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06/12/2013

Les plus grands scientifiques défendent le Loch Ness, par Laurent Glauzy

 

Sous le nom de Béhémoth, le Livre de Job (40, 15-18) contient la description d’un monstre laissant penser à un dinosaure observé par le patriarche Job : « Vois Béhémoth, que j’ai créé comme toi : il se nourrit d’herbe, comme le bœuf. Vois donc, sa force est dans ses reins, et sa vigueur dans les muscles de ses flancs. Il dresse sa queue comme un cèdre ; les nerfs de ses cuisses forment un solide faisceau. Ses os sont des tubes d’airain, ses côtes sont des barres de fer. » Cette queue aussi robuste qu’un cèdre ne peut être celle d’un hippopotame.

Des dragons apparaissent sur certaines œuvres d’art, telles que des mosaïques romaines, ou bien un sceau minoen datant de 1 600 ans av. J.-C. Le folklore sioux fait état d’un oiseau géant abattu par la foudre. Des dessins découverts dans les grottes du Grand Canyon, situé dans le Nord-Ouest de l’Arizona, ainsi que les drakkars des Vikings, reproduisent ces drôles d’animaux. Toutes les cultures anciennes les mentionnent. S’agit-il de simples légendes ? Les dinosaures ont-ils disparu il y a 70 millions d’années ?

Dans After the flood (Après le Déluge), publié en 1995,l’historien Bill Cooper consacre deux chapitres répertoriant quatre-vingt-un lieux de Grande-Bretagne où l’homme et les dinosaures se seraient « côtoyés ». Il relate entre autres le cas d’un énorme reptile aperçu dans le Suffolk, en 1405 :
« À
côté de la ville de Bures, à Sudbury, un dragon provoqua une grande panique parmi les villageois. C’était une énorme bête ayant une crête sur le dessus de la tête, des dents pointues et une puissante queue. »Un autre paragraphe mentionne un témoignage concernant des empreintes de reptiles volants trouvées au Pays de Galles, à la fin du XIXe siècle, dans les bois du château de Penlin. Ces récits rappellent étrangement ceux de l’aigle de Haast, fort connu, qui s’est éteint au XVe siècle en Nouvelle-Zélande.

Publié en 1563, Historia Animalium, le livre d’histoires naturelles le plus lu à la Renaissance,enseigne que des créatures préhistoriques sont encore vivantes mais extrêmement rares. Toujours au XVIe siècle, le naturaliste Ulysses Aldrovandus évoque l’histoire d’un berger appelé Battista, qui aurait tué, en 1572, près de Bologne, un grand lézard ressemblant à un Tanystropheus.

Un plésiosaure dans les filets d’un bateau de pêche

En 1977, au Japon, un bateau de pêche prend dans ses filets l’énorme carcasse d’un plésiosaure semblable aux descriptions de Nessie pour le Loch Ness. Dans les années 1980, assisté par une équipe de géologues, le Dr Clifford Wilson témoigne avoir trouvé au Mexique et au Texas, à Glen Rose, des empreintes de dinosaures et d’hommes datant d’une époque « récente »sur des plaques de craie.

Pour cette raison, à la lecture de Livre de Job, il est logique de soutenir la plausibilité du monstre du Loch Ness. Son existence trouve moult arguments, surtout depuis que des apparitions semblables auraient été constatées dans les lacs d’Italie du Nord, au lac Champlain, situé entre le Québec et les États-Unis, au lac Titicaca ou encore en Norvège.

La revue créationniste flamande Leviathan étudie ce dernier cas : « Une équipe de scientifiques, qui étaient sur les traces du Loch Ness, ont récemment accosté sur les rives du Fjord de Roemsjoen. Des témoins affirment y avoir aperçu un monstre semblable à celui du Loch Ness. Ces récits, courants dans ce coin de Norvège, remontent pour les premiers au XVIIIsiècle. La nouvelle a même été diffusée par la BBC et The Sunday Heralddu 12 juillet 2002. Des témoignages semblables avaient conduit plusieurs expéditions scientifiques au Congo, dans la forêt équatoriale de Mokele Mbembe1. »

Concernant Nessie, B. Cooper développe que l’Écosse compte plusieurs lochs où d’autres monstres auraient été aperçus, à l’instar du Loch Morar où, depuis la Seconde Guerre mondiale, plus de quarante témoignages ont été enregistrés.

En 1948, neuf passagers d’un bateau prétendent avoir vu une créature ressemblant à un serpent d’environ six mètres, à l’endroit de sa prétendue première apparition, en 18872. La rencontre la plus célèbre est celle réalisée en 1969 par deux pêcheurs. Duncan McDonnel et William Simpson, qui se trouvaient à bord d’une vedette, affirment avoir heurté le dos d’une créature, appelée Morag. Simpson ouvrit le feu, mais l’animal parvint à s’enfoncer lentement dans les eaux sombres du Loch. Ils décrivent un animal mesurant entre sept et neuf mètres, ayant la peau dure, trois bosses de quarante-six centimètres dépassant de la surface du Loch et une tête de la même taille. Cette description ressemble bien à celle d’un plésiosaure.

La science au péril du Loch Ness

Les défenseurs du Loch Ness affirment que certaines photographies ont déjà été reconnues comme exactes par le corps scientifique, avant d’être déclarées fausses. Publiés dans le plus grand hebdomadaire allemand, le Der Spiegel,du 30 juillet 1979, les clichés de Frank Searle sont à présent controversés.

Cependant, et malgré l’intérêt que peut susciter la théorie de l’existence d’un plésiosaure habitant les eaux du Loch Ness,des scientifiques ont perdu leur profession. Dans les années 1950, Gordon Atwater démissionne du Hayden Planetarium et le zoologiste Denys Tucker est contraint de quitter le British Museum. Autant d’intransigeance est bien contestable de la part du musée de l’histoire et de la culture humaine qui, de 1912 à 1949, avait conservé dans ses vitrines le crâne de l’homme de Piltdown, refusant toute expertise. Il s’avéra que cette pièce était le vulgaire montage d’une mâchoire d’orang-outang dans laquelle avaient été fixées des dents limées et teintées pour faire accroire à une mâchoire d’homme préhistorique. Le tout fut ensuite adapté sur un crâne d’homme. Les empreintes digitales des faussaires furent même trouvées sur des ajouts de plâtre disposés à l’intérieur du crâne.

En 1991, dans The Enigma of Loch Ness (L’énigme du Loch Ness), le Pr Henry Hermann Bauer, professeur émérite de Chimie et de Sciences à l’Institut polytechnique et Université d’État de Virginie, note l’importance et le sérieux du monstre du Loch Ness : il considère l’existence du plésiosaure comme une réalité, appuyant à cet effet l’authenticité du film tourné le 23 avril 1960 par Tim Dinsdale, ingénieur aéronautique dans la Royal Air Force.

Le 3 août 2012, George Edwards, qui a chassé le monstre aquatique pendant vingt-six ans, à raison de soixante heures par semaine, aurait filmé le monstre du Loch, le 2 novembre 2011, à neuf heures. Selon ses propos, les images recueillies seraient « les plus claires jamais prises ». Ces recherches requirent le sérieux d’une équipe de l’armée américaine qui analyse les clichés. Aucun démenti n’infirma les propos de George Edwards. Le skipper certifia qu’il ne s’agissait pas d’un esturgeon, mais d’un Léviathan, le plésiosaure mentionné dans la Bible : Livre de Job (40, 15 et 41, 2), Psaumes (74, 14 et 104, 26) et Isaïe (27, 1). Dans les pages du célèbre journal américain The Huffington Post, il argumente que « la première apparition du monstre remonte à 565 ap. J.-C. Des milliers de témoins rapportent l’avoir vu, et ils ne peuvent tout de même pas tous mentir3. » Selon la légende, saint Columba, moine irlandais et évangélisateur de l’Écosse, sauva l’un de ses disciples d’une mort certaine. Il avait tenté de traverser le lac à la nage pour ramener une barque échouée : un épouvantable monstre fit brusquement surface et se précipita sur lui. Saint Colomba fit un signe de croix et invoqua la puissance de Dieu, en criant au monstre d’épargner le malheureux, ce que fit an Niseag (nom celte de Nessie).

Robert Rines, un savant hors-norme

Cependant, le chantre du monstre, celui qui représente le mieux sa traque, est l’Américain Robert Harvey Rines, décédé le 1er novembre 2009, à l’âge de 87 ans. Il avait pris sa retraite en mai 2008, après quarante-cinq années de service à l’Institut de technologie du Massachusetts, université américaine spécialisée dans les domaines de la science et de la technologie. Il possédait un doctorat de Physique et de Droit. Ces recherches le rendirent surtout célèbre en Grande-Bretagne en tant que passionné de cryptozoologie. Pour ce faire, il adapta ses inventions, qui avaient été exploitées au plus haut niveau dans l’armée américaine.

Robert Rines avait mis au point un prototype technologique qui avait permis de perfectionner des appareils à ultrasons servant, en premier lieu, à la visualisation interne des organes. En 1985, des chercheurs utilisèrent des vaisseaux sous-marins munis d’un sonar inventé par Robert Rines pour localiser l’épave du Titanic, qui avait sombré dans les eaux de l’Atlantique nord, en 1912. Son savoir-faire exceptionnel et inégalé fut également exploité en 1989 pour retrouver l’épave du cuirassé allemand Bismarck, le bâtiment le plus puissant du régime national-socialiste, qui sombra en 1941.

Les compétences de ce savant hors du commun furent donc mises à contribution tant dans le domaine médical qu’aéronautique.

R. Rines qui surpassait grand nombre de scientifiques dans leur propre domaine, affirmait que, grâce à ses inventions technologiques, il put prouver « l’existence d’une bête gigantesque, probablement un plésiosaure, reptile aquatique soi-disant éteint depuis 70 millions d’années ». En 2000, R. Rines admettait : « C’est une idée ridicule ! Si je ne faisais pas confiance aux personnes avec lesquelles j’ai conversé et à nos propres preuves scientifiques, je dirais que je suis fou. Je ne suis pas capable de le prouver, mais je sais qu’il y a un monstre dans le Loch Ness, parce que je l’ai vu. »

Il avait acquis cette certitude le 23 juin 1972. Alors qu’il prenait le thé sur les bords du Loch Ness, à proximité d’Inverness, avec sa femme Carol et deux amis, le monstre fit surface. Découvrant alors une étrange forme, il se saisit d’un télescope et le pointa vers « une grande bosse sombre recouverte d’une peau épaisse comme celle du dos d’un éléphant. » Cette rencontre enflamma son intérêt pour le Loch Ness : son enthousiasme devint une passion et l’Écosse une seconde patrie.

Cette même année, ses appareils photographiques prirent une nouvelle fois un plésiosaure ou, du moins, une grande nageoire. Il estimait la taille de l’animal à 13,5 mètres de long, avec un cou de 1,20 à 1,50 mètre.

Une autre photographie, de juin 1974, avait capturé un animal avec un long cou, une petite tête et un grand corps : autant de caractéristiques ressemblant encore à celles des plésiosaures. Les images furent même diffusées dans la célèbre revue scientifique Nature de décembre 1975. Des experts, à l’instar du célèbre naturaliste de la télévision britannique Sir Peter Scott, soutinrent que les photographies indiquaient l’existence d’une masse animée. Sir Peter Scott était aussi convaincu par le récit de R. Rines. Il octroya au monstre le nom latin de Nessiteras rhombopteryx.

Parallèlement à ses investigations sur le monstre, R. Rines continua de travailler pour l’armée américaine. Le radar, mis au point à l’époque où il était officier et affecté dans un laboratoire de radiations, fut perfectionné pour guider les missiles patriotes pendant la guerre du Golfe, en 1991.

En 1997, R. Rines et des scientifiques, y compris son fils de 24 ans prénommé Justice, retournèrent au Loch Ness avec une équipe de télévision américaine. Grâce à leurs sonars ultra-performants, ils réalisèrent deux contacts avec des objets animés de la taille d’une petite baleine. Quatre ans plus tard, R. Rines filma la vidéo d’un sillage de 12 mètres de long à la surface de l’eau.

En tant que compositeur, ce scientifique écrivit de la musique pour les spectacles de Broadway et d’off-Broadway, notamment Blast and Bravos, comédie musicale portant sur la vie de H. L. Mencken. Par ailleurs, il composa des morceaux pour O’Casey’s Drums Under the Windows, O’Neill’s Long Voyage Home et Strindberg’s Creditors. Il partagea un Emmy Award avec le dramaturge Paul Shyre, en 1987, pour la télévision et, par la suite, pour la pièce de Broadway, Hizzoner the Mayor. Quoi de plus normal pour ce musicien talentueux qui, à onze ans, joua du violon avec Albert Einstein dans un camp du Maine ?

Tel était Robert Harvey Rines, né le 20 août 1922, à Boston, fils d’un professeur d’Harvard, scientifique persuadé de l’existence d’un plésiosaure dans les eaux du Loch Ness.

Reconnaître la présence d’un tel monstre réfuterait la disparition des dinosaures il y 70 millions d’années, ainsi que la création de la Terre il y a 4,5 millions d’années. Toute l’histoire de l’humanité contemporaine sur la prétendue préhistoire serait ainsi battue en brèche et donnerait raison aux périodicités de la Bible. Il en va de même de l’île de l’Atlantide qui, malgré le dialogue du Critias écrit par Platon et les révélations des hiéroglyphes, ne sera jamais reconnue, car cette île contredit l’histoire de l’humanité et de civilisations passées maîtrisant une technologie avancée.

Laurent Glauzy
laurent-blancy@neuf.fr

Laurent Glauzy est l’auteur de :
Témoins de Jéhovah, les missionnaires de Satan
Illuminati. « De l’industrie du Rock à Walt Disney : les arcanes du satanisme ».
Karl Lueger, le maire rebelle de la Vienne impériale
Atlas de géopolitique révisée, tome I
Atlas de géopolitique révisée, tome II
Chine, l’empire de la barbarie
Extra-terrestres, les messagers du New-Age
Le mystère de la race des géants

1 <Leviathan, n° 26 de janvier 2003 dans l’article Op zoek naar Nessie in Noorwegen (À la recherche de Nessie en Norvège).

2 Daily Mirror du 30/8/1948, Sunday’s the Day for Monsters (Dimanche, jour des monstres)

3 The Huffington Post du 3/8/2012, Loch Ness Monster ? Skipper George Edwards has best ever shot of elusive Nessie (Le monstre du Loch Ness? Le skipper George Edwards a le meilleur cliché de l’élusif monstre Nessie).

 

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29/10/2013

« Témoins de Jéhovah : la face occulte de la secte pédophile »

 

Cet article présente le dernier livre de Laurent Glauzy, Témoins de Jéhovah, les missionnaires de Satan (disponible ici) :

La secte des Témoins de Jéhovah est considérée comme religion officielle en Italie, en Norvège, en Slovaquie, ainsi qu’en Bulgarie. Dans ce dernier pays, elle fit croire à un allègement de ses positions concernant le refus des transfusions sanguines, auxquelles elle ne s’opposa que très tardivement, à partir de 1945. En mars 1998, la Commission européenne des droits de l’homme et la mafia politique bulgare entérinèrent l’accord lui octroyant le statut de religion.

À partir de documents inédits et traduits du néerlandais et de l’allemand, le livre Témoins de Jéhovah, les missionnaires de Satan, paru fin juin 2013,révèle l’identité de cette organisation ayant l’ambition d’être reconnue comme religion en France.

Une élite d’escrocs et de détraqués sexuels

Charles Taze Russell, né en 1852, en Pennsylvanie, descendant d’une famille juive, est le fondateur des Témoins de Jéhovah. Cette structure, issue du groupe des Étudiants de la Bible [nom des Témoins de Jéhovah avant 1931], apparait dans les années 1870. L’enseignement religieux du pasteur Russell s’appuie sur la seconde venue du Christ et la fin du monde. L’Armageddon a été annoncé en 1914, puis en 1915, 1918, 1925, 1941 et 1975 : « Un faux prophète réalise de fausses prophéties. » (De 18, 21)

Russell est un escroc. En 1911, il essaie de vendre une variété de semences de blé qui est censée pousser cinq fois plus vite que les autres, à un prix soixante fois supérieur à celui du marché. Un examen effectué par le gouvernement conclut que le « blé miraculeux » n’est autre qu’une semence tout à fait ordinaire. Ce pasteur propose à ses disciples des boules de coton « miraculeuses », des haricots « millénaires », une boisson du nom de « Santone » qui guérit soi-disant du typhus, ainsi que des préparations « secrètes » contre le cancer.

Russell est un détraqué sexuel. Sa femme le surprend maintes fois avec l’aide familiale et la secrétaire. Elle affirme qu’il lui est impossible d’être en compagnie d’une femme sans lui faire la cour.

Russell décède après l’inspection de sa mine d’argent de Santa-Fe-Express, le 31 octobre 1916. Sa mort est enveloppée de mystères. Selon ses fidèles, un complot fut ourdi par son successeur, Joseph Franklin Rutherford, pour prendre sa succession. Du poison mis dans son repas serait la cause de la mort. Quoi qu’il en soit, son cadavre est enlevé durant le voyage afin de procéder dans les plus brefs délais à l’embaumement. L’incinération se déroule selon le rite rosicrucien.

D’un point de vue moral, la vie de Rutherford est aussi scandaleuse que celle de Russell. Il fut condamné à deux reprises, en 1864 et 1867, pour comportement sexuellement déshonorant. Il fait également de la contrebande d’alcool avec le chef de la branche canadienne de la secte.

Le nouveau président annonce pour 1925 la résurrection des patriarches de l’Ancienne Alliance. Pour les accueillir, un somptueux palais est édifié dans le quartier le plus huppé de San Diego. Alors que ses disciples attendent en vain la venue d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, Rutherford s’installe dans ce luxueux bâtiment. Connu pour ses invectives envers les gouvernants et l’Église catholique, il est publiquement accusé par un fidèle de visiter un cabaret de strip-tease. Il entretient une relation extraconjugale avec Bonnie Boyd, qui partage sa résidence de San Diego ; puis avec Vera Peal, qui l’accompagne lors de ses séjours en Europe.

Pédophilie et Franc-maçonnerie

Le journal norvégien Billedbladet NÅ du 5 octobre 1989 avertit que la hiérarchie de la nébuleuse internationale n’exclut pas les personnes ayant des mœurs sexuelles dépravées. Le journaliste Jan Fiksdal évoque les pratiques pédophiles d’un éminent membre norvégien, protégé par la secte. L’année suivante, en 1990, il abusera de treize autres enfants. Le 14 juillet 2002, un documentaire de la BBC, repris aux États-Unis par les chaînes CBS, CNN (mais pas en France), établit sur les témoignages de Bill Bowen - qui avait passé vingt ans au sein de la secte - l’existence d’un fichier secret faisant état de 23 720 cas de pédophilie. Il déclare : « Les pédophiles sont protégés par le système ».

La secte de Brooklyn a toujours bénéficié du soutien de la Franc-maçonnerie. Déjà, en janvier 1924, un certain Dr Fehrmann, en tant que témoin principal, présente au tribunal helvète de Saint-Gall une lettre du 27 décembre 1922, écrite par un Franc-maçon du 33e grade de la loge de Boston et adressée à un « frère » suisse. Le courrier est ainsi libellé : « Votre demande concerne l’Association internationale des Étudiants de la Bible. Il est certain que ces gens nous sont utiles. Nous leur offrons par des moyens connus, mais indirects, d’importants capitaux provenant de nombreux « frères » qui, pendant la guerre, ont gagné beaucoup d’argent. Cela ne met pas à mal leur portefeuille ! Ce sont des Juifs. (…) Le principe, pour envahir un pays est d’utiliser ses faiblesses et de miner ses piliers. En Europe, nos ennemis sont les protestants et les catholiques… »

Russell : l’ami du B’naï B’rith

Russell est, aux États-Unis, le premier et le plus grand précurseur du sionisme. Pour rendre attrayant le projet d’émigration vers la Palestine, il publie le journal hébreu Di Shtimme (La voix). Des millions d’exemplaires sont distribués gratuitement dans le monde entier. Benyamin Netanyahou, Premier ministre israélien, ambassadeur d’Israël aux Nations unies (1984-1988), déclare même : « Le rôle important du pasteur Russell comme combattant du sionisme ne peut être écarté. »

Selon les écrits de Russell, les Juifs seraient les seigneurs du monde et toutes les nations devraient se convertir au judaïsme. Les Juifs seraient, en ce qui concerne la morale (dont il est un fin connaisseur !) et l’intelligence, supérieurs aux chrétiens. Yona Malachy, ancien Premier ministre des Affaires religieuses de l’État d’Israël, décrit Russell comme un grand défenseur du sionisme. Russell est un ami de Stephen Wise, rabbin, franc-maçon et chef du B’naï B’rith, et entretint des liens très étroits avec les Morgan, Rockefeller, Rothschild et Warburg.

La collaboration avec l’Allemagne national-socialiste

Sous la direction de Rutherford, au début des années 1930, la secte opère un changement radical à l’égard des Juifs. Dès 1932, la secte prétend que les promesses sionistes de la Bible ne s’adressent pas aux Juifs, et que le sionisme est l’œuvre du démon. Les publications des Témoins de Jéhovah diffusent alors des déclarations antisémites. Dans la revue Trost du 15 juillet 1938, Rutherford soutient qu’il existe une alliance entre le peuple juif et l’organisation du diable.

Dans la Déclaration des faits, document de collaboration de la secte, Rutherford approuve la politique d’Hitler, et s’oppose à l’oppression de l’humanité par le grand capital, ainsi qu’à la Société des Nations. Il avance que Jéhovah et Jésus-Christ se seraient tenus du côté des nationaux-socialistes.

Malgré les flagorneries les plus basses de Rutherford, le Reich prononce l’interdiction de la secte le 29 juin 1933, en raison du désordre public qu’elle provoque. Par exemple, en Bavière, les Témoins de Jéhovah perturbent les funérailles de familles catholiques pour faire du prosélytisme.

Le 9 septembre 1934, lors d’un congrès international qui a lieu à Bâle, les Témoins de Jéhovah sont tenus de reprendre leurs activités de prédication en Allemagne. Cet acharnement condamne les adeptes à la dissidence et aux camps de concentration. Et, tandis que les objecteurs de conscience sont condamnés à mort, la secte encourage a contrario ses fidèles suisses à effectuer le service national. Ce double jeu assure en fait le maintien de la centrale de Berne. Le Département d’État américain est le plus grand allié de la secte, et nous supposons que la capitale suisse sert d’antenne pour communiquer des informations au pouvoir américain.

Fin 1942, Himmler transmet l’instruction de traiter avec maints égards les Témoins de Jéhovah dans les camps de concentration. À Auschwitz et Ravensbrück, ils reçoivent des papiers d’identité leur accordant un élargissement des droits de sortie. Les Témoins de Jéhovah prêchent leur foi auprès des autres détenus : dans son plan d’invasion de la Russie, le chef de la police du Reich entend se servir des Témoins de Jéhovah pour remplacer l’Église traditionnelle orthodoxe. En 1957, 40 % des Témoins de Jéhovah soviétiques ont connu les camps de concentration. En Sibérie, des villages entiers et des petites villes ont été gagnés aux enseignements de la secte.

Après la Seconde Guerre mondiale, Erich Frost, présenté comme un opposant au régime national-socialiste, est le nouveau dirigeant de la Société de la Tour de Garde, en Allemagne. Il révéla à la Gestapo les différents lieux de rendez-vous et les noms des adeptes. Alors que Frost aurait dû être frappé par une mesure d’exclusion, la direction de Brooklyn ferme les yeux. Ce collaborateur demeure un membre éminent de la secte jusqu’à sa mort, en 1987.

Les pratiques sataniques

Les Témoins de Jéhovah représentent une secte satanique. Leur Bible, la Traduction du monde nouveau, est passée par une multitude d’« améliorations », pour la faire coïncider avec leurs principes doctrinaires. Pour ce faire, l’organisation utilise les textes de Johannes Greber, prêtre catholique allemand excommunié qui, dans les années 1920, pratique des séances de spiritisme pour interpréter les Écritures.

Dans The Watchtower and the Masons, l’ancien officier US et pasteur Fritz Springmeier, soutient que Russell est un Templier. Il expose notamment que la Société de la Tour de Garde se traduit en hébreu par Mizpah : partie essentielle de la magie énochienne, pratiquée par les Illuminés de Bavière, de nombreuses sectes et les partisans du New Age. Il affirme que la direction de la secte parle dans la langue d’Énoch, réservée aux élites satanistes. Springmeier expose d’ailleurs dans 13 Bloodlines of the Illuminati que Russell fait partie des treize familles sataniques dirigeant le monde, parmi lesquelles se trouvent les Rockefeller, Rothschild, etc.

Dans ses parutions, la secte se sert de représentations subliminales et sataniques. À la page 17 de Vous pouvez vivre éternellement sur une Terre qui deviendra un paradis (1982), la chevelure du Christ, juste au dessus du front, cache le visage du diable.

En octobre 1992, est fondé le FIREPHIM. Ce cartel vise l’admission de sectes au rang de religion. Les Témoins de Jéhovah y côtoient les sorcières de la Wicca, la secte Moon (subventionnée par Rockefeller) et l’église de Scientologie jouissant du statut de religion en Espagne depuis 2008. Le fils du fondateur, Ron Hubbard, affirme que son père est le successeur d’Aleister Crowley. Le mage sataniste et Franc-maçon sacrifia 150 enfants par an entre 1912 et 1928 (Cf. : A. Crowley, In Magick in Theory and Practice, ch. 12).

De 1992 à 2001, les Témoins de Jéhovah ont été affiliés aux Nations unies en tant qu’Organisation non gouvernementale. La Bonne volonté mondiale, fondée en 1932, avait déjà été reconnue comme ONG par les Nations unies. Ce mouvement est une filiale de la Lucifer Trust qui, en 1922, pour plus de discrétion, se rebaptisa Lucis Trust ayant pour but avoué la destruction de l’humanité.

Décidément, la Commission européenne des droits de l’homme et l’ONU sont bien clémentes à l’égard des satanistes.

Laurent Glauzy

 

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22/10/2013

De la Gnose au Graal. Aperçus sur une tradition initiatique

 

Tels sont les titre et sous-titre du dernier ouvrage du professeur Lozac’hmeur, consacré au mystérieux conte du graal.
« Voyageant à travers le temps et les continents, ce travail universitaire pointu lève le voile sur l’une des plus célèbres énigmes ! »

176 p. 16 €. Editions des Cimes. Disponible ici.

4e de couverture :
« Le jeune Perceval, « le Fils de la Veuve », a été élevé par sa mère comme un sauvageon dans la forêt galloise.

Il assiste un jour au château du Roi Pêcheur à un étrange cortège où l’on porte une lance qui saigne et un plat mystérieux, le Graal, d’où émane une lumière éblouissante.
Intimidé, il n’ose poser aucune question et découvre trop tard que s’il avait demandé des explications, tous les hôtes du château et lui-même auraient connu un bonheur ineffable.

On ne saura jamais avec certitude ce que sont ces objets, Chrétien de Troyes, l’auteur du roman étant mort (vers 1185) avant d’avoir pu achever son récit.

Telle est la fameuse Énigme que depuis plus d’un siècle la critique érudite s’efforce de résoudre et autour de laquelle se développa au Moyen Âge l’immense cycle du Graal. Trois types de solutions ont été jusqu’ici avancées, selon que l’on a vu dans la procession chez le Roi Pêcheur une cérémonie eucharistique, une initiation manquée ou une scène empruntée à la mythologie celtique.

Après avoir reconstitué dans un précédent ouvrage (L’Énigme du Graal, éd. Mens sana, 2011) le schéma narratif universel dont dérive la légende de Perceval, l’auteur conduit dans cette étude la démarche à son terme.
A partir des données convergentes de mythes tels que ceux de Prométhée, d’Héphaïstos et de Cronos, il décrypte l’enseignement initiatique transmis par le récit originel et révèle l’identité du dieu dont le mystérieux Roi Pêcheur est la transposition.

L’auteur :
Médiéviste et celtisant, Jean-Claude Lozac’hmeur a enseigné la langue et la littérature françaises du Moyen Âge de 1970 à 1998 à l’université de Rennes II. »

 

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04/10/2013

BIBLE Les versets colériques du Coran( 7)

Reconquista (7).jpg

 

 

 

Théophile Desailles

 

 

 

ne trouve trace qu’à cinq reprises sous la forme hmd qui n’est ni un substantif

ni un générique, mais un simple qualificatif emprunté à l'hébreux.

L’ouvrage comporte trois autres parties :

 

Itinéraire des thèmes : Présentation et commentaires du tableau de

répartition des 6235 versets par sourates et par thèmes ; analyse et

commentaires détaillés de chacun de ces thèmes.

 

Itinéraire des valeurs : Cette partie reprend d’une façon synthétique les

éléments d’interprétation révélés par les approches analytiques de la partie

précédente. L’auteur ne prétend pas à l’originalité en ce domaine plus

fondamental et plus subjectif de la discussion sur les valeurs. Sa constante

référence est celle de « Judaïsme, christianisme et Islam » du regretté Père

Antoine Moussali, dont il avait reçu l’autorisation et les encouragements.

 

Itinéraire des origines : Cette partie récapitule les apports les plus récents

en matière d’histoire et de critique historique sur les origines religieuses et

guerrières de l’Islam. Le Coran lui-même contient des éléments utiles à la

compréhension de ces origines, que son obscurité de présentation dissimule, et

que l’analyse par thèmes de la deuxième partie permet de percevoir. Les

recherches se poursuivent, mais le scénario des origines commence à émerger

de façon assez précise dans l’esprit des spécialistes. Laurent Lagartempe en

donne une version éclairante en fin d’ouvrage.

* * * * * * * * * * * * * *

 

Le Cep n°27. 2ème trimestre 2004

 

 

 

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01/10/2013

Maroc : libérez Mohamed El Baldi !


 

 

 

 

Mohamed El Baldi, sujet marocain âgé de 34 ans, de la ville de Taounate, a été arrêté le 28 août dernier et condamné le 2 septembre à 30 mois de détention, et emprisonné dans de terribles conditions à Aïn Aicha.

 

Son crime : il s ‘est converti au christianisme et il ne l’a pas caché, ce qui est considéré comme un délit de prosélytisme.

On lui a donc appliqué la loi frappant de six mois à trente mois de prison tout coupable du délit d’attitude pouvant ébranler la foi du musulman !

Jusqu’ici, le royaume du Maroc, cher à beaucoup de Français, était pourtant encore un des rares pays d’islam à pratiquer certes une triste discrimination antichrétienne plutôt qu’à mettre en œuvre la persécution légale. C’est hélas désormais chose faite.

Le Maroc aussi réprouve donc et combat la liberté religieuse au mépris total de l’article 18 de la Déclaration des droits de l’homme de 1948 qu’il a signée.

Chrétienté-Solidarité Persécutions appelle donc tous ses militants et amis à soutenir la mobilisation de l’opinion internationale, et française en particulier, pour que le Maroc respecte son engagement. Il faut pour cela signer la pétition qui sera adressée à sa majesté le roi Mohammed VI.

Pour signer la pétition :

https://secure.avaaz.org/fr/petitio...

Chrétienté-Solidarité Persécutions 70, boulevard saint Germain 75005 Paris

09:52 Publié dans Spirituel | Lien permanent | Commentaires (0)