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18/03/2014

Quand les "sentinelles de l'invisible" poussent leur coup de gueule

 

Entretien avec Anne Brassié et Stéphanie Bignon, auteur de Cessez de nous libérer. Petit traité pour les femmes actuelles. Avec une préface (très belle) d'Yves Meaudre. Via Romana. 12€.

Pourquoi ne voulez vous pas, Anne Brassié et Stéphanie Bignon, comme les autres, être libérées ?

 

 

 

Parce que cette libération est un énorme mensonge et un asservissement déguisé. La main qui met en mouvement le berceau met en mouvement le monde, disait Gertrud Von Lefort. Certains veulent asservir ce pouvoir immense, en l'asservissant à l'économique, on fait de la femme un agent économique, ce qui n'est pas sa vocation première. C'est pour cela que le principe de parité est irréalisable. La vocation de la femme, c'est le don gratuit, celui de donner la vie, de mettre au monde l'enfant, de l'élever, l'éduquer et lui donner tout l'amour dont il a besoin. C'est aussi défendre la vie.  Marie Noël le disait très joliment, ce n'est pas un travail vite fait que d'aimer » !

 

 

Une étude américaine vient de chiffrer le travail d'une femme à la maison, cela donne 72 h. L'horaire syndical est largement dépassé !

Malheureusement la condition féminine dépend de l'économie actuelle qui voit les pères recevoir des salaires de plus en plus limités pour régler des loyers en augmentation régulière... Les mères sont donc obligées de rapporter un second salaire.

 

 

L'horreur économique selon l'expression d'une journaliste aura aussi  pour conséquence l'euthanasie de plus en plus de vieillards qui coûtent trop cher à la société. Mère Térésa ne recevait pas de salaire pour assister les mourants.

Nous ne voulons pas être libérée de cette charge, celle de défendre la vie depuis la conception jusqu'à la dernière seconde.

 

 

Quel est le fil rouge du livre ?

 

Montrer que, dans le même temps Dieu est chassé de la sphère publique pour être enfermé dans la sphère privée et que la femme subit le sort inverse : elle est sortie de force de son foyer pour être jetée dans le monde, tout cela au prétexte de tous nous libérer ! Les conséquences visibles en sont une société blessée qui anéantit le véritable génie féminin. Les femmes l'ont si bien compris que les mères sont descendues dans la rue pour manifester leur colère.

 

Qu'avez vous appris en entreprenant ce livre ?

 

A notre grande surprise, tous les organismes étatiques comme le Planning Familial, en France ou les organismes internationaux, l'ONU,  l'UNESCO ou l'OMS imposent des programmes mortifères, limitations des naissances et  avortements, et développement de la théorie du genre. Comme tous les apprentis sorciers, le monde soi disant meilleur qu'ils veulent promouvoir débouchent sur un monde où l'on tue les petites filles. Des villages entiers indiens et chinois se retrouvent sans femmes après des programmes contraceptifs.

 

Nous avons appris aussi que l'asservissement sexuel de la femme n'avait jamais cessé, bien au contraire. La sexualité débridée exige une femme libérée des contraintes de la maternité, la femme objet. « On asservit les peuples plus facilement avec la pornographie qu'avec les miradors » nous a prévenus Soljenitsyne. Le but de Judith Bultler est révolutionnaire. Son livre s'appelle: « Trouble dans le genre. Pour un féminisme de la subversion. » Pervertir la femme c'est désaxer la société tout entière, la maternité et la paternité, l'autorité et bien sûr le sacré puisque la femme est co créatrice. C'est elle qui relie notre monde au ciel et qui transmet la foi.

 

Comment résister ?

 

Il faut se réapproprier son identité, sa vie et redevenir chrétien. Les femmes sont «  les sentinelles de l'invisible » disait Jean Paul II  et nous le rappelle Paul Evdokimov, dans un beau livre intitulée, La femme et le salut du monde, elles doivent s'opposer aux forces destructrices: « Aujourd'hui, face au matérialisme, à la sécularisation, face à la pornographie et à la drogue, face à tous les éléments de décomposition démoniaque, de violence et de guerre, c'est la femme qui est prédestinée à dire non pour arrêter l'homme au bord de l'abîme et lui montrer sa vraie vocation des mystères de Dieu. »

 

Michel Janva

 

10:22 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

11/03/2014

Comment sont nés les 40 Days for Life

 

Le numéro de mars de L'Homme Nouveau propose un entretien avec David Bereit, fondateur du mouvement américain : 40 Days for Life. Extraits :

 

"[...] Margaret [son épouse] me raconta beaucoup d’histoires sur des jeunes adultes de Corpus Christi (Texas). Tous les samedis, leurs familles se rendaient devant des cliniques d’avortement pour y prier en compagnie de centaines d’autres chrétiens. Au bout de quelques années, ils virent ces cliniques fermer les unes après les autres pour ne plus jamais rouvrir. J’ai alors commencé à prendre conscience que l’on pouvait faire quelque chose pour contribuer à résoudre le problème de l’avortement et là était mon devoir. Mais ce qui a vraiment poussé ma décision, c’est quand j’ai appris que Planned Parenthood, la plus grande chaîne d’avortoirs aux États-Unis, allait ouvrir sa première clinique d’avortement dans la ville où j’habitais : College Station. C’est cette information qui m’a poussé à m’impliquer activement dans le sauvetage de vies, à aider à changer les cœurs et les esprits, et à travailler pour mettre un terme à l’injustice que constitue l’avortement dans notre société.

 

Pourquoi et quand avez-vous décidé de lancer les 40 Days for Life ?

 

Après plusieurs années d’efforts pro-vie à College Station, nous avons constaté que rien ne marchait aussi efficacement que nous l’avions espéré et que le nombre d’avortements continuait à grimper. Quatre membres de notre petit groupe se réunirent un jour de l’été 2004 autour d’une table dans notre local pro-vie, et nous décidâmes de prier pendant une heure, car nous reconnaissions que si mettre un terme à l’avortement était humainement impossible, à Dieu tout est possible. Pendant notre prière, la première chose que Dieu mit dans nos cœurs fut cette période de quarante jours, une période que Dieu utilise, tout au long de l’histoire biblique, pour mettre en évidence la transformation dans le monde. Les trois choses que nous décidâmes furent : 1. Prière et jeûne pour obtenir la fin de l’avortement, en reconnaissant qu’avec Dieu, tout est possible. 2. Organisation de vigiles pacifiques de prière ininterrompue, 24 h sur 24, devant des cliniques d’avortement pour témoigner de l’injustice qui s’y déroulaient, et offrir de l’espérance et de l’aide aux mères risquant de prendre la pire décision de leur vie. 3. Une approche communautaire, en diffusant le message pro-vie aux membres de nos communautés, en faisant du porte à porte, en prenant la parole dans les églises et les écoles et en nous impliquant dans les médias. Ces trois actions – prière et jeûne, vigiles pacifiques et approche communautaire – constituèrent la structure des 40 Days for Life. Deux semaines après cette heure de prière, nous lancions la première campagne des 40 Days for Life. Plus d’un millier de personnes s’y engagèrent localement. Cette année-là, le taux des avortements diminua de 28 % dans notre communauté.

 

[...] En démarrant les 40 Days for Life, nous pensions qu’une douzaine voire une quinzaine de villes participeraient de manière coordonnée à cet effort national. Or, lors de cette première campagne, ce furent 89 villes de 33 États différents qui se mobilisèrent ! Désormais, ce sont des centaines de villes et de nombreux pays qui participent aux campagnes des 40 Days for Life. [...] Plus de 600 000 volontaires ont participé à nos campagnes et nos informations confirment que 8 245 enfants à naître ont été in extremis sauvés de l’avortement à cause de tous ces gens priant devant des cliniques d’avortement, dont 44 ont définitivement fermé leurs portes, tandis que 88 employés d’avortoir touchés au cœur ont quitté l’industrie de l’avortement. [...]

 

 

Le mouvement pro-vie doit être mondial dans son étendue et sa convergence. L’avortement est la cause numéro un de mortalité dans le monde, il tue plus de vies que les maladies cardiovasculaires, le cancer, le sida, la faim ou toute autre cause. Pour combattre cette crise, nous devons mener cette lutte ensemble, nous devons nous mobiliser indépendamment des divisions entre nations, langues ou cultures, nous devons tous travailler ensemble pour faire admettre que la vie d’un enfant est sacrée aux yeux de Dieu et mérite d’être protégée. [...]"

 

Michel Janva

09:57 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

04/03/2014

Le concept de genre recouvre une certaine vision du monde - c'est-à-dire, une théorie

Normalien, agrégé de philosophie et maire adjoint (sans étiquette) de Versailles, François-Xavier Bellamy décrypte sur Figarovox l'idéologie de la rumeur :

 

"La théorie du genre existe-t-elle? A partir de cette question si vivement discutée aujourd'hui, il me semble utile de tenter une réponse - et de formuler une remarque.

Partons de ce qui est certain: le concept de genre existe bel et bien. Apparu dans la littérature universitaire il y a une quarantaine d'années, il s'est déployé dans des directions variées, au point qu'il est aujourd'hui utilisé dans des champs aussi éloignés que la sociologie, la littérature, l'économie ou les politiques publiques.

 

Quel est le sens de ce concept? Il sert à ceux qui l'emploient de critère d'interprétation pour décrypter la vie sociale et les relations humaines, à partir d'une idée essentielle: les différences entre hommes et femmes ne sont pas liées à une altérité naturelle, mais produites par une construction culturelle, tout entière organisée pour consolider la domination d'un sexe par l'autre.

Ainsi explicité, le concept de genre recouvre bien une certaine vision du monde - c'est-à-dire, au sens étymologique du terme, une théorie. [...]

 

Les défenseurs de ce concept, qui l'emploient massivement aujourd'hui (on ne compte pas les séminaires, colloques, cours, publications dédiées à des études liées au genre dans tous les domaines de la recherche) nient avec véhémence qu'une quelconque «théorie» soit cachée derrière ce concept. Mais cette dénégation n'a tout simplement aucun sens. [...]

Il est tout à fait permis de penser qu'il n'y a entre l'homme et la femme aucune différence de nature, de défendre cette conception par la recherche, et même, pourquoi pas, de la promouvoir par l'action politique. C'est ce que fait par exemple Caroline de Haas, ancienne conseillère de Najat Vallaud-Belkacem, à qui j'ai pu répondre dans une tribune parue dans Le Monde. Le débat démocratique suppose des visions et des projets assumés loyalement.

 

Il est en revanche proprement scandaleux d'empêcher le dialogue, d'interdire la critique, en cachant la réalité des intentions que l'on poursuit.

 

[...] Si le gouvernement se refuse aujourd'hui à assumer cette politique, c'est qu'il sait qu'elle serait très largement rejetée."

 

Michel Janva

09:21 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

25/02/2014

Zanzibar : église attaquée, pasteur agressé

 
 
 
 
 

Le 11 janvier dernier, alors que le service religieux venait de s’achever dans l’église de la Pentecostal Evangelism Fellowship of Africa (PEFA) du village de Kisauni, situé de la périphérie de la ville de Zanzibar, une centaine de musulmans, venant de la mosquée proche de l’église, ont investi le lieu. Ils cherchaient l’évêque pentecôtiste résidant Daniel Kwilemba « pour le tuer », hurlèrent-ils, car « ils ne supportaient plus la présence de cette église proche de leur mosquée, et sa nuisance sonore… ». L’évêque n’était pas présent et était remplacé, pour ce service du soir, par le pasteur William Saidi, de la Free Pentecostal Church in Tanzania, venu dans l’île depuis Dar es Salaam (Tanzanie continentale). Le pasteur fut roué de coup, mais les agresseurs prirent la fuite avant l’arrivée de la police qui a, ultérieurement, procédé à l’interpellation de suspects sans doute membres de groupes islamistes radicaux de Zanzibar particulièrement agressifs contre les chrétiens de l’île. Zanzibar, qui bénéficie d’une semi autonomie, compte une large majorité de musulmans (97 %) alors que la Tanzanie continentale est majoritairement chrétienne (54 % de la population, contre 34 % de musulmans).

 

 

- See more at: http://www.christianophobie.fr/breves/zanzibar-eglise-attaquee-pasteur-agresse#sthash.dvv6E56z.dpuf

09:43 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

18/02/2014

"Amener tous les élèves à envisager l'homosexualité"

C'est ce que l'on peut lire sur le portail du gouvernement, dans un document intitulé "Collectif éducation contre les LGBTphobies en milieu scolaire". Extraits des pages 13 et suivantes, consacrées à la formation des jeunes :

Partenariat avec les CDI et les BCD :

 

 

"Les fonds documentaires comportent rarement des ouvrages, notamment en littérature jeunesse, qui seraient susceptibles :
 - d'amener tous les élèves à envisager l'homosexualité, la transsexualité, l'homoparentalité et la transparentalité sans les préjugés habituels, et à considérer l'homosexualité comme une sexualité parmi d'autres,
 - d'aider les élèves en interrogation sur eux-mêmes à envisager sereinement leur identité et leur orientation sexuelles en les déculpabilisant et en leur permettant de s'accepter.
Le collectif se propose de travailler en partenariat avec l'administration et les associations afin de créer des bibliographies, filmographies, webographies adaptées aux différents niveaux d'enseignement.

 

 

La formation des jeunes

"Elle ne doit pas se limiter à des apprentissages disciplinaires, ni aux seuls moments passés en classe. C'est l'ensemble de la communauté éducative qui doit s'impliquer dans l'éducation à la citoyenneté des élèves. Tous les personnels doivent y contribuer, dans tous les lieux, pour les activités scolaires et péri-scolaires. Aucun établissement, public ou privé sous contrat, ne peut promouvoir une vision réductrice, voire régressive, de l'éducation à la sexualité qui irait à l'encontre des préconisations ministérielles et de la loi.

 

 

 

Les manuels scolaires :

"Les programmes scolaires doivent intégrer une dimension critique quant à la représentation des modèles sexués. Pour cela, les contenus des programmes et des manuels scolaires doivent évoluer pour mieux représenter la société réelle et mieux prendre en compte la diversité des orientations et des identités sexuelles, cette diversité étant pensée comme normale en soi et non plus en référence à l'hétérosexualité."

 

 

Promotion de l’éducation à la sexualité et à la question du genre :

 

 

"De même, il est nécessaire de promouvoir une éducation aux questions de genre qui prenne en compte la diversité : notions de masculin/féminin, de femmes/hommes, relations filles/garçons et égalité des sexes, respect de l'autre et de sa volonté, droit des femmes à disposer de leur corps, la déconstruction des stéréotypes de genre et des rôles sexués, identité et transgressions des normes de genre.  Il est impératif de déconnecter les questions d'identité et celles de l'orientation sexuelle."

Application au niveau primaire :

 

"L'école primaire, un des principaux vecteurs d'intégration sociale, a un rôle déterminant à jouer pour éduquer contre les LGBTphobies, sensibiliser et prévenir, en utilisant différentes entrées dans les apprentissages :
Le questionnement des stéréotypes et des rôles sexués, la déconstruction des représentations
L'éducation à la sexualité et la notion de genre"

 

 

Et que répond le ministre à cela ? Que c'est un mensonge. Vincent Peillon ment comme il respire, encore ce matin dans un entretien à Libération :

 

 

"On assiste à une offensive de milieux extrémistes comme on n’en avait pas connu depuis longtemps contre les valeurs de l’école - la raison, l’égalité, la laïcité… Ce n’est pas la première fois dans l’histoire de l’école." "Que visent ceux qui colportent de telles inepties ? C’est bien l’égalité filles-garçons qui leur pose problème, et derrière, l’égalité elle-même."

 

 

Leur pseudo-égalité n'est que de la propagande en faveur du gender, avec des ouvrages dégradants pour des enfants de primaire, une banalisation de l'homosexualisme, du changement de sexe avec le film Tomboy, ....

 

 

Michel Janva

10:31 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)