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12/09/2014

Statistiques : l’avenir est aux “pro-vie” car ils ont plus d’enfants

 

Une étude de la Northwestern University dans l’Illinois montre que la société américaine rejette de plus en plus l’avortement, et propose comme explication le simple fait que les pro-vie américains ont davantage d’enfants. D’autres « sujets de société » controversés ne sont pas sujets à la même tendance.

 

 

 

L’étude porte sur les GSS (General Social Survey) de 1977 à 2010 qui ont permis de vérifier le fait que les pro-vie ont une fertilité plus élevée.

 

 

« Le soutien au droit à l’avortement n’augmente plus après avoir connu une croissance à la suite de Roe v. Wade, et ces dernières années il y a même des indicateurs d’un renversement de tendance en faveur d’attitudes plus conservatrices. Ce virage à 360° est particulièrement notable parmi les cohortes plus jeunes, et cela est vrai malgré une tendance au gauchissement par rapport à des sujets qui lui sont apparemment liés », ont noté les auteurs. C’est en constatant ce fait qu’ils se sont interrogé sur la variable « famille nombreuse ».

 

L’examen des données leur a permis d’affirmer que les pro-vie ont en moyenne 27 % d’enfants de plus que ceux qui se disent « pro-choix ».

 

Mais en outre, les parents pro-vie semblent avoir des chances beaucoup plus élevées de transmettre leurs convictions à leurs enfants, étant donné que l’augmentation des opinions pro-vie chez les jeunes est trop importante pour être attribuée à la seule différence de fertilité – ce qui veut dire que des enfants des « pro-choix » rejettent les opinions de leurs parents. « Ou bien les convictions pro-vie se transmettent plus fidèlement que les convictions pro-choix, ou bien il y a eu un glissement culturel vers des convictions qui sont davantage pro-vie qui se reflètent dans les corrélations parents-enfant », selon les auteurs.

 

Le fait que les pro-vie ont plus d’enfants représente une augmentation de 5 points, selon l’étude : autrement dit, sans ce facteur, il y aurait d’autant moins de d’opinions pro-vie aux Etats-Unis. Mieux : c’est une tendance qui est elle-même en progression, selon les auteurs. « L’étude plus poussée de cette image indique que non seulement l’attitude par rapport à l’avortement est corrélée à la fertilité, mais proportionnellement – et c’est ce qui compte en matière de changements culturels – l’écart augmente. »

 

Et ce même si la fertilité a diminué, globalement, pour tous, ces 30 dernières années. Mais si les pro-vie nés avant 1940 ont eu en moyenne 1,2 enfant pour chaque enfant né chez les « pro-choix », cette proportion est passée à 1,5 parmi les parents nés entre 1975 et 1980. Les convictions pro-vie pourraient donc bien profiter davantage de cette réalité démographique dans les années à venir.

 

Jeanne Smits sur son Blog

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29/08/2014

Et si l’on combattait enfin les persécutions antichrétiennes ?

 

 

         
Peu de religions connurent autant de martyrs que celle du Christ.
         

À la suite des récentes manifestations pro-palestiniennes qui se sont déroulées dans le quartier de Barbès et à Sarcelles, lors desquelles furent attaqués des commerces appartenant à des juifs et où des slogans vengeurs ont été proférés à leur endroit, le président François Hollande a décrété « cause nationale » la lutte contre l’antisémitisme en France.

 

 

Si les actes commis à l’encontre des personnes de confession israélite doivent être réprimés, ce combat – aussi légitime soit-il – ne doit pas nous faire oublier le sort tragique que subissent toujours les chrétiens dans certaines régions du monde, et notamment en Orient.

 

La déclaration du secrétaire général de l’ONU, qui vient de qualifier de crime contre l’humanité leur expulsion d’Irak par le nouvel État islamique, n’a reçu qu’un faible écho auprès des gouvernements occidentaux, qui se contentent de « condamner fermement » ces violences, sans pour autant envisager, semble-t-il, la moindre mesure de rétorsion à l’égard de ceux qui encouragent et financent ce pouvoir criminel.

 

Pourtant, depuis la période romaine et les razzias opérées en Méditerranée par les Barbaresques après la conquête arabe du Maghreb, les persécutions envers les chrétiens n’ont jamais cessé au cours du temps, particulièrement au XXe siècle et jusqu’à nos jours dans les pays soumis à des régimes totalitaires ou à des despotes se réclamant de la religion du Prophète.

 

Rappelons ainsi le génocide arménien perpétré en 1915 dans l’Empire ottoman, la répression menée dans les États communistes contre tous les croyants depuis la révolution bolchevique de 1917 et qui se poursuit encore aujourd’hui au Vietnam et en Corée du Nord, dans la Chine restée fidèle à Mao et sous la dictature cubaine de Fidel Castro.

 

Pensons à la résistance désespérée des catholiques mexicains massacrés à partir de 1927 par le président Calles pour avoir défendu le droit de pratiquer leur culte – les fameux Cristéros dont la mémoire vient d’être justement honorée par un film éponyme. Et si Hitler s’attaqua tout spécialement aux juifs, auxquels il vouait une haine féroce, catholiques et protestants ne furent guère épargnés par le IIIe Reich.

 

Quant aux victimes chrétiennes des différents tyrans islamistes qui ont contribué à saccager le continent africain depuis la décolonisation, elles se comptent par centaines de milliers, tant au Congo et au Soudan qu’au Nigeria.

 

Peu de religions connurent autant de martyrs que celle du Christ : il serait temps d’en prendre conscience et de mettre en œuvre à l’échelle internationale les mesures propres à faire cesser cette barbarie !

 

 
 

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22/08/2014

États-Unis :

 
 
 

 Un pasteur insulté par un professeur sur un campus

 

 

Postée le 23 avril sur YouTube, une courte vidéo tournée sur le campus de la University of Connecticut (Storrs, Connecticut) montre James Boster, professeur d’anthropologie et dévôt de la doxa évolutionniste, s’en prendre à un pasteur évangélique venu précisément pour expliquer que le dogme darwinien de l’évolution est un mensonge. On voit le professeur éructer sous le nez des évangéliques et les insulter : « Conneries ! Conneries ! Il dit que l’évolution est un mensonge ! Vous n’êtes qu’ignorance et mensonges ! Vous devriez avoir honte de qualifier de mensonge ce que vous n’avez jamais même lu  ![L’Origine des espèces de Charles Darwin] ». Puis ont voit le professeur rameuter des étudiants et les inviter à crier : « Loué soit Darwin ! ». Les jeunes s’exécutent – les examens arrivent… – et le professeur ponctue par un sonore « Amen ! ». L’université a très peu apprécié la sortie du professeur. Elle a diffusé un communiqué à cheval : « Tout le monde a droit à la liberté d’expression sur nos campus. En même temps nous attendons de notre corps professoral qu’il agisse de manière à promouvoir des controverses courtoises et s’exprime respectueusement. L’usage d’un langage insultant et d’attitudes conflictuelles, comme celles que nous constatons [sur la vidéo] ne sont pas compatibles avec les valeurs de l’Université du Connecticut ». Ce professeur s’est comporté comme un animal. Après tout, puisqu’il croit descendre du singe…

 

 

- See more at: http://www.christianophobie.fr/breves/etats-unis-un-pasteur-insulte-par-un-professeur-sur-un-campus#sthash.RhmvJOiA.dpuf

 

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12/08/2014

États-Unis : un père arrêté après avoir protesté contre l’enseignement de la sexualité à sa fille

 

 

 

 

 

Lundi dernier, dans le New Hampshire, William Baer, un père de famille, a été arrêté au cours d’une réunion du conseil de classe de l’école de sa fille. Son tort ? Il a dit avec trop d’instance qu’il refusait qu’on fasse lire à sa fille de 14 ans un livre contenant des descriptions explicites de rapports sexuels.

 

 

Voici quelques années déjà que l’école de Gilford faisait lire ce livre à ses jeunes élèves. Jusqu’à cette année, l’école prenait cependant la précaution d’avertir les parents que ce livre avait un contenu « adulte ». Cette année, aucun avertissement n’a été considéré utile. Et la fille de William Baer, âgée de 14 ans, a expliqué à son père qu’elle avait été choquée par certains passages de cette lecture scolaire obligée.

 

 

William Baer avait essayé sans succès d’obtenir un rendez-vous avec la direction de l’école à ce sujet. Il a donc profité de cette réunion du conseil de classe pour dénoncer un contenu inadapté. La directrice de l’école n’a pas apprécié d’être interrompue et a demandé à William Baer de la respecter et de cesser de l’interrompre. William Baer a demandé que le respect soit accordé à sa fille âgée d’à peine 14 ans. D’autres parents partageaient cet avis. Mais c’est un policier qui a mis fin à la protestation de ce père de famille.

Ce père de famille souhaitant protéger l’innocence de sa fille a fini les poignets menottés et risque une amende pouvant monter à 1.200 $.

Le nouvel ordre sexuel mondial est en marche et s’impose un peu partout par un totalitarisme de plus en plus apparent.

 

 

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01/08/2014

Enseignement :

 Une charte des programmes ambiguë

 

 

          
 
 
Il est dommage de voir un texte sur l'éducation qui aurait pu être, pour une fois, consensuel être pollué par des visées idéologiques.
 
         

Le Conseil supérieur des programmes vient de se doter d’une « charte des programmes » énonçant les principes qui doivent guider leur élaboration. Dans l’ensemble, il faut saluer ce document, le plus souvent clair, énonçant des principes qui peuvent sembler évidents mais qui n’étaient pas toujours suivis dans le passé. Ainsi, il est posé que les programmes doivent être cohérents, clairs et explicites. Il fixe également les modalités de leur élaboration et leur évaluation. Certains points peuvent cependant s’avérer problématiques.

 

 

Le préambule énonce qu’il ne peut y avoir d’instruction sans éducation. C’est assez vrai pour des matières comme le français, les langues, l’histoire. On aurait aimé, cependant, que soit affirmé le rôle prépondérant des parents dans l’éducation. D’autant que cette charte reprend le concept de compétence et la définit comme un ensemble de « savoirs, mais également savoir-faire ou savoir-être ». Ce dernier est un concept flou qui renvoie au comportement, au caractère, à la personnalité. Peut-il relever d’une école qui ne soit pas un organe de propagande ? À cet égard, on aimerait que la loi précise quelles sont les « valeurs de la République » que l’école doit transmettre, comme le document le rappelle. Pour qu’elles ne soient pas prétextes à des dérives idéologiques.

 

 

L’insistance sur l’usage du numérique est également problématique. Soit on le considère comme une discipline à enseigner nécessairement, comme les mathématiques, mais pourquoi alors en parler dans un document général où ne sont pas précisées les autres disciplines à enseigner ? Soit on en fait un moyen d’enseignement obligatoire, mais cela va à l’encontre alors de la liberté pédagogique, également prônée, et nécessaire du fait des différences entre établissements et élèves. La charte succombe à la pensée magique de l’informatique omnipotente. Mais celle-ci favorise la dispersion, le survol, le zapping quand l’instruction demande la concentration, l’approfondissement, la rigueur.

 

 

C’est que cette charte a dû faire place aux lubies pédagogistes qui se dévoilent particulièrement dans la partie consacrée aux élèves. Il y est dit que les enseignements doivent « faire sens » pour eux. Ce qui peut sembler superfétatoire car que serait un savoir qui n’a pas de sens ? Sauf que ce sens, le plus souvent, n’est perceptible qu’a posteriori, une fois qu’il est acquis. Ce qui demande souvent des exercices d’apprentissage un peu rébarbatifs. Pour avoir le plaisir de jouer Chopin, ne faut-il pas d’abord faire des gammes ? Mais pas ici. « Les programmes, lit-on, doivent permettre aux élèves de prendre plaisir à apprendre. » Que le savoir apporte le plaisir est certain. Mais c’est après un apprentissage qui demande des efforts qu’il est le plus vrai. Exiger le plaisir à toutes les étapes de l’apprentissage ne peut que tromper les élèves et les empêcher d’acquérir ce goût de l’effort qui leur permettrait de se dépasser, pas seulement dans le domaine du savoir, et d’accéder ainsi à une pleine réalisation de soi, à laquelle la charte appelle pourtant.

 

 

Il est dommage de voir un texte sur l’éducation qui aurait pu être, pour une fois, consensuel être pollué par des visées idéologiques.

 

09:24 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)