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06/10/2015

Entretien avec Alain de Benoist:

 

 

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LMPT : la France a plus besoin d’une IIe Révolution que d’une VIème République…

 

   

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier.

 

 

La Manif pour tous (LMPT), dans sa dernière édition, a rassemblé entre 80.000 et 500.000 personnes à Paris. Une bonne nouvelle, à votre avis ?

 

 

On ne peut que se réjouir de voir défiler dans la rue des foules hostiles à un gouvernement dont la nocivité n’est plus à démontrer. Mais au-delà du spectacle ? Béatrice Bourges, fondatrice du Printemps français, était à la manifestation. « J’en suis revenue, a-t-elle déclaré, non pas galvanisée comme je l’espérais, mais triste et mal à l’aise ». Je la comprends. Toute la question, en effet, est de savoir si les manifestations sont une fin ou un moyen. Si c’est un moyen, le plus élémentaire des réalismes oblige à constater que celle de ces dernières semaines, tout comme les précédentes, n’a strictement rien obtenu : « La vérité oblige même à dire que nous avons tout perdu », dit encore Béatrice Bourges.

 

 

Je vois à cela deux raisons. La première est l’indécrottable naïveté, typiquement droitière et révélatrice d’une absence totale de sens politique, qui porte les animateurs de la Manif à mettre tous leurs espoirs dans « l’aile droite » de l’UMP – cette même UMP qui vient de porter à la tête de la commission des Affaires sociales du Sénat un partisan résolu du mariage gay, de la procréation médicalement assistée pour les lesbiennes et de la gestation pour autrui, en l’occurrence le sénateur Alain Milon. En oubliant que pratiquement toutes les réformes « sociétales » dont se plaignent aujourd’hui les membres de la Manif pour Tous ont historiquement été réalisées par la droite ! Qu’on en soit encore aujourd’hui à attendre de l’UMP qu’elle « sauve la famille » est plus que pathétique, c’est consternant.

 

L’autre raison va de pair avec la première. La Manif pour Tous est de plus en plus familiale et confessionnelle. Elle aligne de gentils manifestants bien corrects et se flatte « d’éviter tout débordement ». Si, ce qu’à Dieu ne plaise, elle se proposait de faire un sauter un train, je suis sûr que ses représentants commenceraient par acheter un ticket de quai ! Le problème, c’est que les braves gens ne sont pas forcément des gens braves, et qu’on ne fait pas la révolution avec des Bisounours bien élevés qui, après avoir défilé, rentrent sagement chez eux. Ce n’est pas en évitant les « débordements » que les Bonnets rouges ont fini par faire céder le gouvernement, mais au contraire en les multipliant ! Ce n’est pas en faisant des révérences (ou des génuflexions) que Farida Belghoul, désormais tenue à l’écart de la Manif pour Tous, a réussi ses « Journées de retrait de l’école ». Et ce n’est pas non plus avec des prières qu’on a dégonflé le grotesque plug anal géant érigé place Vendôme avec la bénédiction de la mairie de Paris !

 

Vous voulez dire que la Manif pour tous devrait être plus radicale ?

 

 

Je dis qu’il faut savoir ce que l’on veut, et surtout ce qui donne la possibilité d’obtenir ce que l’on veut. Etant de ceux qui pensent que nous avons moins besoin d’une VIe République que d’une seconde Révolution française, je crois aussi qu’il y a des jours où, plutôt que d’ouvrir son missel, on pourrait utilement relire les Réflexions sur la violence de Georges Sorel. On se rendrait alors compte que laisser les gens manifester, c’est aussi leur donner un exutoire permettant de faire l’économie d’une révolte populaire, et que ce n’est pas en tentant de créer un « lobby de la famille » qu’on peut faire émerger un mouvement social susceptible de s’imposer comme sujet historique.

 

Les mots d’ordre LMPT contre la marchandisation du corps humain trouvent quand même votre assentiment ?

 

 

J’applaudis même des deux mains. Mais encore faudrait-il comprendre que cette marchandisation n’est jamais que le point d’aboutissement d’un vaste processus entamé depuis plus d’un siècle, sur lequel les gens de droite sont en général restés parfaitement aveugles. À l’époque moderne, le capitalisme libéral a progressivement imposé dans les esprits le primat des valeurs marchandes sur toute autre sorte de valeur. La terre, le travail, l’art, le sport, la solidarité ont été peu à peu intégrés dans la sphère du calculable, du quantifiable et de l’évaluation comptable. La brevetabilité du vivant, la marchandisation de la procréation, la location des utérus, étaient déjà en germe dans cette évolution qui a conduit à considérer toutes les sphères de l’activité humaine comme assimilables à des marchés. Le capitalisme, bien avant d’être un système économique, est un « fait social total » (Marcel Mauss), qui véhicule avec lui toute une anthropologie fondée sur l’Homo œconomicus, c’est-à-dire sur un producteur-consommateur censé chercher en toute circonstance à maximiser son meilleur avantage matériel. Un tel être n’obéit qu’à des considérations égoïstes gouvernées par l’utilitarisme et l’axiomatique de l’intérêt. Or, la famille est l’un des derniers endroits où la logique du don l’emporte encore sur celle de l’échange. C’est bien de dénoncer la marchandisation du corps humain. Il serait encore mieux de réaliser qu’elle n’est jamais qu’une conséquence du fétichisme de la marchandise et du règne de l’argent.

 

 

 

 

09:29 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

18/09/2015

À quand la légalisation de l’inceste, au nom du droit de chacun à vivre sa sexualité comme il l’entend ?

Notre gouvernement composé de tête creuses n’a décidément rien compris à la notion d’égalité, qu’il confond avec l’égalitarisme. La première considère que toute personne a des droits égaux à une autre, et qu’il n‘est pas possible de les lui refuser sur des motifs purement subjectifs. Par exemple, chaque personne doit être jugée selon la loi, et les exceptions à cette règle ne peuvent procéder que d’une raison objective.

 

 

 

L’égalitarisme, au contraire, refuse toute exception. Au nom d’une égalité des droits pervertie, il propose une égalisation ne tenant aucun compte de la réalité des choses. L’exemple le plus frappant est celui du mariage : le « mariage pour tous » est un slogan génial. Il ne tient pas compte du fait que le mariage était déjà ouvert à tous, sauf aux mineurs (raison objective), à condition de respecter le sens du mot mariage. Au nom de l’égalité des droits, il a fallu changer la définition du mot. À partir de là, on ne conçoit pas que cette institution devenue un simple contrat reconnaissant l’amour entre deux individus ne soit pas ouverte aux personnes de même sexe

 

 

 

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Un autre exemple nous est rappelé par un bon billet de Sophie Coignard sur le site du Point, à propos des allocations familiales. Depuis le 1er juillet, celles-ci sont réduites de moitié pour un couple avec deux enfants qui gagne plus de 6.000 €/mois, et des trois-quarts au-delà de 8.000 €. La mesure est présentée comme procédant du principe d’égalité. Selon ses instigateurs, il apparaît injuste qu’un couple « riche » touche autant d’allocation qu’un couple « pauvre ».

 

 

La notion de justice (sociale) est ici dévoyée. La justice n’est pas l’égalitarisme, c’est l’art de rendre à chacun ce qui lui est dû. La justice considère donc la situation particulière de chacun pour accomplir son objet, quand l’égalitarisme se contente de dire qu’il ne veut pas de tête qui dépasse. En matière d’allocations familiales, le principe est simple : la collectivité compense la charge supplémentaire induite par l’éducation des enfants, en considérant que cette charge pèse sur les familles proportionnellement à leur nombre d’enfants, et que l’accroissement démographique qui en découle lui bénéficie. Cela n’a pas grand-chose à voir avec la redistribution sociale, vers laquelle le système des allocations familiales s’est orienté depuis des années.

 

 

Le principe est le même avec le quotient familial, qui permettait à une famille nombreuse avec 6 enfants de ne pas payer, à revenu égal, les impôts d’un célibataire dont le train de vie est, théoriquement, huit fois plus élevé ! Nos gouvernants successifs n’ont vu dans ce système qu’une manière pour les plus riches d’échapper à l’impôt, et ont tout fait pour y mettre fin. Soit ces gens ont peu d’enfants (il faut du temps pour les élever) soit leurs revenus sont de toutes façons tellement confortables que ces questions bassement matérielles leur échappent…

 

 

Notre gouvernement composé de tête creuses n’a décidément rien compris à la notion d’égalité, qu’il confond avec l’égalitarisme.

 

 

Avec ce genre de raisonnement, on peut envisager de moduler le tarif des péages, ou du stationnement, en fonction de la taille de la voiture. C’et d’ailleurs le cas pour la fameuse taxe CO² qui pénalise les familles nombreuses contraintes de rouler dans des monospaces plus gourmands qu’une Smart de bobo du Marais… Mais on se prive de tout moyen d’interdire des pratiques totalement contraires à la dignité humaine : la PMA et la GPA doivent être autorisées, au nom du droit de chacun à avoir un enfant. Peu importe que cela viole le droit d’un enfant à avoir un père et une mère, et la dignité de la mère porteuse considérée comme une couveuse. Demain, on autorisera l’inceste, au nom du droit de chacun à vivre sa sexualité comme il l’entend. Et pourquoi pas les relations sexuelles avec des mineurs, nubiles ou non.

 

 

Il y a quelques jours, un professeur aveugle a été convoqué pour surveiller les épreuves du Brevet des Collèges. Elle explique « On m’a fait comprendre que c’était une question d’égalité. Que si je n’étais pas convoquée, je pouvais attaquer en justice pour discrimination. C’est tout simplement stupide ! Je ne vais pas attaquer pour quelque chose que je ne peux pas faire. »

On en est là.

 

 

 dans Boulevard Voltaire
 
 
 
 
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12:01 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

15/09/2015

Pédophilie et Franc-maçonnerie dans la haute société anglaise:

 

 

 

 

 

 

 

 

Décédé l’année dernière, l’antiquaire Keith Harding avait été le secrétaire général du Paedophile Information Exchange, un très vaste réseau clandestin de pédophiles dont les membres appartenaient à la haute bourgeoisie ou aristocratie britannique, dont l’existence n’a été connue que très tardivement, la plupart des enquêtes et rapports ayant été étouffés pendant des décennies.

 

 

 

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Une nouvelle enquête (Sunday Express) vient de révéler qu’il avait été initié en 1957 à la Mercutius Lodge n°7507 (Grande Loge unie d’Angleterre) et avait été Vénérable Maître de cette loge considérée comme « la loge des espions », tant étaient nombreux les frères membres des services secrets.

Appartenait au même réseau pédophile Greville Ewan Janner, devenu le Baron Janner of Braunstone, ancien député travailliste devenu lord.

 

 

Personnalité de premier plan de la communauté juive britannique, il présida notamment de 1978 à 1984 le Board of Deputies of British Jews et a joué un rôle essentiel dans la diffusion de la doxa holocaustique.

 


Il est poursuivi pour plus de 25 viols et tortures contre des garçonnets, dont certains perpétrés au sein même du parlement, mais a échappé à toutes les poursuites car étant considéré comme trop atteint par la maladie d’Alzheimer. Ce, alors même qu’il conduit encore sa propre voiture (ce qui donne une idée des protections dont il bénéficie). Ce dossier d’un énorme réseau pédophile associé à la classe supérieure anglaise n’a pratiquement jamais été évoqué par les médias français.

 

 

 

 

 

09:59 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

01/09/2015

UK : Les enfants qui critiquent l’homosexualité à l’école déclencheront une alerte d’« extrémisme »:

 

 

 

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Les enfants qui expriment une critique contre l’homosexualité en classe pourraient déclencher les alertes d’« extrémisme » à l’aune des nouvelles directives du gouvernement britannique visant à prévenir le terrorisme islamiste. C’est ce qu’a indiqué le ministre de l’Education du Royaume-Uni, Nicky Morgan. L’enfant qui qualifierait l’homosexualité de « mal » ou de « faute », alerterait ce faisant les professeurs invités à y voir un indice de « radicalisation ».

 

 

Ces directives – auxquelles s’ajoutent les très récents propos du Premier ministre David Cameron dans le Daily Telegraph assurant que la Grande-Bretagne doit être « intolérante à l’égard de l’intolérance » – évitent, bien sûr, de désigner les enfants musulmans ou issus de communautés à dominante musulmans. La discrimination est interdite, après tout. Et la police de la pensée qui s’installe à la faveur de la lutte contre le terrorisme a besoin d’effacer les frontières entre les communautés pour mieux avoir prétexte à surveiller chacun.

 

 

Les enseignants invités à sonner l’alerte si un enfant critique l’homosexualité

 

 

 

Les chrétiens conservateurs britanniques l’ont tout de suite compris, eux qui dénoncent les dangers visant n’importe quel enfant ayant reçu un enseignement traditionnel sur l’homosexualité et le comportement homosexuel dans le cadre de ces directives : les voilà tous devenus des suspects de « radicalisation » en puissance.

 

 

Leur crainte n’a rien d’excessif : deux écoles chrétiennes ont déjà été jugées « insuffisantes » à l’aune des exigences du test « Valeurs britanniques » mis en place par le gouvernement pour évaluer l’enseignement dans les écoles qui se doivent de promouvoir la démocratie, la tolérance et l’état de droit.

 

 

Mais Mme Morgan assure s’être elle-même opposée au « mariage » homosexuel, avant de changer d’avis : elle affirme aussi pratiquer sa religion chrétienne. Voilà qui ne rassure pas vraiment.

 

 

Un porte-parole du ministère explique quant à lui que les enseignants ont assez d’expérience pour faire la part des choses : « Les professeurs travaillent avec les jeunes en permanence et nous leur faisons confiance pour reconnaître la différence entre une jeune personne qui exprime une croyance personnelle professée en conscience et celle qui exprime des opinions intolérantes, haineuses ou extrémistes. » Ce n’est pas la religion qui fait la différence, notez bien. Le chrétien peut être visé comme le musulman, et le ministère appelle à faire confiance au gouvernement après lui avoir donné de puissants instruments de coercitions.

 

 

Le Royaume-Uni « intolérant avec l’intolérance » : à l’école, l’extrémisme sera traqué au moyen d’une police de la pensée

 

 

Il a d’ailleurs ajouté : « Cela ne peut et ne doit pas empêcher les écoles de discuter sur une grande variété de thèmes, en donnant aux élèves un espace de sécurité où ils puissent se développer, explorer croyances et idéologies et se préparer de manière correcte à la vie dans la Grande-Bretagne moderne. »

Cela rejoint le vieux thème, cher à la maçonnerie, de la rupture avec les croyances et les cultures traditionnelles, où l’école est le vecteur utilisé pour éloigner au moins en esprit les enfants de leur environnement familial traditionnel.

 

 

Ce qu’on traquera, à propos de condamnation de l’homosexualité, ce sont les « changements de comportement » et « les choses dites » par les enfants qui doivent se sentir libres de s’exprimer mais jusqu’à un certain point seulement, a expliqué Nicky Morgan à la BBC.

 

 

Pour Andrea Williams, directrice du Christian Legal Centre, le danger de surveillance est évident. « De nombreuses familles pensent que le mariage ne peut exister qu’entre un homme et une femme. Ces familles vont-elles être désormais officiellement considérées comme suspectes, voire signalées à la police ? Nous sommes à l’orée d’une nouvelle ère, sinistre, de “police de la pensée” dans nos écoles. »

 

 

Anne Dolhein pour Reinformation.tv

 

 

 

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21/08/2015

Italie: manifestation contre les unions homos:

 

 

 

 

Plusieurs centaines de milliers de personnes ont manifesté samedi dernier à Rome contre les unions homosexuelles et l’enseignement du genre dans les écoles, au moment où le gouvernement cherche à faire passer rapidement un projet d’union civile. Alors que la police italienne ne fournit jamais de chiffres sur les manifestations, les organisateurs ont assuré avoir réuni un million de personnes. La foule de jeunes, personnes âgées et parents venus avec de jeunes enfants débordait d’une place pouvant contenir jusqu’à 300.000 personnes.

 

 

 

 

 

 

 

 

Agitant des banderoles proclamant « La famille sauve le monde » et « Défendons nos enfants », les manifestants ont rempli malgré la pluie cette vaste place devant la basilique de Saint-Jean de Latran. « Dans l’école de mes enfants, ils parlent de familles composées de deux pères ou de deux mères, sans demander la permission des parents », s’est insurgé Giuseppe Ripa, un médecin de 41 ans. « C’est dangereux, et c’est mauvais ».

 

 

Piero Uroda, pharmacien de 78 ans, est venu avec de nombreux proches : « Je ne veux pas de mariage gay ou d’adoption gay. La famille naturelle, c’est la nôtre », dit-il. L’Italie est le dernier grand pays d’Europe occidentale à ne reconnaître aucun statut légal aux couples homosexuels, mais le gouvernement de centre-gauche de Matteo Renzi a présenté un projet d’union civile avec l’objectif de le faire adopter définitivement avant la fin de l’année.

 

 

Le texte est pour l’instant examiné en commission au Sénat, où il est ralenti par des milliers d’amendements déposés essentiellement par le parti de centre-droit d’Angelino Alfano, ministre de l’Intérieur, qui avait également appelé à manifester. Les alliés de centre-droit de M. Renzi sont favorables à l’établissement d’une union civile, mais rejettent deux dispositions essentielles de son projet : l’accès à la pension de réversion et la possibilité d’adopter l’enfant de son partenaire.

 

 

Pour faire passer le texte, M. Renzi, qui a fait adopter l' hiver dernier une réforme du code du travail malgré une série de manifestations massives des syndicats, devrait pouvoir s’appuyer sur plusieurs partis de gauche, sur les contestataires du Mouvement 5 étoiles, et même sur de nombreuses voix du parti Forza Italia de Silvio Berlusconi. Environ 75% des Italiens sont favorables à un statut légal pour les couples homosexuels, et selon un sondage publié par La Stampa en mai 51% des personnes interrogées soutenaient l’idée d’ouvrir le mariage aux couples de même sexe.

 

 

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