08/03/2016
Manuels scolaires : Vallaud-Belkacem veut supprimer les contes traditionnels
Najat Vallaud-Belkacem, la piètre ministre de l’Éducation Nationale, a publié un communiqué qu’elle entendait traquer les stéréotypes de genre jusque dans les manuels scolaires. Ainsi les nouveaux programmes (CP jusqu’à la 3ème) « sont une occasion importante pour améliorer les manuels et ainsi prévenir les discriminations de stéréotypes qui alimentent les inégalités entre les élèves. ».
La sinistre s’appuie sur une « étude » du centre Hubertine Auclert (association féministe militante) pour partir en guerre contre les contes traditionnels tel que Le Petit Chaperon rouge ou Cendrillon.
Selon les harpies féministes « de nombreux contes issus de la culture populaire » sont « truffés de représentations sexistes, ils ont valeur d’autorité littéraire et cantonnent le plus souvent les personnages féminins à des rôles stéréotypés. »
Le rapport en profite pour attaquer la représentation du couple homme-femme et réclament des « modèles familiaux diversifiés » dans les manuels scolaires pour enfants de 5 ans…
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26/02/2016
Royaume-Uni : deux sœurs organisent une fête pour payer le suicide de leur mère:
"Mourir dans la dignité », disent-ils. Cette histoire tristement exemplaire montre à quel point la logique des marchands de la « mort choisie » est à l’exact inverse de cette promesse infernale. Au Royaume-Uni, deux sœurs âgées de 40 et 29 ans ont décidé d’organiser une fête pour récolter suffisamment de fonds pour payer le voyage aller de leur mère, Jackie Baker, 59 ans, en Suisse, afin d’y obtenir un suicide assisté dans une clinique Dignitas. Drag-queen et serveurs « playboy » sont au programme.
Tara O’Reilly, coiffeuse, et Rose Baker, sa petite sœur, disent s’être résolues « la mort dans l’âme » à organiser cette fête dans un pub gallois avec l’espoir de récolter 8.000 livres (plus de 10.000 euros) afin de payer la prestation « Dignitas » pour leur mère – une forte somme qui dépasse évidemment le prix du billet d’avion, même pour une personne handicapée, et en dit long sur le caractère lucratif des affaires de la société suisse de suicide assisté.
Une fête avec drag-queen et playboys pour attirer les donateurs en vue de faciliter un suicide « Dignitas » en Suisse
La soirée aura lieu ce vendredi dans un pub très populaire de Llanelli, au Pays de Galles. Réservée aux dames – « Ladies Only » –, elle promet la participation d’une « artiste drag » (un travesti, donc) et de serveurs « playboy » pour tenir le buffet froid (ça tombe bien) inclus dans le prix de 15 £ par personne.
Jackie Baker est tombée malade en février dernier, victime d’une maladie neuromotrice. « Prisonnière » de son fauteuil roulant, elle a vu sa santé se détériorer très rapidement : cette photographe amateur passionnée ne peut même plus soulever son appareil photo et elle éprouver déjà des difficultés à parler. Mais elle n’est pas mourante…
Ses filles ont eu du mal à accepter que Jackie veuille mettre un terme à ses jours mais elles se sont laissé convaincre. Leur grand-mère avait été emportée par la même maladie à 62 ans. Elles ont « le cœur brisé » de voir leur mère, « esprit libre et créatif », confinée dans un fauteuil de handicapé, dépendante des tiers pour l’ensemble de ses soins. Elles se sont rendues à l’évidence : sa situation ne s’améliorera pas et sa maladie s’annonce pénible.
Deux sœurs veulent lever 8000 £ pour aider leur mère à mourir alors que le suicide assisté est interdit au Royaume-Uni
« Si c’était moi je prendrais le même chemin. Nous voulons que maman ait un bon départ », explique Rose Baker.
Tous les ingrédients de la culture de mort y sont : le refus de la souffrance, la mobilisation populaire pour faire approuver l’inacceptable et rendre chacun complice, l’idée de l’autonomie absolue de la personne, le contournement des lois et la publicité pour les faire évoluer, le clin d’œil à la licence sexuelle – et l’assurance que tout cela est fait « par amour ».
25 % des clients de Dignitas sont aujourd’hui des Britanniques, alors que le Royaume-Uni continue de pénaliser le suicide assisté qui encourt la peine maximale de l’emprisonnement à vie. Mais dans la pratique, les clients de Dignitas et ceux qui les aident à se rendre en suite ne font pas l’objet de poursuites.
Anne Dolhein pour Reinformation.tv
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29/01/2016
Le remède à la crise culturelle :
enracinement, mémoire et identité
Ces trois mots font couler beaucoup d’encre depuis quelques années, alors que nous observons un déclin intégral de la civilisation occidentale, et un remplacement idéologique, préparé de toutes pièces par les programmateurs d’un ordre nouveau en tout genre et pour tous les genres...
Il est donc de nécessité absolue de revenir à l’essentiel. Les innovations extravagantes que nous constatons, notamment dans le domaine de l’enseignement, de la famille et de la société, qui peuvent nous surprendre par leurs ridicules justifications et par les contradictions flagrantes de leur concrétisation, devraient susciter l’inquiétude plutôt que l’indifférence dans les esprits de la plupart de nos contemporains. Et pourtant, si des centaines de milliers d’honnêtes citoyens, inquiets pour l’avenir de leur pays, ont investi rues et places depuis plusieurs années, que font les dizaines de millions d’autres ? Comment réagissent-ils, sinon par une sorte de passivité totale devant des réalités qui semblent ne pas bousculer les petits intérêts de tous les jours ?
Les analyses ne manquent pas en effet pour vérifier la banqueroute civilisationnelle dans laquelle nous plongeons. Le Charybde soixante-huitard a laissé la place au Scylla de l’implosion culturelle. Et après Scylla, dans quel abîme allons-nous sombrer ? Le suicide français d’Eric Zemmour a mis le doigt « là où ça fait mal », en diagnostiquant ce pays si grand qu’était la France, et qui est devenu aujourd’hui le nouvel homme malade de l’Europe, un malade qui refuse d’accepter les conclusions des médecins. Avec Les déshérités, le philosophe François-Xavier Bellamy s’est concentré sur une perspective culturelle, en dénonçant cette crise de la transmission, qui dilue progressivement jusqu’à le faire disparaître tout ce qui reste de l’identité française.
Face à ce mouvement de réveil des consciences, les idéologues inquiets opposent l’arme de destruction massive de l’amalgame culturel, sorte de fourre-tout de stéréotypes, par lequel on va accuser l’adversaire de basculer dans l’esprit réactionnaire, de ressusciter « les heures les plus sombres de notre histoire, etc. » Procédé caractéristique, que les vénérés ancêtres de ces Frankenstein du changement perpétuel pratiquaient sans vergogne, en ces autres heures sombres (qu’on a eu trop souvent envie de rendre claires) de la Révolution, point alpha de la régénération culturelle. En d’autres termes, "quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage" !
Lorsque nous arrivons dans une impasse, la seule solution est de faire demi-tour. L’impasse culturelle actuelle est indéniable. Mais voilà, nos savants-fous, qui ne manquent pas d’imagination, se sont lancés dans l’acharnement thérapeutique. Bref, faire croire que tout fonctionne, parce que les intérêts de l’individualisme souverain ne sont pas encore menacés... Sinistre échappatoire pour tenter de faire dormir debout un peuple qui ne se rend pas compte qu’on lui enlève son âme. Mais voilà, pour qu’il retrouve cette âme, ce peuple, cette nation doit refleurir comme un arbre au printemps. Alors osons une petite analogie de pépiniériste... [....]
La suite sur Le Rouge et le Noir
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26/01/2016
Etats-Unis :
une 3e vidéo montre le Planning familial négociant des organes et tissus fœtaux, avec des images de prélèvements
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08/01/2016
Handicapés : la solidarité plus forte que les lois ?
Il paraît qu’en France, tout finit en rires et en chansons. Par les temps qui courent, ce serait plutôt par des lois pas forcément de bon aloi. Inondation ? Une loi contre la pluie. Avalanche ? Une loi contre la neige. Ouragan ? Une loi contre le vent. Avec les gags allant généralement avec : il y a de cela quelques années, des voyous mettaient le feu à un véhicule de pompiers fonctionnant à moteur GPL, lequel explosa en causant plusieurs victimes. Une loi fut donc prise ; non point contre les voyous, mais contre le GPL !
Nul citoyen n’est censé ignorer la loi, prétend l’adage. Mais, comme le remarquait justement Robert Badinter, pourtant ancien garde des Sceaux, il y a désormais tellement de lois que l’adage en question vaut désormais peau de balle et balai de crin. Ainsi, une récente loi sur les handicapés – enfin, les personnes à mobilité réduite, soit nos compatriotes montés sur roulettes – peine à être appliquée.
Le trucmuche en question, voté en 2005, censé être appliqué en 2015, devait assurer à tous un égal accès aux bâtiments publics, avec rampes d’accès pour fauteuils roulants y afférentes. Objectif atteint pour 40 % des sites concernés, semble-t-il. Dans les édifices récents, cela n’a évidemment rien d’insurmontable : moche pour moche, une rampe en parallèle d’un escalier ne saurait plus abîmer une construction qui, à elle seule, défigure déjà le paysage. Pour nos vieilles pierres, c’est déjà plus compliqué…
Imaginez un toboggan de béton jouxtant le grand escalier de Versailles… Un ascenseur en acier et plexiglas pour se jucher au parvis de Notre-Dame-de-Paris, ou un trampoline pour rebondir jusqu’au sommet du mont Blanc…
Là où j’habite, à la cambrousse, il y a une vieille, très vieille église, remontant au XIIIe siècle. Pour y parvenir, un escalier dont les marches se gravissent par dizaines. Là, deux logiques s’affrontent. Préservation du patrimoine ou remise à niveau législatif ? Pas la peine de piailler, à juste titre, contre les barbares de Daech qui saccagent leur patrimoine si c’est pour offenser le chemin d’une église dont les statues, de toute manière, ont déjà été décapitées par d’autres iconoclastes – les nôtres -, ceux de la Révolution française. Et puis, c’est sans compter sur le fait que les portes de cette pauvre église ne sont ouvertes qu’une fois l’an, pour la fête du village. La messe, aujourd’hui, une antique coutume de Sioux…
Si, ce jour-là, des infirmes entendaient s’y rendre, pourquoi les villageois ne les porteraient-ils pas sur leur dos, dans leurs bras, voire même sur un pavois ? Ce, au nom de l’entraide chrétienne et d’une solidarité qui, enfin, serait autre chose qu’un simple slogan publicitaire ou moulin à prières républicain ? Je veux même porter un éléphant – pas tout seul, il va de soi – plutôt qu’on touche à ce putain d’escalier !
Quelques marches plus bas, l’école de mon village, dont la façade est aujourd’hui « ornée » d’une de ces fameuses rampes. Avant la construction d’icelle, il y avait justement un écolier scotché sur son fauteuil. Eh bien, sur la ferme injonction du directeur de l’établissement – une vieille carne de gauche, mais dont le bon cœur moustachu ne fut jamais pris en défaut -, les petits camarades de l’infortuné le portaient virilement de la cour de récréation jusqu’à la salle de classe ; parfois, et le plus souvent, sans même que le garde-chiourme plus haut évoqué n’ait à le leur demander.
Aujourd’hui, la rampe en merdaflex garanti d’origine, avec une rambarde aux couleurs de lendemain de cuite, est toujours là. Mais, depuis près de dix ans, plus d’enfant privé de l’usage de ses jambes… Le prochain qui arrivera n’aura plus personne pour le porter. Bien sûr, il y aura toujours la rampe. Mais la solidarité de ses camarades ne sera plus que lointain souvenir.
Comme quoi les lois ne font pas tout.
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