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24/01/2014

Dominique Bertinotti élude une question sur la GPA

A l'Assemblée Nationale, le député UMP Jean-Sébastien Vialatte a posé la question :

 

"Madame la ministre, les médias se sont récemment fait l’écho d’une publicité faite par une société américaine se vantant de mettre des couples français en relation avec des mères porteuses au Canada ou aux États-Unis. Sur son site internet, l’agence en question offre des services payants allant de l’assistance administrative et médicale en France jusqu’à la conclusion d’un contrat avec une mère porteuse avec, en option, la sélection des ovules, voire le choix du sexe des bébés. Une association a déposé plainte contre cette entreprise.

 

Ces pratiques permettant de choisir le sexe de l’enfant à naître ne sont pas sans rappeler une certaine forme d’eugénisme. Elles banalisent la commercialisation du corps des femmes et sont source de dérives en tout genre.

Le débat éthique sur la gestation pour autrui pose plusieurs questions, qui concernent au premier chef la dignité de la personne humaine, l’indisponibilité du corps humain, le devenir de l’enfant à naître en cas de conflit avec la gestatrice, l’instrumentalisation d’une femme par une autre femme et l’établissement de la filiation. À ce sujet, je voudrais dire ma désapprobation avec la circulaire dite « Taubira » qui accorde la nationalité française aux enfants nés à l’étranger et par extension à ceux issus d’une GPA. C’est l’hypocrisie la plus totale !

Je tiens à rappeler qu’en vertu de l’article 16-7 du code civil, introduit par la loi de bioéthique de 1994, la GPA est interdite en France. Cet article rend nulle toute convention sur la procréation ou la gestation pour le compte d’autrui.

Madame la ministre, compte tenu de la gravité des faits que j’ai énoncés, entendez-vous maintenir dans la future loi sur la famille l’interdiction de la GPA dans notre pays ? Comptez-vous réaffirmer la valeur inaliénable de la personne humaine ?"

 

Réponse de Dominique Bertinotti, ministre déléguée chargée de la famille :

"Monsieur le député, j’ai envie de vous poser, moi aussi, une question. [...] Pourquoi évoquer la question de la gestation pour autrui ? Je croyais que le débat sur le mariage pour tous était clos. La position du Président de la République sur la gestation pour autrui est immuable, et a toujours été d’une grande limpidité. Je croyais que cette position avait bien été comprise par tous ! Puisqu’il faut le répéter, alors je le répète : le Président a dit très clairement que la gestation pour autrui ne ferait pas partie des questions abordées durant le quinquennat. J’ai envie de vous dire que vos prises de position, aujourd’hui, sont très politiciennes, à la veille d’une manifestation qui cherche désespérément des arguments pour faire croire que nous détruisons la famille. [...]

M. Philippe Meunier : Vous êtes les fossoyeurs de la famille !"

 

La GPA ne sera pas abordée durant le quinquennat ? Avec la circulaire Taubira, c'est pourtant déjà fait !

 

Addendum : les juristes pour l'enfance sont déçus :

 

"Le message du gouvernement sur la question de la GPA, loin d’être limpide, nous parvient extrêmement brouillé. D’un côté il est affirmé que cette question n’est pas à l’ordre du jour, mais de l’autre, la circulaire, dite Taubira de janvier 2013, a ordonné la délivrance de certificats de nationalité française à des enfants nés par GPA à l’étranger. Elle donne ainsi l’ordre de « fermer les yeux» en cas de recours à une GPA à l’étranger alors que, pratiquée en France ou à l’étranger, la GPA ne réalise pas autre chose qu’une commande et un achat d’enfant, via l’utilisation d’une femme par une autre personne.

Les sociétés américaines de mères porteuses ne s’y sont pas trompées puisque l’une d’elle indique au sujet de la circulaire Taubira « cela renforce la légitimité de la démarche des parents intentionnels pour une GPA aux Etats-Unis, où sa pratique est professionnalisée, et légalement parfaitement régulée, dans l’intérêt des futurs parents et de leur(s) enfant(s). » 

Un message vraiment limpide aurait consisté à répondre que le développement de ce marché sur le territoire français est une question préoccupante, que le gouvernement y portera toute son attention pour que les règles légales soient respectées et le respect de la dignité des femmes et des enfants assuré."

Michel Janva

 

05:10 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

21/01/2014

Vivien Hoch : contre les Femen:

 
 
 
 

« une dynamique de la colère et du sursaut »

 

 

Rédacteur en chef de l’hebdomadaire L’Observatoire de la Christianophobie, Vivien Hoch, par ailleurs vice-président de Chrétienté Solidarité et responsable de la communication de l’Agrif, vient d’accorder un entretien à l’agence NovoPress dans lequel il explique les raisons de ma manifestation du samedi 8 février prochain, destinée à exiger la dissolution des Femen. Il vous est toujours possible de signer la pétition l’exigeant du Premier Ministre, ici !

 

Vivien Hoch, bonjour. Le 8 février prochain, une Grande manifestation réclamant la dissolution des Femen est organisée par l’AGRIF, pouvez-vous présenter brièvement à nos lecteurs cette association ?

L’AGRIF (Alliance Générale contre le Racisme et pour le respect de l’Identité Française et chrétienne) est la seule organisation véritablement antiraciste, qui lutte depuis 30 ans, devant les tribunaux, contre les trois types de racisme qui gangrènent notre société : le racisme anti-français, cette réalité passée sous silence des actes anti blancs, ou anti-français ; le racisme antichrétien, cette christianophobie ambiante (les profanations, les destructions d’églises, les Femen, etc.) ; et le racisme antihumain, qui lutte contre les manipulations anthropologiques de la gauche nihiliste (théorie du genre, GPA, PMA). Une longue et belle histoire, avec des victoires, des défaites, dans une ligne exclusive de réaction judiciaire et de résistance intellectuelle.

 

Que reprochez-vous aux Femen ? Quels motifs pourraient justifier leur dissolution ?

Aujourd’hui, les Femen représentent malheureusement beaucoup plus qu’un simple groupuscule de militantes hystériques qui font leurs petits « happening » pour une cause militante. Les Femen ne sont et n’existent que pour provoquer, avec une violence symbolique à l’encontre d’une certaine classe de Français attachés à certaines valeurs, et à une certaine religion. Et les violences ne sont pas seulement symboliques, puisqu’elles ont clairement organisé des actes de violence en réunion contre Civitas, ou les surveillants de Notre-Dame… De fait, elles agissent selon une discrimination fondée sur une religion, que d’ailleurs personne ne protège, hormis, justement, l’AGRIF, ou encore l’Observatoire de la Christianophobie. Elles sont proprement racistes antichrétiennes. Pourquoi utiliser le terme « raciste » ? Parce qu’on ne peut condamner ces hystériques que sur le domaine pénal du racisme. C’est dans ce domaine que l’AGRIF peut intervenir devant les tribunaux, et les faire condamner, dans la plénitude de sa reconnaissance par les plus hautes instances judiciaires (Cour de Cassation du 16 avril 1991).

 

Pourquoi avoir choisi la manifestation aux autres outils disponibles pour lutter contre ce groupuscule féministe ?

De nombreuses manifestations sont prévues ces prochaines semaines, de la Marche pour la vie (19 janvier), à la Manif pour tous (2 février), en passant par le Jour de colère (26 janvier). Il faut que la dynamique de la colère et du sursaut ne se tarisse pas, et continue, de manière tendue, à faire pression massivement contre les délires complètement décadents du pouvoir. Cette manifestation a également pour but de faire pression sur les pouvoirs publics, et de servir de soutien à la remise en main propre des dizaines de milliers de signatures de nos différentes pétitions à Manuel Valls.

 

Certains détracteurs vous reprochent de médiatiser malgré vous les Femen alors qu’elles devraient retomber dans le silence ?

La réponse à cette question, posée fréquemment aux militants et « aux personnes qui se bougent », détermine en grande partie le choix fondamental qu’il faut faire en face de l’hystérie antichrétienne du pouvoir : devons-nous rester silencieux et soumis devant les atteintes répétées à ce droit fondamental au respect de ce que nous avons de plus cher, ou avons-nous en conscience, le droit et le devoir de nous manifester et de clamer notre droit au respect ? L’autre raison tient au mode de communication des Femen elles-mêmes : elles ne parient que sur notre silence et notre soumission. D’ailleurs, l’Église est restée souvent bien silencieuse face aux agressions répétées des Femen (mais de moins en moins, il faut le remarquer). Ces dernières ne demandent que ça. Parce qu’elles ont la classe médiatique avec elles, notamment des chaines de télévision « grand public » qui diffusent des reportages extrêmement complaisants sur elles, les présentant comme des militantes féministes plutôt rebelles et sympathiques (France télévision, Canal+, etc.), passant sous silence la violence sidérante de leurs modes d’actions.

 

Les Femen bénéficient d’ailleurs du soutien tacite ou affiché d’une large partie de la classe politico-médiatique et de la complaisance des institutions judiciaires, n’est-ce pas d’ailleurs, les concernant, le vrai scandale ?

Les Femen sont clairement des idiotes utiles d’un pouvoir politique et médiatique qui voit dans l’Église la dernière organisation qui puisse encore résister dans tous les domaines (éducatif, sociologique, métaphysique) à leurs délires totalitaires. Mais bien plus, elles sont de la chair à canon, qui font sur le terrain ce que la gauche nihiliste au pouvoir rêverait de faire elle-même.
Elles sont d’ailleurs au pouvoir, elles-mêmes, et s’il faut des noms, on les donne – les Français doivent savoir de quoi il en retourne, et à quel point la gauche participe pleinement à leur délire ; la manifestation a aussi cette utilité : rendre publiques les connivences profondes entre les sphères médiatico-politiques de gauche et certaines Femen : Loubna Meliane, assistante parlementaire de Malek Boutih ; Safia Lebdi, une élue de-la République, conseillère régionale d’Île-de-France du Val d’Oise d’EELV, élue sur la liste de Cécile Duflot ; Éloïse Bouton (celle qui a profané la Madeleine), qui se dit journaliste ; Inna Shevchenko, leur « chef », qui a reçu un titre de réfugié de la République française ; et enfin Caroline Fourest, qui chapeaute tout ce beau monde, en lui assurant une notoriété médiatique de premier plan, et accessoirement avocate des Femen sur les plateaux de télévision, dans les librairies et dans les coulisses du pouvoir. Le vrai scandale est encore plus profond : il touche au sacré et à la production symbolique de notre civilisation. Lorsque Inna Shevschenko est choisie comme modèle pour la Marianne de la République – ce dont elle se fait gloire régulièrement… en anglais ! C’est le cœur du modèle républicain qui est touché, car ce qu’il propose à la société est par là clairement orienté et idéologisé.

 

Ne doit-on pas, au nom d’une liberté d’expression totale, laisser s’exprimer les Femen ?

Les Femen s’expriment-elles ? Peut-on considérer que leurs attentats, leur violence et leurs beuglements rentrent dans l’ordre de la libre expression citoyenne ? Considérez-vous, comme NKM, que la dernière profanation de la Madeleine (car en fait il y en a eu deux) est un simple « happening » ? Ou comme Manuel Valls, qui condamne doucement, discrètement et mollement les dernières actions des Femen dans un communiqué, en affirmant qu’il s’agit de « provocations inutiles », laissant entendre qu’il y aurait des provocations utiles contre les chrétiens ? D’autre part, comment, pour continuer avec ce Manuel Valls, peut-on mobiliser tout l’appareil d’État lorsqu’une mosquée ou une synagogue est touchée, et rester dans l’indifférence totale vis-à-vis des dégradations régulières envers les symboles, les lieux de cultes et les monuments chrétiens ? Son dernier communiqué est à ce titre révélateur : il y condamne les actes antimusulmans et antisémites, mais pas les actes antichrétiens ! C’est pourquoi l’AGRIF lui intente un procès pour provocation à la haine raciale.

 

Vous rejoignez donc Renaud Camus lorsqu’il déclare que « Notre seul salut est d’établir ce qui est français et ce qui ne l’est pas ! » ?

Je ne pense pas que la question des Femen soit une question d’identité nationale. Certes, beaucoup sont étrangères, mais de plus en plus sont françaises, et de toute manière, la question n’est pas là. La question touche à la production symbolique de notre société, à la manière dont elle défend et elle véhicule certaines « valeurs ». Et la France, pour le moment, ne prend pas vraiment le chemin du salut…

 

Source : NovoPress

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17/01/2014

VALLS, MINISTRE CHRISTIANOPHOBE :

SOUTENONS L’AGRIF !

 

ACTION PÉNALE CONTRE LE MINISTRE DES CULTES POUR PROVOCATION À LA DISCRIMINATION ENVERS LES CHRÉTIENS.

Dans sa directive de ce 6 janvier 2014 adressée aux préfets à propos de Monsieur Dieudonné, Monsieur Manuel Valls, ministre de l’Intérieur et des cultes, [...]

 

...donne pour instruction de « susciter, proposer ou valoriser des initiatives de sensibilisation et de pédagogie préventives contre les comportements racistes, antisémites, antimusulmans ou intolérants ».

On est proprement stupéfait de constater qu’est exclue explicitement de cette directive la prévention du racisme et des actes anti-chrétiens.

Cette discrimination est aussi significative qu’intolérable en une période où les attaques contre les chrétiens ne cessent de se multiplier, et notamment à Paris où deux profanations abominables ont été récemment perpétrées dans l’église Sainte-Odile et l’église de la Madeleine. Mais manifestement Monsieur Manuel Valls n’a cure de ce que font les Femen ou le dévastateur de Sainte-Odile. Il se rend donc lui-même coupable d’une odieuse discrimination envers les chrétiens et enjoint ses préfets de discriminer de même.

Pour lui, à l’évidence, les chrétiens et leurs lieux de culte ne doivent manifestement pas être protégés à l’instar des autres communautés.

L’ AGRIF entend saisir la Cour de Justice de la République et a confié cette procédure à son avocat maître Jérôme Triomphe du barreau de Paris.

L’AGRIF

 

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03/01/2014

Pour en finir avec la collaboration…

 

… Et ceux qui par pacifisme refusent la résistance réelle et corporelle et finissent par collaborer, sans parfois s’en rendre compte (1).

 

Réponse à Maxime de La Devèze.

 

Il semblerait que La Manif pour Tous, ou du moins l’un de ses fidèles soutiens, se décide enfin à se poser des questions quant à la raison de la concurrence dont elle fait l’objet.

Monsieur de La Devèze reproche à l’agitation des blogs réactionnaires de ne rien produire du tout en termes de mobilisation insurrectionnelle concrète. C’est vrai, mais ne voit-il pas que toute cette nébuleuse est en train de former ses lecteurs ? Ne voit-il pas que cette nébuleuse révèle la véritable nature du régime républicain, qui saigne la France depuis 1791 (2) ? Pour l’instant, les Français sont domptés par l’intérêt personnel, la menace fiscale, la menace policière, mais combien de temps cela tiendra-t-il ? L’explosion est inéluctable, et le régime le sait très bien, aussi abat-il son dernier jeu. À voir Manuel Valls hausser son menton comme un guignol mussoliniesque, on ne doute plus de son fascisme (= fascination du pouvoir) et on ne serait pas étonné qu’il fasse tirer dans la foule, afin de sauver sa Putain-République avec qui il continue d’entretenir ce qui s’apparente à une véritable passion. Telle Salomé demandant à Hérode, contre une belle danse, la tête de saint Jean-Baptiste, la République continuera d’exiger le sang français (le carnage républicain est surtout spirituel, mais l’histoire a montré qu’il est aussi corporel) pour maintenir son idéologie, en échange du désir du pouvoir et du fric tous les deux rassasiés. [...]

La suite sur NdF

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17/12/2013

Acte II de l’offensive contre l’embryon en Europe

 

Résolution Estrela le 10 décembre

 

Les députés français sont appelés à s’y opposer !

Le débat en séance sur la résolution Estrela aura bien lieu…

Dans notre précédent message nous vous informions que la résolution Estrela pouvait être présentée au vote en séance plénière le 10 décembre au Parlement européen.

 

Malheureusement, ce sera le cas. Les vices de procédures qui entachent ce texte n’ont pas été pris en compte, du coup, ce vote n’est pas reporté. Il faut donc se mobiliser jusqu’au 10 décembre pour interpeller tous les parlementaires français européens afin qu’ils se mobilisent contre ce texte.

Il est encore temps de se mobiliser !

Tout est encore possible car le résultat du vote s’annonce serré. D’après des observateurs européens, plusieurs parlementaires ne se sont pas encore prononcés sur ce texte. Trois demandes à formuler aux députés européens pour contrer la résolution Estrela :

 1/ Voter le renvoi en commission (la résolution Estrela étant présentée comme un nouveau texte, les députés peuvent bien demander son renvoi en commission).
 2/ Si ce renvoi n’est pas voté, il faut demander aux parlementaires de voter l’un des deux projets alternatifs portés par le PPE et l’EFD (si ces projets alternatifs sont adoptés, la résolution Estrela est annulée).
 3/ Si ces projets alternatifs ne sont pas adoptés, demander aux parlementaires de rejeter l’intégralité de la résolution Estrela.

Il faut donc montrer aux parlementaires que les citoyens européens sont majoritairement opposés à ce texte. Pour cela, vous pouvez mener 4 actions :
 Interpeller tous les parlementaires français européens pour leur formuler les 3 demandes ci-dessus. Vous trouverez en cliquant ici le tableau avec les contacts (adresse électronique et téléphone) ;
 Placer en copie Martin Schulz, Président du Parlement européen, pour qu’il se souvienne que ce texte ne relève pas de la compétence de l’Union martin.schulz@europarl.europa.eu ;
 Demander à Joseph Daul, président du parti PPE, de se prononcer publiquement pour souligner les vices de procédure qui entachent la réputation du Parlement européen : joseph.daul@europarl.europa.eu ; +33(0)3 88 17 55 25.

Si vous avez le courage et le temps, vous pouvez doubler vos envois par des appels téléphoniques. Voici le numéro du standard du Parlement : +33 (0)3 88 17 40 01.

Il y a urgence à se mobiliser d’ici le 10 décembre.

Un très grand merci à tous.

L’équipe UN DE NOUS France

Pourquoi se mobiliser contre la résolution Estrela ?

En raison de ses implications politiques sur UN DE NOUS.

L’Initiative Citoyenne Européenne UN DE NOUS demandait à l’UE de cesser le financement communautaire des activités liées à l’avortement et à la recherche sur l’embryon, en respectant la jurisprudence européenne (C-34/10 Brüstle c. Greenpeace). Le rapport Estrela s’oppose à cet objectif politique précis. Sur le plan administratif, les deux procédures sont bien distinctes : une initiative citoyenne européenne n’est pas un rapport d’initiative du Parlement européen. Toutefois, par le contenu politique et le calendrier de sa mise en œuvre, le rapport Estrela (s’il était adopté) interviendra avant même que UN DE NOUS ne soit officiellement reconnu par la Commission européenne. La mise en œuvre ultérieure des demandes formulées par UN DE NOUS sera donc politiquement neutralisée en raison d’une résolution du Parlement européen. Avant d’être une question procédurale ou juridique, les implications pour UN DE NOUS sont d’ordre politique. C’est pourquoi les députés européens doivent rejeter le rapport Estrela.

UN DE NOUS est porté en France par quatre structures : Alliance Vita, Fondation Jérôme Lejeune, AFC, CPDH.

* 1 exemple de message électronique :

Madame, Monsieur le député,

Le rapport Estrela sur la santé et les droits sexuels et génésiques (SDSG) va être voté en séance plénière le 10 décembre prochain.

Ce texte ne relève pas de la compétence de l’Union, comme il en a déjà été décidé précédemment : “compte tenu de la dimension éthique, sociale et culturelle de l’avortement, il appartient aux États membres d’élaborer et de faire appliquer leurs politiques et leur législation en la matière. La Commission n’entend pas compléter les politiques nationales de santé publique dans ce domaine.” (Réponse du Commissaire à la santé Dalli du 30 avril 2012).

Par ailleurs, la résolution Estrela soutient le financement de programmes détruisant l’embryon humain. Or, 2 millions de citoyens européens ont signé l’Initiative Citoyenne Européenne UN DE NOUS pour demander précisément l’arrêt du financement par l’Union européenne des programmes menaçant l’être humain déjà conçu. En tant que député européen, vous ne pouvez ignorer cette mobilisation citoyenne massive à travers toute l’Europe, et inédite sur le sujet.

Je vous demande donc de voter le renvoi en commission de la résolution Estrela, comme ce fût le cas le 22 octobre dernier. Si ce renvoi n’est pas adopté, je vous demande de voter pour les 2 motions de résolution alternative portées par le PPE et l’EFD, qui rappellent une décision de la Cour de Justice de l’Union européenne (C-34/10) sur l’obligation de protection de l’embryon au nom de son humanité. Ils rappellent également le droit fondamental à la liberté de conscience et à l’objection de conscience.

Si malgré tout, les motions de résolution alternative ne passent pas, je vous demande de rejeter le rapport Estrela.

Confiant dans votre souci de l’intérêt général, je vous prie de croire, Madame, Monsieur le député à l’expression de ma considération.

SIGNEZ ICI !

 

 

 

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