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13/03/2018

9 mars, journée de la femme : grande veillée des Sentinelles à Paris:

 

 

 

 

 

Dans notre monde, l’altérité des sexes est contestée avec par exemple la théorie du genre qui n’existe pas, mais qui fait l’objet d’un enseignement sournois. L’indifférenciation est promue comme un style de vie à la mode. Ce refus des déterminismes naturels est une des sapes qui vise à faire s’effondrer le socle anthropologique de notre société. 

 

 

 

 

 

 

 

Dans notre monde, des femmes sont réduites en esclavage. Il n’est pas comparable aux traites arabo-musulmane ou transatlantique. Cet asservissement revêt de multiples formes. Combien de jeunes filles issues de familles d’immigration récente sont mariées de force dans leurs pays d’origine ? Combien de femmes subissent un asservissement domestique dont elles ne peuvent échapper, parfois maintenue dans ce carcan par une violence physique et psychique continue ? Combien de prostituées remettent les fruits de leur travail sordide à des proxénètes ?

 

 

Dans notre monde, certes pas à l’intérieur de nos frontières, mais pas si loin que ça, des femmes vendent d’autres services pudiquement désignés comme « reproductifs ». Certaines vendent leurs ovules, d’autres portent l’enfant qu’elle céderont à sa naissance. La marchandisation du corps humain qu’implique la gestation pour autrui est bien là. L’hypocrisie des élites qui nous gouvernent atteint ici son summum : elles maintiennent une interdiction sur le territoire mais facilitent la transgression dans des pays où le prolétariat des gestatrices n’est pas protégé, et elles organisent la promotion de cette pratique à grand coup de sentimentalisme médiatique, afin de la rendre socialement plus acceptable.

 

 

Pour certains, rien ne doit s’intercaler entre l’individu démuni et l’ogre du marché triomphant. Parce que les femmes sont plus fragiles dans notre monde brutal et violent, des Sentinelles choisissent de veiller à cette occasion de la Journée de la Femme. Cette veille des Sentinelles ne sera pas genrée : tous les sexes sans exception sont les bienvenus, avec toujours les mêmes recommandations : respecter le silence, les distances entre chacun de nous, l’absence de signes distinctifs et la bienveillance.

 

 

A bientôt.

 

 

Des Sentinelle

 

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27/02/2018

Gay Pride dans une église :

 

 

 Est-ce le seul moyen de la remplir ?

 

 

 

 
 
Étudiant
 
 
 
 
 
 
 

Le 28 janvier, à Bois-le-Duc aux Pays-Bas, va avoir lieu le « samedi rose », défilé annuel LGBT. Cette année, c’était dans la cathédrale de Brabant, et présidée par Mgr De Korte, que devait avoir lieu la célébration œcuménique qui ouvre cette marche. Sous la pression de prêtres et de fidèles, l’évêque est revenu sur sa décision. Cependant, loin de faire amende honorable et de reconnaître son erreur, Mgr De Korte pense que cette révolte de ses ouailles est venue d’une incompréhension. D’un problème de communication. 

 

 

 

 

Triste époque que celle où le rôle de l’évêque (guider les fidèles) et celui des fidèles (suivre les recommandations de l’évêque) sont inversés. 

 

 

 

Non, ce ne sont pas les fidèles qui ont mal compris ce que souhaitait faire Mgr De Korte, c’est bien Mgr De Korte qui ne comprend plus la portée de ses actes.

 

 

 

Celui-ci dit avoir autorisé la célébration « à condition que rien ne soit dit contre la doctrine de l’Église », mais il faut être un parfait crétin pour ne pas comprendre que la présence même d’un mouvement LGBT dans une église, quand on sait ce qu’ils disent, revendiquent, promeuvent, est en parfaite contradiction avec la doctrine. 

 

 

 

 

Pour autant, je ne crois pas que Mgr De Korte soit de mauvaise foi. Mal conseillé, mal formé, sûrement ! Mais il ne fait que subir les douloureux effets de la modernité dans l’Église catholique romaine. Depuis déjà quelques années, dans une bonne partie des pays d’Europe de l’Ouest, l’ensemble du clergé s’est transformé. La formation sur le fond à la doctrine de l’Église a été délaissée pour ne fabriquer que de mauvais publicitaires. Il suffit, pour me croire, de rentrer dans n’importe quelle église paroissiale et de regarder les affiches, feuillets et autres absurdités qui dénaturent la beauté du lieu. 

 

 

 

 

Le grand problème de l’Église moderniste est un manque d’ambition. Elle est persuadée qu’il faut adapter Dieu au monde, quand il faut emmener le monde vers Dieu. Nos contemporains ne viennent pas à l’église pour subir cette Gay Pride qu’ils retrouveront dans la rue, ils ont soif d’infini, de cet infini que seule la religion peut apporter. 

 

 

 

 

Ils viennent écouter un discours en rupture avec le monde qu’ils côtoient. Ils viennent entendre la parole d’un homme vrai Dieu et vrai Homme, mort pour la rédemption de tous les hommes sur un instrument de torture humiliant. Ils viennent écouter une doctrine, inchangée depuis plus de 2.000 ans, garantie 100 % épanouissante. Ils viennent rencontrer le sacré. Ils viennent chercher un discours de vérité. Enfin, ils viennent chercher la miséricorde, cette puissance du cœur qui rend capable d’aimer infiniment le pécheur en haïssant le pêché.

 

 

 

Ne leur donnons pas autre chose. La devise épiscopale de Mgr De Korte est « Crois en Christ ». Je me permets de lui citer ce même Christ : « Malheur à celui par qui le scandale arrive ! »

 

 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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02/02/2018

PMA-GPA:

 

 

 

 

 

PMA ET GPA, BEAUCOUP PLUS QUE DE SIMPLES TECHNIQUES PROCRÉATRICES

 

 

 

 

 
 
 
Médecin

Médecin urgentiste et généraliste

 
 
 
 
 
 

Fin juin, le Comité consultatif national d’éthique s’est prononcé pour l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes célibataires.

 

 

 

Plus récemment, Agnès Buzyn, ministre de la Santé, a déclaré que la société française était maintenant prête à cette modification de la législation qui, jusqu’à présent, réserve la PMA aux couples hétérosexuels ayant des difficultés de fécondation.

 

 

Un récent sondage de l’IFOP pour le quotidien La Croix nous informe que six Français sur dix sont d’accord pour élargir la PMA aux femmes seules ou au couples d’homosexuelles ; le même pourcentage serait d’accord pour légaliser, en France, la gestation pour autrui (GPA).

 

 

Cette très rapide modification de l’opinion publique incite à se poser quelques questions sur le choix du panel interrogé et sur la rédaction des questions, qu’il faudrait sans doute faire précéder d’un questionnaire sur la connaissance des problèmes soulevés par la PMA et la GPA. Car ces procédures ne sont pas que de simples techniques médicales, elles préfigurent un monde formaté et codifié pour répondre au désir de l’individu dont l’intérêt passe avant celui de la société.

 

 

 

Certes, on peut envisager une société différente, sorte d’amalgame façonné par les désirs de chacun et sans direction commune, mais alors il faut en informer l’opinion publique, lui proposer un nouveau choix de société et répondre de manière claire aux questions soulevées par l’application de ces techniques.

 

 

 

On peut être pour ou contre le fait que des femmes préfèrent être engrossées par une pipette de sperme plutôt que de manière naturelle, mais le sujet ne se résume pas qu’à cette façon d’envisager la conception, il fait aussi intervenir les problèmes posés par ce type de technique aux enfants qui en sont issus.

 

 

 

 

Arthur et Audrey Kermalvezen, issus d’une PMA, militent depuis longtemps pour connaître l’identité de leur donneur, ce que la législation, jusqu’à présent, ne leur permet pas d’obtenir. C’est pourquoi ils ont voulu attirer l’attention des pouvoirs publics sur ce sujet alors que s’ouvrent les états généraux de la bioéthique. Grâce à des recherches génétiques, ils ont pu remonter jusqu’à leur père biologique car, disent-ils, « nous avons besoin de pouvoir mettre un visage sur le donneur, cela revient à humaniser le mode de conception dont nous sommes issus ». Car c’est bien de l’humain qu’il est question, et pas uniquement de techniques, contrairement à ce que veulent nous faire croire ceux qui ne veulent que satisfaire leur ego.

 

 

 

Pour l’instant, il n’est question que de la PMA mais, au nom de l’égalité entre les sexes, la GPA ne manquera pas d’être réclamée rapidement par la suite, comme le faisait fort justement remarquer, en 2013, Édouard Philippe avant d’être nommé Premier ministre.

 

 

 

La GPA devra, elle aussi, faire l’objet d’un débat car, en plus des questions que l’enfant pourra se poser sur son origine et sur celle de sa mère porteuse, avec laquelle, on le sait maintenant, il aura, pendant neuf mois, échangé beaucoup plus que de l’oxygène et des nutriments, se pose la légitimité morale des conditions d’un contrat qui relève ni plus ni moins que de l’esclavagisme moderne.

 

 

 

Espérons que le débat ne se cantonnera pas à quelques chapelles d’initiés ou à quelques salons de causerie mondaine car, contrairement à ce qu’ont pu dire certains, par ignorance, défi, ou imbécillité, louer ses bras ou son utérus, ce n’est pas du tout la même chose.

 

 

 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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09/01/2018

Tous les chemins mènent au gay mariage:

 

 

 

 

 
 
 
 
 

Le mariage homosexuel fait encore parler de lui en la personne du nouveau ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, un autre évadé des Républicains.

 

 

 

Tandis qu’en 2013, celui qui faisait campagne pour devenir maire de Tourcoing s’opposait audit mariage gay, sa nomination à la tête d’un ministère a excité la colère de certains, dont celle de Caroline De Haas – une féministe à géométrie variable qui propose d’élargir les trottoirs dans tel quartier de Paris où il est préférable de ne pas être une femme, et encore moins un homosexuel, d’ailleurs ! –, qui s’est insurgée en ces termes : « Manifestement, l’homophobie n’est pas une ligne jaune pour Emmanuel Macron. » Tout comme la christianophobie n’en est pas une pour vous et vos affidés, Madame !

 

 

 

Mais tout est bien qui finit bien, puisque Gérald Darmanin a fait acte de contrition en déclarant au Point :

 

 

 

« Oui, je le ferai. Je le ferai d’autant plus que je regrette ce tweet [« Si je suis Maire de #Tourcoing, je ne célébrerai pas personnellement de mariages entre 2 hommes et 2 femmes »] qui était malvenu et dont je peux comprendre qu’il ait pu blesser. Le manque d’expérience pousse parfois à dire des bêtises. Je considère que la droite a fait l’erreur de ne pas instituer un contrat d’union civile quand elle était au pouvoir. C’était pourtant dans notre projet de 2007. Mon mandat de maire m’a fait évoluer sur ce sujet. J’ai appris la complexité de la vie et à manier avec prudence les certitudes.

 

 

 

Sincérité ou goût prononcé pour les dorures du pouvoir, je ne saurais le dire. Pour ma part, je trouvais plus de vérité dans cet autre tweet de Gérald Darmanin : « #mariage homosexuel et #adoption par les homosexuels, faut-il tout accepter sous prétexte que “la société évolue” ? » Une société qu’on ne laisse en fait pas évoluer librement mais que l’on force à aller dans un sens plutôt qu’un autre.

 

 

 

Voici, à ce propos, une anecdote qui révèle à quel point tout est bon pour orienter insidieusement les opinions de la jeunesse. Récemment, j’ai accompagné un adolescent au cinéma pour voir Alien: Covenant – ce dont je me serais volontiers passé, étant donné la médiocrité de ce film, loin du premier et génial opus de 1979 ! Eh bien, même dans cette superproduction américaine, un couple de virils aventuriers homosexuels de l’espace était parvenu à s’incruster. Presque partout – jusque dans la récente adaptation d’un dessin animé des studios Disney, La Belle et la Bête -, l’homosexualité s’invite. Trop, c’est trop ! Ce matraquage confine au harcèlement, à croire que l’adhésion à la doxa LGBT va devenir la condition sine qua non pour produire un film à l’avenir – ou devenir ministre !

 

 

 

Quant à l’accusation d’homophobie infligée à tous les séditieux, elle est aussi simpliste que souvent fausse, tout en ne prenant pas en compte son pendant : l’hétérophobie pavlovienne de certains fidèles de la congrégation LGBT, dont je me garderai bien de donner les noms par crainte d’un coûteux procès en sorcellerie !

 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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19/12/2017

Aude : une musulmane vandalise une église à Rennes-le-Château:

 

 

 

une-rennes-le-chateau-eglise.png

 

 

 

Il s’agit de l’église Sainte-Marie-Madeleine. La presse régionale a amplement évoqué les actes de vandalisme doublé de profanation – l’autel ayant été vandalisé aussi – mais avec des approximations : le bénitier (qui a aussi été endommagé) n’est pas « surmonté » par cette effigie d’un démon, mais au contraire posé sur ses épaules… Le « manteau noir » qui la revêtait était vraisemblablement une abaya. Quant à la « cape blanche » qu’elle a ensuite jeté sur ses épaules, c’est sa couleur – ou plutôt l’absence de couleur, car le blanc n’est pas une couleur… – qui a du sens puisque le blanc est symbole de pureté en islam : les défunts mahométans sont toujours enseveli dans un linceul blanc. Allez savoir si, dans l’esprit de cette femme, cette cape blanche n’a pas été imaginée comme une sorte de linceul pour le cas où elle aurait été abattue sur place. Intéressant aussi de noter que la vandale révèle que son mari est « là-bas », c’est-à-dire en Syrie. Y mène-t-il le djihad ? Ce n’est pas, contrairement, à ce que dit le maire de Rennes-le-Château, un attentat contre la « République française », mais un acte de haine contre les chrétiens, les “croisés”, commis dans l’un de leurs lieux de culte…

Hier matin [17 décembre] vers 9 h, une jeune femme d’une vingtaine d’années, seule, habillée d’un manteau noir, se présente à l’office de tourisme de Rennes-le-Château pour demander les horaires d’ouverture de l’église. Elle avait, disait-elle, l’intention de la visiter. L’employée du site lui indique les horaires. La visiteuse décide alors de boire un café puis de déambuler dans les ruelles. Vers 11 h 15, elle demande à un restaurateur de se laver les mains. Quelques minutes plus tard, elle réapparaît habillée d’une longue cape blanche, d’un voile sur la tête et d’un masque style vénitien sur le visage […] Devant des touristes surpris, la jeune femme se réfugie dans la grotte dite de la Vierge, à proximité de l’église, et téléphone longuement en arabe, puis rentre tranquillement dans l’église, sort une hache et se met à frapper sur le célèbre bénitier surmonté [sic] par la représentation d’Asmodée. Elle décapite le fameux diable rouge, lui coupe le bras et pose un coran à ses côtés, puis lacère le bas-relief de l’autel de Marie-Madeleine, devant des visiteurs ébahis. Ces derniers donnent l’alerte, le maire, Alexandre Painco, intervient. Il constate les faits et appelle la gendarmerie. Face à la jeune femme étonnamment calme, il lui demande pourquoi elle a commis ces actes. Elle répond posément : «  pendant qu’en Syrie l’Occident bombarde et tue des enfants. Vous êtes tous des mécréants ! Mon mari est là-bas ». Rapidement sur place, les gendarmes interpellent la jeune femme sans aucune résistance. Un périmètre de sécurité est établi dans le village, et une équipe de déminage arrivée dans l’après-midi se met à l’œuvre. Le maire n’en revient toujours pas : « Cette femme était déterminée et son geste prémédité. Elle a choisi ce jour, ce lieu précis, pour qu’il ait un impact médiatique important et ainsi porter atteinte à la République française. »

 

Source : La Dépêche, 18 décembre; L’Indépendant, 18 décembre(repris par Midi Libre, 18 décembre) [Merci M. K., A. V., F. P., C. D. et N. D. pour ce signalement]

 

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