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29/01/2016

Le remède à la crise culturelle :

 

 

 
 

 enracinement, mémoire et identité

 

 

 

Ces trois mots font couler beaucoup d’encre depuis quelques années, alors que nous observons un déclin intégral de la civilisation occidentale, et un remplacement idéologique, préparé de toutes pièces par les programmateurs d’un ordre nouveau en tout genre et pour tous les genres...

 

 

 

Il est donc de nécessité absolue de revenir à l’essentiel. Les innovations extravagantes que nous constatons, notamment dans le domaine de l’enseignement, de la famille et de la société, qui peuvent nous surprendre par leurs ridicules justifications et par les contradictions flagrantes de leur concrétisation, devraient susciter l’inquiétude plutôt que l’indifférence dans les esprits de la plupart de nos contemporains. Et pourtant, si des centaines de milliers d’honnêtes citoyens, inquiets pour l’avenir de leur pays, ont investi rues et places depuis plusieurs années, que font les dizaines de millions d’autres ? Comment réagissent-ils, sinon par une sorte de passivité totale devant des réalités qui semblent ne pas bousculer les petits intérêts de tous les jours ?

 

 

Les analyses ne manquent pas en effet pour vérifier la banqueroute civilisationnelle dans laquelle nous plongeons. Le Charybde soixante-huitard a laissé la place au Scylla de l’implosion culturelle. Et après Scylla, dans quel abîme allons-nous sombrer ? Le suicide français d’Eric Zemmour a mis le doigt « là où ça fait mal », en diagnostiquant ce pays si grand qu’était la France, et qui est devenu aujourd’hui le nouvel homme malade de l’Europe, un malade qui refuse d’accepter les conclusions des médecins. Avec Les déshérités, le philosophe François-Xavier Bellamy s’est concentré sur une perspective culturelle, en dénonçant cette crise de la transmission, qui dilue progressivement jusqu’à le faire disparaître tout ce qui reste de l’identité française.

 

 

Face à ce mouvement de réveil des consciences, les idéologues inquiets opposent l’arme de destruction massive de l’amalgame culturel, sorte de fourre-tout de stéréotypes, par lequel on va accuser l’adversaire de basculer dans l’esprit réactionnaire, de ressusciter « les heures les plus sombres de notre histoire, etc. » Procédé caractéristique, que les vénérés ancêtres de ces Frankenstein du changement perpétuel pratiquaient sans vergogne, en ces autres heures sombres (qu’on a eu trop souvent envie de rendre claires) de la Révolution, point alpha de la régénération culturelle. En d’autres termes, "quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage" !

 

 

Lorsque nous arrivons dans une impasse, la seule solution est de faire demi-tour. L’impasse culturelle actuelle est indéniable. Mais voilà, nos savants-fous, qui ne manquent pas d’imagination, se sont lancés dans l’acharnement thérapeutique. Bref, faire croire que tout fonctionne, parce que les intérêts de l’individualisme souverain ne sont pas encore menacés... Sinistre échappatoire pour tenter de faire dormir debout un peuple qui ne se rend pas compte qu’on lui enlève son âme. Mais voilà, pour qu’il retrouve cette âme, ce peuple, cette nation doit refleurir comme un arbre au printemps. Alors osons une petite analogie de pépiniériste... [....]

 

 

La suite sur Le Rouge et le Noir

09:07 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

26/01/2016

Etats-Unis :

 

 

une 3e vidéo montre le Planning familial négociant des organes et tissus fœtaux, avec des images de prélèvements

 

 

Une nouvelle vidéo publiée par le Center for Medical Progress est venue ce mardi apporter une confirmation supplémentaire du trafic d’organe auquel se livre, en pleine violation de la loi américaine, le Planned Parenthood Federation  des Etats-Unis. Le troisième film mis en ligne par les enquêteurs provie à la fin de 30 mois de tournage clandestin montre une nouvelle responsable du Planning familial discuter le prix des éléments de fœtus qui peuvent être négociés à la suite d’avortements. Il montre aussi comment des responsables du Planning font le compte d’organes utilisables dans une coupelle de laboratoire à la suite d’un avortement, avec des acheteurs potentiels : attention, les images peuvent heurter profondément. La vidéo propose enfin le témoignage d’une jeune femme spécialisée dans les prélèvements sanguins racontant comment elle a été embauchée, sans le savoir d’emblée, pour prélever des organes « intéressants » pour la revente.
 
 
 
 
 
 


 
 
 
 
 
Le Center for Medical Progress ne s’arrêtera certainement pas là : son principal enquêteur, David Daleiden, a fait savoir à LifeSiteNews que la publication des films réalisés clandestinement continuera pendant des semaines, voire des mois.
 
 
La vidéo qui vient d’être mise en ligne propose notamment l’enregistrement clandestin d’une conversation entre la vice-présidente et directrice médicale du Planning familial des Rocky Mountains, Dr Savita Ginde – responsable des cliniques d’avortement du Colorado, du Nevada, du Nouveau Mexique et du Wyoming – avec le vidéaste qui se présente comme acheteur d’organes et de tissus fœtaux pour le compte d’une société de biologie humaine. Le médecin parle du prix demandé par Planned Parenthood et semble indiquer une préférence pour un paiement par organe ou par élément du corps, afin de maximiser les revenus : « Je croix que la démarche élément par élément fonctionne un peu mieux, car cela nous permet de voir exactement ce que nous pouvons en tirer », dit le Dr Ginde à propos d’un enfant avorté à un peu plus de 11 semaines.
 
 
La conversation se déroule dans une salle médicale où un employé du Planning évalue le petit corps avorté : on distingue nettement deux petites jambes et d’autres parties reconnaissables. Le faux acheteur regarde et évalue la valeur de « compensation » des organes à « 200 ou 300 dollars ». Un assistant médical ponctue la proposition des mots : « Cinq étoiles ! »
Ces images bouleversantes, révoltantes, Holly O’Donnell les a trop souvent vues dans la réalité. La jeune femme, phlébotomiste spécialiste des prises de sang, a travaillé quelque temps comme responsable des prélèvements chez StemExpress LLC, dont le flyer publicitaire promet au Planning des « bénéfices financiers pour leurs cliniques » en cas de récupération d’organes et de tissus fœtaux.
 
 
Embauchée à la suite d’une candidature par mail en 2012, pensant devoir procéder à des prises de sang, elle avait été confrontée dès son premier jour de travail à une coupelle sanguinolente où son formateur lui avait montré un par un les bras, les jambes, la tête d’un petit fœtus avorté. Holly devait ensuite récupérer les parties en les identifiant, à l’aide de pincettes.
« J’ai pris les pincettes. Je les ai portés dans la coupelle. Je me rappelle que j’ai saisi la jambe… et au moment où je la prends je sens comme des morts et des douleurs envahir mon corps. En fait, je me suis évanouie. »
 
 
On lui fait sentir des sels, on l’amène dans l’infirmerie. Une autre employée tente de la rassurer en lui disant : « Ne t’inquiète pas. Ça nous arrive encore à plein d’entre nous. Certaines ne s’y font jamais. »
 
 
Holly O’Donnell est restée malgré tout. Même si elle a fini par comprendre que les responsables de l’entreprise « n’étaient pas du tout à la recherche d’une personne capable de compassion : ils voulaient seulement trouver quelqu’un qui puisse récupérer plus d’argent, le plus d’échantillons possible – quelqu’un qui puisse faire progresser le chiffre ».
 
Elle atteste également que l’infirmière en chef du Planning était avant tout soucieuse de voir StemExpress LLC récupérer le maximum de « spécimens » : « Les autres s’en fichaient, mais l’infirmière chef avait cette préoccupation parce qu’elle savait que Planned Parenthoodobtenait une compensation. »
 
 
 

Jeanne Smits‏

 

09:29 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

08/01/2016

Handicapés : la solidarité plus forte que les lois ?

 

 

Une récente loi sur les handicapés - enfin, les personnes à mobilité réduite, soit nos compatriotes montés sur roulettes - peine à être appliquée.
 
 
 

 

 
 
 
      

Il paraît qu’en France, tout finit en rires et en chansons. Par les temps qui courent, ce serait plutôt par des lois pas forcément de bon aloi. Inondation ? Une loi contre la pluie. Avalanche ? Une loi contre la neige. Ouragan ? Une loi contre le vent. Avec les gags allant généralement avec : il y a de cela quelques années, des voyous mettaient le feu à un véhicule de pompiers fonctionnant à moteur GPL, lequel explosa en causant plusieurs victimes. Une loi fut donc prise ; non point contre les voyous, mais contre le GPL !

 

 

Nul citoyen n’est censé ignorer la loi, prétend l’adage. Mais, comme le remarquait justement Robert Badinter, pourtant ancien garde des Sceaux, il y a désormais tellement de lois que l’adage en question vaut désormais peau de balle et balai de crin. Ainsi, une récente loi sur les handicapés – enfin, les personnes à mobilité réduite, soit nos compatriotes montés sur roulettes – peine à être appliquée.

 

 

Le trucmuche en question, voté en 2005, censé être appliqué en 2015, devait assurer à tous un égal accès aux bâtiments publics, avec rampes d’accès pour fauteuils roulants y afférentes. Objectif atteint pour 40 % des sites concernés, semble-t-il. Dans les édifices récents, cela n’a évidemment rien d’insurmontable : moche pour moche, une rampe en parallèle d’un escalier ne saurait plus abîmer une construction qui, à elle seule, défigure déjà le paysage. Pour nos vieilles pierres, c’est déjà plus compliqué…

 

 

Imaginez un toboggan de béton jouxtant le grand escalier de Versailles… Un ascenseur en acier et plexiglas pour se jucher au parvis de Notre-Dame-de-Paris, ou un trampoline pour rebondir jusqu’au sommet du mont Blanc…

 

 

Là où j’habite, à la cambrousse, il y a une vieille, très vieille église, remontant au XIIIe siècle. Pour y parvenir, un escalier dont les marches se gravissent par dizaines. Là, deux logiques s’affrontent. Préservation du patrimoine ou remise à niveau législatif ? Pas la peine de piailler, à juste titre, contre les barbares de Daech qui saccagent leur patrimoine si c’est pour offenser le chemin d’une église dont les statues, de toute manière, ont déjà été décapitées par d’autres iconoclastes – les nôtres -, ceux de la Révolution française. Et puis, c’est sans compter sur le fait que les portes de cette pauvre église ne sont ouvertes qu’une fois l’an, pour la fête du village. La messe, aujourd’hui, une antique coutume de Sioux…

 

 

Si, ce jour-là, des infirmes entendaient s’y rendre, pourquoi les villageois ne les porteraient-ils pas sur leur dos, dans leurs bras, voire même sur un pavois ? Ce, au nom de l’entraide chrétienne et d’une solidarité qui, enfin, serait autre chose qu’un simple slogan publicitaire ou moulin à prières républicain ? Je veux même porter un éléphant – pas tout seul, il va de soi – plutôt qu’on touche à ce putain d’escalier !

 

 

Quelques marches plus bas, l’école de mon village, dont la façade est aujourd’hui « ornée » d’une de ces fameuses rampes. Avant la construction d’icelle, il y avait justement un écolier scotché sur son fauteuil. Eh bien, sur la ferme injonction du directeur de l’établissement – une vieille carne de gauche, mais dont le bon cœur moustachu ne fut jamais pris en défaut -, les petits camarades de l’infortuné le portaient virilement de la cour de récréation jusqu’à la salle de classe ; parfois, et le plus souvent, sans même que le garde-chiourme plus haut évoqué n’ait à le leur demander.

 

 

Aujourd’hui, la rampe en merdaflex garanti d’origine, avec une rambarde aux couleurs de lendemain de cuite, est toujours là. Mais, depuis près de dix ans, plus d’enfant privé de l’usage de ses jambes… Le prochain qui arrivera n’aura plus personne pour le porter. Bien sûr, il y aura toujours la rampe. Mais la solidarité de ses camarades ne sera plus que lointain souvenir.

Comme quoi les lois ne font pas tout.

 

 

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15/12/2015

La Cour suprême des Etats-Unis impose le « mariage gay » : vers la persécution religieuse:

 

 

 

 

 

 

 

Une très intéressante analyse publiée par Réinformation.tv sur la  décision de la Cour suprême des Etats-Unis qui a imposé à tous les états américains la légalisation du « mariage » homosexuel. Le texte est long mais les tenants et les aboutissants de cette décision sont si graves qu’il convient de prendre le temps de le lire…

 

 

La communauté « gay » des Etats-Unis est folle de joie après la décision de 5 juges sur 9 de la Cour suprême d’imposer à tous les Etats de l’Union d’autoriser le « mariage » des couples de même sexe. C’est la pleine saison de la Gay Pride dans le monde entier. Le lobby LGBT exulte. Il a raison, écrit le juge John Roberts dans son opinion dissidente. « Si vous faites partie des nombreux Américains – quelle que soit leur orientation sexuelle – qui sont en faveur de l’extension du mariage de même sexe, n’hésitez pas à célébrer la décision de ce jour. Célébrez le fait que vous avez atteints un but désiré. Célébrez la possibilité d’exprimer d’une nouvelle façon l’engagement envers un partenaire. Célébrez la possibilité d’obtenir de nouveaux avantages. Mais ne célébrez pas la Constitution. Elle n’est pour rien dans cette affaire ». En revanche, l’objectif profond, ou à tout le moins l’effet de la décision, est évident : la décision Obergefell v. Hodges contredit toutes les convictions religieuses traditionnelles et ouvre la voie à la persécution religieuse.

 

 

Le juge Antonin Scalia a qualifié la décision de « putsch judiciaire ». Cinq juges ont confisqué le pouvoir, contredit la volonté du peuple, passé par pertes et profits des référendums défavorables au « mariage » des couples de même sexe, renversé la propre jurisprudence de leur Cour qui est simplement chargée d’interpréter la Constitution et non de créer le droit, pour imposer leur point de vue subjectif. Intolérable confiscation du pouvoir ; ce « gouvernement des juges » se constate partout dans les prétendus « Etats de droit » où des magistrats non élus deviennent « législateurs suprêmes » par leur propre volonté, et surtout celle de l’établissement qui pourrait les arrêter d’un mot mais trouve là un moyen puissant pour contourner la volonté du peuple et la démocratie.

 


Justifier le mariage gay par la Constitution : l’imposture de la Cour suprême

 


C’est de manière frauduleuse qu’on a invoqué la Constitution des Etats-Unis et son amendement 14 défendant le droit au respect de la vie privée. Il va de soi qu’elle n’avait jamais prévu que le mariage pût être autre chose que l’union d’un homme et d’une femme. A la date où l’amendement 14 a été adopté, en 1868, il n’existait pas un seul Etat où la sodomie n’était pas pénalisée. Le texte a été torturé, trituré pour y découvrir une nouvelle « liberté ». Et encore, cela s’est fait sans la moindre argumentation juridique. Obergefell v. Hodges s’étend sur le ressenti, le besoin d’amour, l’expression de l’engagement individuel. Il se fonde sur le « droit fondamental au mariage » mais en définissant le mariage de manière tordue sans s’appuyer sur le sens et les raisons qui font du mariage naturel la pierre de construction de la société.

 

 

La décision de la Cour suprême s’appuie sur les quatre «  piliers » qui selon elle définissent le mariage : l’autonomie individuelle, l’engagement, la procréation et l’éducation des enfants ; la pierre d’angle de l’ordre social. Le premier « pilier » concerne le droit à l’intimité : pourquoi réclamer une reconnaissance publique alors, demande John Roberts. Le juge conservateur Antonin Scalia renchérit dans son opinion dissidente distincte : « Si l’intimité est une liberté, on pourrait penser que la liberté de l’intimité est limitée plutôt que renforcée par le mariage. Posez la question au prochain hippie que vous croiserez ! »

 


La Cour suprême des Etats-Unis entre solitude et amour romantique

 


L’engagement ? Ce n’est plus une promesse de respecter un vœu irrévocable, mais, à en croire la Cour, un remède contre la solitude. « Le mariage répond à la peur universelle qu’une personne esseulée puisse appeler et ne pas entendre de réponse. Il offre la promesse du compagnonnage et la conscience et l’assurance de ce que, tant que l’un et l’autre vivront, il y aura l’un pour prendre soin de l’autre. » A l’ère du divorce facile, l’argument a un goût amer. Mais il est surtout faux : tel n’est pas le sens du mariage, et la solitude n’est pas une notion de droit.

La procréation ? Elle n’est « qu’un aspect parmi d’autres de la question », assure Obergefell v. Hodges. Les couples de même sexe ne peuvent pas procréer, précisément, par impossibilité de nature et non par accident. Mais puisqu’ils adoptent, ils doivent pouvoir se marier, assurent les juges, afin que leurs enfants ne soient pas « stigmatisés » par leur conscience d’appartenir à des couples « inférieurs » aux couples hétérosexuels. Voilà qui contourne la réalité. On prend une situation injuste et on en tire un droit général.

 

 

« Le mariage demeure une pierre de construction de notre communauté nationale. Pour cette raison, comme un couple s’engage à prendre soin l’un de l’autre, ainsi la société s’engage à soutenir le couple, en offrant une reconnaissance symbolique et des avantages matériels pour les protéger et les nourrir », affirme la décision de la Cour suprême. Sans autre explication. Car en réalité l’explication contredirait la décision ; elle se justifie parce que le mariage est le lieu de la procréation et que le mariage protège le mieux les enfants et le maintien de l’ordre social.

 


Mariage gay et individualisme suprême : la contradiction interne

 


Si la gauche libérale qui a imposé le « mariage gay » pensait vraiment que le mariage est le meilleur cadre pour l’épanouissement des enfants, pourquoi favorise-t-elle le divorce facile et a-t-elle tout fait, dans de si nombreux pays du monde, pour mettre sur le même plan le mariage légitime et l’union libre, les enfants légitimes et les enfants nés hors mariage ?

 

 

La réponse se trouve dans la déification de l’autonomie humaine. La décision Obergefell v. Hodges montre de manière éclatante combien l’ingénierie sociale en cours dans le monde entier repose sur la fausse promesse : « Vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » Comble du nominalisme et du libéralisme, elle s’autorise à donner le sens qu’elle veut au mot « mariage », sans tenir compte des réalités, et elle impose le relativisme qui est la marque du libéralisme, refusant toute transcendance, toute vérité, toute loi supérieure à la volonté humaine. Le juge Anthony Kennedy, qui a voté pour la reconnaissance du « mariage » gay, l’exprime ainsi : les gens ont le droit « dans le cadre de la légalité, de définir et d’exprimer leur identité ». Lors d’une décision libéralisant l’avortement en 1989, il disait déjà : « Au cœur de la liberté se trouve le droit de définir sa propre conception de l’existence, du sens, de l’univers, et du mystère de la vie humaine ». Ni Dieu, ni maître !

 


La persécution religieuse est contenue dans la légalisation du mariage gay

 


La conséquence logique de cette autonomie érigée en absolu, on la connaît depuis la Révolution française : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ! » Benoît XVI résumait cela en trois mots : « Dictature du relativisme. » Il n’y a pas de place dans un monde où les hommes sont maîtres pour celui qui veut se soumettre à une vérité qui le dépasse, à la réalité qui s’impose à lui. Il s’ensuit que la persécution religieuse est contenue en germe – voire davantage – dans la reconnaissance du « mariage » des couples de même sexe.

 

 

Le juge Kennedy le laisse entendre lorsqu’il explique : « Parmi ceux qui considèrent que le mariage homosexuel est un mal il en est beaucoup qui parviennent à cette conclusion sur la base de prémisses religieuses ou philosophiques décentes et honorables, et cette décision ne dénigre ni leurs personnes ni leurs croyances. Mais lorsque cette opposition sincère et personnelle se transforme en loi adoptée et en politique de l’Etat, la conséquence nécessaire est qu’on met l’imprimatur de l’Etat lui-même sur une exclusion qui va bientôt déprécier ou stigmatiser ceux à qui leur propre liberté est alors refusée. »

 

 

Cette formule ampoulée – mais surtout très dangereuse – affirme en réalité le refus de permettre qu’un Etat définisse le mariage selon la réalité, selon sa définition traditionnelle, parce que cela constituerait une discrimination à l’égard des homosexuels qui veulent en bénéficier. On n’a plus le droit de s’y opposer qu’à titre individuel, sans que cela puisse avoir de conséquences sur le plan public : voilà la conclusion logique.

 

 

Le juge Clarence Thomas – juge noir auteur lui aussi de sa propre opinion dissidente – a mis en évidence les « conséquences potentiellement désastreuses pour la liberté religieuse ». Mais aussi pour le statut fiscal favorisé des institutions religieuses…

 


La Cour suprême ne protège plus la liberté religieuse

 


Alexander Marlow de Breitbart.com observe à son tour : « Si vous regardez la manière dont la Cour est parvenue à sa décision, vous verrez qu’elle ouvre la porte à une plus grande discrimination à l’égard des Eglises. Bientôt ils s’attaqueront aux Eglises. Tel est le prochain programme. (…) Les chrétiens seront accusés de sectarisme tout simplement parce qu’ils exerceront leur droit constitutionnel qui proclame la liberté de religion. »

 

 

Pour en arriver là, il a fallu perdre tout sens ce qu’est le mariage – et les racines de ce mal sont profondes. Le juge Samuel Alito a été le seul à proclamer de manière lapidaire dans son opinion dissidente que le mariage a pour finalité la procréation et l’éducation des enfants. Obergefell v. Hodges est fondé sur l’idée de « l’amour romantique », souligne-t-il : « Cette manière de comprendre le mariage, qui se focalise presque entièrement sur bonheur des personnes qui choisissent de se marier, est partagée par beaucoup aujourd’hui, mais elle n’est pas la conception traditionnelle. Pendant des millénaires, le mariage était inextricablement lié à la chose que seul un couple de sexes opposés peut faire : procréer. » La dévaluation du mariage par le refus de la procréation a creusé le lit du « mariage » gay…

 

 

Dans le même ordre d’idées, le juge Roberts a averti que le renversement de la définition fondamentale du mariage ouvre la porte à une redéfinition plus large : « Il est frappant de noter à quel point une bonne part des arguments de la majorité s’appliquerait avec une force égale à la revendication d’un droit fondamental au mariage pluriel » : la polygamie.

 


Renverser le mariage gay, ou protéger l’objection de conscience ?

 


Plusieurs candidats l’investiture républicaine pour les élections présidentielles de 2016 ont exprimé leur refus de cette décision de la Cour suprême – mais celle-ci possède, ou en tout cas exerce davantage de pouvoir que le président élu. Mike Huckabee a annoncé qu’il ne se soumettrait pas « à une cour impériale pas plus que nos Fondateurs ne se sont soumis à un monarque britannique impérial ». « Nous devons résister et rejeter la tyrannie judiciaire, et ne pas battre en retraite… La Cour suprême ne peut pas davantage abroger la loi de la nature et la loi de Dieu sur le mariage qu’elle ne peut le faire pour la loi de la gravitation universelle », a-t-il déclaré.

 

 

Mais est-il encore temps de résister et de rétablir ? Une barrière s’est effondrée, menaçant chacun. Tony Perkins, du Family Research Council, estime qu’il faut d’abord protéger les opposants. « Notre première réponse est de nous mobiliser au niveau fédéral et étatique pour protéger la liberté de religion. Il faut d’abord sécuriser notre camp de base. »

Certes. Mais en attendant, c’est la société américaine tout entière qui est fragilisée par la décision de la Cour suprême. La victoire du « mariage » gay est celle de l’idéologie du genre, du nihilisme LGBT. Elle aura des conséquences dans le monde entier dans la mesure où les Etats-Unis consolident une tendance avec tout le poids de leur force de frappe politique, commerciale, militaire. Le cardinal Carlo Caffarra a longuement dénoncé ces aberrations dans une récente interview au journal italien Il Tempo. Il voit dans l’idéologie du genre une « œuvre diabolique » ; dans les lois qui contredisent la loi naturelle, une abdication par l’Etat de sa tâche législative ; dans la « glorification de l’homosexualité », l’annonce de « la fin ». « Il n’y a pas de civilisation qui ait survécu à la glorification de l’homosexualité », écrit-il.

En l’occurrence, il y va du salut et de la survie de tous.

 
 

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04/12/2015

LOBBY HOMOSEXUALISTE...

 

 

 

 

Quelle influence ? 

 

« Le rendez-vous, autour d’un verre, a été fixé dans un banal hôtel 4 étoiles du XIe arrondissement, près de la place de la République. Tous les deux mois s’y réunissent de 50 à 80 jeunes gens, pour la plupart des garçons, tous homosexuels et anciens élèves de grandes écoles. Ils travaillent à Thales, à L’Oréal, dans l’industrie ou dans la banque d’affaires, et viennent ici se détendre et parler « business ».

 

A l’initiative de ces rencontres, Vincent Viollain, 32 ans, cofondateur de Babel 31, agence de communication digitale spécialisée dans le marketing communautaire. A HEC, il a dirigé l’association LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et trans) de l’école, In and Outside, puis a fait partie de celle de Sciences-Po Paris, Plug n’Play. Il a contribué à relancer un réseau inter-grandes écoles avec ESCaPe (ESCP-EAP), Divercity (Essec), Binet XY (Ecole Polytechnique), Homônerie (ENS-Ulm)… Investi dans Le Refuge, association de soutien à de jeunes homosexuels rejetés par leur famille, il est également vice-président de GayLib, le principal mouvement homo de droite, affilié à l’UDI. [...]

 

Challenges n’accrédite pas l’existence d’un prétendu lobby tout-puissant. Nous constatons seulement qu’ils font partie des réseaux qui progressent le plus. [...]

La direction du Front national serait « infiltrée », les gays constitueraient un réseau occulte dans les cabinets ministériels et, au ministère de la Culture ou au Quai d’Orsay, ils s’échangeraient les postes et les faveurs.

 

[...] En privé, des « homos de pouvoir » avouent pratiquer la préférence communautaire. « Toutes choses égales par ailleurs, je donnerais plus volontiers un coup de pouce à un homo qu’à un hétéro« , dit l’un d’eux. [...] »

 

 

Selon Challenges, pas franchement classé à droite.

 

                                                        

 

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