14/05/2019
Faire des enfants pollue : ces « héros » qui se font stériliser pour sauver la planète:

Ils sont une poignée à accepter le sacrifice. Héros des temps modernes, aussi méconnus que déterminés. Leur ambition : sauver le monde. Rien de moins. Leur arme : la stérilisation volontaire. Leur credo : faire des enfants pollue ; pour sauver la planète, il faut éteindre l’espèce humaine.
Cela ne se passe ni dans un film de Spielberg, ni dans un comics américain, mais en France, au sein du Mouvement pour l’extinction volontaire de l’humanité (si si, ça existe). “Save the Planet, Make No Baby”, le slogan en octosyllabes est efficace et vendeur.
Ainsi, ces estimables philanthropes considèrent très sérieusement que l’homme est le pire ennemi de la planète, et que sa prolifération entraînera à court terme la destruction de notre astre préféré. Pour Florence, le simple fait de vivre pollue. Pour d’autres, l’exploitation des énergies fossiles cessera un jour. Quel rapport ? Selon l’un d’entre eux, si la population mondiale est passée de 1,6 milliard d’habitants, en 1900, à près de 8 milliards, aujourd’hui, c’est uniquement parce que l’homme a trouvé comment exploiter des énergies fossiles en masse. Admirez la justesse du raisonnement. L’homme ne vit pas seulement de pain, mais aussi de pétrole…
Voici donc des hommes et des femmes qui se sont fait stériliser. Vasectomie pour les uns, ligature des trompes pour les autres, l’intervention est définitive et irréversible. Ils sont volontairement stériles, incapables, désormais, de concevoir un enfant. Florence a 24 ans. Elle déclare : « Faire des enfants est devenu un choix égoïste, à mon sens. » Et pour cela, elle a définitivement renoncé à la maternité. Sans penser que, d’ici dix ou quinze ans, sa conception du monde pourrait changer…
Ce qui ressort des propos de ces volontaires pour l’humanité est surtout un égoïsme viscéral et sans détour. « On va très rapidement manquer de ressources et je n’ai pas envie d’avoir à gérer l’éducation d’un enfant dans cette situation », déclare Lou, 27 ans. Sylvain, qui vit dans une cabane, renchérit : « Élever un enfant dans un cadre aussi décroissant que le mien, c’est trop d’angoisses. » Quant à Sereb, il a découvert la Lune : « Je me suis rendu compte que l’humanité n’a pas su faire le choix entre vivre à quelques dizaines de millions d’êtres humains avec un haut confort, et vivre à quelques milliards avec un niveau de vie modeste. »
Les Anglo-Saxons parlent des DINK. Double Income, No Kids. Élever un enfant coûte cher, sans aucun doute. Et les couples qui s’en dispensent ont un niveau de vie incomparablement plus élevé que leurs homologues ouverts à la vie et à la transmission. Ce qu’expriment ces sectateurs de la décroissance démographique n’a pas grand-chose à voir avec la sauvegarde de la planète. C’est un besoin de confort individuel immédiat, évitant les contraintes, sans aucune réflexion un tant soit peu avancée.
Car accueillir et élever des enfants est un peu plus que dépenser de l’argent et polluer la planète ! C’est, avant toute chose, accomplir la vocation de tout être vivant de perpétuer son espèce. C’est entretenir un cycle de vie indispensable à toute société. C’est, enfin, se souvenir d’une chose toute simple, tellement simple qu’elle en devient invisible : la planète est faite pour l’homme, et non l’homme pour la planète. Cela a sans doute échappé à ces écolos d’un nouveau genre.
Éteindre l’espèce humaine au nom de la défense de l’environnement, voilà une idée à laquelle il fallait penser. Lorsque tous ces gens mourront d’Alzheimer sans jeunes pour les prendre en charge, ils auront déjà oublié. Cela vaut peut-être mieux…
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07/05/2019
Sophie Cluzel : un engagement à géométrie variable !

Pour la secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées, l’intégration des enfants handicapés à l’école est une priorité. La scolarisation oui, mais pour le reste, le son de cloche du côté du gouvernement, c’est plutôt « Circulez, il n’y a rien à voir ! »
En effet, Sophie Cluzel était, le 8 février dernier, l’invitée de LCI. Objectif : répondre aux doléances des Français sur le handicap. Enfin, y répondre, tout est relatif. Elle a de nouveau fait état de son opposition à la suppression de la prise en compte des revenus du conjoint pour le calcul de l’allocation aux adultes handicapés (AAH). Autant dire qu’elle n’aurait rien dit que cela aurait été pareil !
La légitimité de Sophie Cluzel en matière de handicap n’est plus à démontrer. Néanmoins, si elle s’est beaucoup battue par le passé pour le mieux-vivre des personnes en situation de handicap et qu’elle continue, manifestement, de le faire sur certains sujets, notamment l’école, il faut croire à l’évidence que son engagement est sélectif. L’école oui, les ressources, non ! Et tant pis qu’il s’agisse pourtant d’une des principales demandes des citoyens handicapés et de leurs proches. Ah, austérité, quand tu nous tiens !
Le fait que le montant de l’AAH diminue en fonction des ressources du conjoint est un réel problème car cela met le bénéficiaire dans une situation de dépendance vis-à-vis de son conjoint. Cette allocation devrait, au contraire, permettre l’émancipation de la personne, être un élément de son autonomie dans la vie quotidienne. Concrètement, de nos jours, si un bénéficiaire est en couple avec une personne qui touche au moins 1.126 euros par mois, l’allocation diminue et elle disparaît purement et simplement si le conjoint gagne 2.200 euros par mois minimum. Résultats : aujourd’hui, beaucoup de personnes en situation de handicap renoncent au mariage ou au PACS pour ne pas qu’on leur retire l’AAH, ce qui est parfaitement injuste et indigne ! Surtout qu’en réalité, les enjeux financiers sont relativement marginaux pour les finances publiques.
La secrétaire d’État considère, elle, que « la solidarité nationale complète la solidarité familiale, elle ne doit pas s’y substituer ». Décidément, tout est bon pour faire des économies et peu importe que ce soit sur le dos de personnes qui, malgré les augmentations, vivent sous le seuil de pauvreté !
Qui plus est, disons-le, il y a un paradoxe dans le discours du ministre sur le sujet. Elle déclare : L’allocation, c’est une ressource pour pallier une limitation d’activité. » Si, comme elle le dit (et elle a raison), l’AAH est effectivement une ressource, alors celle-ci doit pouvoir être cumulable avec les revenus du conjoint et imposable. Or, c’est ce qui est refusé depuis des années !
Cette mesure a beau contribuer, en quelque sorte, à l’asservissement des individus, et donc être totalement contraire à l’esprit de la loi de 2005 (loi dont Mme Cluzel a participé à l’élaboration), cela ne la gêne pas de rester sur sa position sur le sujet. Allez comprendre…
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30/04/2019
Touche pas mon église !

En mars dernier, les écoliers de l’école primaire catholique de Saint-Vincent de Sète (Hérault) ont pu découvrir, tagué sur le portail de leur école, cette injonction : « La seule église qui illumine est celle qui brûle. » Cette incitation à la violence pyromane est choquante, surtout parce qu’elle est portée aux regards d’enfants qui apprennent tout juste à lire. Plus choquant encore est l’indifférence que provoquent les actes antichrétiens dont ce tag fait partie.
En 2018, le ministère de l’Intérieur a recensé 1.063 actes antichrétiens (on compte 100 actes anti-musulmans). Les dix premiers jours du mois de février, ce sont sept églises qui ont été profanées ou vandalisées. Alors que le graffiti « Juden », sur un magasin Bagelstein, avait légitimement suscité l’émoi dans la classe politique, amenant Christophe Castaner à tweeter « Notre réponse : tout faire pour que l’auteur de cette ignominie soit condamné. Notre honneur ne rien laisser passer », les nombreux actes antichrétiens ne suscitent, quant à eux, très peu de réaction dans la sphère politico-médiatique.
C’est ce qu’expriment deux députés de l’opposition, Annie Gennevard (Doubs) et Philippe Gosselin (Manche), qui déplorent le manque d’informations fournies par le ministère à ce sujet. Pour eux, il est urgent de mettre en place une mission d’information parlementaire afin de cerner au mieux les motifs et caractéristiques de ces actes.
L’ancien président de la Conférence des évêques de France, Mgr Georges Pontier, adopte une position qui se veut nuancée sur ce que certains considèrent comme un climat antichrétien. Lors d’un entretien au Point, il a récemment expliqué : « Nous ne voulons pas développer un discours de persécutions. Nous n’avons pas le désir de nous faire plaindre. Le judaïsme est porteur, dans son histoire, d’une lutte continuelle contre des groupes antisémites. Nous, les catholiques, aujourd’hui en France, n’avons pas à affronter de telles violences au quotidien ! » Avec un prêtre catholique égorgé en 2016, une tentative d’attentat à la voiture piégée devant Notre-Dame de Paris la même année, plus de deux dégradations par jour sur des lieux de culte (la dernière symbolique en date étant le saccage des vitraux de Saint-Denis, dégâts estimés à 50.000 euros), des témoignages de prêtres et religieux traités de pédophiles dans les rues de Marseille (Le Figaro du 5 avril dernier), on peut néanmoins se demander à partir de quelle extrémité on peut qualifier le « climat » d’antichrétien !
De cette recrudescence nationale de profanations d’églises est née une initiative spontanée de jeunes étudiants. Sous la forme de groupes Facebook répartis dans une dizaine de villes en France, le mouvement Protège ton église se donne pour but de prévenir des dégradations et vandalismes que subissent les édifices religieux. Le principe de leurs actions relayées sur leur page, déjà suivie par près de 3.000 personnes, est d’effectuer des rondes de surveillance et de veille pour prévenir des dégradations. « Depuis mi-mars, ce sont trente vacations qui ont été faites, pour un total de 70 lieux veillés depuis le début. 25 églises sont actuellement couvertes. Le tout pour Paris intramuros uniquement », témoigne Cyriaque, coordinateur du mouvement sur la capitale. Chaque semaine, cinq rondes nocturnes sont effectuées bénévolement par des étudiants dans différentes villes de France.
C’est tout le mode de pensée des “jeunes-vieux” façon Mai 68 qui est revisité ; car en 2019, des jeunes se lèvent pour défendre des édifices quasi millénaires considérés jusqu’alors par la vieille génération comme les vestiges d’une religion dépassée.
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23/04/2019
Abus sexuels dans l’Église catholique : du grand silence au grand déballage:

Monseigneur Federico Lombardi, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, s’est exprimé au sujet de la crise des abus sexuels dans l’Église, à propos d’un ouvrage dédié à la protection des mineurs. Il a demandé que l’Église s’engage à vaincre la « culture du silence » et à développer « une culture de dénonciation positive », une expression qui montre à quel point l’Église peine à trouver le juste milieu en matière de gestion, humaine, spirituelle, de la crise.
Nous sommes, en effet, témoins d’un phénomène inédit dans l’Église catholique : alors que la loi du silence prévalait depuis toujours dans l’institution sur les affaires de mœurs, brutalement, en quelques semaines, la digue, déjà fissurée, a cédé. Le blindage n’a pas suffi à empêcher la vérité de fuiter.
Mais ce n’est pas un filet d’eau, c’est un véritable torrent de boue qui se déverse aujourd’hui, charriant avec lui les couches successives soigneusement enfouies depuis des décennies.
Au fond de l’eau claire, la boue. Une boue qu’on voulait oublier, pour se contenter de regarder la surface. Nombreux sont ceux qui avait adopté comme principe de ne pas remuer cette boue tapie au fond de l’eau claire, par peur.
La boue est pourtant remontée, parce qu’aucun système quel qu’il soit, s’il est bâti sur le mensonge, l’abus des plus faibles et l’injustice, ne peut tenir.
Cette boue, c’est l’accumulation des affaires honteuses de l’Église. C’est l’oubli des plus pauvres, l’abus sur les faibles, l’atteinte faite à la dignité des enfants de Dieu. Mais c’est aussi tout ce qui a permis à ce système de se maintenir : le silence, l’enfouissement, le maintien des petits arrangements et, surtout, la peur et la honte d’affronter la vérité.
Que peut devenir une institution fondée sur l’annonce de la vérité, sur les Béatitudes, et qui a pourtant abrité en son sein tant de crimes odieux ?
Avec les déversements quasi quotidiens, nous voyons s’étaler au grand jour, comme par ricochet, l’autoflagellation individuelle et collective : tout le monde, subitement, se met à gémir, demandant pardon aux victimes et promettant une grande purification.
Si bien que l’on est passé, par un effet de balancier surprenant, du grand silence complice au déballage public, à la dénonciation collective, à la délation.
Chaque personne, celle qui savait quelque chose depuis des années mais n’avait rien dit, sent que le temps est venu de dénoncer et de tout déballer. Qu’est ce qui provoque cela ? La peur du jugement collectif ? La peur de se voir impliqué pour non-dénonciation d’actes pédophiles ou d’abus sexuels ?
Il y a ceux qui savent et qui continuent de ne rien dire, il y a ceux qui savent et qui, aujourd’hui, « balancent », et enfin ceux qui se sont tus et qui, aujourd’hui, s’érigent en défenseur des victimes.
Cependant, nous nous interrogeons : où étaient-ils, ceux qui, aujourd’hui, annoncent vouloir réformer l’Église de fond en comble, quand la loi du silence régnait en maître dans l’institution ? Ceux-là mêmes qui dénoncent cette loi du silence n’ont-ils pas balayé d’un revers de main certains propos, certaines rumeurs qu’ils savaient pourtant persistants ? N’ont-ils pas contribué, à leur manière, par leur déni, leur acquiescement tacite, à entretenir ce système qu’ils dénoncent aujourd’hui ?
Et il y a ceux qui, parmi les victimes, se battent depuis des années, et encore aujourd’hui, pour essayer de faire entendre leur voix.
Si bien que la cacophonie ambiante, l’autoflagellation ecclésiale commencent à devenir obscènes.
Il y a un temps pour parler, un temps pour se taire. Alors que les chrétiens sont entrés en Carême, ne serait-ce pas, au contraire, le moment de se taire ? Le moment de se recueillir, jeûner, prier et demander pardon ? Quand était le temps de parler, vous n’avez rien dit.
Alors, maintenant, je vous en supplie, taisez-vous.
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09/04/2019
PMA : les cécités du Conseil d’État :

« Délit d’initié » ? Le Figaro a bénéficié d’une lecture anticipée de la synthèse du rapport du Conseil d’État sur la révision de la loi de bioéthique remis au Premier ministre aujourd’hui. Il en a fait profiter ses lecteurs. Pas de surprise, la très progressiste et très servile chambre haute administrative se condamne à certaines cécités sélectives. À croire qu’elle souhaiterait incarner une forme de justice en se collant un bandeau sur les yeux. Qui se laissera duper ?
Le Conseil d’État ne voit pas d’obstacle à l’extension de la procréation médicalement assistée aux couples de femmes et aux femmes célibataires. L’intérêt de l’enfant et la disparition de la filiation paternelle ne figurent pas dans cette synthèse. Sans doute des questions de peu d’intérêt qu’il vaut mieux éluder. C’est la même méthode que celle du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) qui, dans les développements de son avis 126, il y a un an, soulevait toutes les objections légitimes à la PMA pour les jeter aux oubliettes dans sa conclusion. Il préfère fantasmer une demande sociétale plus forte pour cette PMA, même si les États généraux de la bioéthique ont pourtant relativisé cette affirmation. « Cachez ce réel que je ne saurais voir/Par de pareils objets les âmes sont blessées… »
Le Conseil d’État ne tranche pas entre adoption par la conjointe de la mère et déclaration préalable commune pour établir la filiation-fiction devant servir, à l’avenir, d’état civil pour les enfants privés de père. Pour des raisons de solidarité, il préconise la prise en charge de la PMA par la Sécurité sociale, détournant ainsi l’objet social des caisses d’assurance maladie. Enfin, le Conseil d’État se montre favorable à l’auto-conservation des ovocytes et à la procréation post-mortem.
Consolation ou simple dissimulation temporaire à caractère tactique ? Le Conseil d’État souhaite préserver la gratuité et l’anonymat des dons de gamètes. Mais, « en même temps », il préconise un droit d’accès aux origines de l’enfant né par insémination avec donneur si le donneur y consent ou, pour le moins, à une certaine quantité de données. Il considère, en outre, la gestation pour autrui comme contraire à l’éthique et au principe d’indisponibilité du corps humain, et affirme de façon péremptoire que l’ouverture de la PMA à toutes les femmes ne créerait pas un droit à l’enfant.
Il fallait camoufler la fausse note des États généraux de la bioéthique qui se sont permis – quelle impudence ! – de ne pas abonder dans le sens d’un large consensus envers la PMA sans père. Le Conseil d’État rend l’avis que les relativistes au pouvoir lui ont demandé. Des enfants pourraient en souffrir, mais serait-ce une objection suffisante pour que les prétendus sages du Palais-Royal contredisent Jupiter lui-même qui, juste après sa visite au Vatican, commençait déjà son odieuse propagande ?
09:41 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)














































































