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02/02/2016

Turquie : 15 pasteurs menacés de mort:

 

 

 

 

 

Une lectrice (merci Ch. P. !) me signale un article de Portes Ouvertes, l’organisation protestante bien connue au service des chrétiens persécutés et qui édite, chaque année, un très précieux Index mondial de persécution. Ce dont il nous informe est plus que préoccupant… Les actes christianophobes contre les chrétiens ne sont pas rares en Turquie, en particulier mais pas uniquement contre les chrétiens protestants.

 

 

Portes Ouvertes s’inquiète de la sécurité de plusieurs pasteurs protestants qui, depuis le 27 novembre, sont harcelés par des messages les menaçant de mort sur leur boîte de courriels, pages Facebook et internet ou téléphones. Le langage et les visuels utilisés par leurs auteurs font penser à l’organisation État islamique. L’un des pasteurs dit avoir reçu des messages par SMS et e-mail le prévenant de sa future décapitation : « Ils nous disent que nous sommes responsables des conversions d’autres musulmans au christianisme, qu’il est désormais trop tard et qu’Allah leur livrera nos têtes ! » D’après l’Association des Chrétiens Protestants de Turquie, les chrétiens sont habitués aux menaces, mais depuis quelques semaines, elles sont devenues plus nombreuses et systématiques. Elles proviennent également d’une même source. En effet, la plupart des messages reçus incluent un extrait de la sourate 33 du Coran qui déclare que « les maudits seront pris et tués impitoyablement où qu’on les trouve ». L’un de ces messages spécifie : « Le temps de votre décapitation est proche,  gloire et louange à Allah ! ». Par ailleurs, une vidéo dont le contenu tente de justifier par des preuves religieuses l’assassinat des apostats a été récemment postée sur Youtube en Turquie. Contrairement à de nombreux autres pays à majorité musulmane, la Turquie permet de changer librement sa religion sur la carte d’identité ou même de ne pas la mentionner. Pourtant la Turquie fait partie des 50 pays où les chrétiens sont le plus persécutés, selon l’Index Mondial de Persécution. Dans ce pays, tous les chrétiens sont touchés par la persécution, aussi bien dans leur vie privée, familiale, sociale, ecclésiale que civile. La persécution s’explique surtout par l’extrémisme islamique et le nationalisme religieux.

 

 

Source : Portes Ouvertes

09:51 Publié dans Eglise | Lien permanent | Commentaires (0)

29/01/2016

Le remède à la crise culturelle :

 

 

 
 

 enracinement, mémoire et identité

 

 

 

Ces trois mots font couler beaucoup d’encre depuis quelques années, alors que nous observons un déclin intégral de la civilisation occidentale, et un remplacement idéologique, préparé de toutes pièces par les programmateurs d’un ordre nouveau en tout genre et pour tous les genres...

 

 

 

Il est donc de nécessité absolue de revenir à l’essentiel. Les innovations extravagantes que nous constatons, notamment dans le domaine de l’enseignement, de la famille et de la société, qui peuvent nous surprendre par leurs ridicules justifications et par les contradictions flagrantes de leur concrétisation, devraient susciter l’inquiétude plutôt que l’indifférence dans les esprits de la plupart de nos contemporains. Et pourtant, si des centaines de milliers d’honnêtes citoyens, inquiets pour l’avenir de leur pays, ont investi rues et places depuis plusieurs années, que font les dizaines de millions d’autres ? Comment réagissent-ils, sinon par une sorte de passivité totale devant des réalités qui semblent ne pas bousculer les petits intérêts de tous les jours ?

 

 

Les analyses ne manquent pas en effet pour vérifier la banqueroute civilisationnelle dans laquelle nous plongeons. Le Charybde soixante-huitard a laissé la place au Scylla de l’implosion culturelle. Et après Scylla, dans quel abîme allons-nous sombrer ? Le suicide français d’Eric Zemmour a mis le doigt « là où ça fait mal », en diagnostiquant ce pays si grand qu’était la France, et qui est devenu aujourd’hui le nouvel homme malade de l’Europe, un malade qui refuse d’accepter les conclusions des médecins. Avec Les déshérités, le philosophe François-Xavier Bellamy s’est concentré sur une perspective culturelle, en dénonçant cette crise de la transmission, qui dilue progressivement jusqu’à le faire disparaître tout ce qui reste de l’identité française.

 

 

Face à ce mouvement de réveil des consciences, les idéologues inquiets opposent l’arme de destruction massive de l’amalgame culturel, sorte de fourre-tout de stéréotypes, par lequel on va accuser l’adversaire de basculer dans l’esprit réactionnaire, de ressusciter « les heures les plus sombres de notre histoire, etc. » Procédé caractéristique, que les vénérés ancêtres de ces Frankenstein du changement perpétuel pratiquaient sans vergogne, en ces autres heures sombres (qu’on a eu trop souvent envie de rendre claires) de la Révolution, point alpha de la régénération culturelle. En d’autres termes, "quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage" !

 

 

Lorsque nous arrivons dans une impasse, la seule solution est de faire demi-tour. L’impasse culturelle actuelle est indéniable. Mais voilà, nos savants-fous, qui ne manquent pas d’imagination, se sont lancés dans l’acharnement thérapeutique. Bref, faire croire que tout fonctionne, parce que les intérêts de l’individualisme souverain ne sont pas encore menacés... Sinistre échappatoire pour tenter de faire dormir debout un peuple qui ne se rend pas compte qu’on lui enlève son âme. Mais voilà, pour qu’il retrouve cette âme, ce peuple, cette nation doit refleurir comme un arbre au printemps. Alors osons une petite analogie de pépiniériste... [....]

 

 

La suite sur Le Rouge et le Noir

09:07 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

26/01/2016

Etats-Unis :

 

 

une 3e vidéo montre le Planning familial négociant des organes et tissus fœtaux, avec des images de prélèvements

 

 

Une nouvelle vidéo publiée par le Center for Medical Progress est venue ce mardi apporter une confirmation supplémentaire du trafic d’organe auquel se livre, en pleine violation de la loi américaine, le Planned Parenthood Federation  des Etats-Unis. Le troisième film mis en ligne par les enquêteurs provie à la fin de 30 mois de tournage clandestin montre une nouvelle responsable du Planning familial discuter le prix des éléments de fœtus qui peuvent être négociés à la suite d’avortements. Il montre aussi comment des responsables du Planning font le compte d’organes utilisables dans une coupelle de laboratoire à la suite d’un avortement, avec des acheteurs potentiels : attention, les images peuvent heurter profondément. La vidéo propose enfin le témoignage d’une jeune femme spécialisée dans les prélèvements sanguins racontant comment elle a été embauchée, sans le savoir d’emblée, pour prélever des organes « intéressants » pour la revente.
 
 
 
 
 
 


 
 
 
 
 
Le Center for Medical Progress ne s’arrêtera certainement pas là : son principal enquêteur, David Daleiden, a fait savoir à LifeSiteNews que la publication des films réalisés clandestinement continuera pendant des semaines, voire des mois.
 
 
La vidéo qui vient d’être mise en ligne propose notamment l’enregistrement clandestin d’une conversation entre la vice-présidente et directrice médicale du Planning familial des Rocky Mountains, Dr Savita Ginde – responsable des cliniques d’avortement du Colorado, du Nevada, du Nouveau Mexique et du Wyoming – avec le vidéaste qui se présente comme acheteur d’organes et de tissus fœtaux pour le compte d’une société de biologie humaine. Le médecin parle du prix demandé par Planned Parenthood et semble indiquer une préférence pour un paiement par organe ou par élément du corps, afin de maximiser les revenus : « Je croix que la démarche élément par élément fonctionne un peu mieux, car cela nous permet de voir exactement ce que nous pouvons en tirer », dit le Dr Ginde à propos d’un enfant avorté à un peu plus de 11 semaines.
 
 
La conversation se déroule dans une salle médicale où un employé du Planning évalue le petit corps avorté : on distingue nettement deux petites jambes et d’autres parties reconnaissables. Le faux acheteur regarde et évalue la valeur de « compensation » des organes à « 200 ou 300 dollars ». Un assistant médical ponctue la proposition des mots : « Cinq étoiles ! »
Ces images bouleversantes, révoltantes, Holly O’Donnell les a trop souvent vues dans la réalité. La jeune femme, phlébotomiste spécialiste des prises de sang, a travaillé quelque temps comme responsable des prélèvements chez StemExpress LLC, dont le flyer publicitaire promet au Planning des « bénéfices financiers pour leurs cliniques » en cas de récupération d’organes et de tissus fœtaux.
 
 
Embauchée à la suite d’une candidature par mail en 2012, pensant devoir procéder à des prises de sang, elle avait été confrontée dès son premier jour de travail à une coupelle sanguinolente où son formateur lui avait montré un par un les bras, les jambes, la tête d’un petit fœtus avorté. Holly devait ensuite récupérer les parties en les identifiant, à l’aide de pincettes.
« J’ai pris les pincettes. Je les ai portés dans la coupelle. Je me rappelle que j’ai saisi la jambe… et au moment où je la prends je sens comme des morts et des douleurs envahir mon corps. En fait, je me suis évanouie. »
 
 
On lui fait sentir des sels, on l’amène dans l’infirmerie. Une autre employée tente de la rassurer en lui disant : « Ne t’inquiète pas. Ça nous arrive encore à plein d’entre nous. Certaines ne s’y font jamais. »
 
 
Holly O’Donnell est restée malgré tout. Même si elle a fini par comprendre que les responsables de l’entreprise « n’étaient pas du tout à la recherche d’une personne capable de compassion : ils voulaient seulement trouver quelqu’un qui puisse récupérer plus d’argent, le plus d’échantillons possible – quelqu’un qui puisse faire progresser le chiffre ».
 
Elle atteste également que l’infirmière en chef du Planning était avant tout soucieuse de voir StemExpress LLC récupérer le maximum de « spécimens » : « Les autres s’en fichaient, mais l’infirmière chef avait cette préoccupation parce qu’elle savait que Planned Parenthoodobtenait une compensation. »
 
 
 

Jeanne Smits‏

 

09:29 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

22/01/2016

Les sources chrétiennes de l’écologie:

 

 

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Rappelons que la préservation de la planète constitue une préoccupation historique de l'Église.

 
 
 
 
 

 
 
 
 
      

Au moment où se tient la 21ème conférence sur le climat de l’ONU, censée accoucher d’un accord historique contre le réchauffement climatique, rappelons que la préservation de la planète constitue une préoccupation historique de l’Église catholique, toujours soucieuse de l’avenir de la Création confiée aux hommes par la volonté de Dieu.

 

 

Dès l’introduction de son encyclique sur l’écologie Laudato si’, le pape François revient sur l’enseignement de ses prédécesseurs à propos du rapport de l’humanité à la Création, tout en s’appuyant sur les travaux du patriarche de Constantinople Bartholomée Ier et en se référant à saint François d’Assise.

 

 

Dans un chapitre consacré à l’Évangile de la Création, le pape reprend le passage biblique du récit de la Génèse, où il est écrit que l’homme est invité à « dominer la terre », soulignant que cette expression ne doit pas être comprise comme une invitation à une attitude destructrice, mais au contraire interprétée à la lumière d’autres textes nous incitant à « cultiver et garder »le jardin du monde, c’est-à-dire défricher et labourer mais aussi protéger et surveiller ce que Dieu a créé.

 

 

Il en conclut : « Chaque communauté peut prélever de la bonté de la terre ce qui lui est nécessaire pour survivre, mais elle a aussi le devoir de la sauvegarder et de garantir la continuité de sa fertilité pour les générations futures. »

 

 

Poursuivant son exégèse, le pape précise que l’être humain doit respecter les lois de la nature comme les animaux qui y vivent, résumant le propos biblique en ces termes : « Nous apercevons ainsi que la Bible ne donne pas lieu à un anthropocentrisme despotique qui se désintéresserait des autres créatures. »

 

 

Plaidant pour une écologie intégrale à la fois environnementale, économique et sociale mais aussi culturelle, le Souverain Pontife critique la « vision consumériste de l’être humain », estimant que la mutation écologique doit inclure les droits des peuples et des cultures, et précise que « la disparition d’une culture peut être aussi ou même plus grave que la disparition d’une espèce animale ou végétale. »

 

 

En outre, François insiste sur l’importance de l’écologie humaine et de la défense inconditionnelle de la vie, qui implique « la relation de la vie de l’être humain avec la loi morale inscrite dans sa propre nature (…), que l’homme possède, qu’il doit respecter et qu’il ne peut manipuler à volonté », et condamne « l’attitude qui prétend effacer la différence sexuelle parce qu’elle ne sait plus s’y confronter. » Ainsi, conclut le pape, « l’écologie intégrale est inséparable de la notion de bien commun (…), qui joue un rôle central et unificateur dans l’éthique sociale ».

 

 

Loin du discours mensonger des théoriciens du développement durable, concept destiné à permettre au système capitaliste mondialisé de perdurer en créant de nouveaux marchés, ou de celui des « khmers verts » animés par une idéologie libérale-libertaire issue de mai 68 et qui entendent continuer à « jouir sans entrave » en donnant libre-cours à leurs pulsions consommatrices, l’Église prône le retour à un mode de vie sobre et généreux, permettant d’économiser et de mieux répartir entre les peuples les ressources naturelles de la planète.

 

 

 

Méditons pour terminer ce passage de la « Prière pour notre terre », qui conclut magnifiquement l’encyclique Laudato si’ : « Touche les cœurs de ceux qui cherchent seulement des profits aux dépens de la terre et des pauvres. Apprends-nous à découvrir la valeur de chaque chose, à contempler, émerveillés, à reconnaître que nous sommes profondément unis à toutes les créatures sur notre chemin vers ta lumière infinie. »

 

 

 

 

 

09:41 Publié dans Louange | Lien permanent | Commentaires (0)

19/01/2016

Pakistan : un pasteur et des chrétiens menacés pour un prétendu “blasphème”

 

 

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Les pinailleurs musulmans qui sont à l’origine de cette nouvelle attaque pour “blasphème” contre des chrétiens, feraient mieux de s’interroger sur l’origine du nom de leur “prophète” – que Mahomet n’a jamais eu la prétention d’être. Mahomet/Mohamed est un prénom ou un nom inconnu chez les Arabes avant l’islam. C’est une invention pure et simple des rédacteurs du coran, et qui n’apparaît pas avant 775. Le squelette consonantique du nom, MHMD –que l’on retrouve en hébreu et en araméen –, signifie désiré ou homme des prédilections. Nous sommes dans un registre biblique et chrétien et non musulman…

 

 

Le pasteur protestant Gill Aftab et trois autres chrétiens de Gujrat, au Pendjab pakistanais, ont été dénoncés pour blasphème. Ils sont accusés d’avoir utilisé le mot rasool (prophète) à l’occasion d’un événement promu par leur communauté, la Biblical Church of God. Le terme avait été écrit sur des affiches placardées en public. Selon les musulmans locaux, l’usage du mot rasool constitue un blasphème puisque le terme est utilisé comme attribut de Mahomet. Unitan Gill, le frère puîné du pasteur, a été arrêté mais, ainsi que cela a été indiqué à Fides, l’ONG CLAAS (Centre for Legal Aid, Assistance and Settlement) est parvenue à obtenir sa remise en liberté sous caution. Selon les chrétiens locaux, les musulmans étaient en colère et avaient l’intention d’incendier les maisons et l’église des chrétiens mais, grâce à l’intervention de la police, la situation n’a pas dégénéré. Certaines familles chrétiennes ont cependant fui pour motifs de sécurité. Le directeur de CLAAS, Nasir Saeed, remarque que « le mot rasool a été utilisé plusieurs fois dans la Bible en langue ourdou comme traduction d’apôtres et de disciples et que les chrétiens n’avaient donc aucune intention blasphématoire ».

 

 

Source : Agence Fides

 

09:36 Publié dans Spirituel | Lien permanent | Commentaires (0)