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09/05/2017

Face à l’islam, la France devra réformer sa Constitution:

 

 

 

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Il faut que le préambule de notre loi fondamentale exprime l’identité et les racines chrétiennes de notre pays

 

 

 
 
 
  

Relance précipitée par M. Hollande d’une « fondation » confiée à M. Chevènement, « concordat » pour M. Cazeneuve, « acte solennel » pour Alain Juppé : la nécessité d’un « contrat » entre l’État et les musulmans français fait maladroitement son chemin chez nos dirigeants d’aujourd’hui et de demain. Mais malheureusement, toujours avec le même amateurisme sur cette question pourtant fondamentale. Et l’on peut aussi craindre qu’elle soit polluée d’arrière-pensées électoralistes.

 

Pourtant, la situation inédite dans laquelle se trouve la France offre une occasion unique pour le pays de se ressaisir, . Un « contrat » exige de préciser qui sont les contractants. Et les Français ont plus que jamais besoin de cette introspection-là, pour sortir de la « sidération » dans laquelle les ont plongés le terrorisme islamiste et les réponses creuses que les élites y ont apportées : « Je suis Charlie », « vivre ensemble », etc.

 

Les Français sentent cette nécessité de se définir et de dire d’où ils viennent et vers quoi ils veulent (et ne veulent pas) aller. Et pour beaucoup, quelles que soient leurs origines et leurs convictions politiques ou religieuses, la relation officielle de la République à son passé, son identité et aux religions est un modèle obsolète, hypocrite et inopérant face aux défis nouveaux, notamment l’apparition d’une communauté musulmane nombreuse, et souvent revendicative.

 

Vu l’ampleur de la réforme, qui irait bien au-delà de la question de l’islam de France (ce qui aurait, aussi, l’avantage de ne pas se focaliser sur cette question, tout en la réglant), c’est donc, non pas la loi de 1905, mais bien notre Constitution elle-même qu’il s’agit de réformer, dans un grand élan solennel semblable à celui de 1958, et validé par référendum.

 

Il faut que le préambule de notre loi fondamentale exprime l’identité et les racines chrétiennes de notre pays et la synthèse culturelle que le christianisme réalisa, à partir de la culture gréco-romaine. Il doit aussi mentionner la place historique de la communauté juive, l’une des plus anciennes du monde, et réaffirmer bien sûr la spécificité de la laïcité dans le fonctionnement de l’État. Cet héritage historique enfin inscrit dans la Constitution, l’État aurait pour obligation de le préserver, le perpétuer et d’y faire adhérer tous les Français. Pour ce qui est de l’islam, la Constitution doit rappeler les relations particulières entre la France et le monde arabo-musulman au Maghreb, et tolérer un islam français, seulement dans la mesure où celui-ci reconnaît la prééminence de cet héritage judéo-chrétien dans toutes ses dimensions, et les règles de la laïcité, qu’il aurait pour devoir de promouvoir auprès des croyants.

 

Ce serait sortir par le haut de plusieurs conflits latents qui minent la communauté nationale depuis des décennies et fixer le cadre pour toute législation particulière ultérieure. Car, avant de poser la question du financement des mosquées, peut-être conviendrait-il d’abord de se demander s’il faut les multiplier ? Si nos dirigeants continuent d’avancer sur ces questions sans boussole et en évitant les questions de fond, la défiance du peuple ne fera que s’accroître.

 

Il faudra donc réformer nos lois, mais d’abord notre Constitution, non pas pour favoriser l’implantation de l’islam, mais au contraire pour la circonscrire.

 

Il ne manque plus que les juristes et le candidat courageux pour proposer cette réforme au peuple français.

 

02/05/2017

Nantes : des jeunes crient “Allahou Akbar” dans l’église Saint-Félix:

 

 

 

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C’est une lectrice, que je remercie, qui me signale un incident survenu jeudi 6 avril en l’église Saint-Félix de Nantes. Elle ne l’estime pas grave mais a quand eu l’excellent réflexe de le signaler au curé. Voici sa narration.

 

 

« Je suis entrée dans l’église Saint-Félix de Nantes. Il y avait là deux jeunes de 13/14 ans (me semble-t-il), à l’aspect un peu différent des jeunes que l’on voit dans les églises ; d’ailleurs on ne voit que très rarement deux petits jeunes tout seuls dans les églises, ils sont toujours accompagnés d’adultes à cet âge… Ces deux jeunes parlaient ensemble et montraient du doigt des parties de l’église. Rien à signaler de particulier donc, mais quand ils sont sortis ils ont crié “Allahou Akbar” ».

 

08:25 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

07/04/2017

Maman, papa et les enfants :

 

 

Ce qui paraît évident à un enfant de quatre ans....

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 

Dans son (remarquable) roman Les Animaux dénaturés, Vercors campe la découverte d’un possible chaînon manquant entre l’homme et le singe, vivant isolé dans la jungle, baptisé tropi. Le tropi devient la cible d’exploiteurs qui voient en lui un cheptel de main-d’œuvre à bas coût. Pour protéger les tropis, il convient de déterminer s’ils sont des hommes ou des animaux. Or, aucune définition juridique de l’homme n’existe. Mais il n’est pas nécessaire de « spoiler » toute cette fiction…

 

 

Les définitions les plus essentielles manquent dans le droit positif, qui ne souhaite pas nécessairement intervenir dans l’anthropologie. Les discussions sur le sujet de l’avortement en témoignent.

 

Certains parlent d’enfants, d’autres d’embryons, d’autres plus idéologisés poussent la mauvaise foi jusqu’à parler d’amas de cellule.

 

 

Lors des discussions houleuses autour de la loi Taubira, de pareilles querelles ont eu lieu : qu’est-ce qu’un mariage, qu’est-ce qu’une famille, qu’est-ce que la filiation ? La réponse qui semble évidente à un enfant de quatre ans fait trébucher le juriste ballotté entre des intérêts antagonistes. Une réponse nous est fournie par madame Rossignol, qui porte le titre de « ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes ». Le pluriel nous indique clairement sa position idéologique : pour elle, la famille n’est pas réductible à un seul modèle père – mère – enfant.

Une initiative européenne a vu le jour : elle vise à tenter d’imposer des définitions simples et robustes, aussi opposables que possible dans l’Union européenne, aux mots « famille », « époux », « mariage » et « relation familiale ». Voici la traduction de la proposition :

 

(a) le mot « mariage » signifie l’union légale entre un homme et une femme comme mari et femme, et le mot « époux » désigne une personne du sexe opposé étant soit un mari, soit une femme ;

 

 

(b) le mot « famille » comprend
(i) les époux,


(ii) les descendants d’une personne et/ou de son époux,


(iii) les ascendants directs d’une personne et de son époux.

 

(c) les mots « vie de famille » et « relation familiale » comprennent les relations entre


(i) les époux, ou


(ii) une personne et chacune des personne désignées au paragraphe (b) item (ii) ou (iii)

La forme de cette initiative citoyenne est une pétition à l’échelle de l’Union Européenne qui vise à figer et harmoniser dans son abondante littérature ces définitions. Dans un monde orwellien où un pouvoir dévoyé n’hésite pas à changer le sens des mots au gré de ses intérêts ou de son bon plaisir, vous pouvez tenter de résister en signant cette pétition. Munissez vous d’un peu de patience et d’une pièce d’identité : pour des raisons de contrôle de la sincérité du processus, son numéro vous sera demandé

 

09:20 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

07/03/2017

« Mariage pour tous » : le fantôme de la droite:

 

                                              

 

 

 

Qu’en est-il de la loi Taubira, offrant aux couples homosexuels la possibilité de se marier et d’adopter.

 

 

 

 
 
Étudiant en droit constitutionnel
 
 
 
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La campagne électorale bat son plein, les croche-pattes entre candidats se succédant à grande vitesse par médias interposés. Ces sorties médiatiques masquent difficilement le manque de projet de société des prétendants à l’investiture. Qu’en est-il, par exemple, de la loi Taubira offrant aux couples homosexuels la possibilité de se marier et d’adopter ? Si une grande majorité des sympathisants de la droite souhaite qu’elle soit abrogée, ou à tout le moins modifiée, les principaux candidats sont beaucoup plus timorés et ambigus.

 

 

Que retenir des programmes ou ébauches de plates-formes de l’ensemble  des Républicains ? Surtout des programmes économiques d’austérité plus ou moins audacieux. Alain Madelin a même parlé récemment de « purges ». Mais sur les valeurs, aucune vision ne se démarque. Les différences sont essentiellement des nuances ou des différences de caractère entre les principaux candidats. Dommage pour le débat d’idées et dommage pour les sympathisants dont les valeurs conservatrices ne sont pas vraiment représentées. Un exemple frappant : la loi Taubira sur le mariage homosexuel.

 

 

Il n’y a pas si longtemps, la Manif pour tous rassemblait des millions de personnes dans les rues pour refuser qu’une simple loi puisse changer un paradigme civilisationnel millénaire. Et la mobilisation ne semble pas retombée, du moins dans les esprits. Selon un récent sondage d’OpinionWay commandé par le journal La Croix, seuls 31 % des personnes certaines de voter à la primaire souhaitent le « maintien de la loi Taubira en l’état ». 40 % veulent des aménagements et 28 % une suppression pure et simple du texte. Une grande majorité de 68 % souhaite donc que la loi Taubira soit modifiée.

 

 

Pourtant, malgré cette mobilisation massive de leurs électeurs, jamais vue depuis les années 80 et les manifestations pour l’école libre, malgré les sondages, malgré les questions qui leur sont systématiquement posées dans les réunions publiques, les candidats à la primaire de la droite éludent soigneusement cette question. De même, dans le projet politique du parti Les Républicains, la loi Taubira n’est même pas évoquée parmi les dizaines de propositions soumises à l’approbation des adhérents.

 

 

. Selon le premier Baromètre des patriotes publié par la plate-forme Oz ta droite ! de Robert Ménard, 7,8 % seulement des 51 mesures prônées par le mouvement du maire de Béziers, « véritables marqueurs idéologiques », se retrouvent pour l’instant dans l’ébauche de programme de Sarkozy. Et Oz ta droite ! de se demander si ce dernier « changera encore d’avis sur la loi Taubira »

 

 

On reproche souvent aux hommes politiques de trop suivre les sondages et de flatter les opinions de leurs électeurs et de leurs militants. À l’inverse, en faisant la sourde oreille à la volonté d’une grande majorité des électeurs de droite de remettre en cause la loi Taubira, ils « risquent » de paraître déconnectés et de favoriser l’abstention ou l’extrême droite. Qu’on ne vienne pas s’en plaindre. 

 

 

10:06 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

28/02/2017

Un directeur musulman de la BBC :

 

 

 

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 C’est l’islam qui inspire l’État Islamique…

 


 

 

 

Aaqil Ahmed est directeur des informations religieuses à la BBC et le premier musulman à accéder à de telles fonctions dans la radio télévision d’État au Royaume-Uni. Voici ce qu’il a déclaré et que rapportait hier le Daily Express et toute la presse anglo-saxonne (mais rien encore, sauf erreur de ma part, dans la presse française…) :

 

 

 

« J’ai entendu tant de gens dire que l’EIIL [État Islamique en Irak et au Levant] n’avait rien à voir avec l’islam. Bien sûr qu’il a à voir avec. [Les membres de l’EIIL] ne prêchent pas le judaïsme. Je peux me tromper, mais ce qu’ils proclament c’est une idéologie fondée sur un aspect de la doctrine musulmane. Ce sont des musulmans. C’est un fait et il faut vous le mettre dans la tête même si c’est une chose désagréable ».

 

 

C’est au cours d’une conférence à l’Université de Huddersfield (Yorkshire de l’Ouest, entre Manchester et Leeds) que Aaqil Ahmed a fait cette déclaration en réponse à la question d’un étudiant qui demandait pourquoi la BBC utilisait l’expression « le soi-disant État Islamique ». J’ai personnellement toujours été opposé à cette expression qui a été imposée à toutes les rédactions et qui est répétée comme un mantra. D’abord parce qu’on ne sait trop si l’adjectif soi-disant s’applique à État – on peut en effet considérer que l’État Islamique n’est pas techniquement parlant un État même si en réalité l’organisation qu’il a mise en place s’en rapproche à bien des égards… – ou à Islamique dans le sens de musulman. Je crois que cette expression a été choisie avec dessein car, par son manque de clarté, elle entretient une ambivalence sur une organisation dont on ne veut reconnaître ni quelle soit un État – ce qui, encore une fois, peut se soutenir – ni qu’elle soit musulmane – ce qui n’est pas soutenable car faux.

 

 

 

14:07 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)