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03/10/2014

On fait semblant de découvrir que la loi Leonetti permet l'euthanasie

Jean-Marie Le Méné est interrogé dans Famille chrétienne à propos des affaires d'euthanasie. Sur la décision du Conseil d'Etat visant à achever Vincent Lambert, il déclare :

 

 

"Cette décision est conforme à une loi, portée par le député UMP Leonetti, qui date de 2005. On fait semblant de découvrir aujourd’hui qu’elle permet l’euthanasie. En 2005, la Fondation Jérôme-Lejeune a compté parmi les rares observateurs à déplorer que cette loi, dont tout le monde se félicitait, permette l’euthanasie, en assimilant arrêt de l’hydratation et de la nutrition à un refus d’acharnement thérapeutique, c’est-à-dire en confondant des soins qui sont toujours dus avec des traitements qui peuvent être suspendus. À l’époque, cette observation n’était pas politiquement correcte, mais elle était juste, on le voit aujourd’hui. S’il y a renoncement, il ne date donc pas d’aujourd’hui mais de 2005.

 

 

En revanche, je ne crois pas que la société, dans son ensemble, soit solidaire de ce renoncement. Si on lui explique mal, elle comprend mal et elle répond mal aux sondages qui nous diront invariablement que l’euthanasie est une demande sociale. En laissant croire à l’opinion, comme s’y emploient la majorité et l’opposition, que dans l’affaire Lambert, il n’est pas question d’euthanasie mais de refus de l’acharnement thérapeutique, on ment. L’effet de ce mensonge est qu’on peut désormais donner la mort sans tuer.

 

 

En s’appliquant à des personnes lourdement handicapées, la loi Leonetti ne montre-t-elle pas ses limites ?

 

 

La loi Leonetti ne montre pas ses limites aujourd’hui, elle avait des faiblesses congénitales. Elle a introduit des imprécisions et des confusions, alors que le code de déontologie médicale était suffisant. Ainsi elle ne donne pas de définition précise de l’euthanasie ; elle n’établit pas de distinction claire entre le refus d’un traitement disproportionné et l’euthanasie par omission, pas plus qu’entre soin et thérapie ; elle ne donne pas de définition des traitements, laissant entendre que l’alimentation peut être considérée comme un traitement.

 

 

Dans la culture contemporaine qui évacue la souffrance et la mort parce qu’elle n’en comprend plus le sens, le juge hérite d’une marge d’interprétation réduite. C’est ce que montre le cas de Vincent Lambert qui n’est pas en fin de vie et dont personne ne dit qu’il est en proie à des souffrances intolérables. Vincent Lambert est devenu handicapé, avec un degré de conscience diminué, à la suite d’un accident. Il vit d’une vie qui n’est pas petite, mais qui est la sienne. La société, nous dit-on, n’est plus prête à poser son regard sur des vies qui, à ses yeux, ne valent pas la peine d’être vécues."

 

 

Et à propos de l'affaire Bonnemaison :

 

 

"Je ne pense pas que la décision des jurés reflète le fond du cœur des gens. Il faut bien voir que nous sommes tous plus ou moins victimes d’un terrorisme compassionnel permanent qui inhibe la faculté d’appréhender la vérité. On nous recommande abusivement de pratiquer une sorte d’irénisme en décalage avec la violence qui nous est imposée. Autant ces injonctions sont pertinentes s’agissant des personnes, autant elles sont dangereuses s’agissant des principes.

 

 

À l’évidence, il doit être dénoncé qu’un empoisonneur ait fait l’objet d’un soutien aussi obscène que celui de Bernard Kouchner et aussi pathétique que celui de Jean Leonetti. Si l’appréciation morale d’actes homicides n’est plus possible, n’est plus exprimée, n’est plus reçue, et cela au nom d’une pitié fallacieuse, comment voulez-vous que l’opinion s’y retrouve ? Elle obéit par peur et par commodité à la pensée dominante.

 

 

Mais que nos contemporains soient en accord avec une justice qui, dans le même temps, condamne un malade et acquitte un homicide, cela, je ne puis l’imaginer.

[...] Voir Jean Leonetti former un attelage avec Alain Claeys pour légiférer sur l’euthanasie nous donne une information très inquiétante sur les courants de pensée auxquels ils s’abreuvent l’un et l’autre.

 

 

Nous arriverons avec eux à boucler le cycle révolutionnaire classique, dont l’avortement a été l’archétype, caractérisé par :

 

 

  • les « illégalités fécondes » qui mettent en échec une loi morale (sur le modèle des « 343 ») ;
  • la « réflexion sans tabou » qui évacue le principe du respect de la vie ;
  • l’« encadrement des dérives » qui légalise une pratique criminelle ;
  • le « lifting sémantique » qui fait disparaître le mot « euthanasie » pour dissimuler la chose… Ainsi le crime est parfait."

 

Michel Janva

09:05 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)

26/09/2014

THÉORIE DU GENRE :

 
 
 

 NOS ENFANTS PLUS MENACÉS QUE JAMAIS

 

 

 

Faire mine de reculer pour mieux sauter, telle est la tactique adoptée par Najat BelKacem  , ministre de l’éducation, pour généraliser, sous un autre nom, ces ABCD de l’égalité, expérimentés par son prédécesseur et visant à inculquer la théorie du genre aux enfants des écoles maternelles et primaires.

 

 

 

En créant et en étendant du primaire au secondaire son « plan d’action pour l’égalité entre les filles et les garçons à l’école », le ministre répond donc aux injonctions des LGBT, qui, manifestement, co-gèrent désormais l’éducation nationale avec les syndicats d’enseignants et de parents, tous lobbies qui n’ont surjoué l’indignation devant la prétendue reculade sur les ABCD que pour mieux aider le ministre à endormir les opposants à ce funeste projet. Du reste, Najat BelKacem a vendu la mèche : ce plan sera encore plus « ambitieux » que les ABCD... Les parents sont prévenus !

 

 

Les professeurs des écoles seront formés à combattre les « préjugés » ou « stéréotypes » sexistes (et notés en conséquence ?) et une « mallette pédagogique [sic] » les aidera à convaincre leurs élèves, âgés de 2 à 11 ans !, que leur « genre » ne doit pas leur être dicté par des parents castrateurs — auxquels, du reste, il serait préférable de retirer la charge d’éduquer leurs enfants, comme le souhaitait Vincent Peillon... — ...mais par des intervenants LGBT ?

 

 

 

En effet, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (émanation de Matignon), le 27 juin, comme par hasard la veille de la « marche des fiertés » et trois jours avant la décision publique du ministre, a invité celui-ci à intensifier la lutte contre les « LGBTphobies » en milieu scolaire, notamment en y renforçant les interventions des LGBT.

Nos enfants sont plus menacés que jamais !

 

 

François Marcilhac

 

10:07 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

12/09/2014

Statistiques : l’avenir est aux “pro-vie” car ils ont plus d’enfants

 

Une étude de la Northwestern University dans l’Illinois montre que la société américaine rejette de plus en plus l’avortement, et propose comme explication le simple fait que les pro-vie américains ont davantage d’enfants. D’autres « sujets de société » controversés ne sont pas sujets à la même tendance.

 

 

 

L’étude porte sur les GSS (General Social Survey) de 1977 à 2010 qui ont permis de vérifier le fait que les pro-vie ont une fertilité plus élevée.

 

 

« Le soutien au droit à l’avortement n’augmente plus après avoir connu une croissance à la suite de Roe v. Wade, et ces dernières années il y a même des indicateurs d’un renversement de tendance en faveur d’attitudes plus conservatrices. Ce virage à 360° est particulièrement notable parmi les cohortes plus jeunes, et cela est vrai malgré une tendance au gauchissement par rapport à des sujets qui lui sont apparemment liés », ont noté les auteurs. C’est en constatant ce fait qu’ils se sont interrogé sur la variable « famille nombreuse ».

 

L’examen des données leur a permis d’affirmer que les pro-vie ont en moyenne 27 % d’enfants de plus que ceux qui se disent « pro-choix ».

 

Mais en outre, les parents pro-vie semblent avoir des chances beaucoup plus élevées de transmettre leurs convictions à leurs enfants, étant donné que l’augmentation des opinions pro-vie chez les jeunes est trop importante pour être attribuée à la seule différence de fertilité – ce qui veut dire que des enfants des « pro-choix » rejettent les opinions de leurs parents. « Ou bien les convictions pro-vie se transmettent plus fidèlement que les convictions pro-choix, ou bien il y a eu un glissement culturel vers des convictions qui sont davantage pro-vie qui se reflètent dans les corrélations parents-enfant », selon les auteurs.

 

Le fait que les pro-vie ont plus d’enfants représente une augmentation de 5 points, selon l’étude : autrement dit, sans ce facteur, il y aurait d’autant moins de d’opinions pro-vie aux Etats-Unis. Mieux : c’est une tendance qui est elle-même en progression, selon les auteurs. « L’étude plus poussée de cette image indique que non seulement l’attitude par rapport à l’avortement est corrélée à la fertilité, mais proportionnellement – et c’est ce qui compte en matière de changements culturels – l’écart augmente. »

 

Et ce même si la fertilité a diminué, globalement, pour tous, ces 30 dernières années. Mais si les pro-vie nés avant 1940 ont eu en moyenne 1,2 enfant pour chaque enfant né chez les « pro-choix », cette proportion est passée à 1,5 parmi les parents nés entre 1975 et 1980. Les convictions pro-vie pourraient donc bien profiter davantage de cette réalité démographique dans les années à venir.

 

Jeanne Smits sur son Blog

09:41 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

29/08/2014

Et si l’on combattait enfin les persécutions antichrétiennes ?

 

 

         
Peu de religions connurent autant de martyrs que celle du Christ.
         

À la suite des récentes manifestations pro-palestiniennes qui se sont déroulées dans le quartier de Barbès et à Sarcelles, lors desquelles furent attaqués des commerces appartenant à des juifs et où des slogans vengeurs ont été proférés à leur endroit, le président François Hollande a décrété « cause nationale » la lutte contre l’antisémitisme en France.

 

 

Si les actes commis à l’encontre des personnes de confession israélite doivent être réprimés, ce combat – aussi légitime soit-il – ne doit pas nous faire oublier le sort tragique que subissent toujours les chrétiens dans certaines régions du monde, et notamment en Orient.

 

La déclaration du secrétaire général de l’ONU, qui vient de qualifier de crime contre l’humanité leur expulsion d’Irak par le nouvel État islamique, n’a reçu qu’un faible écho auprès des gouvernements occidentaux, qui se contentent de « condamner fermement » ces violences, sans pour autant envisager, semble-t-il, la moindre mesure de rétorsion à l’égard de ceux qui encouragent et financent ce pouvoir criminel.

 

Pourtant, depuis la période romaine et les razzias opérées en Méditerranée par les Barbaresques après la conquête arabe du Maghreb, les persécutions envers les chrétiens n’ont jamais cessé au cours du temps, particulièrement au XXe siècle et jusqu’à nos jours dans les pays soumis à des régimes totalitaires ou à des despotes se réclamant de la religion du Prophète.

 

Rappelons ainsi le génocide arménien perpétré en 1915 dans l’Empire ottoman, la répression menée dans les États communistes contre tous les croyants depuis la révolution bolchevique de 1917 et qui se poursuit encore aujourd’hui au Vietnam et en Corée du Nord, dans la Chine restée fidèle à Mao et sous la dictature cubaine de Fidel Castro.

 

Pensons à la résistance désespérée des catholiques mexicains massacrés à partir de 1927 par le président Calles pour avoir défendu le droit de pratiquer leur culte – les fameux Cristéros dont la mémoire vient d’être justement honorée par un film éponyme. Et si Hitler s’attaqua tout spécialement aux juifs, auxquels il vouait une haine féroce, catholiques et protestants ne furent guère épargnés par le IIIe Reich.

 

Quant aux victimes chrétiennes des différents tyrans islamistes qui ont contribué à saccager le continent africain depuis la décolonisation, elles se comptent par centaines de milliers, tant au Congo et au Soudan qu’au Nigeria.

 

Peu de religions connurent autant de martyrs que celle du Christ : il serait temps d’en prendre conscience et de mettre en œuvre à l’échelle internationale les mesures propres à faire cesser cette barbarie !

 

 
 

09:44 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

22/08/2014

États-Unis :

 
 
 

 Un pasteur insulté par un professeur sur un campus

 

 

Postée le 23 avril sur YouTube, une courte vidéo tournée sur le campus de la University of Connecticut (Storrs, Connecticut) montre James Boster, professeur d’anthropologie et dévôt de la doxa évolutionniste, s’en prendre à un pasteur évangélique venu précisément pour expliquer que le dogme darwinien de l’évolution est un mensonge. On voit le professeur éructer sous le nez des évangéliques et les insulter : « Conneries ! Conneries ! Il dit que l’évolution est un mensonge ! Vous n’êtes qu’ignorance et mensonges ! Vous devriez avoir honte de qualifier de mensonge ce que vous n’avez jamais même lu  ![L’Origine des espèces de Charles Darwin] ». Puis ont voit le professeur rameuter des étudiants et les inviter à crier : « Loué soit Darwin ! ». Les jeunes s’exécutent – les examens arrivent… – et le professeur ponctue par un sonore « Amen ! ». L’université a très peu apprécié la sortie du professeur. Elle a diffusé un communiqué à cheval : « Tout le monde a droit à la liberté d’expression sur nos campus. En même temps nous attendons de notre corps professoral qu’il agisse de manière à promouvoir des controverses courtoises et s’exprime respectueusement. L’usage d’un langage insultant et d’attitudes conflictuelles, comme celles que nous constatons [sur la vidéo] ne sont pas compatibles avec les valeurs de l’Université du Connecticut ». Ce professeur s’est comporté comme un animal. Après tout, puisqu’il croit descendre du singe…

 

 

- See more at: http://www.christianophobie.fr/breves/etats-unis-un-pasteur-insulte-par-un-professeur-sur-un-campus#sthash.RhmvJOiA.dpuf

 

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