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04/07/2017

Le CNEF s’oppose à une proposition liberticide de NKM:

 

 

 

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Je publie, ci-dessous, un article de la rédaction d’Évangéliques Info, dont je partage tout à fait le contenu.

 

 

Le 27 septembre dernier, le président du Conseil national des évangéliques de France (CNEF) a adressé un courrier à Nathalie Kosciusko-Morizet afin de solliciter une rencontre avec elle. En effet, fin août, la députée a déposé une proposition de loi pénalisant la prédication subversive (n° 4016).

 

 

 

Selon cette proposition, « constitue une prédication subversive le prêche, l’enseignement ou la propagande, par des paroles ou des écrits publics et réitérés, d’une idéologie qui fait prévaloir l’interprétation d’un texte religieux sur les principes constitutionnels et fondamentaux de la République ».

 

 

L’auteur d’une prédication subversive pourrait être puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. Par ailleurs, une personne assistant volontairement ou régulièrement à une telle prédication, ou qui la consulterait par des services de communication serait passible de complicité.

 

 

Le Conseil national des évangéliques de France juge cette proposition de loi liberticide. Visant à lutter contre l’islam radical, elle interdirait à tout citoyen de s’attacher à des valeurs au-dessus des lois de la République.

 

 

« Il ne s’agit que d’une proposition de loi, certainement écrite pour se démarquer de ses concurrents dans le battage médiatique de la campagne pour les primaires des partis, mais nous croyons que notre rôle est d’assurer une vigilance permanente sur cette question des libertés religieuses en France » précise Thierry Le Gall, directeur de la communication du CNEF.

 

 

D’ailleurs, le CNEF a lancé en 2014 la campagne « Libre de le dire » en faveur de l’exercice effectif des libertés d’expression et de conscience en France. Dans ce cadre, l’organisme faitier des évangéliques français a publié plusieurs livrets thématiques sur la liberté d’expression de la foi en milieu scolaire, universitaire, professionnel et dans l’espace public. « Libre de le dire à l’Église » est paru en mars dernier.

 

 

Source : Évangéliques Info,

 

 

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30/05/2017

Si une loi est prioritairement à abroger:

 

 

 

C’est celle de Taubira

 

 


Député des Yvelines Président du Parti Chrétien-Démocrate.

 

 

 
 
 

Durant les congés d’été, les Français ont pu suivre une actualité oscillant entre gravité et colères, détente et joies : attentat à Nice, assassinat du père Hamel par des islamistes, affaire de la plage de Sisco, mais aussi les JMJ, l’Euro, les JO de Rio… Au milieu de cette actualité dense est ressorti un sujet, en catimini pour aller crescendo au point d’enflammer les médias ces dernières heures : l’abrogation de la loi sur le cumul des mandats !

 

 

Plus précisément, il s’agirait de replacer l’interdiction du cumul des mandats dans le débat public, en vue de décaler son entrée en application de 2017 à 2020. D’aucuns profiteraient de cette brèche pour remettre en cause, purement et simplement, cette loi. Certains candidats à la primaire de la droite en font même une priorité en cas de retour au pouvoir en 2017, faisant comme un maladroit écho aux sénateurs de gauche qui, depuis plusieurs mois, ont essayé à plusieurs reprises d’en modifier les conséquences.

 

 

Pour ma part, j’ai toujours été partagé sur ce sujet, estimant qu’un enracinement local, un contact quotidien avec les gens était nécessaire à l’action publique. Je n’ai pas manqué, à diverses reprises, d’alerter sur les risques de concentration et de politisation à l’extrême des pouvoirs par une mainmise accentuée des partis politiques, sur le processus de désignation pré-électorale par exemple, ce qui nuirait fondamentalement à notre démocratie. C’est pourquoi, tout en comprenant la nécessité de mettre fin à des pratiques de mandats « « mille-feuille », j’ai voté contre cette loi car trop radicale et, disons-le, très de circonstance.

 

 

Au-delà de ces réserves, je suis convaincu qu’un retour de la droite aux plus hautes responsabilités en 2017 avec des orientations uniquement sécuritaires et gestionnaires serait, au mieux, sans effet en profondeur, au pire, aussi catastrophique que le mandat de François Hollande. Je le prône depuis l’annonce de ma candidature à la primaire ouverte de la droite : 2017 doit être l’occasion d’un débat de société, et surtout d’une prise de conscience générale des enjeux de civilisation pour lesquels nous devons nous mobiliser et réagir avec vigueur.

 

 

Alors la primaire… C’est l’occasion d’offrir aux Français un débat de fond : qu’est-ce qu’être français ? Comment unir le peuple de France ? Comment permettre à chaque membre de notre communauté nationale d’être en confiance avec un État protecteur, pleinement accueilli ? Quels sont les repères que nous souhaitons transmettre à nos enfants ? Quel est notre modèle social ?

 

Trop de candidats à la primaire de la droite et du centre font de l’activisme et de la communication sur des sujets sérieux mais annexes : le cumul des mandats en est l’exemple. Cherchent-ils, ainsi, à esquiver les questions qui fâchent parce que nécessitant du courage, et surtout des convictions ancrées et donc invariantes dans le temps ? Avec la prise de risque de réponses qui ne font pas toujours plaisir aux lobbies et à la pensée unique ? Cela n’est pas mon registre : je suis là pour faire gagner une conception de la France et de son devenir, pas pour me faire gagner moi tout court. C’est ainsi que, candidat à la primaire de la droite, je réaffirme haut et fort que l’abrogation pure et simple de la loi Taubira doit être une priorité.

 

 

La contestation de la loi dite du mariage pour tous a été le plus grand mouvement social que la France d’après-guerre ait connu, ce que vient de reconnaître François Hollande dans son dernier livre en évoquant, enfin, la réalité du « million ». Malgré l’énergie de cette mobilisation, le débat démocratique a été confisqué, la vérité la plus élémentaire censurée. Cette loi inique et dangereuse porte atteinte à notre unité nationale et fragilise sa cohésion, parce qu’elle instrumentalise l’enfant, tripatouille la filiation, démantèle le mariage, monte les Français les uns contre les autres.

 

 

Si une loi doit être abrogée, et bien avant celle du cumul des mandats, c’est celle de Taubira dite du mariage pour tous. Sinon, l’alternance, attendue par tant de Français, décevra une nouvelle fois, sera vaine une nouvelle fois. Ce que notre pays fragilisé ne pourra plus supporter. Ce que je me refuse à imaginer, à subir, surtout.

 

 

 

 

15:06 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

09/05/2017

Face à l’islam, la France devra réformer sa Constitution:

 

 

 

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Il faut que le préambule de notre loi fondamentale exprime l’identité et les racines chrétiennes de notre pays

 

 

 
 
 
  

Relance précipitée par M. Hollande d’une « fondation » confiée à M. Chevènement, « concordat » pour M. Cazeneuve, « acte solennel » pour Alain Juppé : la nécessité d’un « contrat » entre l’État et les musulmans français fait maladroitement son chemin chez nos dirigeants d’aujourd’hui et de demain. Mais malheureusement, toujours avec le même amateurisme sur cette question pourtant fondamentale. Et l’on peut aussi craindre qu’elle soit polluée d’arrière-pensées électoralistes.

 

Pourtant, la situation inédite dans laquelle se trouve la France offre une occasion unique pour le pays de se ressaisir, . Un « contrat » exige de préciser qui sont les contractants. Et les Français ont plus que jamais besoin de cette introspection-là, pour sortir de la « sidération » dans laquelle les ont plongés le terrorisme islamiste et les réponses creuses que les élites y ont apportées : « Je suis Charlie », « vivre ensemble », etc.

 

Les Français sentent cette nécessité de se définir et de dire d’où ils viennent et vers quoi ils veulent (et ne veulent pas) aller. Et pour beaucoup, quelles que soient leurs origines et leurs convictions politiques ou religieuses, la relation officielle de la République à son passé, son identité et aux religions est un modèle obsolète, hypocrite et inopérant face aux défis nouveaux, notamment l’apparition d’une communauté musulmane nombreuse, et souvent revendicative.

 

Vu l’ampleur de la réforme, qui irait bien au-delà de la question de l’islam de France (ce qui aurait, aussi, l’avantage de ne pas se focaliser sur cette question, tout en la réglant), c’est donc, non pas la loi de 1905, mais bien notre Constitution elle-même qu’il s’agit de réformer, dans un grand élan solennel semblable à celui de 1958, et validé par référendum.

 

Il faut que le préambule de notre loi fondamentale exprime l’identité et les racines chrétiennes de notre pays et la synthèse culturelle que le christianisme réalisa, à partir de la culture gréco-romaine. Il doit aussi mentionner la place historique de la communauté juive, l’une des plus anciennes du monde, et réaffirmer bien sûr la spécificité de la laïcité dans le fonctionnement de l’État. Cet héritage historique enfin inscrit dans la Constitution, l’État aurait pour obligation de le préserver, le perpétuer et d’y faire adhérer tous les Français. Pour ce qui est de l’islam, la Constitution doit rappeler les relations particulières entre la France et le monde arabo-musulman au Maghreb, et tolérer un islam français, seulement dans la mesure où celui-ci reconnaît la prééminence de cet héritage judéo-chrétien dans toutes ses dimensions, et les règles de la laïcité, qu’il aurait pour devoir de promouvoir auprès des croyants.

 

Ce serait sortir par le haut de plusieurs conflits latents qui minent la communauté nationale depuis des décennies et fixer le cadre pour toute législation particulière ultérieure. Car, avant de poser la question du financement des mosquées, peut-être conviendrait-il d’abord de se demander s’il faut les multiplier ? Si nos dirigeants continuent d’avancer sur ces questions sans boussole et en évitant les questions de fond, la défiance du peuple ne fera que s’accroître.

 

Il faudra donc réformer nos lois, mais d’abord notre Constitution, non pas pour favoriser l’implantation de l’islam, mais au contraire pour la circonscrire.

 

Il ne manque plus que les juristes et le candidat courageux pour proposer cette réforme au peuple français.

 

02/05/2017

Nantes : des jeunes crient “Allahou Akbar” dans l’église Saint-Félix:

 

 

 

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C’est une lectrice, que je remercie, qui me signale un incident survenu jeudi 6 avril en l’église Saint-Félix de Nantes. Elle ne l’estime pas grave mais a quand eu l’excellent réflexe de le signaler au curé. Voici sa narration.

 

 

« Je suis entrée dans l’église Saint-Félix de Nantes. Il y avait là deux jeunes de 13/14 ans (me semble-t-il), à l’aspect un peu différent des jeunes que l’on voit dans les églises ; d’ailleurs on ne voit que très rarement deux petits jeunes tout seuls dans les églises, ils sont toujours accompagnés d’adultes à cet âge… Ces deux jeunes parlaient ensemble et montraient du doigt des parties de l’église. Rien à signaler de particulier donc, mais quand ils sont sortis ils ont crié “Allahou Akbar” ».

 

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07/04/2017

Maman, papa et les enfants :

 

 

Ce qui paraît évident à un enfant de quatre ans....

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 

Dans son (remarquable) roman Les Animaux dénaturés, Vercors campe la découverte d’un possible chaînon manquant entre l’homme et le singe, vivant isolé dans la jungle, baptisé tropi. Le tropi devient la cible d’exploiteurs qui voient en lui un cheptel de main-d’œuvre à bas coût. Pour protéger les tropis, il convient de déterminer s’ils sont des hommes ou des animaux. Or, aucune définition juridique de l’homme n’existe. Mais il n’est pas nécessaire de « spoiler » toute cette fiction…

 

 

Les définitions les plus essentielles manquent dans le droit positif, qui ne souhaite pas nécessairement intervenir dans l’anthropologie. Les discussions sur le sujet de l’avortement en témoignent.

 

Certains parlent d’enfants, d’autres d’embryons, d’autres plus idéologisés poussent la mauvaise foi jusqu’à parler d’amas de cellule.

 

 

Lors des discussions houleuses autour de la loi Taubira, de pareilles querelles ont eu lieu : qu’est-ce qu’un mariage, qu’est-ce qu’une famille, qu’est-ce que la filiation ? La réponse qui semble évidente à un enfant de quatre ans fait trébucher le juriste ballotté entre des intérêts antagonistes. Une réponse nous est fournie par madame Rossignol, qui porte le titre de « ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes ». Le pluriel nous indique clairement sa position idéologique : pour elle, la famille n’est pas réductible à un seul modèle père – mère – enfant.

Une initiative européenne a vu le jour : elle vise à tenter d’imposer des définitions simples et robustes, aussi opposables que possible dans l’Union européenne, aux mots « famille », « époux », « mariage » et « relation familiale ». Voici la traduction de la proposition :

 

(a) le mot « mariage » signifie l’union légale entre un homme et une femme comme mari et femme, et le mot « époux » désigne une personne du sexe opposé étant soit un mari, soit une femme ;

 

 

(b) le mot « famille » comprend
(i) les époux,


(ii) les descendants d’une personne et/ou de son époux,


(iii) les ascendants directs d’une personne et de son époux.

 

(c) les mots « vie de famille » et « relation familiale » comprennent les relations entre


(i) les époux, ou


(ii) une personne et chacune des personne désignées au paragraphe (b) item (ii) ou (iii)

La forme de cette initiative citoyenne est une pétition à l’échelle de l’Union Européenne qui vise à figer et harmoniser dans son abondante littérature ces définitions. Dans un monde orwellien où un pouvoir dévoyé n’hésite pas à changer le sens des mots au gré de ses intérêts ou de son bon plaisir, vous pouvez tenter de résister en signant cette pétition. Munissez vous d’un peu de patience et d’une pièce d’identité : pour des raisons de contrôle de la sincérité du processus, son numéro vous sera demandé

 

09:20 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)