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14/08/2020

Moins de christianisme, plus de laïcisme : la pire réponse aux attentats.

 
   
 

 

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C'est bien à notre civilisation et à tout ce qu'elle représente à leurs yeux que s'attaquent les fanatiques du prophète Mahomet, travaillés par le ressentiment envers un Occident éclairé par sa foi dans le Christ, qui a donné au monde tant de savants, de bâtisseurs, d'artistes, d'écrivains, de philosophes et de poètes et qui est parvenu à contenir, après des siècles de combats acharnés, l'expansion d'un islam toujours conquérant.
 
 
 
 

     

 
 
      

Pour lutter efficacement contre un ennemi, il convient d’abord de s’interroger sur les buts qu’il recherche afin de le décourager à poursuivre son combat.

 

 

Or, que veulent les terroristes responsables des crimes perpétrés ce funeste vendredi 13 novembre 2015 contre Paris, « capitale qui porte la bannière de la croix en Europe », selon la déclaration revendicativepubliée par l’État islamique à la suite de cet acte de guerre ?

 

D’un point de vue stratégique, comme tous ceux qui pratiquent ces méthodes, ils visent à effrayer les populations civiles en menant à leur encontre des actions de plus en plus violentes et meurtrières afin de les amener à faire pression sur leurs dirigeants, jusqu’à ce que ces derniers acceptent de se plier à leurs exigences.

 

 

Dans ces conditions, de la même façon qu’il ne faut jamais satisfaire les demandes des preneurs d’otages pour éviter la multiplication des enlèvements, le terrorisme ne peut être éradiqué qu’en se gardant de toute manifestation de faiblesse ou de complaisance à son égard.

 

 

Au cas présent, force est de constater que les islamistes ne se limitent pas à ordonner à la France de cesser sa participation à la guerre conduite en Syrie contre le nouveau califat, mais entendent soumettre notre pays, comme l’ensemble de l’Europe, à la loi coranique.

 

 

 

Dès lors, ce n’est pas en cédant à la peur que nous parviendrons à vaincre les soldats d’Allah assoiffés de conquête, mais au contraire en défendant fièrement nos libertés et surtout, comme le rappelle l’abbé Pierre-Hervé Grosjean dans les colonnes du Figaro, « en se réappropriant notre histoire, nos valeurs, notre culture, notre identité y compris dans ses racines chrétiennes ».

 

 

 

Car c’est bien à notre civilisation et à tout ce qu’elle représente à leurs yeux que s’attaquent les fanatiques du prophète Mahomet, travaillés par le ressentiment envers un Occident éclairé par sa foi dans le Christ, qui a donné au monde tant de savants, de bâtisseurs, d’artistes, d’écrivains, de philosophes et de poètes et qui est parvenu à contenir, après des siècles de combats acharnés, l’expansion d’un islam toujours conquérant.

 

 

En souhaitant, par un « vade-mecum sur la laïcité », la disparition définitive de toutes les crèches de Noël dans l’ensemble des bâtiments publics, avant sans doute d’interdire les processions et autres célébrations traditionnelles, de détruire les calvaires des carrefours bretons et de changer les noms des villes et des rues honorant des saints de l’Église catholique, l’Association des maires de France,, proche du Grand Orient de France, se trompe de cible et fait le jeu de nos ennemis : « L’intégrisme laïque, ajoute l’auteur précité, n’est en rien un rempart contre l’intégrisme islamiste. C’est au contraire son meilleur allié. »

 

 

 

Ainsi, les nouveaux ayatollahs de la laïcité, auprès desquels l’illustre petit père Combes passerait pour un dévot, seraient prêts à sacrifier l’âme de la France pour, enfin, « écraser l’infâme » !

 

 

 

31/07/2020

L’islamisme et/ou la haine de la France s’imposent aux heures de grande écoute à la télévision:

 

 

 

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Salafistes et radicaux sont devenus les ambassadeurs officieux de certains quartiers dits « populaires ». Ces quartiers où l’État n’existe plus.
 
 
 
 
 

 
 
 
      

Si les mal-pensants, selon les normes en vigueur du PAF, font figure de dahus médiatiques, il n’en va pas de même pour les islamistes et les gens qui haïssent la France du plus profond de leur être. Récemment, deux émissions ont fait vivement réagir les internautes. Elles étaient exemplaires, à plus d’un titre, de cette « soumission »qui vient, selon le titre désormais fameux du dernier roman de Michel Houellebecq. Côté pile, une jeune professeur d’anglais, à l’apparence plutôt avenante. Côté face, un homme portant barbe et kami. Les deux faces d’une même pièce : le multiculturalisme qui génère des conflits multiples sur notre territoire.

 

 

Jeudi dernier, le philosophe Alain Finkielkraut était apostrophé par une enseignante lors de l’émission « Des paroles et des actes ». Immédiatement, la jeune femme, appelée Wiam Berhouma, a cherché à en découdre. Elle a d’abord commencé par qualifier le professeur de philosophie de l’École polytechnique de « pseudo-intellectuel », puis a assené avec un sourire carnassier qu’Alain Finkielkraut était un « semeur de haine et de discorde ». La jeune hystérique a terminé son intervention en posant la question suivante : « Monsieur Finkielkraut, êtes-vous conscient de faire mal à la France ? »en se positionnant arbitrairement dans un camp du bien indéfini. Sans jamais argumenter ses propos, Wiam Berhouma a déversé un torrent de haine particulièrement gênant : « Là où votre rôle d’intellectuel était d’éclairer les débats, vous avez, au contraire, obscurci nos pensées, nos esprits, avec tout un tas de théories vaseuses et très approximatives. »

 

 

David Pujadas a présenté cette jeune femme comme n’étant affiliée à aucun parti ni aucun mouvement associatif. C’était inexact, bien que madame Berhouma s’en soit défendue sur Twitter. Elle est en réalité proche des Indigènes de la République, groupuscule qui ne fait pas mystère de son racisme anti-blanc. Il faut bien avoir en tête que les Indigènes de la République, dont le nom est passablement trompeur, ne sont pas simplement des révisionnistes de l’histoire de France mais bel et bien des négationnistes. Héritiers de Bourdieu et des Black Panthers, ces gens sont le bras armé culturel du lumpenprolétariat issu de l’immigration non assimilée. Ils ont notre histoire en horreur. David Pujadas n’a pas correctement fait son travail de journaliste en omettant de préciser ce fait pourtant capital aux téléspectateurs. Les personnes comme Wiam Berhouma sont choyées par le pouvoir sociétaliste. Elles sont le visage aimable de la France désintégrée, de la France soumise aux intérêts communautaires particuliers d’activistes.

 

 

Dans un registre plus brut de décoffrage, le « musulman normal »Idriss Sihamedi. L’homme, dirigeant de l’association humanitaire islamique BarakaCity, était invité de l’émission « Le Supplément » de dimanche dernier. BarakaCity intervient en Syrie, probablement avec l’aval du Quai d’Orsay. Interrogé sur ses pratiques religieuses, monsieur Sihamedi n’a pas hésité à affirmer ne pas serrer la main des femmes et a tenu un discours très ambigu lorsqu’il lui a été demandé de condamner l’État islamique. Le dirigeant associatif est un thuriféraire du djihad pacifique et propose « une belle alternative »aux jeunes de banlieue désireux de rejoindre l’État islamique.

 

 

« Ce n’est pas qu’on ne condamne pas l’État islamique, c’est qu’on essaye d’avoir une certaine pédagogie pour essayer de discuter avec les jeunes et pour leur faire comprendre qu’on est une alternative qui est bien, qui est pacifique. Ce n’est pas équitable, ce n’est pas juste de poser la question à un musulman comme moi parce que je suis musulman », a ainsi lâché monsieur Sihamedi. Il faut dire que son association a reçu 16 millions d’euros de dons lors des trois dernières années. Peut-être ne souhaitait-il pas fâcher ses généreux, et très mystérieux, donateurs ?

 

 

Face à lui, la ministre de la (ré)éducation nationale, n’a pas osé s’opposer vigoureusement, se déclarant tout juste « gênée ». Eh oui, monsieur Sihamedi n’est pas d’« extrême droite ». Il appartient normalement au « camp du bien ». On avait connu Najat Vallaud-Belkacem moins timide sur les questions de genre ou de discrimination positive. Le cahier des charges de Terra Nova l’obligeait à respecter le pacte non écrit signé avec les clientèles électorales communautaires. Salafistes et radicaux sont, en effet, devenus les ambassadeurs officieux de certains quartiers dits « populaires ». Ces quartiers où l’État n’existe plus, ces quartiers qui ne sont français que sur le strict plan de la géographie physique. Éteignez vos téléviseurs.

 

 

 

28/07/2020

Avant de mourir, le jeune Pakistanais brûlé vif parce que chrétien a pardonné à ses bourreaux

 

 

 

 

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Le jeune Pakistanais Nauman Masih a succombé à ses blessures, mercredi, à l’hôpital Mayo de Lahore, au Pakistan où il était soigné depuis le 10 février après avoir été aspergé d’essence et transformé en torche vivante par des jeunes musulmans. Inconnus de lui, les jeunes qui se rendaient à la mosquée l’avaient croisé en chemin. Dès qu’ils s’étaient rendu compte que l’adolescent – 15 ans – était chrétien, ils l’avaient raillé, frappé et poursuivi avant de le brûler. Avant de mourir, Nauman a pardonné à ses bourreaux…

 

 

Les assaillants s’étaient enfuis aussitôt après avoir allumé l’essence dont ils ont aspergé Nauman, qui a continué de courir avant de se jeter sur un tas de sable, dont des passants chrétiens se sont servis pour éteindre les flammes. Les mêmes passants ont appelé les secours alors que Nauman venaient de perdre connaissance.

 

 

L’hôpital Mayo de Lahore n’a pas d’unité de soins pour les grands brûlés mais il a été impossible de transférer Nauman Masih dans un autre établissement  ; il a survécu cinq jours, conscient, supportant « courageusement » la douleur, a signalé le British Pakistani Christian Association. Cette association d’aide aux chrétiens souligne que le jeune adolescent a parlé du « pardon » pour ses agresseurs : « Il est mort en martyr et sans doute est-il aujourd’hui avec le Seigneur », souligne son communiqué, demandant des prières pour la famille de Nauman qui a « vécu cinq jours d’angoisse extrême, pour qu’elle obtienne un peu de justice ».

 

 

Plus de 2.000 personnes ont assisté aux funérailles de Nauman Mahih qui se sont déroulées au début de l’après-midi, mercredi, en l’église catholique de Saint-Ignace de Shera Kot.

 

 

Des chrétiens pakistanais soulignent que l’agression meurtrière pourrait bien constituer une forme de représailles après qu’une foule chrétienne a lynché deux hommes musulmans soupçonnés d’avoir participé à un double attentat antichrétien à Youhanabad qui avait tué quinze personnes et fait 70 blessés lors d’attaques à la bombe contre deux églises. Les leaders chrétiens avaient fermement dénoncé les lynchages.

 

 

De nombreux défenseurs des chrétiens au Pakistan, en proie à des persécutions très violentes, soulignent que les lynchages ont été rapidement suivis par l’arrestation et l’incarcération d’une centaine de chrétiens, alors que les attaques contre les chrétiens suscitent des réponses beaucoup moins énergiques de la part des autorités.Une enquête policière contre X a été ouverte dans le cas de Nauman Masih.

 

 

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19/05/2020

Pas d’amalgame entre « salafiste » et « salafiste » !

 

 

 

 

 
 
 
La première décapitation perpétrée sur le sol français à peine annoncée, les républicains , comme à l'accoutumée, ont agité leur gri-gri favori : « Pas d'amalgame ».
 
 

 
 
 
      

L’attentat contre l’usine de gaz, en Isère, et la première décapitation perpétrée sur le sol français à peine annoncés, les républicains de gauche, comme à l’accoutumée, ont agité leur gri-gri favori : « Pas d’amalgame ». Pas d’amalgame entre islam et islamisme, pas d’amalgame entre musulmans modérés et musulmans radicaux, ou, autre variante, entre islam et salafisme. Entre eux, point de socle commun, ni même quelque supposé lien de parenté.

 

Mais, stupeur, ce dimanche 28 juin, présentatrice et journaliste du journal de 19 h d’Antenne Réunion nous en révèlent un nouveau. Alors que Yassin Salhi – qui avait été fiché par les renseignements généraux précisément pour appartenance à la mouvance salafiste, donc en voie de radicalisation terroriste – est en garde à vue, on nous apprend que « le terme salafisme » ne doit pas être confondu avec celui de « djihadisme » ! Stupeur, encore, d’entendre définir le salafisme comme étant « un courant rigoriste de l’islam fondé sur une stricte interprétation du Coran », immédiatement suivi de cette affirmation : « La plupart des salafistes sont pacifistes. » » Mieux : « Les salafistes qui versent dans le djihadisme seraient ceux qui l’étudient le moins et ceux qui sont motivés par un sentiment d’oppression contre les musulmans. »» Ce n’est pas l’avis de Yadh Ben Achour, professeur de droit à l’université de Tunis :

 

L’erreur serait de supposer que ce salafiste est un pauvre hère égaré dans l’histoire de l’islam. Cessons de croire à la théorie de l’aberration qui veut que le salafiste ne représente pas l’islam ou que c’est l’enfant maudit de la famille […] »

 

Alors, on se dit que les médias réunionnais pèchent par naïveté ou par méconnaissance profonde de l’islam. Parce qu’en métropole, ce sont bien les salafistes qui y contrôlent une centaine de mosquées (chiffres de 2010), et une quarantaine d’autres soupçonnées de les rallier.

 

Pourtant, même son de cloche du côté de Saint Priest, à la mosquée fréquentée par Yassin Salhi où, étonnamment, personne ne semble le connaître. Le Monde nous apprend que le salafisme, pour Franck, un chrétien converti, « c’est le contraire du terrorisme, c’est prôner la paix, vivre ensemble, respecter l’autre […] ». « Pour nous, c’est pas des salafistes, ces gens-là », ajoute Belgacem, 60 ans, et assez énervé : « Ce sont ce que les savants appellent “les chiens de l’enfer” […], un salafiste, ça ne tue pas. ». Pas d’amalgame !

 

C’est à y perdre son latin… Djihadiste ou salafiste ? Salafiste modéré ou salafiste radical ? Salafiste pacifique ou non ? Cela va devenir vraiment très compliqué !

 

 

03/04/2020

Luther et la guerre contre les Turcs (2).

 

 

 

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 Et il dit : « Ce traître est à jamais réprouvé ; je ne voudrais pas trahir un chien. Je crains qu'il n'arrive mal à Ferdinand, qui a laissé mener une si grande armée dans les pièges des Turcs. Nos princes et seigneurs devraient aller en personne combattre le Turc , au lieu de si peu se préoccuper de lui résister : le Turc n'est pas un ennemi à dédaigner. Au lieu de tenir tête fermement à la puissance de cet envahisseur, nous autres Allemands, troupeau fainéant, nous croupissons dans l'oisiveté , nous nous livrons à la crapule, nous jouons, nous nous divertissons, rien ne nous émeut. L'Allemagne a été un beau pays, mais l'on dira d'elle ce qu'on dit de Troie : Fuit Ilium. Prions Dieu pour qu'au milieu de tant de calamités il conserve nos consciences. Je crains beaucoup que l'Allemagne ne s'épuise d'argent et de forces, et puis elle succombera sous le Turc. On me reproche tout cela, à moi, malheureux Luther; on m'oppose la révolte des paysans et les sectes des sacramentaires , comme si j'en étais l'auteur. Aussi ai-je bien souvent jeté les clefs devant les pieds de Dieu. »

 

Le 11 février 1539, on annonça que les Turcs avaient remporté une victoire sur les Valaques, et qu'ils se dirigeaient vers l'Allemagne par la Pologne. Le docteur Luther répondit : « Le Turc veut s'emparer de l'Allemagne, c'est un ennemi formidable, il a des forces imposantes , des armées nombreuses et aguerries; il avance pas à pas et montre beaucoup de prudence. C'est un grand malheur que nous restions dans la sécurité , le regardant comme un ennemi ordinaire, tel que le serait le roi de France ou le roi d'Angleterre, si Raphaël ou Gabriel ne vient pas à notre secours, nous périrons. »

 

Le docteur Luther déplorait la négligence de l'empereur Charles-Quint qui, distrait par d'autres guerres , ne se préoccupait point assez des progrès du Turc. Il en est chez le Turc comme autrefois chez les Romains , tout sujet est soldat, et il l'est tant qu'il se trouve en état de porter les armes. Aussi le Turc a-t-il des armées très-nombreuses et composées d'hommes très-exercés. Nous réunissons des armées passagères d'hommes levés à la hâte et sans expérience; on ne peut compter sur eux. Dieu nous préserve des fléaux de la guerre! Je crains que les papistes ne s'unissent aux Turcs pour nous exterminer. Plaise à Dieu qu'en ceci je prophétise mal ! mais la malice de Satan est infinie, et les papistes confus et désespérés machineront de leur mieux pour nous livrer aux Turcs. 

 

Les Turcs emploient a la cour, et pour écrire des lettres, la langue schitique ; ils se servent de l'arabe pour ce qui regarde la religion , parce que c'est en arabe que Mahomet a composé l’Alcoran. S'ils viennent en Allemagne, ce sera pour la dévaster, non pour la soumettre. Si l'Allemagne n'avait qu'un maitre, et si la concorde y régnait, elle lui résisterait sans peine; mais les papistes, mes ennemis furieux, veulent d'abord que l'Allemagne soit ravagée.

 

Le dernier jour de juillet 1539, on apprit que le roi de Perse avait attaqué les États du Turc, et que celui-ci s'était vu obligé de retirer ses forces de la Valachie (1). Le docteur Luther dit qu'il admirait la puissance du roi de Perse , qui était en mesure de s'en prendre à un ennemi aussi puissant, et que c'étaient deux grands empires. On assure que le roi de Perse a dit que le Turc lui opposait des femmes, mais que lui il marcherait à la tête d'hommes belliqueux. L'Allemagne parviendrait à tenir tête au Turc si elle tenait continuellement sur pied une armée de cinquante mille fantassins et de dix mille cavaliers, de façon que les pertes occasionnées par une défaite fussent promptement réparées.

On assure que le duc de Saxe , Albert, a dit que s'il avait une armée de cinquante mille soldats, il ferait la conquête du monde. Les Romains triomphaient de tous leurs ennemis, parce qu'ils avaient constamment sur pied quarante-deux légions de six mille hommes chacune, et que ces soldats étaient exercés à guerroyer sans relâche et soumis à une discipline rigoureuse. Il en est de même des Turcs.

 

On dit que l'Évangile se prêchait dans diverses villes de la Grèce; le docteur Luther répondit: « Le Turc est un ennemi qui peut beaucoup contre l'empire romain ; mais nous prions Dieu de déjouer ses trames, et peut-être voudra-t-il les convertir par l'entremise de pieux prédicateurs. »

 

1 La guerre entre les Turcs et les Persans était presque continuelle ; en 1533, le schah Tamasp avait déjà été aux prises avec Soliman et s'était emparé de Bagdad, Hammer (t. V, p. 203) a retracé la marche des hostilités auxquelles Luther fait ici allusion.

 

 

Il fut question des Turcs, et quelqu'un dit que l'empereur Charles avait fait passer dix-huit mille Espagnols en Autriche pour les combattre.—Le docteur Luther poussa un soupir et dit : « Ah ! c'est bien un signe des derniers jours et des derniers temps, lorsque des peuples aussi cruels que les Espagnols et les Turcs veulent être les maîtres; J'aimerais mieux avoir les Turcs pour ennemis que les Espagnols pour protecteurs; car ceux-ci sont des tyrans bien barbares. Ce sont, pour la plupart, des Maranes , des juifs baptisés qui ne croient à rien. »

 

Jésus-Christ a sauvé nos âmes, prions-le de vouloir bien aussi sauver nos corps , car les Turcs vont frapper un rude coup sur l'Allemagne. Il me vient la sueur quand je pense à toutes les calamités qui vont tomber sur nous. — Alors Catherine, la femme du docteur Luther, s'écria : « Que Dieu nous préserve du Turc! » — Le docteur répondit : « Non , il faut bien qu'il vienne nous châtier, et il nous secouera d'importance. »

 

On écrivit de Torgau que les Turcs avaient conduit à Constantinople vingt-trois prisonniers chrétiens, et que ceux-ci ayant hautement et publiquement confessé leur foi, l'empereur des Turcs les avait fait décapiter. — Le docteur Luther dit : « Si cela est vrai, ce sang criera contre les Turcs, comme le sang de Jean Huss crie contre les papistes. Il est certain que la tyrannie et la persécution ne peuvent étouffer la parole de Jesus-Christ; c'est dans le sang qu'elle prospère et fleurit ; si l'on fait périr un chrétien , une foule d'autres surgissent. 

Le docteur Luther dit un jour : « Ce n'est pas sur nos murailles ni sur nos arquebuses que je compte pour repousser les Turcs, c'est sur le Pater noster. Voilà ce qui les battra ; le décalogue ne suffit pas pour en triompher. Je disais aux ingénieurs de Wittemberg : « Pourquoi construisez-vous des murailles? Souvenez-vous du verset de l'Écriture : Angeli Domini circumvallant timentes se. Vos murs ne sont que fiente ( dreck ) ; les murs dont un chrétien doit s'entourer ne sont pas construits de chaux et de pierre, mais d'oraison et de foi. » Mais je perdis ma peine , les courtisans traitent les théologiens d'ignorants.

 

  

Il faut prier et crier vers Dieu, car nos gens de guerre ont trop de présomption ; ils se tient trop à leur nombre et à leur force. Tout cela finira mal. Les chevaux allemands sont plus forts que ceux des Turcs, ils peuvent les renverser ; ceux-ci sont plus agiles, mais de moins grande taille.

 

Le docteur Luther dit une autre fois : « J'espère qu'il viendra un temps où Dieu exaucera nos prières ; l'empire Turc sera déchiré par des dissensions intestines, car les quatre frères, fils de l'empereur, se disputeront la souveraineté. Ce qui s'élève haut est sujet à tomber. Celui qui grimpe sur les montagnes peut dégringoler et se casser le cou ; un bon nageur peut se noyer. Si telle est la volonté de Dieu, il ne faut que la durée d'un clin d'œil pour réduire en poudre la domination des Turcs. »

 

    Le Turc est le peuple de la colère de Dieu. C'est une chose horrible de le voir mépriser le mariage. Les Romains n'agissaient pas de même. Il n'y a pas de mariage dans le pays des Turcs. Aussi sont-ils blasphémateurs et coureurs de p....ns; blasphémateurs, puisqu'ils disent : « Que Dieu confonde celui qui dit que Jésus-Christ est Dieu. » 

 

Un soir, on parlait des Turcs, et le docteur Luther dit : « Je suis comme le psalmiste, je ne m'assure point en mon arc, et mon épée ne me délivrera point ( Ps. XLIV, v. 7 ). »

 

«Si Dieu ne nous assiste pas, tout est perdu. Croyez-vous, si les Turcs viennent, que cent mille hommes seraient pour eux un obstacle ? Dieu n'a besoin que d'un morceau de paille pour disperser cent mille hommes. »

 

 

 

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