblances génétiques. Ils en déduisent des liens de parenté, une descendance. Pourtant, de récentes découvertes démentent que l’homme et le singe partagent 99 % de leur code ou patrimoine génétique. Un article de Science Magazine du 29 juin 2007 intitulé « Relative Differences : The Myth of 1 % » (Des différences relatives : le mythe du 1 %) mentionne que cette différence est plus prononcée. Elle ne serait pas de 1 %, mais de 6,4 %. En Suède, le Dr Swante Pääbo surnommé « le pape de l’archéo-génétique » en référence à une étude menée sur l’ADN d’un prince égyptien momifié, dit qu’il n’existe pas aujourd’hui de moyens suffisamment précis pour se prononcer de manière péremptoire sur cette différence.
Dans la parution bibliste Creation update, les défenseurs du créationnisme avancent que cette ressemblance s’explique parce que nous vivons sur la même planète et que nous avons le même Créateur. Ils soulignent avec perspicacité que les évolutionnistes occultent une information majeure : l’ADN de l’homme est à 66 % identique à celui des choux !
De plus, l’homme compte vingt-trois paires de chromosomes. Ils sont constitués d’ADN. L’ADN total du génome humain comporte près de trois milliards de bases. Les bases sont désignées par les lettres A, T, G, C. Les combinaisons des bases correspondent à des instructions formant un être vivant. Cela signifie par exemple qu’un écart de 2 % correspond à soixante millions de bases contenant des informations différentes.
L’homme n’a donc rien a voir avec le singe comme le démontre l’absence totale de chaînons manquants. Il est à répéter que la science a maintes fois monté des faux comme l’homme de Nebraska, l’homme de Piltdown, l’homme de Java et Lucy, mélangeant des os d’homme et de singe.
« La science moderne est la science du démon » (Padre Pio, dont le corps est intact)
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03/03/2015
Évangile selon Jean (1).
L’Évangile selon Jean (en grec Κατά Ιωαννην, Kata Iōannēn) est un évangile, c'est-à-dire un texte qui rapporte la vie et les paroles de Jésus de Nazareth dans le but de transmettre la foi chrétienne. Dans la tradition chrétienne c'est le dernier des quatre évangiles canoniques du Nouveau Testament, et il a été attribuée à l'un des disciples de Jésus, l'apôtre Jean de Zébédée. Cette attribution à un témoin oculaire est aujourd'hui rejetée par les historiens, qui l'attribue à une communauté johannique au sein de laquelle il aurait été composé à la fin du Ier siècle.
Il se démarque des trois autres évangiles canoniques, dits synoptiques, par sa composition, son style poétique, sa théologie, et probablement par ses sources, l'évangile selon Jean est le plus important en matière de christologie, car il énonce implicitement la divinité de Jésus.
La richesse du quatrième évangile a suscité parmi les exégètes une grande variété de découpages ou de plans. Néanmoins, une majorité de ceux-ci s'accordent désormais sur un découpage en deux temps, introduit par un prologue et terminé par épilogue L'évangile est ainsi constitué d'un prologue - qui commence par le célèbre « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu. » - et d'un épilogue, qui encadrent le récit proprement dit, lui-même en deux grandes parties : la révélation du Christ devant le monde et la révélation du Christ devant ses disciples que l'exégète Raymond E. Brown appelle le livre des Signes (ou miracles) et le livre de la Gloire.
La première partie (1:6-ch. 12) raconte le ministère public de Jésus depuis son baptême par Jean le Baptiste jusqu'à son arrivée à Jérusalem. Cette première partie insiste sur sept miracles (« signes ») de Jésus. La deuxième partie (ch. 13-21) présente les dialogues de Jésus avec ses principaux disciples (13-17) et décrit sa passion, sa crucifixion et ses apparitions à ses disciples après sa résurrection (18-20). Selon Raymond E. Brown, l'évangile selon Jean peut se décomposer comme suit :
1) Prologue(1,1-18)
2) Première partie : le Livre des Signes(1,19 – 12,50)
• Les jours d'ouverture de la révélation de Jésus (1,19–51)
• Témoignage de Jean Baptiste
• Venue des disciples de Jean à Jésus
• De Cana à Cana (2,1 - 4,54)
• Premier signe à Cana (Noces de Cana) (2,1-12)
• Purification du Temple de Jérusalem(2,13-25)
• Nicodème(3,1-21), témoignage final de Jean Baptiste (3,22-36)
• Jésus et la Samaritaine(4,1-42)
• Second signe à Cana (guérison du fils d'un fonctionnaire) (4,43-54)
• Jésus et les principales fêtes juives(5,1 -10,42)
• Le sabbat(5)
• La Pâque(6)
• La fête des Tentes(7-8)
• Suite des Tentes (9,1 - 10,18)
• Fête de la Dédicace 10,22-42 : Jésus est consacré à la place de l'autel du Temple de Jérusalem
• Vers l'heure de gloire et de mort (11,1 - 12,36) Conclusion du Livre des Signes (12,37-50)
• Résurrection de Lazare et condamnation à mort de Jésus (11)
• Préparatifs à la Pâque et à la mort (12,1-36)
3) Deuxième partie : le Livre de la Gloire(13-20)Épilogue, apparitions du ressuscité, deuxième conclusion (21)
• Dernier repas de Jésus (13-17) Récit de la Passion(18-19)
• La Cène, le Lavement des pieds, la trahison de Judas(13)
• Dernier discours de Jésus, en trois parties (14-17)
• Résurrection de Jésus (20,1-29)
• Conclusion de l'évangile (20,30-31)
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26/12/2014
La Genèse : une vérité biblique contre les mensonges des tablettes sumériennes – par Laurent Glauzy
La racaille maçonne n’a de cesse de vouloir discréditer l’authenticité des Saintes Écritures et de la Genèse, témoignage de la création du monde. Pour ce faire, les tablettes sumériennes sont mises en exergue pour affirmer à tort que la Genèse en serait une copie. Le présent document démontre qu’il n’en est rien, et atteste au contraire que les tablettes sumériennes sont un tissus de conneries et d’incohérences. Les Francs-maçons et autres satanistes peuvent donc aller se faire voir et remballer leurs mensonges. Par ailleurs, dans Extraterrestres, les messagers du New-Age, je démonte les affabulations de feu Zecharia Sitchin, né en Israël, et qui prétendait que les Annunaki avaient créé la race humaine. Il n’en est rien. Les Annunaki sont les sept gardiens de l’enfer dans la civilisation de Sumer. Cet exemple démontre encore que Sumer sert de tremplin à tous les fantasmes des détraqués et autres malades mentaux.
Est-ce que dans Gn 1 à 11, la Bible retranscrit une histoire réelle, ou bien reprend-elle différents textes anciens ? La parole de Dieu est constituée de déclarations suprêmes absentes des textes anciens non bibliques. De manière récurrente, la Bible affirme être la parole parfaite de Dieu :
2 Ti 3, 16 : | « Toute Écriture est divinement inspirée… » |
2 Pi 1, 21 : | « Mais sachez avant tout qu’aucune prophétie de l’Écriture ne procède d’une interprétation propre, car ce n’est pas une volonté d’homme qu’une prophétie n’a jamais été apportée, mais c’est poussés par l’Esprit Saint que les saints hommes de Dieu ont parlé. » |
Ps 119, 160 : |
« Le résumé de Ta parole est la vérité, et toutes les lois de la justice sont éternelles. »
|
Si la Bible était un emprunt des mythologies anciennes, ses affirmations devraient être remises en question. Partout, dans le monde, des légendes et des mythes ressemblent très étroitement à certains récits de l’Écriture, comme la Création, la Chute, le Déluge et la Tour de Babel[1]. Ces récits sont souvent utilisés comme une confirmation externe de la crédibilité de l’Écriture.
Si l’on accepte le témoignage biblique, tout le genre humain provient d’un seul homme (Gn 17, 26). Après le Déluge, le genre humain en reconstruction se fixe dans la vallée de Sennar pour édifier la tour de Babel, avant la dispersion en 2197 av. J.-C. Tous les hommes ont vécu après le déluge dans cette cité. De ce fait, des récits communs (comme la Création et le Déluge) devraient se retrouver dans les histoires et les traditions de groupes de personnes qui vécurent ensemble dans ce même endroit, après le Déluge. Au vu de cette période éloignée, et de la diversité culturelle qui s’y ajoutera, quand l’humanité s’est répandue à travers le monde, il n’est donc pas surprenant que ces histoires aient évolué en intégrant différentes influences culturelles.
Au milieu du XIXe siècle, à l’intérieur des cités enfouies de l’ancien Proche-Orient (y compris Ninive et Nippur dans l’Irak actuel), plusieurs fouilles ont permis la découverte d’une bibliothèque entière constituée de tablettes appartenant à l’époque mésopotamienne. Sur ces tablettes figuraient des listes de rois, des archives commerciales, des documents administratifs et plusieurs versions du Déluge. Chaque version avait sa propre forme de langage et sa propre fin (la plupart de ces versions n’étaient que partiellement intactes), la plus complète étant l’Epopée Babylonienne de Gilgamesh[2].
La onzième tablette représente une narration du grand Déluge. De nombreux détails montrent des similarités avec le récit biblique. Cependant, plutôt que de s’en servir comme confirmation de la crédibilité biblique, les scientifiques athées ont tenté d’utiliser ces tablettes comme une raison de douter de Parole de Dieu : certaines d’entre elles précéderaient les premiers temps de la Bible et l’écriture du pentateuque retranscrit par Moïse.
L’antériorité de la civilisation de Sumer permet de conclure très imprudemment que les récits bibliques seraient une dérivation des premières légendes sumériennes. Certains ont aussi suggéré que la Genèse est une forme de la mythologie juive.
Ces vestiges ont été utilisés comme une raison de douter de l’autorité et de l’inspiration de la parole de Dieu. Ces scientifiques rabougris ont nié que Moïse était le rédacteur de la Genèse, présentée comme un mythe ou une poésie. La théorie du Déluge et l’ensemble du récit biblique pouvaient donc être tournés en dérision.
Le faillible contre l’infaillible
Deux conclusions découlent de la présente étude :
1- Si la Bible dérive de mythologies anciennes, les revendications bibliques inspirées de Dieu et son monde parfait sont fausses : la Bible ne peut pas être prouvée.
2- La Bible est réellement la Parole de Dieu, donc tout apport externe est faux.
Or, la Bible expose que toute l’Écriture vient de Dieu et non de la volonté de l’homme. Elle se réclame de la perfection de Dieu et du Verbe. A contrario, toute contradiction et tout défaut s’opposent à l’inerrance biblique et à l’infaillibilité de Dieu.
Aujourd’hui, des étudiants et des pseudo-exégètes tentent de comprendre l’Écriture à travers une étude comparative : ils cherchent des parallèles dans les cultures et les textes comme un moyen d’interpréter la Bible. Cette méthode moderniste signifie l’exploitation de documents externes pour interpréter l’Écriture plutôt que l’inverse : commencer par l’étude de l’Écriture pour comprendre l’histoire de l’humanité et les documents externes.
La découverte de tablettes à Ninive et à Nippur, deux des plus anciennes villes de Mésopotamie, a conduit à la remise en question de l’autorité de l’Écriture. Il est à souligner que ces supports demeurent en grande partie inconnus.
En outre, bien que ces documents présentent plusieurs similarités (le Déluge ou encore les rois antédiluviens de Sumer avec les patriarches de la Bible) avec l’histoire biblique, de très nombreuses différences sont relevées. Seule la Bible offre une logique consistante du récit.
Datation et source des documents
La datation supposée des tablettes s’étend de 2200 à 620 av. J.-C. Dieu a donné la Loi à Moïse durant l’errance du peuple juif au XVe siècle av. J.-C. Faire remonter ces documents sumériens à jusqu’à 800 ans avant que Moïse n’écrive le récit de la Bible ne signifie pas qu’elle dérive de Sumer[3].
Dans leur acharnement à contredire les Écritures, les anti-biblistes ne mentionnent pas trois hypothèses :
- Les documents sumériens (faussés et inexacts) dérivent du texte original hébreu.
- Provenant de ces documents, le texte hébreu a été corrigé.
- Les deux textes distincts portent sur une histoire commune.
Cependant, il demeure difficile de faire un choix définitif entre la première et la troisième option.
Quand des récits historiques sont transmis, les rapports sont habituellement embellis avec le temps. Ainsi, l’histoire originelle devient de plus en plus déformée. La deuxième option requerrait de la part de l’écrivain d’élaguer un grand nombre de récits embellis et légendaires pour produire le récit biblique. Certains pourraient exposer que Dieu a dirigé Moïse dans cette entreprise tellement délicate : le patriarche aurait eu besoin de passer au crible des chapitres et des textes en différentes langues pour trouver des bribes de sources dans chacun de ces mêmes textes. De plus, si l’on a besoin d’invoquer une intervention surnaturelle, il serait bien plus logique d’accepter la vision traditionnelle du texte issu directement du Verbe divin.
Par l’observation de l’épopée babylonienne du Déluge, nous trouvons des différences à l’intérieur de différentes versions du Moyen-Orient découvertes en 1909 par Hermann Volrath Hilprecht, de l’Université de Pennsylvanie. Cet assyriologue d’origine allemande a étudié le fragment le plus récent de l’épopée du Déluge. Après la traduction prudente de chaque caractère cunéiforme, Hilprecht fit l’affirmation suivante : « Sa partie préservée montrait une plus grande ressemblance à l’histoire biblique du Déluge qu’aucune partie déjà publiée. »[4]
L’affirmation d’Hilprecht va dans le sens de la corruption continue de l’histoire de Babylone par rapport à une authentique préservation du récit biblique. Il ne soutient pas la conclusion selon laquelle la mythologie doit être considérée comme la source principale du récit biblique. En effet, les disparités entre les textes eux-mêmes indiquent un manque compréhensible de crédibilité, si bien qu’on ne devrait pas les utiliser pour jauger de l’authenticité du récit biblique.
Les rois antédiluviens
Un bref regard sur quelques particularités des rois sumériens, ainsi que sur le récit du Déluge, montrera l’inconsistance du mythe babylonien comme source de l’Écriture. La liste des rois sumériens antédiluviens présente de curieuses similarités avec la liste des patriarches dans la Genèse.
Par exemple, la Genèse et la liste sumérienne se réfèrent toutes deux au Déluge et à des hommes (comme les patriarches) ayant de grands âges. Néanmoins, les listes présentent trois différences significatives :
- Les âges et les longueurs de règne des rois sumériens sont plus longs que ceux des patriarches bibliques. De plus, les rois sumériens sont supposés régner pendant plus de 30 000 ans. Si l’on tient compte de la découverte que les Sumériens utilisaient le système sexagésimal et non pas décimal, les plus longues durées de vie indiquées dans la liste sumérienne se rapprochent fortement de la durée de vie des patriarches de l’Ancien testament.
- La liste sumérienne compte seulement huit rois, alors que la Bible donne dix patriarches avant le déluge (dont Noé). Bien qu’une corrélation existe entre les deux sources, il semble que la liste sumérienne ait omis le premier homme, Adam, et l’homme qui survécut au Déluge, Noé.
- La Bible montre une différence claire dans la qualité de l’information, la supériorité spirituelle et morale des patriarches, et l’exhaustivité de cette liste. Le récit de la Genèse explique de manière détaillée la lutte de l’humanité contre le péché : la mort est une intruse qui touche toutes les espèces vivantes à partir de la sortie d’Adam et Ève du paradis terrestre. La Bible présente de manière exhaustive les patriarches. Un tel détail ne se trouve pas dans la liste des rois sumériens.
L’étude des textes sumériens constitue un voyage fascinant sur l’histoire de cette civilisation, ainsi que sur le fonctionnement de leur système numérique et commercial. Cependant, la qualité du texte biblique est incomparablement supérieure de par sa complexité, ses informations et les qualités spirituelles et morales. Il ne reflète pas l’emprunt d’un texte inférieur. Par conséquent, la mention de la liste de rois, similaire au récit biblique, confirme, tout comme le Déluge, l’authenticité de la Bible.
Le Déluge
Les récits du Proche-Orient ont trois versions principales : le récit sumérien de Ziusudra (selon les listes royales sumériennes, le dernier des rois antédiluviens de Sumer), l’épopée d’Atrahasis et l’épopée babylonienne de Gilgamesh. Athrahasis et Gilgamesh sont en outre des personnages de la mythologie mésopotamienne.
L’épopée babylonienne de Gilgamesh, la plus complète, se compose de douze tablettes déchiffrables. La onzième tablette présente le récit le plus complet du Déluge. Après la grande tristesse d’avoir perdu son ami Enkidu, Gilgamesh cherche Utnapishtim (l’équivalent babylonien de Noé) pour lui donner le secret de l’immortalité. Utnapishtim lui raconte le désir des dieux d’inonder le monde parce qu’ils ne pouvaient pas dormir en raison du vacarme de l’humanité ! Dans un rêve, le dieu de la sagesse avertit Utnapishtim de convertir sa maison en bateau, de prendre la semence de chaque créature. Pour échapper à la colère du Dieu Enlil, Utnapishtim construit un bateau en sept jours et fait monter sa famille, des créatures sauvages et domestiquées, et tous les artisans. Quand le Déluge commence, les dieux terrifiés s’enfuient. Cette description est fort étrange pour des dieux ! Pendant six jours et six nuits, le Déluge inonde la Terre. Le septième jour, la pluie cesse. Le bateau s’échoue sur le mont Nisir. Utnapishtim lâche une colombe, une hirondelle et enfin un corbeau. Quand le corbeau ne revient pas, il fait un sacrifice, et les dieux se rassemblent. Ces récits sur le déluge révèlent plusieurs contradictions. En revanche, le récit de la Bible est parfaitement cohérent.
La différence est dans le détail
« De tous les animaux purs, tu en prendras avec toi sept paires, des mâles et leur femelle, et de tous les animaux qui ne sont pas purs, tu en prendras deux, un mâle et sa femelle ; sept paires aussi des oiseaux du ciel, des mêmes et leur femelle, pour conserver en vie leur race sur la face de toute la terre. » (Gn 7, 2-3)
La Bible affirme que Noé prend sur l’Arche deux de chaque espèce d’animal terrestre et sept paires de certains animaux. La Bible affirme que Noé en prend une paire. Le récit de la Genèse est clair et réaliste quand on compare les animaux et la taille de l’Arche.
L’épopée de Gilgamesh est peu crédible parce qu’elle affirme qu’Utnapisgtim devait prendre la semence de chaque créature vivante, sauvage et domestique. De plus, aucune information n’est divulguée sur le nombre d’animaux à bord. Le récit biblique montre que la terre entière était recouverte d’eau et qu’il avait plu continuellement pendant quarante jours et nuits. Le niveau de l’eau avait continué à monter jusqu’au cent cinquantième jour. Concernant la destruction de l’humanité par le Déluge, l’épopée de Gilgamesh ne détaille ni l’étendue géographique ni la profondeur du déluge.
La Bible transmet les dimensions de l’Arche, un vaisseau qui pouvait flotter dans des eaux tumultueuses et abriter les animaux décrits[5]. Les dimensions du bateau de l’épopée de Gilgamesh rendent compte d’un vaisseau cubique, d’une largeur égale à sa longueur. Bien que nous sachions qu’il a sept étages, il est impossible de déterminer la taille précise du vaisseau. De plus, ce bateau n’aurait pas pu flotter de manière stable. Lors d’une tempête, il se serait retourné car sa structure n’était pas fiable, contrairement à l’Arche décrite par la Genèse.
La Bible demeure également crédible sur le récit se rapportant à l’ordre des oiseaux lâchés. Il est logique d’envoyer un corbeau, qui est un charognard, avant une colombe, qui ne se nourrit que d’herbe. Les intervalles du lâcher de la colombe correspondent à la durée nécessaire afin que la terre soit suffisamment asséchée pour la végétation et les occupants. En comparaison, l’épopée de Gilgamesh mentionne une colombe, ensuite une hirondelle et finalement un corbeau. Il n’y a aucun intervalle mentionné pour évaluer les temps de vol. En outre, bien sûr, le fait de lâcher des corbeaux à la fin est critiquable et permet de remettre en question l’authenticité du récit.
Le caractère des « dieux »
Dans l’épopée de Gilgamesh, les dieux sont impatients et impulsifs. Ils n’aiment pas la révolte et la tour de Babel et décident de détruire l’humanité, sans aucune raison morale. En comparaison, le Dieu de la Bible envoie le Déluge dans un monde déjà maudit à cause du cœur abject de l’homme. Le jugement de Dieu à la lumière du pêché est droit et juste. Les dieux babyloniens, qui mentent, demandent à Utnapishtim de mentir aux autres humains sur la fureur à venir.
L’épopée de Gilgamesh promeut la mythologie polythéiste, condamnée par la Bible, annonçant un dieu trinitaire. Dans l’épopée de Gilgamesh, la plupart des dieux diffèrent par leurs idées et leurs motivations. Ils cherchent à se contrecarrer les uns les autres. Le Dieu de la Bible est saint, pur et immuable : il ne ment pas. Il s’agit de quelques traits de caractère différents entre le Dieu de la Bible et la description des dieux dans le mythe babylonien6 qui, en réalité, sont des démons. Nous comprenons pourquoi les ésotéristes et les francs-maçons sont fascinés par Sumer.
Enfin, il est important de noter que, dans l’épopée de Gilgamesh, le dieu Ea dit à Utnapishtim de se sauver lui-même par l’Arche en trompant les autres dieux. Dans la Bible, Dieu lui-même fournit les plans de l’Arche dans le but de sauver Noé et sa famille. De plus, Noé était un prêcheur de droiture plus que de tromperie. (2 Pi 2, 5).
Fondés à partir des mythes païens imparfaits, il est absurde de penser que les descriptions dans les textes babyloniens puissent être la source du récit de la Genèse.
Conclusion
Les textes mythologiques de l’ancien Proche-Orient ne peuvent pas être la source d’influence de la Genèse. Alors que la Genèse décrit la droiture de Dieu, ainsi qu’un caractère souverain, les textes mythologiques montrent des dieux se livrant à des chamailleries.
Les textes mythiques n’apportent que peu d’éléments authentiques, ni aucun sens logique et scientifique. La Genèse Déluge fournit suffisamment d’informations crédibles sur le pour le confirmer sur les plans historique et géologique. En effet, la Bible est la Parole de Dieu et la seule Vérité.
Laurent Glauzy
Laurent Glauzy est l’auteur de :
Témoins de Jéhovah, les missionnaires de Satan
Illuminati. « De l’industrie du Rock à Walt Disney : les arcanes du satanisme ».
Karl Lueger, le maire rebelle de la Vienne impériale
Atlas de géopolitique révisée, tome II
Atlas de géopolitique révisée, tome I
Chine, l’empire de la barbarie
Extra-terrestres, les messagers du New-Age
[1] Stephanie Dalley (traductrice), Myths from Mesopotamia : Creation, the Flood, Gilgamesh, and Others, Oxford, Oxford University Press, 2009.
[2] The Epic of Gilgamesh, traduction d’Andrew George, New York, Penguin Books, 1960.
[3] Ira M. Price, The Monuments and the Old Testament (Les monuments et l’Ancien testament), 2010 [original : Valley Forge, PA: Judson Press, 1905].
[4] H. V. Hilprecht, The Babylonian Expedition of the University of Pennsylvania (L’expédition babylonienne de l’université de Pennsylvanie), 1910.
[5] Noé a construit une Arche, qui était une véritable prouesse technologique : « Voici comment tu la feras : la longueur de l’Arche sera de trois-cents coudées, sa largeur de cinquante coudées et sa hauteur de trente. » (Gn 6, 15) L’Arche mesurait cent-trente-sept mètres de long sur vingt-trois mètres de large et quatorze mètres de haut. Tout comme ses descendants qui
construisirent les sites mégalithiques, Noé était un génie. En 1984, dans The biblical basis for modern science (Les fondements bibliques de la science moderne), le Dr Henry Madison Morris (1918-2006), créationniste, diplômé de génie civil à l’université de Rice, à Houston (Texas), examine la stabilité de l’embarcation. Il note (pp. 294-295) qu’en raison de sa forme rectangulaire, l’Arche peut se redresser à n’importe quel angle, et ce jusqu’à quatre-vingt-dix degrés. Évidemment, un placement intelligent des charges les plus lourdes (solidement attachées) sur les ponts inférieurs peut contribuer à l’équilibre du navire. Dans de telles conditions, peu d’embarcations maritimes modernes sont capables de garder le cap sans chavirer. La plupart d’entre elles subissent de graves problèmes de stabilité à un angle inférieur à soixante degrés. Les proportions de l’Arche, fixées à 300 x 50 x 30 coudées sont parfaites pour échapper à un chavirement dans une mer agitée. (L. Glauzy, Les Géants et l’Atlantide : révélations de l’archéologie interdite, Paris, Maison du Salat, p. 145.)
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28/11/2014
Quand je contemple vos cieux, ouvrage de vos mains,...
La lune et les étoiles que vous avez créées,... (Psaume 8)
VIDEO DE LAURENT GLAUZY
SUR LE CREATIONNISME
* Les civilisations disparues bénéficiaient d'une technologie avancée
* Les mensonges du darwinisme et de l'évolutionnisme
* La Terre a 6.000 ans : les preuves scientifiques
Le samedi 29 novembre 2014 à 16h00, dédicace de Laurent Glauzy à la librairie française (5, rue Bartholdi - Paris 15°)
"séance cappuccino" après 19h00 pour ceux qui ne sont pas intéressés par la dédicace
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