14/05/2013
Saxe primitive
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07/05/2013
Brêve histoire de la Prusse ( Archive du 21 01 2013)
L'État monastique des chevaliers teutoniques (1224 - 1525)
Article détaillé : État monastique des chevaliers teutoniques.
La Prusse est à l'origine un territoire aux confins de l'actuelle Pologne et de la Russie, dont le nom vient d'une déformation du nom du peuple balte autochtone, les Borusses, les "presque Russes". Sa colonisation est due aux Chevaliers Teutoniques qui la disputèrent bientôt aux Polonais et son territoire fut dès lors peuplé majoritairement d'Allemands.
La Prusse royale (1466 – 1772)
Article détaillé : Prusse royale.
Parallèlement, en 1415, l’électeur de Brandebourg, l'empereur Sigismond Ier, issu de la Maison de Luxembourg, endetté vis-à-vis d’un représentant de la famille des Hohenzollern, petits burgraves du sud de l’Allemagne, donne alors à Frédéric de Hohenzollern l’électorat et la marche de Brandebourg. Frédéric Ier est donc nommé gouverneur de la marche du Brandebourg et est investi électeur par le concile de Constance.
Finalement, par le traité de Thorn signé en 1466, l'Ordre teutonique cède la partie est de la Poméranie orientale au Royaume de Pologne qui devient alors la Prusse royale et restera polonaise durant trois siècles.
Le duché de Prusse (1525 – 1701)
Article détaillé : Duché de Prusse.
En 1525, le grand maître de l'Ordre teutonique, Albert de Brandebourg-Ansbach, de la famille souabe des Hohenzollern, adopte le luthéranisme et transforme la Prusse orientale, possession de l'Ordre, en duché héréditaire et vassal du royaume de Pologne lors du traité de Cracovie du 8 avril 1525. Cet État devait rester aux Hohenzollern durant quatre siècles, jusqu’en 1918.
Le Brandebourg-Prusse (1618 – 1701)
Article détaillé : Brandebourg-Prusse.
En 1618, Jean Sigismond de Hohenzollern, électeur de Brandebourg et descendant direct de Frédéric Ier de Brandebourg, hérite du duché de Prusse à la mort de son beau-père Albert Frédéric de Prusse, dernier duc décédé sans héritier mâle survivant. Cette union personnelle entre la marche de Brandebourg et le duché de Prusse durera quatre-vingt trois ans et sera à l'origine de création du Royaume de Prusse.
Le royaume de Prusse (1701-1918)
Article détaillé : Royaume de Prusse.
En 1688, Frédéric III devient prince-électeur de Brandebourg, son ambition est de se faire couronner roi de Prusse. Il obtient satisfaction en 1701, sous le nom de Frédéric Ier avec le titre de « roi "en" Prusse » (la Prusse ne faisant pas partie de l’Empire contrairement au Brandebourg, en fait aucune personne ne peut être couronnée roi à l'intérieur du Saint-Empire romain germanique). Les Hohenzollern balaient bien vite cette nuance pour se faire appeler « rois de Prusse ». Désormais, toutes les possessions des Hohenzollern sont réunies au sein du royaume. Le terme de Prusse désigne alors des territoires qui ne font pas partie de la « Prusse originelle ».
Sous le règne de Frédéric II de 1740 à 1774, le royaume prussien devient une grande puissance politique et militaire, accroissant considérablement son territoire par l'acquisition notamment de la Silésie (en 1742) et Prusse polonaise (correspondant plus tard à la province de Prusse-Occidentale), lors du 1er partage de la Pologne en 1772.
À la fin du XVIIIe siècle, le territoire prussien s'agrandit encore vers l'est lors des 2e et 3e partages de Pologne en 1791 et 1795.
Durant les guerres napoléoniennes, le royaume de Prusse est l'un des plus ardents adversaires de l’Empire français. Vaincue à Iéna et Auerstaedt en 1806, presque anéantie, la Prusse participe activement au soulèvement allemand de 1813, à la campagne de France en 1814 puis est finalement victorieuse aux côtés des britanniques à Waterloo en 1815. À ce titre, elle est l'un des principaux bénéficiaires du Congrès de Vienne en acquérant pratiquement toute la Rhénanie et la Westphalie, formant ainsi une Rhénanie prussienne (ou Prusse rhénane). L'adjonction de ces territoires permet à la Prusse de renforcer considérablement son poids économique, la Prusse rhénane étant la première région minière d'Allemagne.
Le puissant royaume prend vite l'ascendant sur les États du nord de la Confédération germanique avec lesquels il constitue une Zollverein (Union douanière) en 1834.
La guerre des Duchés contre le Danemark, permet au roi Guillaume Ier, sous l'impulsion de son Premier ministre Otto von Bismarck, de s'emparer du duché de Schleswig en 1864. Puis, après la bataille de Sadowa et l'éviction de l'empire d'Autriche en 1866, la Prusse prend la tête de la confédération de l'Allemagne du Nord et obtient le duché de Holstein.
La guerre contre la France permet au Royaume et à ses alliés allemands de parfaire l'Unité allemande en fondant en 1871 l'Empire allemand (2e Reich, le 1er — le Saint-Empire romain germanique — ayant été dissous en 1806 par François II sous la pression de Napoléon, lorsque l'empereur du Saint-Empire renonça à la couronne d'Allemagne pour n'être plus qu'empereur d'Autriche), dans lequel le royaume de Prusse tient une part prédominante, puisque son souverain Guillaume Ier en devient l'empereur.
On désigne alors par Prusse deux provinces du royaume : celle de Prusse-Occidentale et celle de Prusse-Orientale, qui pendant un temps ne forme qu'une seule Province de Prusse.
La défaite allemande en 1918 à la fin de la Première Guerre mondiale et l'explosion révolutionnaire dans les grands centres urbains balaient l’Empire et la dynastie des Hohenzollern : Guillaume II, petit-fils et successeur de Guillaume Ier abdique en novembre 1918.
État libre de Prusse (1918-1947)
Article détaillé : État libre de Prusse.
Dans ce contexte de crise politique et économique, l’Allemagne se constitue en une république (la République de Weimar) dont la Prusse n'est plus qu'un simple Land : l'État libre de Prusse (Freistaat Preußen). Malgré les amputations territoriales que l'Allemagne devra subir au traité de Versailles et qui toucheront essentiellement le territoire de l'ancien « Royaume de Prusse », celle-ci reste le plus grand des dix-sept länder allemands de l'époque.
Son Landtag demeure longtemps socialiste, ce qui retarde l'arrivée des nazis au pouvoir, mais aux élections de 1932 la Prusse tombe directement sous l'influence du national-socialisme. Avec l'avènement d'Adolf Hitler, en 1933, elle perd ses dernières institutions autonomes et s'intègre au Troisième Reich.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les puissances occupantes décidèrent de la disparition symbolique de ce qu'elles considéraient comme le berceau du militarisme allemand : le 25 février 1947, leurs représentants proclamèrent la dissolution de l'État prussien et expulsèrent tous ses derniers habitants allemands qui n'avaient pas encore fui, pour les remplacer par des Polonais ou des Soviétiques venus de l'est.
C'est pourquoi, le terme de « Prusse » n'est plus porté par aucun des seize Länder qui composent aujourd'hui l'Allemagne, réunifiée depuis 1999
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01/05/2013
Saxe historique
Duchés de Saxe
Le duché de Saxe appartient à diverses maisons et changea plusieurs fois de forme et d'étendue. Les ducs de Saxe avaient la dignité de prince-électeur. On distingue généralement :
- le premier duché de Saxe (843-1180) : la Saxe fut érigée en duché par Louis le Germanique en 843. Suite à la trahison du duc Henri le Lion, l'Empereur Frédéric Ier Barberousse dépeça ce duché en 1180.
- le deuxième duché de Saxe (1180-1422) : un deuxième duché, réduit, fut alors créé au profit de la maison d'Ascanie.
- le troisième duché de Saxe, dit aussi duché électoral par opposition aux autres duchés saxons (1422-1806) : quand la branche ascanienne de Saxe-Wittemberg s'éteignit, le duché fut transféré à la maison de Wettin. Partagé entre les branches ernestine et albertine de cette maison, une partie (le duché de Saxe proprement dit) conserva la dignité électorale et constitua l'origine du royaume de Saxe, l'autre partie, aux cours d'héritages successifs, fut divisée en de multiples duchés saxons.
Royaume puis république de Saxe (1806-1990)
Napoléon Ier érigea en royaume le duché de Saxe dans le cadre de son alliance avec le duc Frédéric-Auguste III. En 1815, une grande partie du territoire du royaume fut donné à la Prusse pour constituer la Saxe prussienne. Le royaume de Saxe ainsi diminué subsista jusqu'à la chute de l'empire allemand en 1918. La monarchie s'effondra pour laisser la place à un État libre de Saxe qui fut intégrée au Troisième Reich hitlérien puis à la République démocratique allemande jusqu'à la réunification de l'Allemagne en 1990.
Saxe administrative
Dans la division du Saint-Empire romain germanique en cercles impériaux, la Saxe recouvrait :
- le Cercle de Basse-Saxe, créé en 1500
- le Cercle de Haute-Saxe, créé en 1512
Saxe actuelle
Dans la division actuelle de la République fédérale d'Allemagne en länder, la Saxe historique recouvre :
- le land de Saxe, correspondant au royaume de Saxe
- le land de Saxe-Anhalt, correspondant à la Saxe prussienne et au Anhalt
- le land de Basse-Saxe, comprenant le royaume de Hanovre, le grand-duché d'Oldenbourg, le duché de Brunswick et la principauté de Schaumbourg-Lippe
- le land de Thuringe, correspondant aux duchés saxons
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26/03/2013
Saint-Empire romain de la nation germanique
Saint-Empire romain de la nation germanique
Sacrum Romanum Imperium (la)
Heiliges Römisches Reich (de)
Sacro Romano Impero (it)
Svatá říše Římská (cs)
Bannière du Saint-Empire. |
Armorial du Saint-Empire. |
Territoire du Saint-Empire de 962 à 1806
Statut | Monarchie élective théocratique |
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Capitale | Aucune officiellement Ratisbonne, Diète perpétuelle d'Empire Vienne, Conseil aulique Wetzlar, Chambre impériale de justice |
Langue | latin (langues romanes), allemand (langues germaniques occidentales), langues slaves |
Religion | Église catholique romaine, luthéranisme (Paix d'Augsbourg, 1555), calvinisme (Traités de Westphalie, 1648) |
Monnaie | Diverses, notamment Gros de Prague |
Fuseau horaire | UTC+0 et UTC+1 |
Population 962 | ~ 4 700 000 hab. |
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Densité 962 | ~ 10 hab./km² |
Superficie 962 | ~ 470 000 km² |
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1034 | ~ 950 000 km² |
1648 | ~ 570 000 km² |
1806 | ~ 540 000 km² |
2 février 962 | Couronnement impérial d'Otton Ier |
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22 septembre 1499 | Traité de Bâle |
25 septembre 1555 | Traité de Paix d'Augsbourg |
24 octobre 1648 | Traités de Westphalie |
25 février 1803 | Recès d'Empire |
12 juillet 1806 | Création de la Confédération du Rhin |
6 août 1806 | Abdication de François II |
(1er) 962-973 | Otton Ier |
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(34e) 1792-1806 | François II |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
Le Saint-Empire romain germanique[1] ou Saint-Empire romain de la nation germanique (en allemand : Heiliges römisches Reich deutscher Nation, en latin : Sacrum romanum Imperium Nationis germanicæ) ; également appelé parfois Premier Reich ou Vieil Empire, pour le différencier de l’Empire allemand ; est un regroupement politique des terres d’Europe occidentale et centrale au Moyen Âge dirigé par l'Empereur romain germanique mais aujourd'hui disparu. Il se voulait, au Xe siècle, l'héritier de l’Empire d’Occident des Carolingiens, mais également de l’Empire romain. L’adjectif Saint n’apparaît que sous le règne de Frédéric Barberousse (attesté en 1157) pour légitimer le pouvoir de manière divine.
C'est sous la dynastie des Ottoniens, au Xe siècle, que l'Empire se forme à partir de l'ancienne Francie orientale carolingienne. La désignation Sacrum Imperium est attestée pour la première fois en 1157[2] et le titre Sacrum Romanum Imperium apparaît vers 1184[2] pour être utilisé de manière définitive à partir de 1254. Le complément Deutscher Nation (en latin Nationis Germanicæ) a été ajouté au XVe siècle. L'étendue et les frontières du Saint-Empire ont été considérablement modifiées au cours des siècles. Au temps de sa plus grande extension, l'Empire comprend presque tout le territoire de l'actuelle Europe centrale ainsi que des parties de l'Europe du Sud.
L'époque moderne marque pour l'Empire l'impossibilité structurelle de mener des guerres offensives, d'étendre son pouvoir et son territoire. Dès lors, ses principales missions sont la défense du droit et la conservation de la paix. L'Empire doit assurer la stabilité politique et la résolution pacifique des conflits en endiguant la dynamique du pouvoir : il offre une protection, aux sujets contre l'arbitraire des seigneurs, et aux ordres moins importants contre toute infraction au droit commis par les ordres plus importants et par l'Empire même. À partir de 1648, des États voisins sont constitutionnellement intégrés comme États impériaux ; l'Empire remplit alors également cette fonction de paix dans la constellation des puissances européennes.
À partir du milieu du XVIIIe siècle, l’Empire ne peut plus protéger ses membres de la politique d’expansion des puissances intérieures et extérieures. C’est une des causes de son effondrement. Les conquêtes napoléoniennes et la création de la Confédération du Rhin démontrent la faiblesse du Saint-Empire, devenu un ensemble figé et creux. Le Saint-Empire romain germanique disparaît le 6 août 1806 lorsque l’empereur François II dépose sa couronne pour n'être plus qu'empereur d'Autriche.
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19/03/2013
Ordre des Chevaliers Teutoniques (2)
Le déclin de l'ordre:
La consolidation et l'émergence au sud du royaume de Pologne, christianisé et uni depuis 1386 au grand-duché de Lituanie par mariage dynastique, menacent directement la suprématie des chevaliers dans la région.
Le tournant est atteint lorsque la crise larvée entre les deux ennemis héréditaires éclate en 1410. La bataille de Grunwald (ou de Tannenberg) voit une coalition lituano-polonaise dirigée par le roi Ladislas II Jagellon écraser l'armée des Teutoniques. La bataille se solde par plus de 13 000 morts dans les rangs de l’Ordre, parmi lesquels le grand maître Ulrich von Jungingen.
La contre-offensive polonaise est arrêtée par le commandeur de Schwetz, Heinrich von Plauen qui, en s’enfermant au château de Marienbourg, résiste pendant deux ans à toutes leurs attaques. Le traité de Thorn (Toruń, en polonais) restaure une situation proche du statu quo ante bellum (même situation qu'avant la guerre), imposant seulement aux assiégés une amende et la cession de territoires peu étendus.
Une guerre civile se produit au début de la deuxième moitié du XVe siècle. Les adversaires des chevaliers se tournent vers le roi Casimir IV de Pologne en 1454. Marienbourg est définitivement investie par les Polonais cette même année, lorsque le grand maître est obligé de vendre le château de cette ville pour éponger les dettes de l'ordre et de son administration. Le grand maître se réfugie alors à Königsberg qui devient ainsi la nouvelle capitale.
À l’issue de la guerre de Treize Ans, le second traité de Thorn (1466) cède la Prusse royale (partie ouest) et la ville de Dantzig à la Pologne, et fait de l’État teutonique un vassal de cette dernière. Les chevaliers ne disposent plus à ce moment que de la Prusse originelle (partie est), sur laquelle ils ne sont que partiellement souverains, puisque vassaux des Polonais. Ce dernier revers ne fait que confirmer l’inéluctable décadence de l'ordre.
En 1525, le grand maître de l'Ordre, Albert de Brandebourg-Ansbach, adoptant les recommandations de Luther, quitta l'état religieux et transforma le patrimoine de sa communauté en une principauté qui devint le berceau de l'État prussien. Une partie des chevaliers, restés catholiques, décident d’élire leur propre grand maître - Walter de Cronberg - et intentent un procès contre Albert de Brandebourg qui est mis au ban du Saint-Empire. Ils transfèrent leur siège à Mergentheim en Franconie et se réimplantent dans le Saint-Empire romain germanique.
En 1805, Napoléon accorde le droit, par le traité de Presbourg, à l’empereur d’Autriche François Ier de nommer comme grand maître un prince de sa famille, à qui reviennent tous les revenus de l’organisation. Le 24 avril 1809, à Ratisbonne (Bavière), l’empereur des Français prononce sa dissolution. Désormais, seules subsistent quelques commanderies isolées en Autriche et à Utrecht. Un semblant d’ordre est rétabli en 1834, mais il reste exclusivement sous tutelle autrichienne.
L’ordre aujourd'hui:
L'ordre reçoit sa forme actuelle en 1929 : il devient un institut religieux clérical de droit pontifical.
Avant la Seconde Guerre mondiale, Adolf Hitler tente de récupérer l'image historique des chevaliers teutoniques pour exacerber le sentiment d'identité nationale. En effet leur passé de "conquérant des peuples slaves" est utile dans une propagande anticommuniste et qui souligne la supposé supériorité des races germaniques sur les races slaves. Par la suite, il prend des mesures restrictives contre ce qui reste de l'ordre teutonique, notamment par des saisies de biens, de terres, et en emprisonnant le grand maître. Il les suppose allié des juifs et des francs-maçons et cherche donc à les détruire.
Malgré les brimades, les chevaliers vont continuer pendant la guerre à soigner les blessés de tous les clans et de toutes les nations, ils cacheront aussi bien des enfants juifs que des partisans communistes et ils veilleront à ce que les soldats de la Wehrmacht aient droit à des procès équitables en 1945, ils éviteront à beaucoup d'être exécutés sommairement
Les Teutoniques se décrivent aujourd'hui ainsi : « La véritable chevalerie n'est pas déterminée sous la forme d'une épée de combat qui est dépassée aujourd'hui, mais plutôt par l'engagement au Christ Roi, la protection et la défense des victimes, opprimées, méprisées et des nécessiteux. Cette attitude est la recherche des actuels frères, sœurs et familiers de l'ordre Teutonique, fidèle à la devise d’aider et de guérir ensemble ».
Les chevaliers teutoniques sont aujourd'hui environ un millier :
- 100 frères (dont certains sont aussi prêtres), liés par les trois voeux de chasteté, de pauvreté et d'obéissance.
- 200 sœurs
- 700 affiliés, ou « familiers », ou « Marians », laïques ou d'état ecclésiastique, qui cherchent à entériner les efforts de l'ordre pour promouvoir son entreprise et à réaliser ses idéaux.
L'ordre a aussi le droit d'inclure dans les provinces des oblats ou oblates.
La communauté est divisée en provinces, bailliages et commanderies (pour les familiers).
En 1957, l'ordre a acheté une maison à Rome qui est le siège du Procureur général de l'ordre, et qui sert aussi de maison d'hôtes.
Les frères et sœurs sont réparties à travers cinq provinces : l'Autriche, le Tyrol du Sud, l'Italie, la Slovénie, l'Allemagne et la République tchèque et la Slovaquie.
Les familiers sont répartis dans les bailliages et commanderies suivants : Allemagne, Autriche, Tyrol du Sud, "ad Tiberim" à Rome, le Bailliage de la République tchèque et de la Slovaquie, et dans la commanderie indépendante d'Alden Biesen en Belgique; il y a aussi des familiers dispersés dans d'autres pays.
Le grand maître est aujourd'hui supérieur général et chef suprême de l'ordre. Il reçoit après son élection la consécration d'abbé épiscopal et possède le rang d'évêque, privilège qui est accordé à l'Ordre teutonique depuis 1933. Depuis 1923, la Grande Maitrise est exercée par des prêtres qui sont élus pour six ans par les frères et sœurs délégués au chapitre général.
Hiérarchie de l'ordre teutonique:
Chapitre général | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ratsgebietiger | Grand-maître | Chancellerie | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Grand-commandeur | Grand-maréchal | Grand-hospitalier | Grand-trésorier | Grand-commissaire | |||||||||||||||||||||||||||||||||||
Maître de Germanie |
Maître de Livonie |
Maître de Prusse |
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Bailli | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Commandeur | Commandeur | Commandeur | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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