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02/07/2019

Quand les cours de récréation se mettent au goût de l’idéologie du genre:

 

 

 

 

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Dans les cours d’école, des garçons jouent au foot et occupent un vaste terrain, délimité par des lignes blanches, tandis que les filles sont reléguées sur les côtés, occupées à des « jeux de filles » ou à papoter. Une supériorité territoriale, une discrimination insupportable qui conduisent certaines municipalités à réaménager les espaces de jeu pour contrer ce phénomène inégalitaire. Après Trappes, la ville de Rennes prévoit ainsi de doter ses deux futurs groupes scolaires d’espaces « non genrés ». Au nom de l’égalité filles-garçons et du combat « contre les stéréotypes de genre ».

 

 

Il ne s’agit pas de nier la nécessité d’appendre aux élèves de maternelle ou de l’école primaire à se respecter, à ne pas s’approprier des espaces ni même des jeux. Une conseillère municipale de Rennes, déléguée aux droits des femmes, explique que « les enfants sont imprégnés de l’idée d’une inégale valeur entre ce qui est féminin et masculin et la mixité ne garantit pas l’égalité filles-garçons », ce qui part sans doute d’un bon sentiment. Mais l’argumentation des partisans de ces nouvelles cours de récréation fait penser, jusque dans le vocabulaire, aux thèses contestables des « études de genre ».

 

 

On passe facilement de la question légitime de l’égalité entre filles et garçons, qui tient de l’éducation, à celle, plus controversée, du genre, qui tient de la construction idéologique. On se souvient de la polémique soulevée par les positions ambiguës de Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, puis ministre de l’Éducation nationale, sous le mandat de François Hollande. D’autant plus que cette polémique était concomitante au débat sur le mariage pour tous.

 

 

Autant il est légitime de lutter pour l’égale dignité entre filles et garçons et contre les discriminations sociales ou financières qui subsistent parfois, quand ils sont adultes, autant il est dangereux de nier leurs différences. Qu’on laisse les enfants, quel que soit leur sexe, jouer avec les jouets qui leur plaisent ou aux jeux individuels ou collectifs qui les attirent n’a rien de choquant. Si un garçon veut jouer à la poupée et une fille avec un camion de pompiers, cela ne va pas bouleverser la société.

 

 

En revanche, vouloir à tout prix désexuer les jeux relève plus de l’idéologie que de la nature. La grande majorité des filles joue à la poupée. C’est peut-être en partie d’origine culturelle, mais ce serait faire preuve d’un esprit bien sectaire que de nier que ce puisse aussi être une tendance naturelle. Ce n’est pas être vieux jeu que de penser qu’il est normal qu’une fille ait envie de jouer à la maman. Ni d’estimer qu’il vaut mieux, pour un enfant, avoir un père et une mère, même si les accidents de la vie font que ce n’est pas toujours le cas.

 

 

La véritable égalité ne consiste pas dans la confusion des genres. Bien au contraire, nier les différences entre filles et garçons, c’est leur ôter ce qui fait leur spécificité et leur richesse.

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28/06/2019

Le puritanisme aux Etats-Unis, du Mayflower aux télévangélistes:

 

 

 

 

 

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Michel Duchein
 
Inspecteur général honoraire des Archives de France
 
 
 
 
 
 
 
 
Le terme « puritanisme » n'a jamais désigné une Église particulière, ni même une doctrine cohérente et définie. C'est, historiquement, une forme du protestantisme, issue idéologiquement du calvinisme genevois et affirmée en Angleterre, à partir des années 1560, en réaction contre l'anglicanisme officiel jugé trop proche de « l'idolâtrie » catholique. C'est aussi, plus généralement, un état d'esprit religieux marqué par l'austérité des mœurs et la notion de la responsabilité individuelle du chrétien devant Dieu, sans l'intermédiaire d'un clergé investi d'une autorité sacramentelle.


L'esprit puritain n'est pas propre à une confession définie. Il imprègne profondément les Églises presbytériennes, méthodistes, baptistes, quakers et beaucoup d'autres florissantes aux États-Unis. En 1989, on dénombrait dans ce grand pays cent sept « dénominations », c'est-à-dire cent sept Églises indépendantes, chiffre en évolution constante ! Sans revenir en détail sur l'histoire, complexe entre toutes, de ces innombrables Églises issues du protestantisme, de leurs variations, fusions, scissions, rapprochements ou séparations, Michel Duchein en étudiant ici le puritanisme aux Etats-Unis, nous permet d'explorer la psychologie de l'homo americanus, depuis l'arrivée du Mayflower jusqu'aux télévangélistes.


L'Américain, homme religieux
 


Nous nommerons ici « Américain » le citoyen des États-Unis, faute d'un inexistant vocable « États-unien » qui serait évidemment plus approprié.
 


Tout observateur, même superficiel, de la vie du peuple américain est frappé par la place qu'occupe la religion dans son univers mental. Déjà Tocqueville, en 1835, remarquait que les références à la Bible y faisaient partie du langage courant dans toutes les classes de la société et que personne n'y professait ouvertement l'athéisme ou l'agnosticisme, contrairement à la société française de la même époque. Un universitaire moderne, Jean Guiguet, écrivant en 1971, fait à peu près la même remarque : « la particularité la plus déconcertante des États-Unis est l'intégration de la religion à la vie quotidienne […] la religion est partie intégrante de la vie sociale ».
 


Cette place éminente tenue par la religion aux États-Unis va d'ailleurs de pair avec la plus grande liberté de conscience et de culte, inscrite dans la Constitution de 1791 et dans son premier Amendement. Tout Américain, ou à peu près, appartient à une « dénomination », chrétienne ou non, et cela fait partie de son identité sociale, au même titre que sa couleur de peau et sa profession.


Jusque vers les années 1850, le protestantisme, sous ses diverses formes, a dominé le paysage religieux américain, avec une forte coloration puritaine. L'arrivée massive d'immigrants irlandais, puis italiens, dans la deuxième moitié du XIXe siècle, puis enfin mexicains au XXe siècle, a introduit une puissante communauté catholique, d'ailleurs fort variée. On compte aujourd'hui environ cinquante millions de protestants, toutes confessions confondues, et quarante-huit millions de catholiques, sans compter trois millions cinq cent mille épiscopaliens ou anglicans.
 


Est-ce à dire que tous les Américains sont férus de théologie et brûlent d'une foi ardente ? Évidemment non. Deux phrases souvent citées, l'une du président Franklin Roosevelt, l'autre du président Eisenhower, sont assez révélatrices. Alors que Mrs. Roosevelt demandait à son mari s'il croyait fermement à tout ce qu'il avait appris au catéchisme, il répondit : « Franchement, je n'y ai jamais beaucoup pensé. Je ne crois pas qu'il soit bon de trop penser à ces choses-là. » Et Eisenhower : « Notre gouvernement ne peut tenir debout sans reposer sur une foi religieuse, mais peu importe laquelle. » Nul doute que le président George W. Bush, pour sa part, ait une foi beaucoup plus solide que celle de son prédécesseur Roosevelt ; de toute façon la démocratie américaine est fermement fondée sur une relation explicite d'alliance avec Dieu dans la tradition de l'Ancien Testament : In God we trust, « en Dieu est notre confiance ».
 


C'est donc bien dans l'histoire qu'il faut chercher les racines profondes de cette union traditionnelle.
 


Les « Pères pèlerins » et les fondateurs des colonies anglaises d'Amérique
 


Au début du XVIIe siècle, l'Amérique du Nord était encore un continent vierge pour les Européens, mises à part quelques sporadiques et éphémères tentatives d'implantations espagnoles, françaises et anglaises en Floride, Caroline, Canada et Californie, pour emprunter les appellations actuelles.
 


Tout change avec les règnes des rois anglais Jacques I (1603-1625) et Charles Ier (1625-1649), lorsque l'intransigeance religieuse de ces deux souverains, champions déterminés de l'anglicanisme, pousse à l'émigration des groupes de « dissidents » puritains, désireux à la fois de vivre librement leur foi et de fonder, dans le Nouveau Monde, de « nouvelles Jérusalem », autrement dit des communautés vivant selon la loi de Dieu telle que l'énonçaient la Bible et les grands réformateurs, Calvin en tête. La motivation religieuse puritaine est donc à l'origine même de ces premières implantations.
 


Ces différents groupes sont, au départ, indépendants les uns des autres. Au début, même, ils s'ignorent pratiquement, dans l'immense étendue de la côte qui s'étend du 44e au 32e degré de latitude nord, du Maine à la Géorgie : il y a 3 200 km à vol d'oiseau de Portland à Savannah. Plus tard seulement, ils se rapprocheront les uns des autres, apprendront à vivre en bon voisinage et, à la fin du XVIIIe siècle, s'uniront en une fédération qui sera le noyau des États-Unis d'aujourd'hui. Mais chacun d'eux a sa propre histoire, sa propre organisation et, pendant longtemps sa propre personnalité religieuse.


La date la plus symbolique est celle du 21 décembre 1620, lorsqu'aborda au Cap Cod, par 40 degrés de latitude nord, dans ce qui est aujourd'hui État de Massachusetts, un groupe d'une centaine de puritains anglais, connu plus tard sous le nom de Pilgrim Fathers, les « Pères pèlerins », qui avaient voyagé à bord du Mayflower. Pendant les onze semaines de la traversée, les « pèlerins » s'étaient liés par un contrat, le Mayflower Compact, qui allait devenir la constitution de la nouvelle colonie : stricte observance de la foi et du culte calviniste, vie communautaire intense, discipline sociale et morale sans faille. La colonie, après des débuts difficiles, finit par s'implanter malgré les conditions climatiques défavorables, et s'accrut ensuite par de nouveaux arrivants. La ville de Boston, fondée en 1630, devint sa capitale, après l'échec de la première implantation plus au sud à New Plymouth. Plus tard elle fut absorbée par la nouvelle colonie du Massachusetts.


Les Pères Pèlerins du Mayflower n'étaient pourtant pas les premiers colons anglais établis dans cette partie du monde. Dès 1606 une compagnie commerciale avait fondé, avec charte royale, la colonie de Virginie – en souvenir de la Reine Vierge Élisabeth Ière – dans la zone fertile de la baie de Chesapeake, appelée à une grande prospérité grâce à la culture du tabac : mais il ne s'agissait pas, dans ce cas, d'un établissement religieux.


On retrouve, en revanche, des groupes de puritains sur plusieurs autres points de la côte de ce qui allait devenir la « Nouvelle Angleterre » : sur la presqu'île de Manhattan, où ils changent en New York la Nouvelle-Amsterdam fondée par les Hollandais – qui avait elle-même succédé à la Nouvelle-Angoulême des Français ; à New Haven ; à Rhode Island ; ailleurs encore. Le pasteur John Donne, en 1622, leur donne comme but à atteindre « de créer un pont entre le vieux monde et le Royaume du Ciel, d'écrire un nouveau chapitre du Livre des Chroniques pour en faire le Livre de la Vie » À New Haven, le pasteur John Davenport veut établir le nouvel Israël, la terre des Élus.


Toutes ces colonies ont en commun, du moins au début, des conditions d'existence difficiles, mais aussi une stricte discipline sociale. L'intolérance à l'égard des déviations morales ou doctrinales est générale, comme à peu près partout en Europe à la même époque. Ces communautés ont des gouverneurs, élus par les freemen – les hommes libres, ce qui excluait les domestiques – ou nommés par le roi. Elles s'administrent plus ou moins librement, dans un esprit fortement communautaire.


Faisant notablement exception, le Maryland, fondé en 1632 par lord Baltimore, ami de Charles Ier, est un refuge pour les catholiques et accueille volontiers des anglicans. Ceux-ci s'implantent aussi en Virginie et en Caroline du Nord et du Sud – ainsi nommées en l'honneur de Charles Ier et de Charles II.


Une mention toute particulière doit être faite de la Pennsylvanie, fondée en 1681 par le quaker William Penn. Bien que différent du calvinisme et de toutes les autres confessions connues alors en Angleterre – refus de tout clergé, de tout sacrement, libre inspiration de chaque fidèle par l'Esprit de Dieu – le quakerisme ou Société des Amis, fondé par George Fox vers 1647 se caractérise, sous la direction de William Penn, par une grande tolérance et par un esprit démocratique rare à l'époque. Par l'austérité des mœurs et la fidélité à la Bible, il se rattache néanmoins au puritanisme. La fertilité du pays, l'activité des colons, font bientôt de la Pennsylvanie, autour de sa capitale Philadelphie – étymologiquement « l'Amour des frères » – la région la plus peuplée et la plus prospère de la Nouvelle Angleterre.
 
 
 

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La Bible et la Révolution américaine


Comme en Europe, le XVIIIe siècle est, dans les colonies anglaises d'Amérique du Nord, l'époque d'un certain apaisement des querelles religieuses. Même si l'irréligion affirmée y est exceptionnelle, les différences entre les diverses confessions ou « dénominations » tendent à s'estomper – le catholicisme mis à part, qui reste fortement minoritaire avant le milieu du XIXe siècle.


En 1773, au moment où éclate à Boston la révolte contre la métropole anglaise, premier acte de la « Révolution américaine », aucune des colonies n'est plus liée à une confession religieuse exclusive. Ni Washington ni Jefferson ne sont des zélotes intolérants ; Jefferson est même plutôt proche du déisme des philosophes français. Aussi les textes fondateurs de la nouvelle République proclament-ils, dès le début, la liberté de croyance et de culte ; les juifs, toutefois, resteront longtemps exclus des fonctions officielles, réservées à « tous les chrétiens de quelque dénomination que ce soit ».


Néanmoins, l'esprit religieux est toujours profondément ancré dans le pays. L'exclusivisme puritain des premiers colons subsiste dans certaines communautés : « Que soient maudits ceux qui vivent sans religion autant que ceux qui adhèrent à une mauvaise religion », déclare le pasteur Simpson en Nouvelle Angleterre. Et surtout les « dénominations » se multiplient, animées par la ferveur de prédicateurs inspirés, pour la plupart venus d'Europe, tels les méthodistes fondés en Angleterre par John Wesley, les baptistes, mennonites et Frères moraves nés en Allemagne et Europe centrale, les hamish de Hollande, sans compter toutes les variétés des presbytérianistes, congrégationalistes et « revivalistes ». Toutes ces confessions, fort différentes entre elles, ont en commun d'être imprégnées d'esprit puritain, parfois poussé à l'extrême ; ainsi les hamish, qui vivent comme en vase clos, refusent toute compromission avec « l'esprit du siècle ». Toutes, aussi, pratiquent une certaine forme de démocratie interne, même les épiscopaliens – anglicans – qui, sous l'autorité de leurs évêques en viennent à organiser leur vie paroissiale avec une forte participation des fidèles laïcs.


Ainsi, dès l'origine, et avec des nuances, le protestantisme teinté de puritanisme est à la source de la démocratie américaine ; phénomène reconnu par tous les observateurs européens, dont Tocqueville et l'historien K.H.Tawney : « La révolution que les puritains ont opérée dans les esprits et dans les relations de l'individu avec la société trouve son reflet dans l'organisation de la démocratie américaine telle que l'ont conçue les pères de la Constitution ».


Le puritanisme et l'appel du Grand Ouest


À partir des années 1820, l'appel de l'Ouest devient une des caractéristiques essentielles du peuple américain. Une fois franchis le Missouri et le Mississippi, les grandes plaines, puis les Montagnes Rocheuses, et pour finir la côte Pacifique, exercent un attrait irrésistible : c'est la « destinée manifeste » devenue un des mots d'ordre des États-Unis.


Dans cette vaste migration d'où sortiront les États-Unis modernes, les motivations économiques jouent évidemment leur rôle : vastes terres à cultiver, pâturages illimités pour les troupeaux, terrains de chasse, forêts à exploiter. Mais, pour beaucoup, l'idée d'une Terre Promise, d'un nouveau Canaan, est aussi déterminante. L'exemple le plus célèbre de cette marche du « peuple de Dieu » à l'appel de son guide est celui des mormons, ou « Saints des derniers jours », qui ont reçu la lumière divine par leur prophète John Smith en 1830 : Salt Lake City est fondé en 1847, après un exode où les souvenirs bibliques côtoient à chaque instant les réalités du XIXe siècle. Même si les mormons constituent une religion à part, en marge du christianisme historique, l'esprit puritain est extrêmement présent dans leur société, à l'exclusion toutefois de l'organisation démocratique, tout à fait étrangère tant à John Smith qu'à son successeur Brigham Young.


Indépendamment des mormons, d'innombrables communautés confessionnelles peu ou prou puritaines déménagent vers l'ouest et s'y implantent, créant les nouveaux États qui, peu à peu s'agrègent à l'Union primitive : ce sera la Bible Belt, la « ceinture biblique », qui qualifie parfois aujourd'hui encore les grandes plaines du Middle West. Pour un observateur étranger, les différences entre une communauté presbytérienne, une communauté méthodiste, une communauté congrégationaliste, peuvent paraître minimes ; pour les intéressés eux-mêmes, un esprit d'œcuménisme s'établit et gagne du terrain, même si certains groupes – les mennonites, les hamish, et bien sûr les mormons – restent irréductibles dans leur particularisme.


Mais, vers 1850-1860, le grand problème qui divise la société américaine n'est plus religieux : c'est celui de l'esclavage. Or, sur ce point, les diverses confessions adoptent des attitudes variées. Les épiscopaliens sont, dans l'ensemble, favorables au maintien de l'esclavage des Noirs, jugé nécessaire à l'exploitation des grands domaines de tabac ou de coton du sud. Au contraire, les méthodistes, les presbytériens, et surtout les baptistes et les quakers, jugent l'esclavage incompatible avec la notion d'égalité des hommes devant Dieu – notable différence avec l'Afrique du Sud, où les calvinistes hollandais seront, jusqu'au bout, les champions de l'apartheid et de la suprématie des Blancs.

La guerre de Sécession (1861-1865), qui coupe les États-Unis en deux camps ennemis, aura ses conséquences au plan religieux. Si 1'épiscopalisme demeure bien implanté dans le sud blanc, les anciens esclaves noirs se rallient en masse aux Églises baptistes et méthodistes, où ils donneront naissance, avatar assez inattendu du culte calviniste, aux gospel songs qui feront leur célébrité.


Le puritanisme dans la société américaine d'aujourd'hui


Il serait certes exagéré de qualifier de puritain l'ensemble de la société américaine d'aujourd'hui. La liberté des mœurs qui caractérise, notamment, toute une partie de la jeunesse, tant en Californie que dans les grandes métropoles de la côte Est, n'a vraiment plus rien à voir avec l'austérité des Pères Pèlerins du Mayflower.


Mais la persistance de l'esprit religieux, la référence permanente à Dieu, aux notions de Bien et de Mal – Good and Evil, chers au président George W. Bush, au langage de la Bible, sont évidentes pour tout observateur de la vie américaine. Le spectacle de la foule new-yorkaise après l'attentat meurtrier du World Trade Center, le 11 septembre 2001, était éloquent : tous, jeunes, vieux, blancs, noirs, ouvriers, employés, s'exprimaient spontanément en termes religieux, sans parler évidemment du Président.


On sait le poids politique que représentent aux États-Unis, au niveau des États comme au niveau fédéral, les groupes confessionnels ; on sait aussi le succès des « télévangélistes », qui utilisent la télévision comme véhicule de leur zèle religieux, ainsi que la force des mouvements « revivalistes », directement issus du vieux puritanisme calviniste. Il serait injuste d'attribuer au puritanisme les excès du fondamentalisme qui, ici ou là, se crispent sur une interprétation littérale de la Bible et veulent interdire dans les écoles l'enseignement de théories aussi « hérétiques » que l'évolutionnisme darwinien ou le système copernicien du cosmos. Mais l'esprit de Jean Calvin, qui faisait brûler vif Miguel Servet, n'est pas entièrement absent de ces fanatismes – qui ne sont pas sans évoquer, d'ailleurs, l'intégrisme de certains groupes islamiste au premier plan de l'actualité mondiale.


Quant à l'influence possible du puritanisme sur la prospérité économique des États-Unis depuis le XVIIIe siècle, c'est là un sujet beaucoup trop complexe pour être abordé, fût-ce brièvement, ici. La thèse fameuse de Max Weber sur l'éthique protestante et le capitalisme (1901) se prête à bien des interprétations, et d'ailleurs, malgré sa célébrité, elle n'est pas un dogme intangible. On ne peut que constater que les grands États industriels de la cote Est, d'où est sorti l'essor capitaliste du pays, sont aussi ceux où les colons puritains s'étaient établis les premiers, mais ce n'est pas le cas de la Californie, ni du Texas, tout aussi prospères aujourd'hui.


Il faut donc éviter les généralisations trop hâtives et trop hasarder ses conclusions, s'agissant d'un pays si vaste et si complexe. Mais il est indéniable que l'esprit puritain, même s'il n'est plus aussi exclusivement lié à telle ou telle confession particulière qu'au XVIIe siècle, reste un des éléments constitutifs de la mentalité de l'homo americanus et de la société où il vit.
 
 

 

Michel Duchein
 
 

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25/06/2019

Il est temps que les « conservateurs » osent s’attaquer à l’avortement:

 

 

 

 

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Chaque année, à la Marche pour la vie, des dizaines de milliers de jeunes Français défilent dans les rues de Paris pour proclamer leur amour de la vie et leur foi en l’avenir. Si le pape et de nombreux évêques les soutiennent, il serait temps que davantage de responsables politiques franchissent enfin, eux aussi, ce Rubicon de la pensée unique.

 

 

Dans la plupart des pays européens, comme aux États-Unis, les partis conservateurs n’ont pas peur de s’engager en faveur de la natalité et contre le recours massif à l’avortement.

 

 

En Europe, mais aussi en Amérique, les gouvernements conservateurs ont tous entrepris de soutenir les familles et la natalité et d’aider à éviter l’avortement. C’est le cas, à présent, de l’Italie qui s’inspire de la Hongrie, où le nombre d’avortements annuels est passé de 40.500, en 2010, à 28.500, en 2017. Sur la même période, le nombre de divorces annuels est passé de 24.000 à 18.600, tandis que celui des mariages est passé de 35.520 à 50.600. La Hongrie dépense, actuellement, 4,8 % de son PIB dans la politique familiale, contre 2,55 %, en moyenne, pour les pays de l’OCDE. La Pologne fait de même. Aux États-Unis, le nombre d’avortements n’a jamais été aussi bas. Donald Trump et Mike Pence se sont fermement engagés en ce sens, soutenus par la majorité de la population et, à présent aussi, par celle de la Cour suprême. En Russie, Vladimir Poutine fait de même, adoptant une série de mesures d’aide aux familles. Il faut dire que la Russie revient de loin : il y a eu encore 850.000 avortements en 2015, contre 2.140.000 en 2000.

 

 

 

En France, contrairement aux voisins européens, le recours à l’avortement ne diminue pas ; il est même deux fois plus élevé qu’en Allemagne et en Italie, et nous continuons à le promouvoir comme une « grande liberté », une « condition indispensable pour la construction de l’égalité réelle entre les femmes et les hommes et d’une société de progrès » (résolution du 26 novembre 2014).

 

 

Ce parti pris idéologique est suicidaire. Pourquoi un tel acharnement ? Peut-être simplement par désespoir ; car pour transmettre la vie, il faut encore croire en l’avenir. Ce n’est pas un hasard si ce sont les peuples, les communautés et les familles qui sont les plus attachés à leur culture qui ont le plus d’enfants. Il semble qu’il faille aussi croire en Dieu pour croire en l’avenir. Ce sont les familles pratiquantes, juives, catholiques et musulmanes, qui ont le plus d’enfants.

 

 

Une grande partie de la gauche continue à s’enfoncer dans l’acharnement idéologique. Ainsi, l’ancien ministre Yves Cochet souhaite que les allocations familiales soient dégressives et qu’elles disparaissent « à partir de la troisième naissance » car « ne pas faire d’enfant supplémentaire, c’est le premier geste écologique », a-t-il osé déclarer. Cette thèse universaliste, écologiste et néo-malthusienne est un leitmotiv, depuis plus d’un siècle, des mouvements athées de la libre-pensée. Yves Cochet recommande également aux Français de « faire moins d’enfants » pour « mieux accueillir les migrants qui frappent à nos portes ».

 

 

Face à cette gauche suicidaire, qui semble n’aimer ni la vie ni la France, il y a encore un peuple pour qui la France est la première richesse, qui ne veut pas se résigner à disparaître et qui n’a d’autre désir que celui, tout simple, de mener une vie décente de génération en génération. Ce peuple s’est manifesté avec les gilets jaunes.

 

 

 

Il y a aussi une jeunesse qui veut que la France vive. Elle aime suffisamment pour ne pas se résigner au désespoir. Elle a encore des raisons de vivre et de transmettre la vie… C’est pourquoi elle défilera dimanche, dans la joie, à la Marche pour la vie. C’est une jeunesse, belle et instruite, chaque année plus nombreuse, qui a reçu le courage avec la grâce de l’espérance.

 

 

 

 

 

09:48 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

21/06/2019

Formation Théologique par correspondance en Anglais :

 

 

 

 

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Credit

Audit

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Old Testament

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Religion 102

Old Testament

$650

$195

NA

Religion 305

Symbolics

$650

$195

$195

Religion 306

Symbolics

$650

$195

$195

Religion 407

Dogmatics

NA

$195

$195

Religion 408

Dogmatics

NA

$195

$195

Religion 12 (HS)

1 Corinthians

NA

$56

$56

Note:  All costs are for 2015-16; NA – Not Available

More information at classes.ilc.edu and ilc.edu

           Here is some information you may wish to consider if you are interested in registering for the class and also directions on how to register for the class if desired.

  1. 1 Corinthians is a high school study at the 12th grade level. First Corinthians leads us to see Christ and Him crucified as the center of all faith and life and as the wisdom needed to face practical, relevant problems, and thus grow in faith, love and holiness by the power of the Spirit. This class is offered online only for auditing. If users wish to take the quizzes, they will have to do that in the same time frame as when the class meets in the fall semester. The class presentations will be open other times. (44 lessons, 45 minutes each)
  2. Religion 101 / 102: Old Testament Survey is a detailed study of the major events and individuals of the books of Genesis to Malachi and also God's dealings with Israel, directing all things unto Christ. (Rel 101 - 46 lessons, 45 minutes each) (Rel 102 - 49 lessons, 45 minutes each)
  3. Religion 305 / 306: Symbolics is a study of the history, development, and contents of the three universal creeds and of the Lutheran Confessions from 1517-1580. The objectives are to compare these Confessions with Scripture, to grow in faith by the power of the Spirit, to increase our commitment to the Lutheran confessions because they are in agreement with Holy Scripture and to improve our ability to discern error and witness the truth. Subject matter studied in 305  first semester includes the three universal creeds, Luther's Catechisms, the Augsburg Confession and the Apology. (1517-1530) (43 lessons, 45 minutes each)  Subject matter studied in 306 second semester includes Completing the Augsburg Confession, the Smalcald Articles, and  the Formula of Concord. (1530-1580) (46 lessons, 45 minutes each)
  4. Religion 407 / 408: Dogmatics is a systematic  study of Christian teachings (doctrines), showing their Biblical foundation and their application to the Christian life. Subject matter studied in 407  first semester includes Scripture, God, man, Christ, conversion, and justification (42 lessons, 45 minutes each). Subject matter studied in 408 second semester includes sanctification, the means of grace, Law and Gospel, the sacraments, the church, election, and eschatology (45 lessons, 45 minutes each).
  5. Purpose - All the online courses are intended to be a detailed study of God’s Word according to the content descriptions given in the previous paragraphs. These courses are not intended to be “unique” revelations. That, of course, belongs to God alone and has been recorded for us in His Word. They are intended to be a study of His Word parallel to what your pastor is sharing in Bible Class so that we may grow in faith and love for Him who died for us. Because the courses have assigned homework (optional for those auditing) and meet three times a week, the courses may, perhaps, be more intensive or comprehensive than a congregational Bible Class. You may wish to take a course to supplement your Bible studies at home and church. You may wish to take those which apply for college credit, perhaps in the interest of pursuing CLC teacher certification, or as a needed step in gaining future entry to Immanuel Lutheran Seminary. Each course meets three times a week.
  6. Time Frame - Each class may be taken as an audit at any time. They may be taken for credit only in connection with the semester in which they are taught on-site. Your time frame for participation is not limited by the semester. With each class your participation can extend before or after the class semester. But you need to register for one semester. The videos and quizzes for the classes will be available at the time of your choosing. There is one exception to auditors following their own time frame. In the semester the course is taught at ILC in an on-site class you cannot be ahead of the on-site class and if you wish to do the quizzes you must be either  two weeks behind the on-site class or must follow the time limits set for those taking the on-site class. For example: Religion 101 - fall semester of odd years (e.g. Aug.-Dec. of 2015).Religion 102 - spring semester of even years (e.g. Jan.-May of 2016). Religion 305 - fall semester of odd years (e.g. Aug.-Dec. of 2015).Religion 306 - spring semester of even years (e.g. Jan.-May of 2016).Religion 407 - fall semester of even years (e.g. Aug.-Dec. of 2016 etc.)Religion 408 - spring semester of odd years (e.g. Jan. - May of 2017 etc.)
  7. Auditing - Auditing students do not receive any college credit, nor can they expect teacher evaluations.
  8. For credit - The online course grade is based on the online quizzes and the student’s written or video presentations. There may be a preview quiz and / or a review quiz with each lesson.
  9. How will it work, if you are taking the class the same time  it is taught at ILC in an on-site class? Prof. John Ude  will be teaching the on-site class at ILC, say for example, on a Tuesday. Students enrolled  will be asked to read the assignment beforehand (those auditing can participate as much as they want). The class will be taught with the assumption that students have read the material. A preview quiz will open 3-7 days before the lesson for which it is due, but it has a time deadline of the beginning of that lesson’s class period. So for the Tuesday class, a preview quiz would have opened on the previous Friday and be due by class time on that Tuesday. The quizzes are online and correct themselves, showing the correct answers and some explanation. After the instructor  teaches the class, the video is uploaded to the internet host. It should be available for any registered user  via their computer within a couple hours after the class. If there is a review quiz on that class, it will be due 3-9 days after the class presentation. And so on with each class of a given course.
  10. How will it work, if you are taking the class at a different time than  it is taught at ILC in an on-site class? You may proceed at your own pace with no time limits.
  11. Registration - Since these are ILC college courses, you must register with Immanuel Lutheran College to take the class. A login and password will be assigned  for those who are  registered in order for them to access the whole course at classes.ilc.edu. There is a registration fee of $25.00 for those who have not been enrolled at ILC in recent history. The course may be taken for credit or audit. There's a limit of 10 online students for credit (no limit for audit). The tuition costs for each class are listed in the graph at the top of this document. A three credit course costs 25% of the current semester tuition at ILC. The audit price is 30% of the credit price. The audit price for 1 Corinthians is different because it is  a high school course and as an inexpensive introduction.  These fees are set  by the ILC Board of Regents. All payments are made to ILC through the ILC Business Office and do not go to the professor teaching the course.
  12. A couple or a household can take the class together with one registration and one login. In such a joint venture only one person can take the course for credit. Clearly we welcome both or all to register.  
  13. Distribution - Since this is a registered ILC college class and some videos contain copyrighted material, online users  may not copy and share or distribute the video recordings with others.
  14. A CLC congregation or study group may use most of the online coursesfor joint Bible study, with the requirement of one registration (one login) and one payment. The pastor or some other representative of the congregation should register with ILC. Religion 101 /102 is not available for group use due to copyright restrictions.
  • The class videos may not be copied and shared or distributed to anyone else.
  • The class videos may not be edited. A fair segment may be shown.
  • Only one login is provided for such an arrangement.
  • The permission to show the class videos, or a portion thereof, extends from the start of the course term until the start of the same term two years later (currently August 2015 to August 2017). With 1 Corinthians it is one year later.  
  • The question has been asked how these might work as a congregational Bible Class.  Making them available for this usage has been the recommendation of the Board of Regents. I don’t know how useful they will be for a normal Bible Class. The classes are not taught in the manner in which I would teach a congregational Bible Class. The classes expect that everyone listening has read the material ahead of time. They are mainly lecture with minimal class involvement. There are some samples available as indicated at the beginning of this document. Suggested uses:
    • 1. Show one to your Bible Class as a demonstration of what is available for individuals to pursue in their own individual study.
    • 2. Use them occasionally to fill in a Bible Class session when the Pastor is absent.
    • 3. Go over some of the material in Bible class and then use a segment of the video to highlight the topic and spur discussion.
    • 4. Use them for a small group interested in further religious studies. Perhaps they commit to reading the material in advance, gather to watch the video together and then discuss it.
  1. To register, completethe registration form for online college courses.  Those registering for any online course do not need to send a pastoral recommendation or a transcript. It should be sent, e-mailed, or faxed to the ILC office:

Immanuel Lutheran College, 501 Grover Road, Eau Claire, WI 54701.

Email: clcbookhouse@ilc.edu

Fax: 715-836-6634

Contact - Please feel free to contact the Academic Dean (715-836-6631 or john.ude@ilc.edu) with any further questions.

 

 

 

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09:48 Publié dans Formation | Lien permanent | Commentaires (0)

18/06/2019

Leur véritable adversaire : la politique de l’enracinement:

 

 

 

 

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J’ai voulu boire le lait nourricier du progressisme ; aller à la source afin de savoir quel est l’esprit qui souffle chez ceux qui nous gouvernent. Je me suis donc imposé la lecture de Le progrès ne tombe pas du ciel. Ce manifeste du progressisme écrit par David Amiel et Ismaël Émelien, deux des têtes pensantes qui ont inspiré la campagne et les premières années d’exercice du pouvoir d’Emmanuel Macron, est difficile à identifier sur les plans intellectuel, philosophique et politique.

 

 

Bâti sur des formules à l’emporte-pièce, il se veut décapant et novateur. La Révolution selon Macron, dans le texte !

 

 

Derrière les slogans accrocheurs et démagogiques, par-delà l’approche technicienne et stratégique de l’exercice de ce pouvoir ni de droite ni de gauche, se cache une vision incohérente et contradictoire dont les questions de l’identité et de l’Europe sont l’illustration. Une identité-mémoire et sans frontières… en français dans le manifeste. Une Europe des super nations sans abandons de souveraineté. Mais avec obligation de choisir les pans de cette souveraineté qu’on va quand même lui abandonner (sic).

 

 

Sous l’intitulé « L’individu sans l’individualisme », les auteurs affirment qu’ils ne veulent plus être ni de la chair à canon, ni de la chair à dogmes, ni de la chair à partis. D’accord… mais alors, que veulent-ils être ? Un homme idéal ! « Si l’homme est un idéal nous ne pensons pas que chacun puisse être son propre idéal. » Voilà ce qui serait croire à l’individu sans individualisme, l’apport du progressisme par rapport au libéralisme. Derrière ce « charabia » de pseudo-intellectuels comme l’ENA nous en formate promotion après promotion se cache le loup ; selon le proverbe italien, « le loup change de poil mais pas de vice ».

 

 

Car bien que voulant casser tous les intégrismes, ils ne s’affranchissent pas de certains poncifs de la République la plus républicaine. Ils veulent libérer les enfants de l’obéissance, source de frustrations, les soustraire à l’autorité de leurs parents et de leurs familles : « Nous savons que la pression de la famille, des voisins, des camarades de classe peut être très forte sur les enfants qui n’ont pas la capacité de choisir de manière autonome leurs convictions. Il faut les protéger, et d’abord à l’école ! »

 

 

Leur projet est constructiviste. Il tombe sous le coup de la condamnation pour totalitarisme de tous les individualismes telle qu’elle est formulée par Paul-François Schira dans son excellent livre La Demeure des hommes. Ils veulent imposer leur vision de l’homme idéal selon Macron !

 

 

En conclusion, ils désignent leur ennemi – le populisme (on n’est jamais si bien servi que par soi-même) – selon la ligne martelée par le Président du progressisme contre le populisme. Technique profondément révolutionnaire, au plus mauvais sens du terme, de tous les totalitarismes qui consiste à désigner ses ennemis et à les cataloguer pour mieux les discréditer.

 

 

Mais leur véritable adversaire, c’est la politique de l’enracinement dont les fondamentaux sont développés par Paul-François Schira dans le sillage de la grande Simone Weil.