Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/12/2015

Que l’esprit de Noël soit avec vous !

 

 

Noël.jpg

 

 

 

11:17 Publié dans Eglise | Lien permanent | Commentaires (0)

Les sources chrétiennes de l’écologie:

 

 

 

 

Saint.jpg

 

 

 
 

 
 
 
 
      

Au moment où se tient la 21ème conférence sur le climat de l’ONU, censée accoucher d’un accord historique contre le réchauffement climatique, rappelons que la préservation de la planète constitue une préoccupation historique de l’Église catholique, toujours soucieuse de l’avenir de la Création confiée aux hommes par la volonté de Dieu.

 

 

Dès l’introduction de son encyclique sur l’écologie Laudato si’, le pape François revient sur l’enseignement de ses prédécesseurs à propos du rapport de l’humanité à la Création, tout en s’appuyant sur les travaux du patriarche de Constantinople Bartholomée Ier et en se référant à saint François d’Assise.

 

 

Dans un chapitre consacré à l’Évangile de la Création, le pape reprend le passage biblique du récit de la Génèse, où il est écrit que l’homme est invité à « dominer la terre », soulignant que cette expression ne doit pas être comprise comme une invitation à une attitude destructrice, mais au contraire interprétée à la lumière d’autres textes nous incitant à « cultiver et garder »le jardin du monde, c’est-à-dire défricher et labourer mais aussi protéger et surveiller ce que Dieu a créé.

 

 

Il en conclut : « Chaque communauté peut prélever de la bonté de la terre ce qui lui est nécessaire pour survivre, mais elle a aussi le devoir de la sauvegarder et de garantir la continuité de sa fertilité pour les générations futures. »

 

 

Poursuivant son exégèse, le pape précise que l’être humain doit respecter les lois de la nature comme les animaux qui y vivent, résumant le propos biblique en ces termes : « Nous apercevons ainsi que la Bible ne donne pas lieu à un anthropocentrisme despotique qui se désintéresserait des autres créatures. »

 

 

Plaidant pour une écologie intégrale à la fois environnementale, économique et sociale mais aussi culturelle, le Souverain Pontife critique la « vision consumériste de l’être humain », estimant que la mutation écologique doit inclure les droits des peuples et des cultures, et précise que « la disparition d’une culture peut être aussi ou même plus grave que la disparition d’une espèce animale ou végétale. »

 

 

En outre, François insiste sur l’importance de l’écologie humaine et de la défense inconditionnelle de la vie, qui implique « la relation de la vie de l’être humain avec la loi morale inscrite dans sa propre nature (…), que l’homme possède, qu’il doit respecter et qu’il ne peut manipuler à volonté », et condamne « l’attitude qui prétend effacer la différence sexuelle parce qu’elle ne sait plus s’y confronter. » Ainsi, conclut le pape, « l’écologie intégrale est inséparable de la notion de bien commun (…), qui joue un rôle central et unificateur dans l’éthique sociale ».

 

 

Loin du discours mensonger des théoriciens du développement durable, concept destiné à permettre au système capitaliste mondialisé de perdurer en créant de nouveaux marchés, ou de celui des « khmers verts » animés par une idéologie libérale-libertaire issue de mai 68 et qui entendent continuer à « jouir sans entrave » en donnant libre-cours à leurs pulsions consommatrices, l’Église prône le retour à un mode de vie sobre et généreux, permettant d’économiser et de mieux répartir entre les peuples les ressources naturelles de la planète.

 

 

 

Méditons pour terminer ce passage de la « Prière pour notre terre », qui conclut magnifiquement l’encyclique Laudato si’ : « Touche les cœurs de ceux qui cherchent seulement des profits aux dépens de la terre et des pauvres. Apprends-nous à découvrir la valeur de chaque chose, à contempler, émerveillés, à reconnaître que nous sommes profondément unis à toutes les créatures sur notre chemin vers ta lumière infinie. »

 

11:14 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)

22/12/2015

« Il faut qu’il fasse du latin ! »

 

 

 

 

 
 
 
Combien de petits Péguy disparaîtront dans la masse parce que nos dirigeants s’exclament aujourd’hui « Il faut qu’ils fassent du verlan ! » ?
 
 
 
 
 

Essayiste
           
 
 
      

Théophile Naudy est vraisemblablement l’homme à qui l’on doit de connaître Charles Péguy. Dans l’enchaînement des événements qui conduiront ce dernier à devenir homme de lettres, homme public et engagé entré dans la postérité, nul ne peut ignorer l’importance de l’intervention de Naudy. Lorsque leurs chemins se croisent, Péguy est un jeune élève brillant mais condamné par sa situation sociale à ne s’émanciper jamais du milieu où l’on confine les siens. Sa mère attend de lui qu’il soit professeur, ce qui n’est déjà pas si mal. Mais Naudy, le directeur de l’école, distingue en Péguy une créature hors normes à qui il faut offrir de pouvoir s’émanciper des limites de sa condition. Pour y parvenir, il est catégorique et lance cette sentence : « Il faut qu’il fasse du latin ! » » Il fait obtenir à l’élève une bourse municipale qui lui permettra d’entrer au lycée d’Orléans. Nous sommes en 1885.

 

 

L’école républicaine, alors, veut promouvoir la méritocratie. Elle a conscience de son rôle moteur dans l’élévation d’une intelligence générale et, extraite de celle-ci, d’une élite capable d’assumer demain la transmission des connaissances. De nos jours, plusieurs (grandes) écoles revoient le niveau de leur programme à la baisse pour qu’il soit plus accessible. Entre l’école républicaine d’hier et celle d’aujourd’hui, deux doctrines radicalement opposées. On mesure, peine au cœur, le chemin parcouru en réalisant qu’hier le latin était un chemin vers l’élévation, un outil d’accession à des degrés supérieurs de savoir qui permettait à l’école de former une élite ; et qu’il est aujourd’hui un frein, que l’on supprime pour cela, à l’affaiblissement général du niveau.

 

 

Par le latin, l’élève s’extrayait d’une condition pour en pénétrer une autre. En conduisant les élèves à se frotter à des savoirs qu’ils ignorent, on les incline à pratiquer deux attitudes cardinales : l’effort et le dépassement. Les dirigeants modernes, par leur politique d’aplanissement qui supprime ce qui n’est pas accessible sans ces deux attitudes, condamnent la jeunesse au repos intellectuel qui provoque la léthargie de l’esprit. Paniqués à l’idée que le bon élève complexe le mauvais, ils font le nécessaire pour qu’ils soient tous les deux aussi mauvais.

 

 

Combien de petits Péguy disparaîtront dans la masse parce que nos dirigeants s’exclament aujourd’hui « Il faut qu’ils fassent du verlan ! » ?

 

 

10:11 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)

18/12/2015

La Bible condamnée par la « justice » ripoublicaine:

 

 

En avril 2014, Christine Boutin répondait aux questions de la journaliste Camille Vigogne au sein d’un article intitulé « Je suis une pécheresse » pour la revue politique Charles. Au cours de ce long entretien, elle se livre sur tous les sujets, de sa vie intime à sa carrière politique en passant par sa foi et déclare très honnêtement : « Je n’ai jamais condamné un homosexuel. L’homosexualité est une abomination. Mais pas la personne. Le péché n’est jamais acceptable, mais le pécheur est toujours pardonné. (…) Ils sont pécheurs comme je le suis, on est tous pêcheurs. Je suis dans le péché, moi aussi, je suis une pécheresse, mais vous ne me verrez jamais faire l’apologie d’un péché ».

 

 

 

Malheur ! L’homosexualité, un péché ?!? Immédiatement, ces propos inspirés par le Lévitique et les épitres de saint Paul lui valent un lynchage politico-médiatique d’une grande violence ! Les journalistes et politiciens sont clairs : il faut excommunier Boutin !

 

 

 

 


 

 

 

Mais le vendredi 23 octobre, c’est devant le tribunal correctionnel de Paris que Christine Boutin comparaissait pour « incitation à la haine ou à la violence à l’égard d’un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle »… Le procureur, d’une grande neutralité tout au long de l’audience, résuma, disons… à sa manière : « ce que l’on entend dans vos propos, c’est que les homosexuels sont une abomination ». L’avocat de Mme Boutin, qui plaidait la relaxe, ne manqua pas de lancer : « si vous suivez les réquisitions du procureur, alors il faut saisir la Bible ! ».

 

 

Verdict ? Les Écritures sont condamnées : Christine Boutin doit déjà payer une amende de 3 000 euros. Le tribunal a mis son jugement en délibéré au 18 décembre. Elle risque encore jusqu’à un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.

 

 

Marc Auchenne

 

09:05 Publié dans Ethique | Lien permanent | Commentaires (0)

15/12/2015

La Cour suprême des Etats-Unis impose le « mariage gay » : vers la persécution religieuse:

 

 

 

 

 

 

 

Une très intéressante analyse publiée par Réinformation.tv sur la  décision de la Cour suprême des Etats-Unis qui a imposé à tous les états américains la légalisation du « mariage » homosexuel. Le texte est long mais les tenants et les aboutissants de cette décision sont si graves qu’il convient de prendre le temps de le lire…

 

 

La communauté « gay » des Etats-Unis est folle de joie après la décision de 5 juges sur 9 de la Cour suprême d’imposer à tous les Etats de l’Union d’autoriser le « mariage » des couples de même sexe. C’est la pleine saison de la Gay Pride dans le monde entier. Le lobby LGBT exulte. Il a raison, écrit le juge John Roberts dans son opinion dissidente. « Si vous faites partie des nombreux Américains – quelle que soit leur orientation sexuelle – qui sont en faveur de l’extension du mariage de même sexe, n’hésitez pas à célébrer la décision de ce jour. Célébrez le fait que vous avez atteints un but désiré. Célébrez la possibilité d’exprimer d’une nouvelle façon l’engagement envers un partenaire. Célébrez la possibilité d’obtenir de nouveaux avantages. Mais ne célébrez pas la Constitution. Elle n’est pour rien dans cette affaire ». En revanche, l’objectif profond, ou à tout le moins l’effet de la décision, est évident : la décision Obergefell v. Hodges contredit toutes les convictions religieuses traditionnelles et ouvre la voie à la persécution religieuse.

 

 

Le juge Antonin Scalia a qualifié la décision de « putsch judiciaire ». Cinq juges ont confisqué le pouvoir, contredit la volonté du peuple, passé par pertes et profits des référendums défavorables au « mariage » des couples de même sexe, renversé la propre jurisprudence de leur Cour qui est simplement chargée d’interpréter la Constitution et non de créer le droit, pour imposer leur point de vue subjectif. Intolérable confiscation du pouvoir ; ce « gouvernement des juges » se constate partout dans les prétendus « Etats de droit » où des magistrats non élus deviennent « législateurs suprêmes » par leur propre volonté, et surtout celle de l’établissement qui pourrait les arrêter d’un mot mais trouve là un moyen puissant pour contourner la volonté du peuple et la démocratie.

 


Justifier le mariage gay par la Constitution : l’imposture de la Cour suprême

 


C’est de manière frauduleuse qu’on a invoqué la Constitution des Etats-Unis et son amendement 14 défendant le droit au respect de la vie privée. Il va de soi qu’elle n’avait jamais prévu que le mariage pût être autre chose que l’union d’un homme et d’une femme. A la date où l’amendement 14 a été adopté, en 1868, il n’existait pas un seul Etat où la sodomie n’était pas pénalisée. Le texte a été torturé, trituré pour y découvrir une nouvelle « liberté ». Et encore, cela s’est fait sans la moindre argumentation juridique. Obergefell v. Hodges s’étend sur le ressenti, le besoin d’amour, l’expression de l’engagement individuel. Il se fonde sur le « droit fondamental au mariage » mais en définissant le mariage de manière tordue sans s’appuyer sur le sens et les raisons qui font du mariage naturel la pierre de construction de la société.

 

 

La décision de la Cour suprême s’appuie sur les quatre «  piliers » qui selon elle définissent le mariage : l’autonomie individuelle, l’engagement, la procréation et l’éducation des enfants ; la pierre d’angle de l’ordre social. Le premier « pilier » concerne le droit à l’intimité : pourquoi réclamer une reconnaissance publique alors, demande John Roberts. Le juge conservateur Antonin Scalia renchérit dans son opinion dissidente distincte : « Si l’intimité est une liberté, on pourrait penser que la liberté de l’intimité est limitée plutôt que renforcée par le mariage. Posez la question au prochain hippie que vous croiserez ! »

 


La Cour suprême des Etats-Unis entre solitude et amour romantique

 


L’engagement ? Ce n’est plus une promesse de respecter un vœu irrévocable, mais, à en croire la Cour, un remède contre la solitude. « Le mariage répond à la peur universelle qu’une personne esseulée puisse appeler et ne pas entendre de réponse. Il offre la promesse du compagnonnage et la conscience et l’assurance de ce que, tant que l’un et l’autre vivront, il y aura l’un pour prendre soin de l’autre. » A l’ère du divorce facile, l’argument a un goût amer. Mais il est surtout faux : tel n’est pas le sens du mariage, et la solitude n’est pas une notion de droit.

La procréation ? Elle n’est « qu’un aspect parmi d’autres de la question », assure Obergefell v. Hodges. Les couples de même sexe ne peuvent pas procréer, précisément, par impossibilité de nature et non par accident. Mais puisqu’ils adoptent, ils doivent pouvoir se marier, assurent les juges, afin que leurs enfants ne soient pas « stigmatisés » par leur conscience d’appartenir à des couples « inférieurs » aux couples hétérosexuels. Voilà qui contourne la réalité. On prend une situation injuste et on en tire un droit général.

 

 

« Le mariage demeure une pierre de construction de notre communauté nationale. Pour cette raison, comme un couple s’engage à prendre soin l’un de l’autre, ainsi la société s’engage à soutenir le couple, en offrant une reconnaissance symbolique et des avantages matériels pour les protéger et les nourrir », affirme la décision de la Cour suprême. Sans autre explication. Car en réalité l’explication contredirait la décision ; elle se justifie parce que le mariage est le lieu de la procréation et que le mariage protège le mieux les enfants et le maintien de l’ordre social.

 


Mariage gay et individualisme suprême : la contradiction interne

 


Si la gauche libérale qui a imposé le « mariage gay » pensait vraiment que le mariage est le meilleur cadre pour l’épanouissement des enfants, pourquoi favorise-t-elle le divorce facile et a-t-elle tout fait, dans de si nombreux pays du monde, pour mettre sur le même plan le mariage légitime et l’union libre, les enfants légitimes et les enfants nés hors mariage ?

 

 

La réponse se trouve dans la déification de l’autonomie humaine. La décision Obergefell v. Hodges montre de manière éclatante combien l’ingénierie sociale en cours dans le monde entier repose sur la fausse promesse : « Vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » Comble du nominalisme et du libéralisme, elle s’autorise à donner le sens qu’elle veut au mot « mariage », sans tenir compte des réalités, et elle impose le relativisme qui est la marque du libéralisme, refusant toute transcendance, toute vérité, toute loi supérieure à la volonté humaine. Le juge Anthony Kennedy, qui a voté pour la reconnaissance du « mariage » gay, l’exprime ainsi : les gens ont le droit « dans le cadre de la légalité, de définir et d’exprimer leur identité ». Lors d’une décision libéralisant l’avortement en 1989, il disait déjà : « Au cœur de la liberté se trouve le droit de définir sa propre conception de l’existence, du sens, de l’univers, et du mystère de la vie humaine ». Ni Dieu, ni maître !

 


La persécution religieuse est contenue dans la légalisation du mariage gay

 


La conséquence logique de cette autonomie érigée en absolu, on la connaît depuis la Révolution française : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ! » Benoît XVI résumait cela en trois mots : « Dictature du relativisme. » Il n’y a pas de place dans un monde où les hommes sont maîtres pour celui qui veut se soumettre à une vérité qui le dépasse, à la réalité qui s’impose à lui. Il s’ensuit que la persécution religieuse est contenue en germe – voire davantage – dans la reconnaissance du « mariage » des couples de même sexe.

 

 

Le juge Kennedy le laisse entendre lorsqu’il explique : « Parmi ceux qui considèrent que le mariage homosexuel est un mal il en est beaucoup qui parviennent à cette conclusion sur la base de prémisses religieuses ou philosophiques décentes et honorables, et cette décision ne dénigre ni leurs personnes ni leurs croyances. Mais lorsque cette opposition sincère et personnelle se transforme en loi adoptée et en politique de l’Etat, la conséquence nécessaire est qu’on met l’imprimatur de l’Etat lui-même sur une exclusion qui va bientôt déprécier ou stigmatiser ceux à qui leur propre liberté est alors refusée. »

 

 

Cette formule ampoulée – mais surtout très dangereuse – affirme en réalité le refus de permettre qu’un Etat définisse le mariage selon la réalité, selon sa définition traditionnelle, parce que cela constituerait une discrimination à l’égard des homosexuels qui veulent en bénéficier. On n’a plus le droit de s’y opposer qu’à titre individuel, sans que cela puisse avoir de conséquences sur le plan public : voilà la conclusion logique.

 

 

Le juge Clarence Thomas – juge noir auteur lui aussi de sa propre opinion dissidente – a mis en évidence les « conséquences potentiellement désastreuses pour la liberté religieuse ». Mais aussi pour le statut fiscal favorisé des institutions religieuses…

 


La Cour suprême ne protège plus la liberté religieuse

 


Alexander Marlow de Breitbart.com observe à son tour : « Si vous regardez la manière dont la Cour est parvenue à sa décision, vous verrez qu’elle ouvre la porte à une plus grande discrimination à l’égard des Eglises. Bientôt ils s’attaqueront aux Eglises. Tel est le prochain programme. (…) Les chrétiens seront accusés de sectarisme tout simplement parce qu’ils exerceront leur droit constitutionnel qui proclame la liberté de religion. »

 

 

Pour en arriver là, il a fallu perdre tout sens ce qu’est le mariage – et les racines de ce mal sont profondes. Le juge Samuel Alito a été le seul à proclamer de manière lapidaire dans son opinion dissidente que le mariage a pour finalité la procréation et l’éducation des enfants. Obergefell v. Hodges est fondé sur l’idée de « l’amour romantique », souligne-t-il : « Cette manière de comprendre le mariage, qui se focalise presque entièrement sur bonheur des personnes qui choisissent de se marier, est partagée par beaucoup aujourd’hui, mais elle n’est pas la conception traditionnelle. Pendant des millénaires, le mariage était inextricablement lié à la chose que seul un couple de sexes opposés peut faire : procréer. » La dévaluation du mariage par le refus de la procréation a creusé le lit du « mariage » gay…

 

 

Dans le même ordre d’idées, le juge Roberts a averti que le renversement de la définition fondamentale du mariage ouvre la porte à une redéfinition plus large : « Il est frappant de noter à quel point une bonne part des arguments de la majorité s’appliquerait avec une force égale à la revendication d’un droit fondamental au mariage pluriel » : la polygamie.

 


Renverser le mariage gay, ou protéger l’objection de conscience ?

 


Plusieurs candidats l’investiture républicaine pour les élections présidentielles de 2016 ont exprimé leur refus de cette décision de la Cour suprême – mais celle-ci possède, ou en tout cas exerce davantage de pouvoir que le président élu. Mike Huckabee a annoncé qu’il ne se soumettrait pas « à une cour impériale pas plus que nos Fondateurs ne se sont soumis à un monarque britannique impérial ». « Nous devons résister et rejeter la tyrannie judiciaire, et ne pas battre en retraite… La Cour suprême ne peut pas davantage abroger la loi de la nature et la loi de Dieu sur le mariage qu’elle ne peut le faire pour la loi de la gravitation universelle », a-t-il déclaré.

 

 

Mais est-il encore temps de résister et de rétablir ? Une barrière s’est effondrée, menaçant chacun. Tony Perkins, du Family Research Council, estime qu’il faut d’abord protéger les opposants. « Notre première réponse est de nous mobiliser au niveau fédéral et étatique pour protéger la liberté de religion. Il faut d’abord sécuriser notre camp de base. »

Certes. Mais en attendant, c’est la société américaine tout entière qui est fragilisée par la décision de la Cour suprême. La victoire du « mariage » gay est celle de l’idéologie du genre, du nihilisme LGBT. Elle aura des conséquences dans le monde entier dans la mesure où les Etats-Unis consolident une tendance avec tout le poids de leur force de frappe politique, commerciale, militaire. Le cardinal Carlo Caffarra a longuement dénoncé ces aberrations dans une récente interview au journal italien Il Tempo. Il voit dans l’idéologie du genre une « œuvre diabolique » ; dans les lois qui contredisent la loi naturelle, une abdication par l’Etat de sa tâche législative ; dans la « glorification de l’homosexualité », l’annonce de « la fin ». « Il n’y a pas de civilisation qui ait survécu à la glorification de l’homosexualité », écrit-il.

En l’occurrence, il y va du salut et de la survie de tous.

 
 

10:15 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)