20/09/2019
Les béatitudes au fil des jours :
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09:49 Publié dans Apolégétique | Lien permanent | Commentaires (0)
17/09/2019
Requiem pour l’Occident, de quoi parle-t-on ?
Des médias « progressistes » s’en prennent au concept d’Occident. Ils s’appuient sur l’ouvrage Requiem pour le monde occidental. Relever le défi Trump (1) qui renie les liens transatlantiques au regard de l’évolution du monde depuis la fin de la guerre froide, en particulier des États-Unis sous la présidence de Donald Trump, ressource idéologique répulsive décidément inépuisable.
Ce rejet présentiste d’un Occident plus que millénaire et extraordinairement fertile paraît bien hasardeux. Si la définition géopolitique en est devenue floue, il serait inconséquent de « jeter le bébé avec l’eau du bain », qu’un bouillon de culture mondialiste sans saveur ne remplacera pas.
L’Occident est né avec la chrétienté au IVe siècle après J.-C., quand l’Empire carolingien a pris la relève de l’Empire romain d’Occident. Celui d’Orient tombera en 1453 avec la prise de Constantinople, quand la boussole indiquait l’est comme direction d’un monde à découvrir, d’où le verbe « s’orienter ». Alors que le rôle de meneur des États-Unis au nom de leur « destinée manifeste » est contesté, comment définir aujourd’hui l’Occident devenu, comme l’univers selon Pascal, « une sphère dont le centre est partout et la circonférence nulle part » ?
Selon Régis Debray, l’Occident est né en 1336 quand Pétrarque a gravi le mont Ventoux pour contempler le monde et surtout le dominer. Quand on est passé de la connaissance à la technique, de la poudre des feux d’artifice à celle des armes à feu, de la boussole comme instrument de conquête. La supériorité occidentale reposait alors sur l’émancipation par la raison, l’universalité du droit, l’égalité des êtres humains. Il est devenu à la fois une zone (l’aire chrétienne moins le monde orthodoxe de l’espace euro-atlantique), une organisation politico-militaire (l’OTAN), le projet de moderniser la planète par le marché libre, l’individualisme et la bonne gouvernance.
Autre source utile de repères, Philippe Nemo (2) voit dans la culture occidentale une construction de l’esprit structurée en cinq moments-clés historiques: 1. L’invention de la Cité, de la liberté sous la loi, de la science et de l’école par les Grecs ; 2. Le droit de la propriété privée, de la personne et de l’humanisme par Rome ; 3. La révolution éthique et eschatologique de la Bible plaçant la charité au-dessus de la justice et introduisant la morale judéo-chrétienne de l’amour et de la compassion ; 4. La révolution papale des XIe-XIIIe siècles et la réforme grégorienne ; 5. Les grandes révolutions démocratiques modernes qui ont imposé le pluralisme.
On a souvent dit que l’Occident sait d’où il vient mais peine à savoir où il va. Avec les déconstructeurs au pouvoir, sortis de la cuisse d’un Jupiter de façade aussi inconsistant que la planète gazeuse éponyme, le problème sera bientôt réglé : au rythme acharné du chantier d’effacement mémoriel sélectif, on ne saura bientôt même plus d’où on vient, ce qui rendra caduque la question de savoir où l’on va.
Johann Fichte a écrit, en 1808, un Discours à la nation allemande alors menacée par les invasions napoléoniennes. Julien Benda a écrit, en 1933, un Discours à la nation européenne menacée par la guerre commencée en 1914. Qui proposera un « Discours à la nation occidentale » ?
(1) Requiem pour le monde occidental, relever le défi Trump, Pascal Boniface, Eyrolles, 2019
(2) Qu’est-ce que l’Occident ?, Philippe Nemo, PUF, 2004
09:28 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
06/09/2019
Aux sources du protestantisme intégral:
Dans le débat sociétal qui traverse notre civilisation, la voix du protestantisme est peu connue, notamment le luthéranisme, qui ce trouve à l’origine de l’Allemagne du nord, et d’une grande partie du monde germanique, dans sa composante originelle il est certainement l’élément le plus représentatif d’un conservatisme intégral au sein de la Réforme.
Ces pour faire découvrir cette dimension, que nous avons avec créé : Identité Luthérienne, notre blog traite des aspects historique, et sociologique de ce mouvement , sans s’interdire d’aborder la théologie. Il s’adresse à tous ceux qui spirituellement ou pas s’intéressent à cette culture, composante essentielle de notre continent, et une des clefs de notre avenir.
Pasteur Blanchard….Président d’Identité Luthérienne
09:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
30/08/2019
Bibliothèque en ligne d'oeuvres de théologie luthériennes:
La Sainte Bible (documents et liens externes)
Louis Segond (par mot-clé)
Confessions de foi luthériennes
Le Petit Catechisme de Martin Luther Bible:
Le Monde de l'Ancien TestamentDoctrine Petite Dogmatique LuthérienneLiturgie Introduction à la Liturgie LutheriennePastoral Cure d'Ame Documents Audio
La Loi et l'Evangile (Revue Bonne Nouvelle 11) RealAudio |
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Outil de recherche:
(Service offert gratuitemnet par Google.ca)
NOTE: ACCENTS, CÉDILLES: L'outil de recherche ne sait pas qu'un "é" est parfois rendu en majuscule "É", d'autres fois tout simplement "E". Lors d'une recherche, essayez donc des variations avec et sans accents, cédilles, etc., puisque certains textes contiennent des majuscules accentuées, mais la grande majorité non. Cependant, sans accents, on ne retrouvera que les occasions en majuscules. NOTE: FORMES D'UN SEUL MOT: L'outil de recherche ne sait pas que les differentes formes d'un mot viennent du meme terme. Il faudra donc chercher "luthérien" et ensuite répéter la recherche avec "luthérienne" pour trouver tout ce qu'on cherche... |
ou via la page de réponse de l'église où il est le pasteur.
Bonne lecture, et que le Seigneur soit avec vous!
(à jour le 4 Septembre, 2018)
Notre site-mère: www.egliselutherienne.org
10:12 Publié dans Apolégétique | Lien permanent | Commentaires (0)
27/08/2019
Aux sources du protestantisme intégral.
Au-delà de la réformation comme phénomène théologique et ecclésial bien connu, avec ses fortes affirmations du "Sola Scriptura" et du "Sola Fide", avec son refus du magistère et de la succession apostolique qui définit l'Eglise comme communion de tous les rachetés par leur foi en Jésus-Christ, tant vivant que mort. Luther, dans le domaine sociétal, contrairement à Calvin, condamne, l'acquisition du capital par l'intermédiaire de prêts, qui ne représentent aucun "travail" réellement effectué. Il dit dans son grand sermon sur l'usure : "tous ceux là, sont des usuriers qui prêtent à leur prochain du vin, du blé, de l'argent ou autre chose, de façon à faire rendre à ces choses un interêt un an après ou passé tel autre temps" c’est une condamnation des procédés économiques du monde moderne.
Cette conception spécifiquement Luthérienne se trouve aux sources du protestantisme, il se fonde sur l'appel à la conscience, et à la réglementation des prix par l'autorité publique. Sur ce point il est en parfaite harmonie avec ce qu'a pu dire Thomas d'Aquin sur le sujet. A cet ordre voulu par Dieu appartiennent les "états" au sens juridique du terme, mais aussi les professions, "établies par Dieu". Ces "vocations" (Berufe) servent Dieu, attendues qu'elles "doivent être utiles aux autres". Ce sont là les principes sociaux du Luthéranisme des origines, qui contrairement aux autres courants du protestantisme proposent une conception de la société que l'on peut qualifier de traditionaliste.
Pasteur Blanchard, Président d'Identité Luthérienne
10:03 Publié dans Réformation | Lien permanent | Commentaires (0)