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27/02/2013

Dynastie des rois de Prusse.

 

Les Hohenzollern qui étaient princes-électeurs de Brandebourg depuis 1417, devinrent ducs de Prusse en 1525. L'union personnelle entre les deux entités se transforma en royaume de Prusse en 1701, lorsque la dignité royale leur fut accordée par l'empereur avec le titre de « roi en Prusse », puis « roi de Prusse » (à partir de la première partition de la Pologne en 1772). La marche de Brandebourg perdra ses liens de vassalité vis-à-vis du Saint-Empire après la dissolution de celui-ci en 1806.

Les rois de Prusse furent également princes de Neuchâtel de la mort de Marie de Nemours en 1707 à 1848, et empereurs d'Allemagne à partir de 1871.

 

 

 Portrait

 Nom

Règne

Notes

Frédéric I

1657-1713

 

18/01/1701

25/02/1713

 

Prince-électeur de Brandebourg et duc en Prusse depuis 1688, prend en 1701 la dignité royale sous le titre de « roi en Prusse ».

 

Frédéric-Guillaume I

le Roi-Sergent

1688-1740

25/02/1713

31/05/1740

Dévoué au développement de l’État, modernise et accroît l’importance de l’armée et de l’administration.

Frédéric II

le Grand

1712-1786

 

31/05/1740

17/08/1786

 

Premier à porter le titre de roi de Prusse (1772), l’un des modèles du despote éclairé.

Frédéric-Guillaume II

 

1744-1797

 

17/08/1786

16/11/1797

Accroît le territoire prussien par des annexions en Pologne.

Frédéric-Guillaume III

1770-1840

16/11/1797

07/06/1840

Dernier prince-électeur de Brandebourg, il peut rehausser le rôle de la Prusse en Allemagne après la disparition du Saint-Empire.

 

 

Frédéric-Guillaume IV

1795-1861

 

07/06/1840

 02/01/1861

 

Refuse la couronne impériale offerte en 1849 par le parlement de Francfort et octroie une constitution conservatrice qui restera en vigueur jusqu’en 1918.

Guillaume I

1797-1888

02/01/1861

09/03/1888

Président de la Confédération de l’Allemagne du Nord à partir de 1867, puis proclamé empereur allemand lors de l’unification en 1871.

Frédéric III

1831-1888

09/03/1888

15/06/1888

Monté mourant sur le trône et décédé trois mois plus tard ; 1888 est appelée l’« année des Trois Empereurs ».

Guillaume II

1859-1941

15/06/1888

09/11/1918

Abdication proclamée par le chancelier impérial Max von Baden après sa fuite en Hollande, la Première Guerre mondiale ayant entraîné la chute de l’Empire.

11/02/2013

La guerre de trente ans : conséquence de la réforme luthérienne.

 
Conflit qui ravagea l'Europe, particulièrement le Saint Empire, de 1618 à 1648, et qui se prolongea entre la France et l'Espagne jusqu'en 1659.
 

 

La guerre

L'instabilité politique et religieuse du Saint Empire romain germanique est à l'origine du conflit : pour résister aux progrès de la Réforme catholique, les princes protestants, dont certains ont adhéré au calvinisme, confession non reconnue par la paix d'Augsbourg (1555), se regroupent en une Union évangélique (1608). 

Les princes catholiques leur opposent la Sainte Ligue allemande (1609), dirigée par le duc Maximilien Ier de Bavière. 
Les protestants de Bohême se rebellent contre l'autorité des Habsbourg en 1618 (défenestration de Prague, qui déclenche la guerre de Trente Ans). Après avoir déposé (août 1619) le Habsbourg Ferdinand de Styrie (qui devient empereur le même mois sous le nom de Ferdinand II), les Tchèques donnent la couronne de Bohême à l'Électeur palatin Frédéric V, mais ils sont défaits à la Montagne Blanche (novembre 1620) par les troupes de la Ligue dirigées par Tilly. L'empereur Ferdinand II mène alors une dure répression en Bohême et la Ligue occupe le Palatinat qui perd l'électorat au profit de la Bavière (1623). 
Christian IV, roi de Danemark, intervient alors en Basse-Saxe, avec l'appui des princes protestants du Nord. Mais Wallenstein bat les protestants près de Dessau (avril 1626), et Tilly défait Christian IV à Lutter (août). Le Danemark doit conclure la paix de Lübeck (mai 1629). 
Ferdinand II, devenu maître de l'Allemagne du Nord, promulgue un édit de Restitution des biens sécularisés (mars 1629). Richelieu, qui a déjà occupé la Valteline (1625) pour prévenir une jonction des Habsbourg d'Espagne et d'Autriche, réussit par ses intrigues à la diète de Ratisbonne (1630) à empêcher le fils de Ferdinand II d'être élu roi des Romains. Les princes catholiques de la Ligue, se méfiant de la puissance de l'empereur, contraignent celui-ci à congédier Wallenstein.

 


   

 
L'Allemagne pendant la guerre

Richelieu suscite l'intervention en Allemagne de Gustave II Adolphe, roi de Suède et protestant. La victoire de ce dernier sur Tilly à Breitenfeld (septembre 1631) ouvre aux Suédois la route de l'Allemagne du Sud. Rappelé par l'empereur, Wallenstein ne peut les contenir et est défait à Lützen (novembre 1632), bataille où Gustave Adolphe trouve la mort. L'armée suédoise est désormais conduite par Bernard de Saxe-Weimar et G. Horn. Wallenstein, ayant pactisé avec l'ennemi, est assassiné en février 1634 sur l'ordre de l'empereur. 
Après la victoire remportée par les troupes impériales, espagnoles et bavaroises à Nördlingen (septembre 1634), les Suédois se retirent au nord du Main et la Saxe signe le traité de Prague (1635). La désunion des protestants et les négociations de paix amènent Richelieu à intervenir directement contre les Espagnols et les impériaux. D'abord menacée sur la Somme en 1636, la France se reprend : occupation de l'Alsace (1639), prise d'Arras (1640), de Perpignan (1642), victoire de Condé à Rocroi (1643). 
Les Suédois réussissent une nouvelle campagne en Bohême et en Moravie et menacent Vienne en 1645. Turenne contraint la Bavière à solliciter la paix (1647). L'épuisement général et l'impossibilité pour chacun d'obtenir un avantage décisif conduisent à des négociations qui aboutissent en 1648 aux traités de Westphalie. Le conflit se prolongera néanmoins encore dix années entre la France et l'Espagne, qui devra accepter le traité des Pyrénées (1659). Mais la guerre aura précipité la ruine – encore incomplète, mais désormais irréversible – du Saint Empire. Quant à l'Allemagne, presque totalement ravagée, elle a perdu 40 % de sa population.

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22/01/2013

Brève histoire de la Prusse

 

  

L'État monastique des chevaliers teutoniques (1224 - 1525)

Article détaillé : État monastique des chevaliers teutoniques.

La Prusse est à l'origine un territoire aux confins de l'actuelle Pologne et de la Russie, dont le nom vient d'une déformation du nom du peuple balte autochtone, les Borusses, les "presque Russes". Sa colonisation est due aux Chevaliers Teutoniques qui la disputèrent bientôt aux Polonais et son territoire fut dès lors peuplé majoritairement d'Allemands.

 

 

La Prusse royale (1466 – 1772)

Article détaillé : Prusse royale.

Parallèlement, en 1415, l’électeur de Brandebourg, l'empereur Sigismond Ier, issu de la Maison de Luxembourg, endetté vis-à-vis d’un représentant de la famille des Hohenzollern, petits burgraves du sud de l’Allemagne, donne alors à Frédéric de Hohenzollern l’électorat et la marche de Brandebourg. Frédéric Ier est donc nommé gouverneur de la marche du Brandebourg et est investi électeur par le concile de Constance.

Finalement, par le traité de Thorn signé en 1466, l'Ordre teutonique cède la partie est de la Poméranie orientale au Royaume de Pologne qui devient alors la Prusse royale et restera polonaise durant trois siècles.

 

 

Le duché de Prusse (1525 – 1701)

Article détaillé : Duché de Prusse.

En 1525, le grand maître de l'Ordre teutonique, Albert de Brandebourg-Ansbach, de la famille souabe des Hohenzollern, adopte le luthéranisme et transforme la Prusse orientale, possession de l'Ordre, en duché héréditaire et vassal du royaume de Pologne lors du traité de Cracovie du 8 avril 1525. Cet État devait rester aux Hohenzollern durant quatre siècles, jusqu’en 1918.

 

 

Le Brandebourg-Prusse (1618 – 1701)

Article détaillé : Brandebourg-Prusse.

En 1618, Jean Sigismond de Hohenzollern, électeur de Brandebourg et descendant direct de Frédéric Ier de Brandebourg, hérite du duché de Prusse à la mort de son beau-père Albert Frédéric de Prusse, dernier duc décédé sans héritier mâle survivant. Cette union personnelle entre la marche de Brandebourg et le duché de Prusse durera quatre-vingt trois ans et sera à l'origine de création du Royaume de Prusse.

 

 

Le royaume de Prusse (1701-1918)

Article détaillé : Royaume de Prusse. 

En 1688, Frédéric III devient prince-électeur de Brandebourg, son ambition est de se faire couronner roi de Prusse. Il obtient satisfaction en 1701, sous le nom de Frédéric Ier avec le titre de « roi "en" Prusse » (la Prusse ne faisant pas partie de l’Empire contrairement au Brandebourg, en fait aucune personne ne peut être couronnée roi à l'intérieur du Saint-Empire romain germanique). Les Hohenzollern balaient bien vite cette nuance pour se faire appeler « rois de Prusse ». Désormais, toutes les possessions des Hohenzollern sont réunies au sein du royaume. Le terme de Prusse désigne alors des territoires qui ne font pas partie de la « Prusse originelle ».

Sous le règne de Frédéric II de 1740 à 1774, le royaume prussien devient une grande puissance politique et militaire, accroissant considérablement son territoire par l'acquisition notamment de la Silésie (en 1742) et Prusse polonaise (correspondant plus tard à la province de Prusse-Occidentale), lors du 1er partage de la Pologne en 1772.

À la fin du XVIIIe siècle, le territoire prussien s'agrandit encore vers l'est lors des 2e et 3e partages de Pologne en 1791 et 1795.

Durant les guerres napoléoniennes, le royaume de Prusse est l'un des plus ardents adversaires de l’Empire français. Vaincue à Iéna et Auerstaedt en 1806, presque anéantie, la Prusse participe activement au soulèvement allemand de 1813, à la campagne de France en 1814 puis est finalement victorieuse aux côtés des britanniques à Waterloo en 1815. À ce titre, elle est l'un des principaux bénéficiaires du Congrès de Vienne en acquérant pratiquement toute la Rhénanie et la Westphalie, formant ainsi une Rhénanie prussienne (ou Prusse rhénane). L'adjonction de ces territoires permet à la Prusse de renforcer considérablement son poids économique, la Prusse rhénane étant la première région minière d'Allemagne.

Le puissant royaume prend vite l'ascendant sur les États du nord de la Confédération germanique avec lesquels il constitue une Zollverein (Union douanière) en 1834.

La guerre des Duchés contre le Danemark, permet au roi Guillaume Ier, sous l'impulsion de son Premier ministre Otto von Bismarck, de s'emparer du duché de Schleswig en 1864. Puis, après la bataille de Sadowa et l'éviction de l'empire d'Autriche en 1866, la Prusse prend la tête de la confédération de l'Allemagne du Nord et obtient le duché de Holstein.

La guerre contre la France permet au Royaume et à ses alliés allemands de parfaire l'Unité allemande en fondant en 1871 l'Empire allemand (2e Reich, le 1er — le Saint-Empire romain germanique — ayant été dissous en 1806 par François II sous la pression de Napoléon, lorsque l'empereur du Saint-Empire renonça à la couronne d'Allemagne pour n'être plus qu'empereur d'Autriche), dans lequel le royaume de Prusse tient une part prédominante, puisque son souverain Guillaume Ier en devient l'empereur.

On désigne alors par Prusse deux provinces du royaume : celle de Prusse-Occidentale et celle de Prusse-Orientale, qui pendant un temps ne forme qu'une seule Province de Prusse.

La défaite allemande en 1918 à la fin de la Première Guerre mondiale et l'explosion révolutionnaire dans les grands centres urbains balaient l’Empire et la dynastie des Hohenzollern : Guillaume II, petit-fils et successeur de Guillaume Ier abdique en novembre 1918.

 

 

État libre de Prusse (1918-1947)

Article détaillé : État libre de Prusse.

Dans ce contexte de crise politique et économique, l’Allemagne se constitue en une république (la République de Weimar) dont la Prusse n'est plus qu'un simple Land : l'État libre de Prusse (Freistaat Preußen). Malgré les amputations territoriales que l'Allemagne devra subir au traité de Versailles et qui toucheront essentiellement le territoire de l'ancien « Royaume de Prusse », celle-ci reste le plus grand des dix-sept länder allemands de l'époque.

Son Landtag demeure longtemps socialiste, ce qui retarde l'arrivée des nazis au pouvoir, mais aux élections de 1932 la Prusse tombe directement sous l'influence du national-socialisme. Avec l'avènement d'Adolf Hitler, en 1933, elle perd ses dernières institutions autonomes et s'intègre au Troisième Reich.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les puissances occupantes décidèrent de la disparition symbolique de ce qu'elles considéraient comme le berceau du militarisme allemand : le 25 février 1947, leurs représentants proclamèrent la dissolution de l'État prussien et expulsèrent tous ses derniers habitants allemands qui n'avaient pas encore fui, pour les remplacer par des Polonais ou des Soviétiques venus de l'est.

C'est pourquoi, le terme de « Prusse » n'est plus porté par aucun des seize Länder qui composent aujourd'hui l'Allemagne, réunifiée depuis 1999

19:04 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0)

17/01/2013

Église luthérienne - Synode de Missouri

Missouri paysage.jpg 

L'Église luthérienne - Synode de Missouri est la huitième plus grande dénomination protestante des États-Unis d'Amérique. Elle est, par ailleurs, la deuxième plus grande institution du luthéranisme après l'Église luthérienne évangélique en Amérique. Son président est Gerald B. Kieschnick. Elle est membre du Concile luthérien international.

L'Église a son siège à Saint Louis dans le Missouri et compte 2,4 millions de membres baptisés. Elle a une forte présence dans le Midwest américain, en particulier chez les familles des Germano-Américains, mais une faible présence dans la province canadienne de l'Ontario. Son émanation en France et en Belgique est l'Église évangélique luthérienne - Synode de France et de Belgique (qui n'est pas liée à l'Église évangélique luthérienne de France majoritaire et qui avant 1905 était une église concordataire). Elle compte 9 paroisses (dont 5 en Alsace).