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15/11/2024

Un directeur musulman de la BBC :

 

 

 

 

 

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 C’est l’islam qui inspire l’État Islamique…

 


 

 

 

Aaqil Ahmed est directeur des informations religieuses à la BBC et le premier musulman à accéder à de telles fonctions dans la radio télévision d’État au Royaume-Uni. Voici ce qu’il a déclaré et que rapportait hier le Daily Express et toute la presse anglo-saxonne (mais rien encore, sauf erreur de ma part, dans la presse française…) :

 

 

 

« J’ai entendu tant de gens dire que l’EIIL [État Islamique en Irak et au Levant] n’avait rien à voir avec l’islam. Bien sûr qu’il a à voir avec. [Les membres de l’EIIL] ne prêchent pas le judaïsme. Je peux me tromper, mais ce qu’ils proclament c’est une idéologie fondée sur un aspect de la doctrine musulmane. Ce sont des musulmans. C’est un fait et il faut vous le mettre dans la tête même si c’est une chose désagréable ».

 

 

C’est au cours d’une conférence à l’Université de Huddersfield (Yorkshire de l’Ouest, entre Manchester et Leeds) que Aaqil Ahmed a fait cette déclaration en réponse à la question d’un étudiant qui demandait pourquoi la BBC utilisait l’expression « le soi-disant État Islamique ». J’ai personnellement toujours été opposé à cette expression qui a été imposée à toutes les rédactions et qui est répétée comme un mantra. D’abord parce qu’on ne sait trop si l’adjectif soi-disant s’applique à État – on peut en effet considérer que l’État Islamique n’est pas techniquement parlant un État même si en réalité l’organisation qu’il a mise en place s’en rapproche à bien des égards… – ou à Islamique dans le sens de musulman. Je crois que cette expression a été choisie avec dessein car, par son manque de clarté, elle entretient une ambivalence sur une organisation dont on ne veut reconnaître ni quelle soit un État – ce qui, encore une fois, peut se soutenir – ni qu’elle soit musulmane – ce qui n’est pas soutenable car faux.

 

 

 

20/09/2024

Matamore : tueur de Maures:

 

 

 

 

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Pourquoi des fleurs cachent-elles les têtes coupées des Maures ? Repentance ?...

 

 

D

ans le dictionnaire, la définition courante d’un matamore est : « Faux héros, mythomane parlant de ses exploits imaginaires ». La définition historique est tout autre : « vient de MATA : tuer et  MOROS : Maures. » Donc, « Tueur de Maures ».n

 

 

 

Dans la cathédrale de Compostelle vous pouvez admirer une statue de Saint-Jacques Matamore (« Je suis chevalier du Christ, secourant les chrétiens, je marche à la tête des armées chrétiennes contre les Sarrasins »… Livre des Miracles de Saint-Jacques) brandissant son épée et se tenant fièrement sur un cheval en train de cabrer.

 

 

Une composition fleurie posée aux pieds de la statue accueille les pèlerins et les visiteurs déambulant dans cette magnifique cathédrale.

Mais, car il y a un mais, ces fleurs sont destinées avant tout à cacher le socle de la statue à la vue des visiteurs. Sans ce rideau de fleurs, nous devrions voir le cheval piétinant des Maures !!!n

 

 

23/07/2024

Pas d’amalgame entre « salafiste » et « salafiste » !

 

 

 

 

 

 

 
 
 
La première décapitation perpétrée sur le sol français à peine annoncée, les républicains , comme à l'accoutumée, ont agité leur gri-gri favori : « Pas d'amalgame ».
 
 

 
 
 
      

L’attentat contre l’usine de gaz, en Isère, et la première décapitation perpétrée sur le sol français à peine annoncés, les républicains de gauche, comme à l’accoutumée, ont agité leur gri-gri favori : « Pas d’amalgame ». Pas d’amalgame entre islam et islamisme, pas d’amalgame entre musulmans modérés et musulmans radicaux, ou, autre variante, entre islam et salafisme. Entre eux, point de socle commun, ni même quelque supposé lien de parenté.

 

Mais, stupeur, ce dimanche 28 juin, présentatrice et journaliste du journal de 19 h d’Antenne Réunion nous en révèlent un nouveau. Alors que Yassin Salhi – qui avait été fiché par les renseignements généraux précisément pour appartenance à la mouvance salafiste, donc en voie de radicalisation terroriste – est en garde à vue, on nous apprend que « le terme salafisme » ne doit pas être confondu avec celui de « djihadisme » ! Stupeur, encore, d’entendre définir le salafisme comme étant « un courant rigoriste de l’islam fondé sur une stricte interprétation du Coran », immédiatement suivi de cette affirmation : « La plupart des salafistes sont pacifistes. » » Mieux : « Les salafistes qui versent dans le djihadisme seraient ceux qui l’étudient le moins et ceux qui sont motivés par un sentiment d’oppression contre les musulmans. »» Ce n’est pas l’avis de Yadh Ben Achour, professeur de droit à l’université de Tunis :

 

L’erreur serait de supposer que ce salafiste est un pauvre hère égaré dans l’histoire de l’islam. Cessons de croire à la théorie de l’aberration qui veut que le salafiste ne représente pas l’islam ou que c’est l’enfant maudit de la famille […] »

 

Alors, on se dit que les médias réunionnais pèchent par naïveté ou par méconnaissance profonde de l’islam. Parce qu’en métropole, ce sont bien les salafistes qui y contrôlent une centaine de mosquées (chiffres de 2010), et une quarantaine d’autres soupçonnées de les rallier.

 

Pourtant, même son de cloche du côté de Saint Priest, à la mosquée fréquentée par Yassin Salhi où, étonnamment, personne ne semble le connaître. Le Monde nous apprend que le salafisme, pour Franck, un chrétien converti, « c’est le contraire du terrorisme, c’est prôner la paix, vivre ensemble, respecter l’autre […] ». « Pour nous, c’est pas des salafistes, ces gens-là », ajoute Belgacem, 60 ans, et assez énervé : « Ce sont ce que les savants appellent “les chiens de l’enfer” […], un salafiste, ça ne tue pas. ». Pas d’amalgame !

 

C’est à y perdre son latin… Djihadiste ou salafiste ? Salafiste modéré ou salafiste radical ? Salafiste pacifique ou non ? Cela va devenir vraiment très compliqué !

 

 

19/12/2023

Chrétiens protestants en Turquie : entre « angoisse et détresse »

 

 

 

 

 

 

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Un rapport de la Protestant Churches Association a signalé les nombreuses violations des droits de l’homme dont la très petite communauté protestante de Turquie (entre 6 000 et 7 000 fidèles) a été la victime en 2020. Selon les propres paroles de Ihsan Ozbek, responsable de cette communauté, les protestants de Turquie vivent aujourd’hui « dans l’angoisse et dans la détresse ». Ils ont connu, en 2022 toute une série d’agressions physiques et verbales, d’obstructions à la tenue de leur culte. Aucune de leurs plaintes n’a eu de suite devant les tribunaux. Le rapport signale de nombreux incidents : affiche musulmane apposée sur une église protestante à Balikesir, obscénités et menaces proférées dans l’Agape Church de Samsun, insultes et coups portés au pasteur de la Batikent Church d’Ankara, coups de feu contre le pasteur de la Torbali Baptist Church dans la province de Smyrne… Rien qu’en août dernier, pas moins de 15 églises et 20 pasteurs ont reçu par courriels des messages menaçants. On signale encore des refus des autorités d’utiliser des anciennes églises désaffectées ou d’en construire…

 

 

 

 

Source : Al Monitor,

 

20/10/2023

En France, l’islam doit être mis sous la tutelle de la puissance publique !

 

 

 

 
Avocat au barreau de Paris

Président du SIEL

 
 
 

                           La place de l’islam en France interroge notre société depuis  bien des années. Là où les populations de confession musulmane sont massivement concentrées, une réalité   s’impose brutalement :          l’islam contemporain s’est radicalement éloigné de la pratique religieuse discrète d’autrefois.

 

 

             L’islam ne se réduit pas à la seule foi intime de ses fidèles :

 

   Encadrant l’individu du berceau au linceul dans un ensemble de rites et de normes culturelles (charia), il refuse, en tant que  système politico-juridique, de soustraire l’espace public à son  emprise et soumet l’individu au poids dela communauté musulmane. Ce modèle de civilisation s’oppose  aux principes fondamentaux qui structurent l’univers de  pensée européen : dignité de la personne humaine, égalité entre homme et femme, liberté de conscience, sécularisation de l’espace public… La proportion croissante de populations de culture musulmane sur le territoire français rend l’assimilation de plus en plus difficile et favorise l’émergence d’une contre-société aux modes de vie radicalement étrangers à nos traditions séculaires.

 

L’islam politique compromet gravement la cohésion culturelle de notre corps social, suscite parmi nos compatriotes des angoisses identitaires durables et menace les fondements historiques de la civilisation française. En l’état, l’islam politique n’est pas soluble dans la République. Il doit donc être mis durablement sous tutelle, sans qu’il soit besoin d’étendre ce régime aux autres religions qui ne présentent aucune menace particulière. Cette entreprise délibérément autoritaire restera vaine si, parallèlement, la France ne s’attaque pas au vide spirituel et moral de notre société. Trop souvent limité aux introuvables « valeurs de la République », ce modèle sans âme, dépourvu de toute dimension charnelle, sert trop souvent de cheval de Troie à l’expansion d’un islam culturellement décomplexé. La redéfinition d’une ambition collective, qui accepterait enfin les bienfaits identitaires de notre héritage judéo-chrétien, est donc une priorité politique absolue, sans quoi notre modèle de société ne pourra redevenir le creuset d’une assimilation réussie.

 

Pour donner corps à cette ambition, le SIEL propose les 10 mesures suivantes :

 

1.Affirmation, dans le préambule de la Constitution de 1958, de la prééminence du fait culturel judéo-chrétien qui doit bénéficier d’un privilège de civilisation.

 

2. Acceptation du principe de traitement différencié du culte musulman en France, impliquant notamment de modifier en ce sens la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État.

 

3. Dissolution immédiate du Conseil français du culte musulman, incapable de se libérer de l’influence de puissances étrangères, et constitution d’une instance véritablement représentative des fidèles musulmans de France sur le modèle du Consistoire israélite, dont les membres seront désignés par la puissance publique dans les départements comme au plan national.

 

4. Moratoire applicable sur le territoire français à toute construction de mosquée et de « centres culturels », tant que la communauté musulmane n’aura pas reconnu, dans le cadre d’un accord solennel négocié avec l’instance représentative des musulmans de France, la prééminence absolue des droits, mœurs et coutumes français.

 

 

5. Fermeture des lieux de culte musulman radicaux sur simple décision administrative et expulsion immédiate des prêcheurs islamistes vers leurs pays d’origine, sur ordre préfectoral, sans possibilité de retour.

 

6. Interdiction définitive du financement direct ou indirect du culte musulman par des puissances étrangères.

 

7. Obligation, pour les imams, de soumettre le texte de leurs prêches à l’approbation de l’autorité préfectorale préalablement à leur lecture, qui devra se faire désormais en langue française.

 

8. Formation des imams dans un centre national de formation, sur la base de savoirs fondamentaux définis conjointement avec la puissance publique et contrôlés par cette dernière.

 

9. Nomination, par les préfets, des imams qui n’exerceront définitivement leur ministère qu’après une période probatoire de cinq ans et pourront se voir retirer leur agrément en cas de défaillance, à l’initiative d’un corps d’inspecteurs placé sous tutelle du ministère de l’Intérieur.

 

10. Prohibition, dans l’espace public, de tous signes ostensibles et marqueurs identitaires musulmans et interdiction des manifestations, partis et associations contraires aux valeurs fondatrices de la civilisation française