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07/04/2017

Maman, papa et les enfants :

 

 

Ce qui paraît évident à un enfant de quatre ans....

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 

Dans son (remarquable) roman Les Animaux dénaturés, Vercors campe la découverte d’un possible chaînon manquant entre l’homme et le singe, vivant isolé dans la jungle, baptisé tropi. Le tropi devient la cible d’exploiteurs qui voient en lui un cheptel de main-d’œuvre à bas coût. Pour protéger les tropis, il convient de déterminer s’ils sont des hommes ou des animaux. Or, aucune définition juridique de l’homme n’existe. Mais il n’est pas nécessaire de « spoiler » toute cette fiction…

 

 

Les définitions les plus essentielles manquent dans le droit positif, qui ne souhaite pas nécessairement intervenir dans l’anthropologie. Les discussions sur le sujet de l’avortement en témoignent.

 

Certains parlent d’enfants, d’autres d’embryons, d’autres plus idéologisés poussent la mauvaise foi jusqu’à parler d’amas de cellule.

 

 

Lors des discussions houleuses autour de la loi Taubira, de pareilles querelles ont eu lieu : qu’est-ce qu’un mariage, qu’est-ce qu’une famille, qu’est-ce que la filiation ? La réponse qui semble évidente à un enfant de quatre ans fait trébucher le juriste ballotté entre des intérêts antagonistes. Une réponse nous est fournie par madame Rossignol, qui porte le titre de « ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes ». Le pluriel nous indique clairement sa position idéologique : pour elle, la famille n’est pas réductible à un seul modèle père – mère – enfant.

Une initiative européenne a vu le jour : elle vise à tenter d’imposer des définitions simples et robustes, aussi opposables que possible dans l’Union européenne, aux mots « famille », « époux », « mariage » et « relation familiale ». Voici la traduction de la proposition :

 

(a) le mot « mariage » signifie l’union légale entre un homme et une femme comme mari et femme, et le mot « époux » désigne une personne du sexe opposé étant soit un mari, soit une femme ;

 

 

(b) le mot « famille » comprend
(i) les époux,


(ii) les descendants d’une personne et/ou de son époux,


(iii) les ascendants directs d’une personne et de son époux.

 

(c) les mots « vie de famille » et « relation familiale » comprennent les relations entre


(i) les époux, ou


(ii) une personne et chacune des personne désignées au paragraphe (b) item (ii) ou (iii)

La forme de cette initiative citoyenne est une pétition à l’échelle de l’Union Européenne qui vise à figer et harmoniser dans son abondante littérature ces définitions. Dans un monde orwellien où un pouvoir dévoyé n’hésite pas à changer le sens des mots au gré de ses intérêts ou de son bon plaisir, vous pouvez tenter de résister en signant cette pétition. Munissez vous d’un peu de patience et d’une pièce d’identité : pour des raisons de contrôle de la sincérité du processus, son numéro vous sera demandé

 

09:20 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

07/03/2017

« Mariage pour tous » : le fantôme de la droite:

 

                                              

 

 

 

Qu’en est-il de la loi Taubira, offrant aux couples homosexuels la possibilité de se marier et d’adopter.

 

 

 

 
 
Étudiant en droit constitutionnel
 
 
 
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La campagne électorale bat son plein, les croche-pattes entre candidats se succédant à grande vitesse par médias interposés. Ces sorties médiatiques masquent difficilement le manque de projet de société des prétendants à l’investiture. Qu’en est-il, par exemple, de la loi Taubira offrant aux couples homosexuels la possibilité de se marier et d’adopter ? Si une grande majorité des sympathisants de la droite souhaite qu’elle soit abrogée, ou à tout le moins modifiée, les principaux candidats sont beaucoup plus timorés et ambigus.

 

 

Que retenir des programmes ou ébauches de plates-formes de l’ensemble  des Républicains ? Surtout des programmes économiques d’austérité plus ou moins audacieux. Alain Madelin a même parlé récemment de « purges ». Mais sur les valeurs, aucune vision ne se démarque. Les différences sont essentiellement des nuances ou des différences de caractère entre les principaux candidats. Dommage pour le débat d’idées et dommage pour les sympathisants dont les valeurs conservatrices ne sont pas vraiment représentées. Un exemple frappant : la loi Taubira sur le mariage homosexuel.

 

 

Il n’y a pas si longtemps, la Manif pour tous rassemblait des millions de personnes dans les rues pour refuser qu’une simple loi puisse changer un paradigme civilisationnel millénaire. Et la mobilisation ne semble pas retombée, du moins dans les esprits. Selon un récent sondage d’OpinionWay commandé par le journal La Croix, seuls 31 % des personnes certaines de voter à la primaire souhaitent le « maintien de la loi Taubira en l’état ». 40 % veulent des aménagements et 28 % une suppression pure et simple du texte. Une grande majorité de 68 % souhaite donc que la loi Taubira soit modifiée.

 

 

Pourtant, malgré cette mobilisation massive de leurs électeurs, jamais vue depuis les années 80 et les manifestations pour l’école libre, malgré les sondages, malgré les questions qui leur sont systématiquement posées dans les réunions publiques, les candidats à la primaire de la droite éludent soigneusement cette question. De même, dans le projet politique du parti Les Républicains, la loi Taubira n’est même pas évoquée parmi les dizaines de propositions soumises à l’approbation des adhérents.

 

 

. Selon le premier Baromètre des patriotes publié par la plate-forme Oz ta droite ! de Robert Ménard, 7,8 % seulement des 51 mesures prônées par le mouvement du maire de Béziers, « véritables marqueurs idéologiques », se retrouvent pour l’instant dans l’ébauche de programme de Sarkozy. Et Oz ta droite ! de se demander si ce dernier « changera encore d’avis sur la loi Taubira »

 

 

On reproche souvent aux hommes politiques de trop suivre les sondages et de flatter les opinions de leurs électeurs et de leurs militants. À l’inverse, en faisant la sourde oreille à la volonté d’une grande majorité des électeurs de droite de remettre en cause la loi Taubira, ils « risquent » de paraître déconnectés et de favoriser l’abstention ou l’extrême droite. Qu’on ne vienne pas s’en plaindre. 

 

 

10:06 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

28/02/2017

Un directeur musulman de la BBC :

 

 

 

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 C’est l’islam qui inspire l’État Islamique…

 


 

 

 

Aaqil Ahmed est directeur des informations religieuses à la BBC et le premier musulman à accéder à de telles fonctions dans la radio télévision d’État au Royaume-Uni. Voici ce qu’il a déclaré et que rapportait hier le Daily Express et toute la presse anglo-saxonne (mais rien encore, sauf erreur de ma part, dans la presse française…) :

 

 

 

« J’ai entendu tant de gens dire que l’EIIL [État Islamique en Irak et au Levant] n’avait rien à voir avec l’islam. Bien sûr qu’il a à voir avec. [Les membres de l’EIIL] ne prêchent pas le judaïsme. Je peux me tromper, mais ce qu’ils proclament c’est une idéologie fondée sur un aspect de la doctrine musulmane. Ce sont des musulmans. C’est un fait et il faut vous le mettre dans la tête même si c’est une chose désagréable ».

 

 

C’est au cours d’une conférence à l’Université de Huddersfield (Yorkshire de l’Ouest, entre Manchester et Leeds) que Aaqil Ahmed a fait cette déclaration en réponse à la question d’un étudiant qui demandait pourquoi la BBC utilisait l’expression « le soi-disant État Islamique ». J’ai personnellement toujours été opposé à cette expression qui a été imposée à toutes les rédactions et qui est répétée comme un mantra. D’abord parce qu’on ne sait trop si l’adjectif soi-disant s’applique à État – on peut en effet considérer que l’État Islamique n’est pas techniquement parlant un État même si en réalité l’organisation qu’il a mise en place s’en rapproche à bien des égards… – ou à Islamique dans le sens de musulman. Je crois que cette expression a été choisie avec dessein car, par son manque de clarté, elle entretient une ambivalence sur une organisation dont on ne veut reconnaître ni quelle soit un État – ce qui, encore une fois, peut se soutenir – ni qu’elle soit musulmane – ce qui n’est pas soutenable car faux.

 

 

 

14:07 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

21/02/2017

Liberté d’expression : deux chrétiens évangéliques relaxés en appel

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J’avais évoqué ici, le 6 novembre de l’année dernière, comment la liberté des chrétiens était bafouée en France, à partir d’un article d’InfoChrétienne qui en signalait plusieurs cas et notamment celui de deux chrétiens évangéliques condamnés, en première instance, le 2 novembre précédent. Dans un communiqué daté d’hier, le Conseil national des Évangéliques de France (CNEF) nous apprend que la Cour d’appel de Bordeaux vient de relaxer ces deux chrétiens…

 

 

Voici ce communiqué.

 

 

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07/02/2017

Autisme, Dogmes, Mensonges & Utopies !

 

 

 

Durant des décennies, le Royaume-Uni avec l’IRA et l’Espagne avec l’ETA ont connu un terrorisme ayant pour obectif essentiel l’avènement d’Etats indépendants.

 

 

Si les attentats commis par ces deux organisations avaient pour cibles des objectifs militaires dans leur grande majorité, nombreux furent les civils, victimes innocentes de tueries ou d’explosions aveugles dont le but était de mettre en péril les institutions des états.

 

 

La France a été confrontée elle aussi à d’innombrables attentats durant la période 1956-1963 lors de la guerre d’Algérie et ensuite 30 ans plus tard à ceux commis par le FIS et le GIA.

On ne peut donc pas prétendre que ces Etats et leurs gouvernements successifs ignorent les causes et les conséquences du terrorisme, d’autant plus que les services de renseignements, de l’armée et de la police avaient été mobilisés de longues années contre ce fléau. En outre, et depuis longtemps, différents systèmes de protection et de sécurité ont été installés dans le domaine public.

 

 

Tout ceci n’a pas empêché les attentats de Madrid à la gare Atocha en 2004, ni ceux du métro de Londres en 2005, capitale qui comptait plusieurs dizaines de milliers de caméras.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le mensonge et la crédulité s’accouplent pour former l’opinion

 

 

Alors, malgré ces mesures prétendues « sécuritaires », la France a vécu les assassinats de Mohammed Merah en 2012, puis à Bruxelles ce fut la tuerie du musée juif par Medhi Nemmouche en juillet 2014, ensuite le massacre de Charlie Hebdo à Paris en janvier 2015, suivi de différents assassinats en province, pour aboutir au vendredi « noir » 13 novembre 2015 à Paris qui totalisa 130 victimes et des centaines de blessés.

 

 

Pourtant, des dizaines de milliers de policiers, CRS et militaires étaient mobilisés par les plans « Vigipirate » et « Sentinelle », sans compter les milliers de vigiles chargés de fouiller les sacs et colis suspects. Et que dire de la multitude de caméras installées partout entre 2005 et 2015 ? Tout ça pour ça ?

 

 

Le point d’orgue de cette succession macabre fut atteint le 22 mars 2016 à Bruxelles avec les attentats à l’aéroport et dans le métro : 35 morts et plus de 300 blessés, dont 25 sont toujours en soins « intensifs ».

 

 

Mais comment expliquer cette litanie de massacres d’innocents civils, alors même que ni l’armée ni la police présentent en tous lieux n’ont pu empêcher ceux-ci ?

 

 

A quoi servent toutes ces caméras, yeux virtuels de Big Brother ?

 

 

Quel fut le rôle des services de renseignements et d’espionnage ? Où est donc resté le principe de « précaution » ?

 

 

A posteriori, on pourrait dire : « Police partout, sécurité nulle part ! » et un observateur attentif de l’évolution de la délinquance et de la criminalité de conclure : « la Justice baisse les bras, la Police ferme les yeux… »

 

 

Niqabs, burqas, qamis et tutti quanti

 

 

On remarquera que les assassinats, les tueries et les attentats commis ces dernières années en Espagne, au Royaume-Uni, en France et en Belgique (où 23 suspects sont encore dans la nature) ont été revendiqués au nom de « Allah le Tout-Puissant ».

 

 

Pas de revendication pour l’indépendance de la Catalogne, de l’Ecosse, de la Bretagne ou de la Flandre….

 

 

Ces massacres sont destinés à répandre la terreur parmi les populations décadentes, afin qu’elles fassent pression sur leurs gouvernements respectifs pour faire cesser les actes hostiles et les campagnes militaires en terre d’ISLAM.

 

 

Et la réponse à ces attentats, des ministres qui nous gouvernent,  se résume à des marches imbéciles au nom de « Charlie », à des attroupements de moutons en larmes, aux dépôts de gerbes répétitives, à des manifestations graphiques et à l’implantation de milliers de bougies (face au temple bruxellois du capitalisme apatride)….. Toutes sortes d’expressions de peuples en déclin, soumis et incapables de sursaut, car décérébrés et manipulés par un Pouvoir impotent et incompétent.

 

 

Une nation qui se respecte, venge ses morts et ne pleurniche pas !

 

 

On ne fait pas la guerre en dentelle, ni avec des Kleenex

 

 

Cela fait déjà de nombreuses années que des criminologues et des experts du terrorisme rédigent des notes de synthèse à l’usage des ministres et des administrations en charge de la sécurité publique. Des milliers de rapports ont été transmis depuis les attentats du RER en 1995. Différents diagnostics ont été établis. Des décèlements précoces et des « modus operandi » ont été proposés.

 

 

Malgré tous ces avertissements, les Pouvoirs (de droite ou de gôche) n’en ont pas tenu compte, ont opéré des bouleversements dans les services concernés, ont multiplié les strates administratives et opérationnelles au point d’en arriver –en France comme en Belgique- à un véritable mille-feuille pour ce qui concerne la sécurité  intérieure, impliquant des dizaines de hauts responsables pour chaque réunion majeure.

 

 

Et ces politiciens abrutis voudraient maintenant créer un organe regroupant l’ensemble des 28 pays d’Europe, ce qui pour un Etat-Major ayant « déclaré  la guerre à DAESH », reviendrait à convoquer des centaines de participants pour chacune de leurs palabres ! Les djihadistes doivent en pleurer de rire.

 

 

Ces pourriticards n’ont pas pu, pas su ou pas voulu anticiper, prévenir et déjouer ces massacres, dont le sang tache leur conscience. Leur suffisance n’égale que leur impéritie.

Les terroristes ont de beaux jours devant eux, d’autant plus que la majorité des chefs d’Etats et de gouvernements européens évoluent encore dans leur bulle droits-de-l’hommiste, persuadés que les chimères multiculturelles de la société du « Vivrensemble » et du « Padamalgam » sont l’alpha et l’oméga de notre société ! Totalement déconnectés de la réalité, ces éminences qui nous dirigent nous conduisent vers le chaos et un choc sanglant de civilisations.

 

 

Il est grand temps de porter le fer et le feu dans les tanières de l’Islam des wahhabites et des takfiristes, de rétablir l’ordre public dans les Zones de Sécurité Prioritaires et de stopper l’immigration/invasion.

 

 

Il n’est pas trop tard pour modifier une législation inadaptée à l’état de guerre et de réinstaurer une Cour de Sûreté de l’Etat.

 

 

Il est urgent de réactiver des services de contre-terrorisme et de rétablir la peine de mort.

 

 

Sinon, on n’en terminera pas avec le cancer islamiste qui propage ses métastases de plus en plus mortelles au fil du temps qui passe.

 

 

La mort pour les assassins. La vie pour les innocents !

 

 

Pieter KERSTENS.

 

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