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16/09/2016

Wittenberg, en ex-RDA:

 

 

 

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Nous étions une bande d'étudiants en théologie qui rêvions de visiter les lieux où était née la Réformation, or justement le Professeur Kreiss qui avait bourlingué sur les quatre continents ne les connaissait pas.

 

  Pour nous ce fut une grande découverte existentielle.

 

Nous vîmes d’abord Eisenarch, la ville natale de Jean-Sébastien Bach,  à l'époque ville frontière entre les deux Allemagne, célèbre aussi pour son château de la Wartbourg où, après la diète de Worms Luther, Liepzig s’est réfugié.Nous vîmes ensuite, au style monumental et passéiste, héritage de l'époque Wilhémienne, Wittenberg et son célèbre couvent noir. Ce fut le cœur de la visite, avec sa célèbre tour où le moine Martin redécouvrit la justification par la foi, enseignement central de la Réforme. Enfin nous vîmes Eisleben son village natal, où, paradoxalement, il décéda. C’est là que la veille de sa mort, en se rendant au Culte, il s'écria " tout est grâce dans le Royaume de Dieu".

 

 

 

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 Ce voyage dans une Allemagne de l'Est, à l'image des films de Hitchcock à l'époque de la guerre froide, fut une étape décisive dans mon cheminement spirituel.

 

 


Pasteur Blanchard

 

 

 

 

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07:38 Publié dans Biographie | Lien permanent | Commentaires (0)

13/09/2016

Ouganda : un pasteur décapité par un musulman:

 

 

 

 

 

 

 

 

Alerté par des fidèles, le 23 juillet, que des musulmans venaient de s’approprier un terrain appartenant légalement à la Pentecostal Church Ministry (PCM) dans le village de Nansololo (est de l’Ouganda), et l’avaient clôturé de piquets et de fils de fer barbelé, le pasteur Bongo Martin, 42 ans, s’est immédiatement rendu sur les lieux. Il a interrogé l’imam de la mosquée voisine : « Pourquoi avez-vous empiété sur le terrain de notre église et arraché les bornes qui le délimitaient ? ». L’iman lui a répondu : « On vous a dit à plusieurs reprises qu’on ne voulait pas d’église à proximité de notre mosquée. Votre église nous a pris des fidèles ». C’est alors qu’un musulman, du nom d’Abdulhakha Mugen, a sorti une épée et en a frappé au cou le pasteur qui s’est écroulé à terre en perdant son sang. L’agresseur s’est alors acharné sur le pasteur jusqu’à en séparer la tête du corps. Puis les musulmans ont jeté son corps à la rivière…

 

 

 

Source : Morning Star News,

 

10:37 Publié dans Eglise | Lien permanent | Commentaires (0)

10/09/2016

25 août 1270 : mort de Saint Louis.

 


 

 

 

Saint Louis en route vers l’Egypte

Le roi de France Louis IX était âgé de 56 ans.

 

 

 

C’était au cours de la 8e croisade (sa seconde). Il espérait convertir le sultan de Tunis au christianisme et le dresser contre le sultan d’Égypte. Les Croisés s’emparèrent facilement de Carthage mais l’armée fut victime d’une épidémie. Louis IX mourut le 25 août sous les remparts de Tunis, de dysenterie vraisemblablement (de peste selon certains). Son corps fut étendu sur un lit de cendres en signe d’humilité, et les bras en croix à l’image du Christ.

 

 

Sacre de Saint Louis

Considéré comme un saint de son vivant, Louis IX fit l’objet d’une vénération dès sa mort. Des miracles étaient réputés avoir lieu sur le passage de sa dépouille et un service d’ordre dut être mis en place près de son tombeau pour canaliser la foule de ceux qui venaient implorer son intercession.

 

 

 

Le XIIIe siècle reste dans l’histoire comme le « siècle d’or de Saint Louis ».
La France, centre des arts et de la vie intellectuelle, y atteint son apogée aussi bien économiquement que politiquement, mais aussi quant au degré de perfection de sa civilisation, dont nous sommes à présent loin…

 

 

 

Saint Louis commandait la plus grande armée et dirigeait le plus grand royaume d’Europe. Sa réputation de sainteté et de justice était déjà bien établie de son vivant et on le choisissait régulièrement comme arbitre pour régler les querelles entre grands d’Europe. Le roi était considéré comme le primus inter pares (le premier parmi ses pairs).

 

Saint Louis est généralement considéré comme le modèle du prince chrétien.

 

 

 

Source : Thibaut de Chassey

18:26 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0)

09/09/2016

Ordination du Pasteur Blanchard 22/11/1992 ( Le Luthérien de Janvier 1993)

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"C'est un

 

rempart que

 

notre

 

Dieu."

 

 

 

Martin

 

Luther

06/09/2016

Anniversaire du couronnement d’Otton, premier roi germanique

Otton, otton

Ce 7 août 936 annonce une dynastie qui fera concurrence à l’hégémonie de la France en Europe continentale, christianisera les Balkans, stoppera les Ottomans aux portes de Vienne, affrontera les hordes nomades de l'est.
         

 

Toujours dans la tradition d’amitié franco-allemande qui caractérise si bien cette belle année 2014 (huitième centenaire de la bataille de Bouvines, match France-Allemagne, centenaire de 1914-18…), le 7 août 2014 marque l’anniversaire du couronnement d’Otton Ier le Grand. Le début d’une grande histoire qui commence en l’an 936 dans la cathédrale d’Aix-la-Chapelle.

 

Ce jour-là, 7 août, le festin bat son plein à Aix. Tout le gratin de Francie orientale est présent : archevêque de Mayence, ducs de Souabe, de Bavière, de Franconie… Celui de Saxe est absent, car il y a quelques heures, l’archevêque de Cologne l’a nommé roi de Francie orientale, c’est-à-dire de Germanie.

 

Pour comprendre comment est né ce qui sera plus tard le Saint Empire romain germanique, un retour en arrière s’impose. En 843, l’empire de Charlemagne est partagé entre ses petits fils. À Charles, la Francie occidentale (France). À Louis, la Francie orientale, et à Lothaire, un vaste et éphémère État tampon entre les deux autres.

 

Pendant ce temps, les Vikings perturbent toute l’Europe pendant que les hordes slaves et hongroises multiplient les incursions en Francie orientale. Les Carolingiens (descendants de Charles Martel et de Charlemagne), incapables de s’y opposer, sont peu à peu supplantés par les Robertiens (ou Capétiens) en Francie occidentale. En Francie orientale, la mort du faible Carolingien Louis IV amène les ducs à élire comme roi Conrad Ier. Ce dernier appelle sur son lit de mort son rival Henri l’Oiseleur (car il chassait au faucon quand on vint l’avertir) à lui succéder. Henri initie une politique prudente : vaincre les ennemis si on le peut (les Danois) ou, s’ils sont trop puissants pour le moment, acheter la paix par un tribut et se fortifier en attendant (Slaves et Hongrois). À l’intérieur, il évite de choquer les ducs qui l’ont élu en se déclarant leur égal, sans trop empiéter sur leur autorité. Ainsi, il refuse le sacre pour montrer à ses vassaux qu’il reste un homme comme eux. Enfin, dans l’éventualité d’une mort impromptue, il fait élire son fils Otton, six ans, comme successeur.

 

Le jeune Otton n’est donc vu, à son avènement, que comme le premier parmi ses pairs. Il dissipe vite cette illusion en se faisant sacrer d’emblée, et en se faisant servir au cours du festin par ses grands vassaux si orgueilleux. Il mate les plus turbulents et redistribue leurs terres à ses fidèles.

 

De plus, il poursuit l’œuvre de son père en boutant hors de ses frontières les Hongrois. Cette politique ambitieuse culmine avec une intervention en Italie, où il soulage le pape, menacé par un roitelet local, et obtient en retour le titre d’empereur.

 

Ce 7 août 936 annonce une dynastie qui fera concurrence à l’hégémonie de la France en Europe continentale, christianisera les Balkans, stoppera les Ottomans aux portes de Vienne, affrontera les hordes nomades de l’est.


Ce 7 août 936 marque la naissance de l’Allemagne, pour le plus grand bonheur de l’Europe, mais aussi le plus grand malheur de notre France...

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10:49 Publié dans Culture, Histoire | Tags : otton | Lien permanent | Commentaires (0)