26/12/2014
La Genèse : une vérité biblique contre les mensonges des tablettes sumériennes – par Laurent Glauzy
La racaille maçonne n’a de cesse de vouloir discréditer l’authenticité des Saintes Écritures et de la Genèse, témoignage de la création du monde. Pour ce faire, les tablettes sumériennes sont mises en exergue pour affirmer à tort que la Genèse en serait une copie. Le présent document démontre qu’il n’en est rien, et atteste au contraire que les tablettes sumériennes sont un tissus de conneries et d’incohérences. Les Francs-maçons et autres satanistes peuvent donc aller se faire voir et remballer leurs mensonges. Par ailleurs, dans Extraterrestres, les messagers du New-Age, je démonte les affabulations de feu Zecharia Sitchin, né en Israël, et qui prétendait que les Annunaki avaient créé la race humaine. Il n’en est rien. Les Annunaki sont les sept gardiens de l’enfer dans la civilisation de Sumer. Cet exemple démontre encore que Sumer sert de tremplin à tous les fantasmes des détraqués et autres malades mentaux.
Est-ce que dans Gn 1 à 11, la Bible retranscrit une histoire réelle, ou bien reprend-elle différents textes anciens ? La parole de Dieu est constituée de déclarations suprêmes absentes des textes anciens non bibliques. De manière récurrente, la Bible affirme être la parole parfaite de Dieu :
2 Ti 3, 16 : | « Toute Écriture est divinement inspirée… » |
2 Pi 1, 21 : | « Mais sachez avant tout qu’aucune prophétie de l’Écriture ne procède d’une interprétation propre, car ce n’est pas une volonté d’homme qu’une prophétie n’a jamais été apportée, mais c’est poussés par l’Esprit Saint que les saints hommes de Dieu ont parlé. » |
Ps 119, 160 : |
« Le résumé de Ta parole est la vérité, et toutes les lois de la justice sont éternelles. »
|
Si la Bible était un emprunt des mythologies anciennes, ses affirmations devraient être remises en question. Partout, dans le monde, des légendes et des mythes ressemblent très étroitement à certains récits de l’Écriture, comme la Création, la Chute, le Déluge et la Tour de Babel[1]. Ces récits sont souvent utilisés comme une confirmation externe de la crédibilité de l’Écriture.
Si l’on accepte le témoignage biblique, tout le genre humain provient d’un seul homme (Gn 17, 26). Après le Déluge, le genre humain en reconstruction se fixe dans la vallée de Sennar pour édifier la tour de Babel, avant la dispersion en 2197 av. J.-C. Tous les hommes ont vécu après le déluge dans cette cité. De ce fait, des récits communs (comme la Création et le Déluge) devraient se retrouver dans les histoires et les traditions de groupes de personnes qui vécurent ensemble dans ce même endroit, après le Déluge. Au vu de cette période éloignée, et de la diversité culturelle qui s’y ajoutera, quand l’humanité s’est répandue à travers le monde, il n’est donc pas surprenant que ces histoires aient évolué en intégrant différentes influences culturelles.
Au milieu du XIXe siècle, à l’intérieur des cités enfouies de l’ancien Proche-Orient (y compris Ninive et Nippur dans l’Irak actuel), plusieurs fouilles ont permis la découverte d’une bibliothèque entière constituée de tablettes appartenant à l’époque mésopotamienne. Sur ces tablettes figuraient des listes de rois, des archives commerciales, des documents administratifs et plusieurs versions du Déluge. Chaque version avait sa propre forme de langage et sa propre fin (la plupart de ces versions n’étaient que partiellement intactes), la plus complète étant l’Epopée Babylonienne de Gilgamesh[2].
La onzième tablette représente une narration du grand Déluge. De nombreux détails montrent des similarités avec le récit biblique. Cependant, plutôt que de s’en servir comme confirmation de la crédibilité biblique, les scientifiques athées ont tenté d’utiliser ces tablettes comme une raison de douter de Parole de Dieu : certaines d’entre elles précéderaient les premiers temps de la Bible et l’écriture du pentateuque retranscrit par Moïse.
L’antériorité de la civilisation de Sumer permet de conclure très imprudemment que les récits bibliques seraient une dérivation des premières légendes sumériennes. Certains ont aussi suggéré que la Genèse est une forme de la mythologie juive.
Ces vestiges ont été utilisés comme une raison de douter de l’autorité et de l’inspiration de la parole de Dieu. Ces scientifiques rabougris ont nié que Moïse était le rédacteur de la Genèse, présentée comme un mythe ou une poésie. La théorie du Déluge et l’ensemble du récit biblique pouvaient donc être tournés en dérision.
Le faillible contre l’infaillible
Deux conclusions découlent de la présente étude :
1- Si la Bible dérive de mythologies anciennes, les revendications bibliques inspirées de Dieu et son monde parfait sont fausses : la Bible ne peut pas être prouvée.
2- La Bible est réellement la Parole de Dieu, donc tout apport externe est faux.
Or, la Bible expose que toute l’Écriture vient de Dieu et non de la volonté de l’homme. Elle se réclame de la perfection de Dieu et du Verbe. A contrario, toute contradiction et tout défaut s’opposent à l’inerrance biblique et à l’infaillibilité de Dieu.
Aujourd’hui, des étudiants et des pseudo-exégètes tentent de comprendre l’Écriture à travers une étude comparative : ils cherchent des parallèles dans les cultures et les textes comme un moyen d’interpréter la Bible. Cette méthode moderniste signifie l’exploitation de documents externes pour interpréter l’Écriture plutôt que l’inverse : commencer par l’étude de l’Écriture pour comprendre l’histoire de l’humanité et les documents externes.
La découverte de tablettes à Ninive et à Nippur, deux des plus anciennes villes de Mésopotamie, a conduit à la remise en question de l’autorité de l’Écriture. Il est à souligner que ces supports demeurent en grande partie inconnus.
En outre, bien que ces documents présentent plusieurs similarités (le Déluge ou encore les rois antédiluviens de Sumer avec les patriarches de la Bible) avec l’histoire biblique, de très nombreuses différences sont relevées. Seule la Bible offre une logique consistante du récit.
Datation et source des documents
La datation supposée des tablettes s’étend de 2200 à 620 av. J.-C. Dieu a donné la Loi à Moïse durant l’errance du peuple juif au XVe siècle av. J.-C. Faire remonter ces documents sumériens à jusqu’à 800 ans avant que Moïse n’écrive le récit de la Bible ne signifie pas qu’elle dérive de Sumer[3].
Dans leur acharnement à contredire les Écritures, les anti-biblistes ne mentionnent pas trois hypothèses :
- Les documents sumériens (faussés et inexacts) dérivent du texte original hébreu.
- Provenant de ces documents, le texte hébreu a été corrigé.
- Les deux textes distincts portent sur une histoire commune.
Cependant, il demeure difficile de faire un choix définitif entre la première et la troisième option.
Quand des récits historiques sont transmis, les rapports sont habituellement embellis avec le temps. Ainsi, l’histoire originelle devient de plus en plus déformée. La deuxième option requerrait de la part de l’écrivain d’élaguer un grand nombre de récits embellis et légendaires pour produire le récit biblique. Certains pourraient exposer que Dieu a dirigé Moïse dans cette entreprise tellement délicate : le patriarche aurait eu besoin de passer au crible des chapitres et des textes en différentes langues pour trouver des bribes de sources dans chacun de ces mêmes textes. De plus, si l’on a besoin d’invoquer une intervention surnaturelle, il serait bien plus logique d’accepter la vision traditionnelle du texte issu directement du Verbe divin.
Par l’observation de l’épopée babylonienne du Déluge, nous trouvons des différences à l’intérieur de différentes versions du Moyen-Orient découvertes en 1909 par Hermann Volrath Hilprecht, de l’Université de Pennsylvanie. Cet assyriologue d’origine allemande a étudié le fragment le plus récent de l’épopée du Déluge. Après la traduction prudente de chaque caractère cunéiforme, Hilprecht fit l’affirmation suivante : « Sa partie préservée montrait une plus grande ressemblance à l’histoire biblique du Déluge qu’aucune partie déjà publiée. »[4]
L’affirmation d’Hilprecht va dans le sens de la corruption continue de l’histoire de Babylone par rapport à une authentique préservation du récit biblique. Il ne soutient pas la conclusion selon laquelle la mythologie doit être considérée comme la source principale du récit biblique. En effet, les disparités entre les textes eux-mêmes indiquent un manque compréhensible de crédibilité, si bien qu’on ne devrait pas les utiliser pour jauger de l’authenticité du récit biblique.
Les rois antédiluviens
Un bref regard sur quelques particularités des rois sumériens, ainsi que sur le récit du Déluge, montrera l’inconsistance du mythe babylonien comme source de l’Écriture. La liste des rois sumériens antédiluviens présente de curieuses similarités avec la liste des patriarches dans la Genèse.
Par exemple, la Genèse et la liste sumérienne se réfèrent toutes deux au Déluge et à des hommes (comme les patriarches) ayant de grands âges. Néanmoins, les listes présentent trois différences significatives :
- Les âges et les longueurs de règne des rois sumériens sont plus longs que ceux des patriarches bibliques. De plus, les rois sumériens sont supposés régner pendant plus de 30 000 ans. Si l’on tient compte de la découverte que les Sumériens utilisaient le système sexagésimal et non pas décimal, les plus longues durées de vie indiquées dans la liste sumérienne se rapprochent fortement de la durée de vie des patriarches de l’Ancien testament.
- La liste sumérienne compte seulement huit rois, alors que la Bible donne dix patriarches avant le déluge (dont Noé). Bien qu’une corrélation existe entre les deux sources, il semble que la liste sumérienne ait omis le premier homme, Adam, et l’homme qui survécut au Déluge, Noé.
- La Bible montre une différence claire dans la qualité de l’information, la supériorité spirituelle et morale des patriarches, et l’exhaustivité de cette liste. Le récit de la Genèse explique de manière détaillée la lutte de l’humanité contre le péché : la mort est une intruse qui touche toutes les espèces vivantes à partir de la sortie d’Adam et Ève du paradis terrestre. La Bible présente de manière exhaustive les patriarches. Un tel détail ne se trouve pas dans la liste des rois sumériens.
L’étude des textes sumériens constitue un voyage fascinant sur l’histoire de cette civilisation, ainsi que sur le fonctionnement de leur système numérique et commercial. Cependant, la qualité du texte biblique est incomparablement supérieure de par sa complexité, ses informations et les qualités spirituelles et morales. Il ne reflète pas l’emprunt d’un texte inférieur. Par conséquent, la mention de la liste de rois, similaire au récit biblique, confirme, tout comme le Déluge, l’authenticité de la Bible.
Le Déluge
Les récits du Proche-Orient ont trois versions principales : le récit sumérien de Ziusudra (selon les listes royales sumériennes, le dernier des rois antédiluviens de Sumer), l’épopée d’Atrahasis et l’épopée babylonienne de Gilgamesh. Athrahasis et Gilgamesh sont en outre des personnages de la mythologie mésopotamienne.
L’épopée babylonienne de Gilgamesh, la plus complète, se compose de douze tablettes déchiffrables. La onzième tablette présente le récit le plus complet du Déluge. Après la grande tristesse d’avoir perdu son ami Enkidu, Gilgamesh cherche Utnapishtim (l’équivalent babylonien de Noé) pour lui donner le secret de l’immortalité. Utnapishtim lui raconte le désir des dieux d’inonder le monde parce qu’ils ne pouvaient pas dormir en raison du vacarme de l’humanité ! Dans un rêve, le dieu de la sagesse avertit Utnapishtim de convertir sa maison en bateau, de prendre la semence de chaque créature. Pour échapper à la colère du Dieu Enlil, Utnapishtim construit un bateau en sept jours et fait monter sa famille, des créatures sauvages et domestiquées, et tous les artisans. Quand le Déluge commence, les dieux terrifiés s’enfuient. Cette description est fort étrange pour des dieux ! Pendant six jours et six nuits, le Déluge inonde la Terre. Le septième jour, la pluie cesse. Le bateau s’échoue sur le mont Nisir. Utnapishtim lâche une colombe, une hirondelle et enfin un corbeau. Quand le corbeau ne revient pas, il fait un sacrifice, et les dieux se rassemblent. Ces récits sur le déluge révèlent plusieurs contradictions. En revanche, le récit de la Bible est parfaitement cohérent.
La différence est dans le détail
« De tous les animaux purs, tu en prendras avec toi sept paires, des mâles et leur femelle, et de tous les animaux qui ne sont pas purs, tu en prendras deux, un mâle et sa femelle ; sept paires aussi des oiseaux du ciel, des mêmes et leur femelle, pour conserver en vie leur race sur la face de toute la terre. » (Gn 7, 2-3)
La Bible affirme que Noé prend sur l’Arche deux de chaque espèce d’animal terrestre et sept paires de certains animaux. La Bible affirme que Noé en prend une paire. Le récit de la Genèse est clair et réaliste quand on compare les animaux et la taille de l’Arche.
L’épopée de Gilgamesh est peu crédible parce qu’elle affirme qu’Utnapisgtim devait prendre la semence de chaque créature vivante, sauvage et domestique. De plus, aucune information n’est divulguée sur le nombre d’animaux à bord. Le récit biblique montre que la terre entière était recouverte d’eau et qu’il avait plu continuellement pendant quarante jours et nuits. Le niveau de l’eau avait continué à monter jusqu’au cent cinquantième jour. Concernant la destruction de l’humanité par le Déluge, l’épopée de Gilgamesh ne détaille ni l’étendue géographique ni la profondeur du déluge.
La Bible transmet les dimensions de l’Arche, un vaisseau qui pouvait flotter dans des eaux tumultueuses et abriter les animaux décrits[5]. Les dimensions du bateau de l’épopée de Gilgamesh rendent compte d’un vaisseau cubique, d’une largeur égale à sa longueur. Bien que nous sachions qu’il a sept étages, il est impossible de déterminer la taille précise du vaisseau. De plus, ce bateau n’aurait pas pu flotter de manière stable. Lors d’une tempête, il se serait retourné car sa structure n’était pas fiable, contrairement à l’Arche décrite par la Genèse.
La Bible demeure également crédible sur le récit se rapportant à l’ordre des oiseaux lâchés. Il est logique d’envoyer un corbeau, qui est un charognard, avant une colombe, qui ne se nourrit que d’herbe. Les intervalles du lâcher de la colombe correspondent à la durée nécessaire afin que la terre soit suffisamment asséchée pour la végétation et les occupants. En comparaison, l’épopée de Gilgamesh mentionne une colombe, ensuite une hirondelle et finalement un corbeau. Il n’y a aucun intervalle mentionné pour évaluer les temps de vol. En outre, bien sûr, le fait de lâcher des corbeaux à la fin est critiquable et permet de remettre en question l’authenticité du récit.
Le caractère des « dieux »
Dans l’épopée de Gilgamesh, les dieux sont impatients et impulsifs. Ils n’aiment pas la révolte et la tour de Babel et décident de détruire l’humanité, sans aucune raison morale. En comparaison, le Dieu de la Bible envoie le Déluge dans un monde déjà maudit à cause du cœur abject de l’homme. Le jugement de Dieu à la lumière du pêché est droit et juste. Les dieux babyloniens, qui mentent, demandent à Utnapishtim de mentir aux autres humains sur la fureur à venir.
L’épopée de Gilgamesh promeut la mythologie polythéiste, condamnée par la Bible, annonçant un dieu trinitaire. Dans l’épopée de Gilgamesh, la plupart des dieux diffèrent par leurs idées et leurs motivations. Ils cherchent à se contrecarrer les uns les autres. Le Dieu de la Bible est saint, pur et immuable : il ne ment pas. Il s’agit de quelques traits de caractère différents entre le Dieu de la Bible et la description des dieux dans le mythe babylonien6 qui, en réalité, sont des démons. Nous comprenons pourquoi les ésotéristes et les francs-maçons sont fascinés par Sumer.
Enfin, il est important de noter que, dans l’épopée de Gilgamesh, le dieu Ea dit à Utnapishtim de se sauver lui-même par l’Arche en trompant les autres dieux. Dans la Bible, Dieu lui-même fournit les plans de l’Arche dans le but de sauver Noé et sa famille. De plus, Noé était un prêcheur de droiture plus que de tromperie. (2 Pi 2, 5).
Fondés à partir des mythes païens imparfaits, il est absurde de penser que les descriptions dans les textes babyloniens puissent être la source du récit de la Genèse.
Conclusion
Les textes mythologiques de l’ancien Proche-Orient ne peuvent pas être la source d’influence de la Genèse. Alors que la Genèse décrit la droiture de Dieu, ainsi qu’un caractère souverain, les textes mythologiques montrent des dieux se livrant à des chamailleries.
Les textes mythiques n’apportent que peu d’éléments authentiques, ni aucun sens logique et scientifique. La Genèse Déluge fournit suffisamment d’informations crédibles sur le pour le confirmer sur les plans historique et géologique. En effet, la Bible est la Parole de Dieu et la seule Vérité.
Laurent Glauzy
Laurent Glauzy est l’auteur de :
Témoins de Jéhovah, les missionnaires de Satan
Illuminati. « De l’industrie du Rock à Walt Disney : les arcanes du satanisme ».
Karl Lueger, le maire rebelle de la Vienne impériale
Atlas de géopolitique révisée, tome II
Atlas de géopolitique révisée, tome I
Chine, l’empire de la barbarie
Extra-terrestres, les messagers du New-Age
[1] Stephanie Dalley (traductrice), Myths from Mesopotamia : Creation, the Flood, Gilgamesh, and Others, Oxford, Oxford University Press, 2009.
[2] The Epic of Gilgamesh, traduction d’Andrew George, New York, Penguin Books, 1960.
[3] Ira M. Price, The Monuments and the Old Testament (Les monuments et l’Ancien testament), 2010 [original : Valley Forge, PA: Judson Press, 1905].
[4] H. V. Hilprecht, The Babylonian Expedition of the University of Pennsylvania (L’expédition babylonienne de l’université de Pennsylvanie), 1910.
[5] Noé a construit une Arche, qui était une véritable prouesse technologique : « Voici comment tu la feras : la longueur de l’Arche sera de trois-cents coudées, sa largeur de cinquante coudées et sa hauteur de trente. » (Gn 6, 15) L’Arche mesurait cent-trente-sept mètres de long sur vingt-trois mètres de large et quatorze mètres de haut. Tout comme ses descendants qui
construisirent les sites mégalithiques, Noé était un génie. En 1984, dans The biblical basis for modern science (Les fondements bibliques de la science moderne), le Dr Henry Madison Morris (1918-2006), créationniste, diplômé de génie civil à l’université de Rice, à Houston (Texas), examine la stabilité de l’embarcation. Il note (pp. 294-295) qu’en raison de sa forme rectangulaire, l’Arche peut se redresser à n’importe quel angle, et ce jusqu’à quatre-vingt-dix degrés. Évidemment, un placement intelligent des charges les plus lourdes (solidement attachées) sur les ponts inférieurs peut contribuer à l’équilibre du navire. Dans de telles conditions, peu d’embarcations maritimes modernes sont capables de garder le cap sans chavirer. La plupart d’entre elles subissent de graves problèmes de stabilité à un angle inférieur à soixante degrés. Les proportions de l’Arche, fixées à 300 x 50 x 30 coudées sont parfaites pour échapper à un chavirement dans une mer agitée. (L. Glauzy, Les Géants et l’Atlantide : révélations de l’archéologie interdite, Paris, Maison du Salat, p. 145.)
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28/11/2014
Quand je contemple vos cieux, ouvrage de vos mains,...
La lune et les étoiles que vous avez créées,... (Psaume 8)
VIDEO DE LAURENT GLAUZY
SUR LE CREATIONNISME
* Les civilisations disparues bénéficiaient d'une technologie avancée
* Les mensonges du darwinisme et de l'évolutionnisme
* La Terre a 6.000 ans : les preuves scientifiques
Le samedi 29 novembre 2014 à 16h00, dédicace de Laurent Glauzy à la librairie française (5, rue Bartholdi - Paris 15°)
"séance cappuccino" après 19h00 pour ceux qui ne sont pas intéressés par la dédicace
08:58 Publié dans Apolégétique | Lien permanent | Commentaires (0)
25/04/2014
Pourquoi l'Evolution n'a-t-elle jamais été démontrée ?(6)
Dominique Tassot
Nous sommes là au coeur du débat sur l'Evolution. Certains
reconnaissent l'absence de mécanisme expliquant vraiment la
possibilité du transformisme ; ils laissent alors entendre que
l'Evolution est un fait, sans aller plus loin. Mais que vaut un "fait"
qui ne se constate nulle part ? D'autres admettent que le "fait de
l'Evolution" n'est pas établi, mais ils posent aussitôt qu'il ne se
trouve pas d'explication à l'origine de la vie, en dehors de
l'hypothèse transformiste. Tel est le cercle vicieux de
l'évolutionnisme : devant l'impossibilité de démontrer on
affirme que c'est un fait ; et de l'impossibilité d'observer le
fait, on déduit qu'il faut admettre les démonstrations !
Car l'Evolutionnisme est aujourd'hui la seule explication
naturaliste de l'origine des êtres vivants. Et c'est là toute sa force
et tout son attrait. Un athée ne peut y substituer aucune alternative.
Mais un scientifique chrétien - ou un chrétien tout court - peut-il
accepter cette explication lorsque sa religion lui enseigne que le
naturalisme est à la fois une illusion, une erreur, et peut-être le
plus grand piège tendu au genre humain depuis la
Renaissance22?... Lorsque le Livre inspiré, porteur d'une
21 J.Monod, Le Hasard et la Nécessité, Seuil, 1970, p.182.
22 Il existe, il est vrai, quelque âmes de bonne volonté qui se rallient à l'idée
d'une synthèse entre évolution et création. Dieu, sans le dire (ou, plutôt, en
laisant croire le contraire durant 3500 ans), aurait créé un monde programmé
pour évoluer. Cet "évolutionnisme théiste" (progressive creationism en
anglais) a le mérite de la diplomatie : il évite le conflit frontal avec les gros
bataillons des scientifiques acquis à l'évolutionnisme. Mais, en matière de
science, le compromis n'a jamais constitué un critère de vérité.
L'évolutionnisme théiste pèche par ses deux faces : il ne résout pas les
difficultés liées à l'impossibilité d'établir le "fait biologique" de l'évolution
(l'apparition d'organes nouveaux). En mélangeant la Cause première avec les
causes secondes, il ôte à la démarche scientifique sa légitime autonomie et les
scientifiques athées ne manquent pas de le dénoncer à ce titre. Or l'expérience
des derniers siècles montre que ceux qui ont voulu, de quelque manière,
minimiser ou relativiser l'Ecriture sainte, ont toujour fini par s'égarer. Ce
recours au "dieu des savants et des philosophes" pour rendre rationnel le "coup
de pouce" à chaque étape évolutive, va de pair avec le rejet du "dieu
d'Abraham, d'Isaac et de Jacob", ce Dieu qui intervient visiblement dans
Le Cep n°4. 3eme trimestre 1998
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Révélation qui fonde toutes ses croyances, lui révèle de surcroît
que tout est l'oeuvre d'une Intelligence créatrice et que cette leçon,
constamment scrutée par la raison humaine depuis trois
millénaires, s'avère en parfaite conformité avec les faits observés ?
09:59 Publié dans Apolégétique | Lien permanent | Commentaires (0)
18/04/2014
Pourquoi l'Evolution n'a-t-elle jamais été démontrée ?(5)
Dominique Tassot
Lamarck en vint donc naturellement à l'idée d'un effort si
soutenu chez la girafe, pour brouter les feuilles des arbres, "que
ses jambes de devant sont devenues plus longues que celles de
derrière, et que son col s'est allongé.17"
Un tel langage, put en impressionner certains ; mais on n'y
trouvait que l'apparence de la rigueur scientifique et, dans la
réédition de 1873, on lit dans l'introduction par Charles Martin,
Directeur du Jardin des Plantes de Montpellier : "Cherchant à
persuader par le raisonnement plutôt que par des faits positifs,
Lamarck a partagé les travers des philosophes allemands de la
nature, Goethe, Oken, Carus, Steffens. Aujourd'hui on raisonne
moins, et l'on démontre davantage (...) Quand on lit (la)
philosophie (de Lamarck) on entrevoit pourquoi des esprits
rigoureux tels que Cuvier et Laurent de Jussieu n'ont point admis
ses conclusions.18"
Contre les extrapolations toutes spéculatives de Lamarck et
de ses épigones, Cuvier notait simplement : "Je sais que quelques
naturalistes comptent beaucoup sur les milliers de siècles, qu'ils
accumulent d'un trait de plume ; mais dans de semblables
matières nous ne pouvons guère juger de ce qu'un long temps
produirait qu'en multipliant par la pensée ce que produit un
temps moindre.19"
Quarante-sept années plus tard, Darwin devait buter sur la
même difficulté et cette problématique n'a pas foncièrement
changé. La théorie des mutations (1910) et l'analyse moléculaire
des chromosomes et des gènes ont, certes, renouvelé
l'argumentaire du transformisme ; mais la thèse s'en trouve plus
fragilisée que renforcée : plus l'être vivant nous apparaît dans son
infinie complexité, plus il devient difficile de croire que "ça c'est
fait tout seul !"
Car l'évolutionnisme moderne est avant tout une explication
naturaliste de l'origine des êtres vivants, le "naturalisme"
17 Ibid. p.255.
18 Ibid. p.VII.
19 Cuvier, Discours sur les Révélations de la Surface du Globe et sur les
changements qu'elles ont produits dans le règne animal (1812). Rééed. Dr
Hoeffer, Paris, Firmin-Didat, 1867, p.82.
Le Cep n°4. 3eme trimestre 1998
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consistant ici à attribuer à la Nature ce que le chrétien sait par
Révélation être l'action propre de Dieu.
La question n'est donc pas de savoir si l'évolutionnisme
"explique" les origines de manière satisfaisante pour l'esprit
humain : il rend effectivement compte d'un certain nombre
d'observations géologiques ou paléontologiques, tout comme le
faisaient Lucrèce ou Benoît de Maillet.
Mais il en reste aussi beaucoup qui lui sont contraires. La
raison de son succès est surtout que, se suffisant à elle-même,
cette théorie libère l'homme de son devoir de reconnaissance à
l'égard du Créateur, avec tout ce que ce devoir implique et
spécialement le Décalogue.
La grande question est en revanche de décider si cette
théorie naturaliste est vraie. Alors il ne suffit plus d'y croire (on ne
croit que trop volontiers ce que l'on souhaite) ; il faudrait encore
que l'évolution fût un fait. Ici le raisonnement et l'imagination
doivent être écartés : les faits ne se démontrent pas, ils se
constatent. Or depuis les milliers d'années que l'homme observe
la nature, il n'a jamais constaté l'apparition d'un organe nouveau
au sein d'une lignée vivante. Les reconstitutions phylétiques
vulgarisées sous la forme d'un "arbre de l'évolution" illustrent la
théorie, mais ne la démontrent pas. Ici se cache le point crucial, le
fer constamment remué dans la plaie, pour les évolutionnistes qui
réfléchissent aux fondements de leur thèse. Dans un livre
justement intitulé "Le problème de l'Evolution", Maurice Caullery,
titulaire à la Sorbonne d'une "chaire d'Evolution des êtres
organisés", en convenait lui-même : "Oui, les espèces actuelles
sont stables, mais elles ne l'ont pas toujours été, autrement il
faudrait recourir à un Créateur pour expliquer l'apparition des
êtres vivants 20"... Depuis 67 ans que ces paroles ont été couchées
sur le papier, la question reste en suspens ; on pourrait même dire
que les découvertes de la biologie moléculaire l'ont rendu plus
insoluble encore.
Dans "Le Hasard et la Nécessité" Jacques Monod, prix
Nobel de médecine, en est réduit à écrire : "Le problème majeur,
c'est l'origine du code génétique et du mécanisme de sa
20 M.Caullery, Le Problème de l'Evolution, Paris, Payot, 1931, Avant-propos.
Le Cep n°4. 3eme trimestre 1998
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traduction. En fait, ce n'est pas de problème qu'il faudrait parler
mais de véritable énigme 21 Tassot
08:13 Publié dans Apolégétique | Lien permanent | Commentaires (0)
24/12/2013
Le canon des Écritures
"Le Canon des Écritures est la liste ou la collection, réglée par la tradition et l’autorité de l’Église, des livres inspirés de Dieu". Les Juifs définirent leurs Livres Sacrés à la fin du premier siècle (à Jamnia) ; ils les divisèrent en trois groupes : la Tôrah, les cinq premiers livres (en grec Pentateuque), les Prophètes (du livre de Josué à Ézékiel) et les Écrits (tous les autres). C’est le Concile de Trente (1546) qui définit la liste que nous connaissons, face à la Réforme protestante qui adoptait, pour l’Ancien Testament, le Canon des Juifs. On appela "livres apocryphes" les livres écartés par les Réformés (livres de l’Ancien Testament connus seulement par leur texte grec). Aujourd’hui, il est préférable de les dire "deutéro-canoniques". Dans la Bible, les livres ne sont pas disposés dans l’ordre chronologique de leur rédaction, dont les dates très hypothétiques ne peuvent rendre compte des nombreuses relectures. L’ordre a une signification théologique ; il n’est toutefois pas le même pour les Juifs, pour la Septante (texte grec) et pour les Chrétiens. La Bible chrétienne hérita de la classification de la Septante mais en excluant plusieurs livres. Cette sélection s’accomplit au cours des trois premiers siècles de l’Église, mais dès la fin du deuxième siècle l’essentiel était déjà acquis (Canon de Muratori). Repères chronologiques pour l’histoire d’Israël
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Pierre Watremez, bibliste |
16:47 Publié dans Apolégétique | Lien permanent | Commentaires (0)