27/04/2021
Portes Ouvertes : la première source de la persécution des chrétiens, c’est l’extrémisme musulman:
Pour Michel Varton, directeur de l’ONG protestante Portes Ouvertes, la source première de la persécution des chrétiens dans le monde, c’est l’extrémisme musulman. C’est ce qu’il pointe dans un entretien accordé à 20 Minutes. En voici des extraits…
Depuis sept semaines […], nous avons noté douze agressions d’extrémistes islamiques contre des coptes en Égypte. Mais la violence islamique a deux faces. L’une est visible, ce sont les meurtres notamment, les agressions, nous l’appelons le marteau. L’autre est invisible, c’est l’étau, c’est-à-dire une pression quotidienne, très présente, qui pèse sur la population. Les chrétiens sont victimes de nombreuses discriminations. Un travail peut leur être refusé du fait qu’ils ne sont pas musulmans, comme en Égypte. Il leur est plus difficile de trouver un appartement, d’obtenir une promotion, les prix sont plus chers pour eux… Et les musulmans qui souhaitent se convertir sont vus comme des traîtres et risquent la mort […] [Au Nigéria] Il y a une forme de persécution qui régresse un petit peu, celle de Boko Haram. Le gouvernement réagit plus efficacement, le groupe est repoussé vers le nord. Mais le plus grand problème actuellement ce sont les nomades musulmans de l’ethnie peule, qui visent spécifiquement les chrétiens pour leur voler leurs terres et leur bétail. Ce groupe est encore plus radical et dangereux pour les chrétiens que Boko Haram […] Les chrétiens sont visés car ils sont chrétiens, donc mécréants pour Daesh. Avant tous ces groupes extrémistes, les chrétiens étaient tolérés, ils avaient le droit de cohabiter, même s’ils étaient des citoyens de seconde zone. Depuis quelques années, en Afrique et au Moyen-Orient, l’objectif est de les chasser de leurs terres, de les expulser, pour instaurer un califat 100 % musulman.
Source : 20 Minutes,
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09/02/2021
Islamo-gauchisme à l’université de Lorraine:
Faire dialoguer les savoirs, c’est innover. Il faut croire que l’adoption de cette devise moderne par l’université de Lorraine était prémonitoire. La semaine dernière, Le Figaro nous apprenait qu’un enseignant s’est justement permis une innovation : il a tout simplement enseigné le contraire de ce qui était attendu de lui.
Deux mois après les attentats de Charlie Hebdo, Manuel Valls – qui n’était pas encore candidat à la mairie de Barcelone – avait encouragé les diplômes universitaires portant sur l’enseignement de la laïcité. Regrettant que les imams soient formés à l’étranger, il déclarait : « Il faut des aumôniers et des imams français, francophones, qui apprennent le français, qui aiment la France et qui adhèrent à ses valeurs. »
Le diplôme universitaire « Religions, laïcité et inclusion sociale » de l’université de Lorraine, créé il y a à peine un an, devait justement répondre à cet objectif. C’est quelque peu raté puisqu’un professeur de droit de la laïcité en a profité pour prétendre que la loi de 2004 sur l’interdiction du port du voile dans les établissements scolaires était une dérive islamophobe de la loi de 1905.
Le Figaro nous apprend, ainsi, que ce professeur affirmait, dans son plan de cours, que la prétention de cette loi à lutter contre la soumission des filles visait, en fait, à détourner la laïcité afin de s’en servir pour « humilie[r] les musulmans, et plus largement les “racisés” ». Et il y affirme que l’islamophobie serait « une nouvelle légitimité pour le racisme et le ressentiment anti-arabe »(qui fait, ici, l’amalgame entre islam et arabe ?).
On pourrait plaider la liberté académique si, encore, son cours avait pour but d’aborder de manière critique la législation. Mais son enseignement devait justement produire tout sauf un esprit critique. L’objectif affiché par Manuel Valls était bien d’enseigner la laïcité telle qu’elle est, non de la remettre en question en développant le sentiment victimaire chez les imams.
Depuis la semaine dernière, on parle de dérive. On nous assure que cet enseignant sera remplacé. Malheureusement, je suis certaine que cela se reproduira. Le problème est plus profond qu’une simple dérive individuelle.
La devise choisie par l’université de Lorraine en est un signe. Certes, elle n’est pas fausse, mais elle illustre bien le dévoiement actuel de l’enseignement qui vante la multidisciplinarité et qui oublie que, pour pouvoir faire dialoguer les savoirs, il faut déjà les maîtriser.
L’université ne répond désormais plus à sa vocation. Elle fait même l’inverse. Alors que l’université de Bologne, plus vieille université d’Europe et première institution à utiliser le terme latin d’universitas, avait pour prétention d’énoncer la norme – elle avait pour devise Petrus ubique pater legum Bononia mater (Pierre est partout le père des lois, Bologne en est la mère) -, les universitaires d’aujourd’hui, adeptes du courant constructiviste, se targuent de déconstruire toutes les normes.
À commencer par la langue. La plaquette du diplôme universitaire en question est, par exemple, rédigée en langage inclusif. On apprend, par exemple, que la formation s’adresse à « tout.e citoyen.ne intéressé.e ». Bref, de quoi aider les imams étrangers à apprendre le français.
Alors qu’à la suite de Bologne, toutes les universités auront la prétention d’être des Alma Mater (mère nourricière), l’on vante désormais les séminaires de type anglo-saxon où, à l’opposé des cours magistraux, c’est l’étudiant qui fait le cours par des exposés, des travaux de groupe, des échanges…
Au niveau européen, on appelle processus de Bologne une initiative des gouvernements européens conduisant, depuis une vingtaine d’années, à harmoniser les systèmes universitaires. Une des conséquences de ce processus consiste, justement, dans l’abandon de la transmission de savoirs pour le développement de compétences.
Ce processus de Bologne a vu le jour à la suite, notamment, de la déclaration de la Sorbonne, université elle aussi très ancienne. Dans Soumission, œuvre de fiction de Michel Houellebecq, c’est en 2022 que les islamistes prennent le contrôle de ce même lieu. En 2018, en remettant en cause la laïcité dans un cours visant, justement, à la promouvoir auprès d’imams, on aura déjà fait un grand pas dans l’irréel.
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26/01/2021
Terrorisme: on ne déclare pas la paix !
Face au fondamentalisme islamiste, l’hésitation est fatale.
Mathieu Bock-Côté est sociologue, auteur de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007). L'article "musclé" dont voici des extraits est paru initialement dans Le Journal de Montréal et publié par Causeur :
"Les attentats qui ont frappé la Belgique provoquent chez certains d’étranges sentiments : ils se disent las, ils voudraient que cela cesse par enchantement et ils en appellent surtout à la venue sur terre de la Paix, à la manière d’un principe rédempteur venant civiliser les hommes et les empêchant de s’entretuer. Ils voudraient qu’on déclare la Paix à l’humanité, et que chacun, inspiré par ce grand élan du cœur, range ses fusils et ses bombes. Quand une bombe saute dans un métro, ils publient sur les réseaux sociaux des symboles de paix et chantent Imagine ou Give Peace a Chance. Il y a peut-être quelque chose de beau dans cette conviction sincère que l’amour nous sauvera. Il y a aussi peut-être une forme de naïveté aussi exaspérante que paralysante.
La paix n’aura pas lieu
Car en attendant la parousie, en attendant cette sublime délivrance, ce ne sont pas les déclarations de paix qui sauveront les peuples et les protégeront mais la résolution à faire la guerre à un ennemi intérieur et extérieur, l’islam radical, qui s’est décidé quant à lui à humilier et soumettre la civilisation européenne. Devant le fondamentalisme islamiste, ses militants résolus et ses convertis qui sont manifestement attirés par sa fureur guerrière et sa cruauté revendiquée, il faut d’abord compter sur de bons services de renseignement, sur des policiers aguerris, sur des soldats d’expérience, sur des frontières efficaces et sur une ferme volonté de le combattre. En un mot, il faut avoir les moyens de se défendre, de le combattre et de le vaincre.
La guerre. Pour bien des Occidentaux, c’est un gros mot. Et répondre par la guerre à la guerre, ce serait apparemment une réponse simpliste. Nos bons esprits progressistes qui n’en finissent plus d’admirer leur propre grandeur d’âme voudraient qu’on se penche plutôt vers les racines profondes de l’hostilité entre les hommes et refusent de comprendre, parce que cela offusquerait leurs principes, que la violence est constitutive de l’histoire humaine. On peut la réguler, la contenir, la civiliser même: on ne pourra jamais l’éradiquer et en venir à bout une fois pour toutes.
Nos bons esprits, en un mot, s’imaginent toujours que la réponse militaire à une agression terroriste est une dérive populiste faite pour alimenter les simples d’esprit. Ils souhaiteraient qu’on parle d’exploitation sociale, de lutte à la pauvreté, de dialogue entre les civilisations. Ils s’imaginent que si chacun s’ouvrait à l’Autre, l’humanité se délivrerait des conflits (sans s’imaginer qu’en connaissant mieux l’autre, il se peut qu’on s’en méfie davantage). Ils veulent se réfugier dans la stratosphère des discours généreux et pacifistes pour éviter d’avoir à sortir leurs canons, leurs fusils et leurs blindés. Ils veulent s’extraire du conflit au nom de la conscience universelle et surplomber les camps en présence. En d’autres mots, ils veulent fuir le réel qui égratigne leurs principes splendides.
La violence, en quelque sorte, est un fait anthropologique irréductible, et il est sot de croire qu’un jour, les hommes vivront à ce point d’amour qu’il n’y aura plus entre les groupes humains des conflits à ce point profonds qu’ils puissent dégénérer en conflits armés. La guerre est l’expression politique de la violence.[...]
Entre le fanatisme des enragés d’Allah et le laxisme mollasson de sociétés occidentales, il y a un contraste fascinant et on ne peut que souhaiter que ces agressions à répétition contre des villes et des pays au cœur de la civilisation européenne réveillent leur instinct civique pour l’instant endormi. L’histoire est une source infinie de méditation et de méditations. Ce n’est pas un drapeau blanc qui a stoppé Hitler mais la ferme résolution des alliés à lui faire la guerre pour le vaincre et éradiquer le nazisme. Ce ne sont pas de belles âmes dissertant sur la paix universelle qui ont empêché l’armée rouge d’occuper l’Europe occidentale mais l’armée américaine qui y avait installé ses bases.
De même, devant l’islamisme, qui bénéficie à la fois de l’appui d’États étrangers et de réseaux bien implantés dans les grandes villes européennes, et qui peut manifestement frapper n’importe quelle cible, qu’elle soit aussi banale qu’une terrasse de café ou stratégique qu’un aéroport, il faudra apprendre à faire la guerre de notre temps. Devant l’ennemi, il faudra moins pleurer et larmoyer qu’être révolté et en colère. Et d’abord et avant tout, il faudra nommer l’ennemi. Non pas « la religion ». Non pas « le fanatisme ». Mais l’islamisme, qui s’est aujourd’hui juré de casser le monde occidental."
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22/01/2021
Abbé Pagès : « L’islam n’a pas d’autre raison d’être que de persécuter à mort l’Église »
« Invité surprise » du colloque Orient-Occident : libertés en péril, organisé à Paris le 23 avril dernier par l’Association internationale Solidarité Copte Europe (AISCE), que dirige notre ami Sobhy Gress, l’abbé Guy Pagès a prononcé une courte mais excellente intervention dans laquelle il n’y a décidément rien à jeter. Mais ce sont, sans doute, des paroles rudes : « Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre ? » (Jn 6, 60). Je pense que les lecteurs de L’Obs le peuvent. Les voici…
Merci aux associations Solidarité Copte et SOS Chrétiens d’Orient [et puis à l’Aide à l’Église en Détresse] pour leur dévouement au service de nos frères chrétiens persécutés, par l’islam, dans leurs propres pays, parce qu’ils sont chrétiens.
L’islam en effet n’a pas d’autre raison d’être que de persécuter à mort l’Église pour lui ravir sa place et prétendre ainsi assumer à sa place la mission de salut du monde que Jésus lui a confiée (Mc 16, 16). Mais qui peut oser parler APRÈS la Vérité (Jn 14, 6 ; Coran 6, 73 ; 16, 40), sinon l’Imposteur ? Qui peut venir APRÈS le Christ, sinon l’Antichrist ? Qui peut venir APRÈS Jésus, sinon Mahomet ? Alors qu’au prix de Son sacrifice (Ep 2, 14-16), le Messie a détruit le mur de la haine entre les Juifs et les non Juifs (Ga 3, 27-28), en sorte que désormais à l’image de Dieu qui est Un, nous pouvons tous ne faire plus qu’un, voilà que l’islam vient détruire l’œuvre du Christ en divisant à nouveau l’humanité entre musulmans et non musulmans : « Entre nous et vous, c’est l’inimitié et la haine à jamais jusqu’à ce que vous croyez en Allah, seul ! (Coran 60, 4) ».
En islam, la liberté est une ennemie, parce qu’elle détourne de l’obéissance au Coran où tout est censé consigné de ce que l’homme doit savoir (Coran 6, 153 ; 7, 3). Le mot arabe bid‘ah signifie à la fois « innovation » et « hérésie », en sorte qu’assimilée au plus grand des péchés, elle est passible de mort. C’est ainsi que l’islam se confond avec la destruction de toute vie humaine digne de ce nom, dans son projet de ramener l’homme à son état originel, au point zéro de son histoire, là où se trouve le véritable islam. Mais qu’y avait-il au point zéro de l’Histoire, sinon… rien ?!
Malheureusement, l’Occident, qui a lui aussi rejeté la foi chrétienne, est en train de perdre la liberté qu’il avait par elle reçue, selon cette Parole de Jésus : « Si vous gardez Ma parole, vous connaîtrez la Vérité, et la Vérité vous libérera. (Jn 8, 32) ». Islam et laïcisme, bien qu’apparemment opposés, conduisent pourtant pareillement l’homme à l’esclavage, aussi vrai que l’idéal de l’islam est d’être l’esclave d’Allah, un dieu aussi irrationnel que cruel, et que le laïcisme, niant la vérité objective, lui préfère l’opinion, qui rend l’homme esclave de son ignorance et de son orgueil. L’alliance des deux que l’on ne voit que trop bien à l’œuvre au Moyen-Orient, est chez nous très bien exprimée par cette célèbre phrase de Roland Ries, sénateur et maire de Strasbourg : « Nous servons dans les cantines de la viande hallal par respect de la diversité, mais pas de poisson le vendredi par respect de la laïcité. »… Au nom de la lutte contre le terrorisme, non seulement nos libertés sont peu à peu sacrifiées, mais l’islam est officiellement défendu, promu et financé ! L’islam modéré bien sûr ! Celui qui n’a pas le même Allah, ni le même Mahomet ni le même Coran que le non modéré ! Celui qui se pose toujours la question de savoir s’il faut modérément tuer les apostats ou les tuer modérément… Le seul fait de parler d’islam modéré n’est-il pas suffisamment explicite pour dire que l’islam en soi ne l’est pas ?
Le constat de cette complicité qui se noue chaque jour un peu plus sous les auspices du dieu Argent, doit conduire les chrétiens à rendre un témoignage chaque jour plus fort à la Vérité. Jésus a dit n’être né et n’être venu en ce monde QUE pour ceci : rendre témoignage à la Vérité (Jn 18, 37). Le témoignage rendu à la Vérité détruit l’empire de Satan, père du mensonge et homicide dès le commencement (Jn 8, 44), comme le soleil levant chasse les ténèbres de la nuit. Aussi, pour l’amour de Jésus et de nos frères martyrisés, cessons de mentir au sujet de l’islam en répétant le discours qu’il veut entendre et que nous impose le politiquement correct ! Cessons de vouloir croire que l’islam est une religion, ce qu’il n’est pas, aussi vrai qu’il ne relie pas à Dieu, trop grand pour jamais s’associer à une créature ― Suprême blasphème ! ― et qu’il n’y a qu’un seul Dieu, un seul Messie et Sauveur, une seule foi, un seul baptême, une seule Église ! Cessons d’avoir peur et d’oublier que nous avons la vie éternelle (1 Jn 5, 13) ! Nos martyrs savent qu’il n’y a pas de plus grande gloire que de donner sa vie pour l’amour de Jésus. Le croyons-nous aussi ? « Ne craignez rien de ceux qui tuent le corps et après cela ne peuvent plus rien faire, craignez Satan qui après avoir tué le corps peut aussi jeter l’âme en Enfer ! (Lc 12, 4) » !
La sauvegarde de ce qui nous reste de liberté, mais aussi le salut de nos âmes, de nos enfants, et des musulmans, implique la disparition de l’islam. Chacun doit être capable de rendre témoignage à la vérité auprès des musulmans qu’il rencontre et dont beaucoup n’attendent que cela… A cette fin, j’ai publié ce livre : « Interroger l’islam, 1501 questions à poser aux musulmans », de sorte que sans les agresser, mais en les invitant simplement à réfléchir, en leur posant des questions, nous aidions les musulmans à se libérer de l’esclavage du mensonge et à devenir eux-mêmes libres de la liberté des enfants de Dieu !
Que la Mère de l’Église, « terrible comme une armée rangée en bataille » (Ct 6, 3-9), nous aide, dans ce grand combat, à prendre chacun notre part de souffrances, en bon soldat du Christ Jésus (2 Tm 2, 3) !
Source : Islam & Vérité,
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08/01/2021
Un directeur musulman de la BBC :
C’est l’islam qui inspire l’État Islamique…
Aaqil Ahmed est directeur des informations religieuses à la BBC et le premier musulman à accéder à de telles fonctions dans la radio télévision d’État au Royaume-Uni. Voici ce qu’il a déclaré et que rapportait hier le Daily Express et toute la presse anglo-saxonne (mais rien encore, sauf erreur de ma part, dans la presse française…) :
« J’ai entendu tant de gens dire que l’EIIL [État Islamique en Irak et au Levant] n’avait rien à voir avec l’islam. Bien sûr qu’il a à voir avec. [Les membres de l’EIIL] ne prêchent pas le judaïsme. Je peux me tromper, mais ce qu’ils proclament c’est une idéologie fondée sur un aspect de la doctrine musulmane. Ce sont des musulmans. C’est un fait et il faut vous le mettre dans la tête même si c’est une chose désagréable ».
C’est au cours d’une conférence à l’Université de Huddersfield (Yorkshire de l’Ouest, entre Manchester et Leeds) que Aaqil Ahmed a fait cette déclaration en réponse à la question d’un étudiant qui demandait pourquoi la BBC utilisait l’expression « le soi-disant État Islamique ». J’ai personnellement toujours été opposé à cette expression qui a été imposée à toutes les rédactions et qui est répétée comme un mantra. D’abord parce qu’on ne sait trop si l’adjectif soi-disant s’applique à État – on peut en effet considérer que l’État Islamique n’est pas techniquement parlant un État même si en réalité l’organisation qu’il a mise en place s’en rapproche à bien des égards… – ou à Islamique dans le sens de musulman. Je crois que cette expression a été choisie avec dessein car, par son manque de clarté, elle entretient une ambivalence sur une organisation dont on ne veut reconnaître ni quelle soit un État – ce qui, encore une fois, peut se soutenir – ni qu’elle soit musulmane – ce qui n’est pas soutenable car faux.
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