Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/12/2013

Jérôme Lejeune, un chercheur au service de la vérité et des sans-voix

 

 

L'historienne et journaliste Anne Bennet s’est attelée à la lourde tâche de reconstituer fidèlement l’histoire et les aventures de ce grand médecin qui choisit de sacrifier sa carrière pour défendre la vie, dans une biographie intitulée Jérôme Lejeune (Anne Bernet, Editions Presses de la Renaissance, 2004).

Généticien et chercheur insatiable, il est surtout connu pour avoir découvert que les petits enfants frappés de ce que l’on nommait sans aucun fondement « mongolisme », présentaient dans leur A.D.N. un chromosome surnuméraire responsable de leur maladie, dorénavant appelée « trisomie ». Cette découverte exceptionnelle ouvrit le champ à d’immenses espoirs de guérisons… mais aussi souleva le couvercle de la boîte de Pandore des partisans de l’eugénisme et des droits de la femme, dussent-ils s’opposer au serment d’Hippocrate. Ces derniers l’utilisèrent en effet – et continuent, hélas, aujourd’hui- pour justifier l’avortement improprement appelé « thérapeutique » lors de la découverte de la maladie chez l’enfant à naître, puis celui dit de « convenance ».

L’historienne souligne aussi combien ce professeur et chercheur, voué aux honneurs les plus grands et maintes fois sollicité afin de poursuivre sa carrière à l’étranger, préféra embrasser la cause des plus petits et des plus faibles, en soutenant contre vents et marées la dignité de tout être humain. Et cela en dépit de dures conséquences, dont la non moins éprouvante privation des aides de l’État dès l’arrivée au pouvoir du Parti socialiste en 1981.

Est également soulignée son expérience inoubliable lors d’un pèlerinage en Terre Sainte, dans une petite chapelle située près du lac de Tibériade. Expérience sonnant l’heure des véritables choix de vie, au sens large du terme.

On apprend en outre que le médecin trouva le temps de se pencher sur l’origine du monde, vaste sujet s’il en est, en remettant scientifiquement en cause la théorie du darwinisme. L’intérêt qu’il porta au Linceul de Turin fut aussi tel qu’il n’hésita pas à s’envoler pour Prague sans prévenir personne afin de vérifier que la datation au carbone 14 était plus que sujette à caution !

Enfin, la force médiatique est mise en relief dans cet ouvrage qui dévoile combien elle modèle l’opinion publique et devient un outil politique des plus dangereux. C’est ainsi que les talents d’orateur de Lejeune furent éloignés des plateaux de télévision : la vérité resta sous le boisseau…

Mais cette vérité, il est encore possible de la lire. Cédons la parole à Jérôme Lejeune lui-même, que cite abondamment notre historienne :

            « […] Ecoutez bien le discours moderne : chaque fois qu’un homme ose parler de morale, il se réfère à des valeurs supérieures auxquelles il voudrait que les mœurs se conformassent. Chaque fois qu’un autre parle d’éthique, il prétend que les lois devraient se conformer aux mœurs ! […] ».

         « […] Les promoteurs de l’avortement eugénique ou de l’exploitation des embryons humains ont cru pouvoir enfermer les médecins catholiques dans un cruel dilemme : ou bien vous prenez part avec nous à cette mission de recherche et de destruction, et vous participez au massacre des innocents ; ou bien vous refusez de soulager l’angoisse des familles redoutant la naissance d’un enfant incurable et vous vous en lavez les mains. Non, la médecine n’est pas forcée de choisir entre deux rôles affreux, celui d’Hérode ou celui de Pilate. La victoire sur la maladie est possible et bien que je ne possède nullement le don de prophétie, il est une chose dont je suis totalement assuré : les médecins respectueux de la vie n’abandonneront jamais, et Deo juvante, l’emporteront un jour. […] Eliminer les mal-portants, requérir contre l’innocent, ou exploiter le plus faible, tout cela pour s’arroger le pouvoir de manipuler l’être humain, est peut-être un danger moins bruyant et moins aveuglant que celui des engins atomiques, mais c’est peut-être une bombe encore plus puissante pour détruire les dernières défenses morales de notre société ; Faust, qui fut le premier, même en rêve, à fabriquer un homoncule dans une bouteille, et qui, par la magie de Méphistophélès construisit un monde sans amour et sans Dieu, et Prométhée, qui fut le premier à voler la foudre pour livrer à ses successeurs l’énergie qui fait étinceler les soleils, ces deux figures ne sont pas entièrement des fictions poétiques. Elles sont aujourd’hui les deux faces du pouvoir redoutable que peut nous conférer la science sans conscience, ultime tentation de l’orgueil absolu. […] Dans toutes les questions morales soulevées par les applications possibles de la science, la rhétorique passionnelle et la dialectique habile parviendront presque toujours à farder la vérité. Les comités d’éthique éructeront solennellement leurs oracles contradictoires sans écarter la vraie menace : la technique est cumulative, la sagesse ne l’est pas. Mais une phrase, une seule, dictera notre conduite. L’argument qui ne trompe pas et qui d’ailleurs juge tout, le mot même de Jésus : « Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les Miens, c’est à Moi que vous l’avez fait ». Si les théoriciens de la physique et les praticiens de la biologie n’oublient jamais cette phrase, les techniques les plus puissantes resteront au service de la famille des hommes. Mais s’ils l’oublient, tout pourrait être redouté d’une science dénaturée… » (Rome : extrait du discours de Jérôme Lejeune devant les Pères synodaux réunis de l’édition française de L’Osservatore romano, 20 octobre 1987).

Source Article from http://www.ndf.fr/article-2/02-12-2013/jerome-lejeune-che...

 

10:27 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

05/11/2013

Les Dieux ont soif, par Alexis Arette

 

L
e titre d’un roman d’Anatole France… mais il pourrait illustrer ce que fut toujours le gauchisme, cette frange qui, furieuse de voir le socialisme échouer en tout, ne voyait comme solution de rechange, que la suppression physique des adversaires : « Du passé faisons table rase » !
Il pourrait aussi illustrer les manifestations après la mort de l’extrémiste Clément Méric tombé dans une bagarre, comme il en est souvent entres divers jeunes excités. Mais pourquoi aujourd’hui cette mobilisation face à ce qui n’est qu’un « fait divers » de notre société ?
C’est que les tenants du laïcisme au pouvoir, malgré le contrôle des médias et les gigantesques appareils de pression et de désinformation, n’ont pu dissimuler l’énorme mobilisation d’une chrétienté que l’on croyait morte, face à la profanation du mariage.¢

Et si toute motivation politicienne a su faire silence, au cours des énormes rassemblements, il n’en est pas moins vrai, que ceux-ci portent en gestation la nécessité de promouvoir le combat sur le plan politique, et, il faut bien le dire, à l’encontre de la fameuse « alternance »
de tradition républicaine, qui n’a jamais été qu’un partage de l’« assiette au beurre » !
 
Un exemple parmi tant d’autres: On vient d’apprendre qu’un agent du fisc de Haute-Garonne, Rémy Garnier, avait dénoncé dès 2008, les opérations financières litigieuses de Monsieur Cahuzac. Que fit le gouvernement de la fausse droite ? Par l’autorité d’Éric Woerth son supérieur, il sanctionna le fonctionnaire intègre ! La complicité de la crapule est un des atouts de « l’ordre républicain ». Et c’est presque miracle si, aujourd’hui, Monsieur Woerth a quelques ennuis avec la justice…
 
Mais le danger à l’encontre de la réaction Chrétienne, ne vient pas seulement de la crapule politique, qu’une énorme majorité désavoue, même pas du monstrueux Pierre Berger, dont le visage comme défoncé par le vice semble une insulte à la figure humaine, le danger pire vient d’un clergé qui l’autorisa a prononcer l’éloge de son « giton » en l’Église de St Germain l’Auxerrois !
 
Il est à craindre que ce soit ce même clergé qui, dans le Conseil « Famille et Société » de la conférence des Évêques de France », vient, en condamnant l’homophobie, de laisser croire qu’elle était présente dans les manifestations. La soumission à la loi contre nature de l’État est recommandée en ces termes : « C’est une preuve de maturité démocratique que d’accepter sans violence que son propre point de vue ne soit pas retenu ! »
 
Et le texte traitant ensuite « d’Expériences » les aventures homosexuelles, assure qu’elles ne sont pas dévalorisées par les rapports charnels ! On en vient à se demander si certains prélats ne justifient pas ainsi leurs propres « expériences »!
 
La soumission à l’État antichrétien avait déjà été recommandée par Monseigneur Podvin porte-parole des évêques de France, en ces termes : « La signification religieuse, nous y sommes attachés. MAIS le respect de la diversité c’est certainement une source de paix de la société ! ». Bref, ce que l’Église nommait le péché « contre nature », ne l’est plus : c’est une diversité qui doit inspirer le respect.
 
Ce qui est certain, c’est que depuis des temps très anciens, nous sommes prévenus de cette crise de l’Église qui verra les évêques se dresser contre les évêques et contre le pape.
 
L’immense Padré Pio, si longtemps persécuté par ses supérieurs religieux n’a pas hésité à dire : « Combien de nos malheureux frères dans le sacerdoce, répondent à l’amour du Christ en se jetant à bras ouverts dans l’infâme secte des francs-maçons ! ».
 
Les « dieux qui ont soif » peuvent compter sur un certain épiscopat qui leur conseillera de se soumettre. Reste à savoir si le Peuple chrétien ne recevra pas d’autres instructions de Saint Michel.¢

09:33 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)

06/08/2013

Le Printemps Français prépare la rentrée

 

 
COMMUNIQUÉ
L
e mouvement s'essouffle, la contestation faiblit, les manifestants se lassent, LMPT trépasse ?... Non ! Au contraire. Les actions se multiplient, les mouvements aussi.
Nicolas est en prison, nous sommes au taquet. Les veilleurs sont debout, les bloggeurs se surpassent, Taubirator s’énerve et François fait genre qu’on n’est plus là mais Paris est quadrillé comme jamais.¢
 

Cet été, on ne lâche rien : on se forme (à la Sorbonne, « Engagements et résistances » ou à la Rose blanche, « L’Église et les Nations »), on colle des autocollants, on regarde sur le site du Printemps Français les mouvements installés en province et à Paris, on imagine des actions à partir de la boite-à-idées (elle va se remplir), on lance un atelier T-shirt en téléchargeant le logo, bref on s’échauffe, on rassemble ses forces et on prépare la rentrée en testant toutes les bonnes idées, en s’informant et en discutant avec son voisin de plage, le collègue qui ne part qu’en août, l’épicier qui n’a pas fermé ou celui qui vient d’ouvrir. L’été aussi sera français !
 

09:25 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

30/07/2013

Quand Taubira rêve:d’imposer le délit de blasphème…

 

 

Sans surprise, nos vaillants députés européens ont donc levé l’immunité parlementaire de Marine Le Pen. Celle-ci, comme tant d’autres avant elle (Michel Houellebecq, Brigitte Bardot, Éric Zemmour, plus modestement Pascal Hilout et moi-même), bientôt Ivan Rioufol, devra donc s’expliquer devant la 17e chambre correctionnelle de Paris.

 

Il n’est pas inutile de rappeler le mécanisme qui a permis cette décision partisane, qui fait de plus en plus ressembler le Parlement de Bruxelles au Politburo à l’époque du stalinisme triomphant.

Ce sont d’abord les cerbères de l’antiracisme, MRAP et LDH en tête, qui ont déposé plainte contre la présidente du Front national, qui avait osé protester contre les prières musulmanes illégales dans les rues, en évoquant une « occupation ». [...]

Pierre Cassen - La suite sur Boulevard Voltaire

 
  

09:49 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

23/07/2013

Une ministre irlandaise préfère perdre son poste que de voter l’avortement

Philosophie (13).jpg

Elle s’appelle Lucinda Creighton, elle a 33 ans, elle est irlandaise, elle est ministre et étoile montante de son parti, le Fine Gael. Ou plutôt, elle l’était. Car elle a préféré démissionner plutôt que de voter, comme l’y obligeait son statut de ministre aux Affaires européennnes, pour la loi sur l’avortement défendue par le gouvernement auquel elle participe.

Cela s’est passé jeudi soir : les membres du Dail en étaient à l’amendement 56 rendant l’avortement légal pour les femmes enceintes menaçant de se suicider en cas de poursuite de la grossesse.

Lucinda Creighton, membre du Fine Gael depuis ses 18 ans, savait exactement ce qu’elle avait à faire et et elle en avait mesuré les conséquences. En votant contre l’avortement soutenu par le gouvernement auquel elle participe, elle savait qu’elle serait automatiquement exclue et qu’elle n’aurait plus qu’à démissionner du poste ministériel qu’elle occupait depuis plus de deux ans?

Souriante et calme, elle s’est jointe au 23 autres élus qui ont osé voter contre (130 élus ont voté pour), après avoir expliqué longuement et posément qu’elle n’était pas une militante pro-vie, mais qu’elle était absolument opposée à l’adoption d’une loi que le parti s’était solennellement engagé à ne pas adopter au cours de sa campagne électorale.

A peine son vote émis, Lucinda Creighton est allée parler au Premier ministre Kenny, restant assise quelques minutes sur la marche à côté de son fauteuil. Ayant serré les mains de quelques-uns de ses anciens collègles, tout aussi calmement, elle a quitté les lieux, non sans être félicitée chaleureusement par certains.

« Je ne ressens ni rancœur ni amertume, ni rien de tel. Je suis très triste, mais je souhaite tout ce qu’il y a a de mieux à Enda Kenny et à tout le gouvernement. Je suis très triste. J’aime vraiment mon travail. J’ai eu le très grand privilège d’accomplir mes fonctions et mes devoirs de ministre aux Affaires européennes au cours de ces deux dernières années et même un peu davantage, et c’est triste pour moi que cela soit fini. Mais je savais les conséquences lorsque j’ai voté. »

Son avenir politique est désormais incertain, puisqu’elle est exclue également du Fine Gael.

Dans une déclaration à l’Irish Independent, elle a déclaré :

« C’est très décevant et j’aimerais bien ne pas en être là. Pour moi, il s’agit d’une loi très importante, une loi qui est contraire à un engagement que nous avons pris aux dernières élections : une promesse avait été faite, une promesse très fondamentale, sur l’avortement. J’ai simplement pensé que nous ne pouvions pas nous écarter de cette promesse. »

Et pourquoi n’avait-elle pas accepté de faire un compromis sur une affaire relevant des négociations au sein de la coalition de partis de gouvernement ? Réponse claire au journaliste : « Eh bien, je pense que le compromis est essentielle à n’importe quelle coalition. Je pense que nous avons su trouver des compromis sur des questions économiques, la politique sociale, etc. Mais quand il s’agit d’une affaire de vie et de mort – et en tout cas pour moi ça l’est – je pense qu’il n’est pas vraiment possible de chercher un compromis. »

Le courage de Mme Creighton est particulièrement remarquable dans la mesure où elle a été elle-même favorable à l’avortement alors qu’elle était plus jeune : elle a expliqué au Dail, avant le vote, qu’elle comprenait très bien la position de ceux qui sont pour parce qu’ils pensent que le fœtus n’est pas un être human : « J’ai moi-même pensé la même chose. »

Mais elle a expliqué que l’expérience de proches et de connaissances lui a fait comprendre que l’avortement est un « outil pour l’oppression des femmes » et que les termes de la loi permettent de « sacraliser la menace de suicide dans les livres de loi pour la première fois ».

Elle a également expliqué que sa prise de position n’avait rien à voir avec des vues rétrogrades imposées par l’Eglise catholique, comme le disent les partisans de l’avortement.

Michael Cook rapporte ses propos dans BioEdge :

« Un consensus croît en Irlande selon lequel l’idée d’avoir un sens moral aurait quelque chose à voir avec l’Eglise catholique. On suppose automatiquement que si vous consultez votre conscience, vous êtes au fond en train de consulter Rome. Cela est profondément inquiétant. C’est une manière paresseuse de tenter de miner la valeur d’un argument sans aller jusqu’à s’attaquer à sa substance. Il ne s’agit pas ici d’un problème catholique, pas plus qu’il n’est protestant ou musulman. Il ne s’agit pas d’une question religieuse. Il s’agit d’un question de droits humains… Nous avons tous droit à l’objection de conscience. Elle est sacralisée par l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations unies. »

 

 

 

 

10:26 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)