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23/09/2014

Malaisie :

 
 
 
 
 
 

 Les Bibles saisies ne seront pas rendues et d’autres tracasseries menacent les chrétiens

 

 

 

Pour ceux qui pensent encore qu’il y a un “islam modéré” avec lequel il est possible de transiger et de négocier honnêtement, voici quelques conséquences immédiates de l’arrêt inique de la Haute Cour (Cour suprême) de Kuala Lumpur déboutant les catholiques de leur demande d’utiliser le mot “Allah” pour dire “Dieu” dans leurs journaux et leurs livres liturgiques. Un arrêt qui touche tous les chrétiens du pays.

 

 

1. Les 321 Bibles illégalement saisies, et dont la justice avait ordonné la restitution à leur propriétaire, la Bible Society of Malysia, ne seront pas rendues a décrété l’organisme officiel Selangor Islamic Religious Council (Majlis Agama Islam Selangor, MAIS), ajoutant qu’il s’arrogeait le droit de les détruire en application de l’arrêt de la Haute Cour.

2. Le MAIS a précisé qu’il avait l’intention de poursuivre, dans le Selangor, tous ceux qui diffuseraient des Bibles contenant le mot “Allah” et de continuer à procéder à la saisie d’autres Bibles.

 

 

3. Suite à l’arrêt de la Haute Cour, le ministère de l’Intérieur a fait saisir les 2 000 exemplaires qui venait d’être imprimés de The Herald, le magazine de l’archidiocèse catholique de Kuala Lumpur, afin de vérifier si la publication se soumettait bien à l’arrêt de la Haute Cour.

 

 

Quand une juridiction musulmane (la Haute Cour est composée exclusivement de musulmans) prend un arrêt scandaleux contre les chrétiens, toutes les officines musulmanes s’empressent de s’appuyer sur lui pour persécuter les chrétiens. Quand une juridiction musulmane ordonne de restituer des Bibles illégalement saisies, les officines musulmanes s’empressent de ne pas appliquer sa décision…

 

 

Rappelons pour mémoire :

 

 

1. Le mot “Allah” pour désigner Dieu a été utilisé par les chrétiens d’Orient dès les débuts de l’Église et des siècles avant l’arrivée de la religion de Mahomet.

 

 

2. Le dictionnaire latin-malais publié voici quatre siècles donnait déjà le mot “Allah” pour traduire “Deus”

 

Source : Asia News

 

 

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09:21 Publié dans Spirituel | Lien permanent | Commentaires (0)

19/09/2014

Cuba :

 

Un pasteur baptiste persécuté

 

 

 
 
 
 
 

 

 

 

 

Le Révérend Mario Felix Lleonart Barroso, pasteur de la Ebenezer Baptist Church du village de Taguayabon (municipalité de Camajuani, province centrale de Villa Clara), et son épouse, ont été arrêtés le 15 septembre par la police de Camajuani), détenus et interrogés pendant deux heures au commissariat. Ils ont été relâchés sans inculpation sinon une vague accusation d’un fonctionnaire de police qu’il serait « un mauvais père»… La police a saisi l’ordinateur portable du pasteur ainsi qu’un disque de stockage externe qui ne contient, selon le pasteur, que des musiques destinées au culte. Ce n’est pas la première fois que le pasteur subit ce genre de “tracasseries” de l’administration communiste : le 10 septembre dernier, il avait aussi été temporairement arrêté, avec d’autres religieux, pour avoir participé à l’organisation d’un concert.Le pasteur anime un blogue, Cubano Confessante, qui dénonce régulièrement les atteintes à la liberté religieuse à Cuba – plus de 130 depuis le début de l’année. Ceci pourrait expliquer cela.

 

 

Source : Assist News Service

 

 

 

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08/08/2014

Entretien Tugdual Derville (Alliance Vita)

 
 
 

  "Le grand réveil des consciences qui a embrasé la France en 2013, spécialement les jeunes, me fait penser à la sortie d’Egypte."

 

 

 

L’association Alliance VITA s’est fait connaitre par ses scénographies spectaculaires alertant contre la loi Taubira, l’euthanasie etc. Elle est réputée pour son ton paisible et son expertise qui en font un acteur-clé sur les sujets liés à la vie. Avec Comme maître-mot : « solidaires des plus fragiles », Alliance VITA anime des services d’aide destinées aux personnes confrontées aux épreuves de la vie à ses débuts (SOS bébé) et à sa fin (SOS fin de vie).

 

 

 

Nous avons interrogé Tugdual Derville, son délégué général, également co-initiateur du Courant pour une écologie humaine.  

 Quel regard portez-vous sur l’affaire Vincent Lambert ? Sur la décision du Conseil d’Etat et celle de la Cour européenne des droits de l’homme ?  

 

 

Tugdual Derville : Avant d’être une affaire, c’est le drame d’une famille autour d’un de ses membres. Depuis son accident, Vincent Lambert oscille entre un état pauci-relationnel (avec une communication très limitée) et neurovégétatif (sans communication). C’est terrible à appréhender dans la durée pour ses proches. Nous les savons divisés. Je crains que la responsabilité n’en incombe à la proposition médicale de cesser de le nourrir. Ne prétendons pas trancher le différend familial, mais regardons en face la situation de cet homme : il n’est pas en fin de vie ; il respire seul. Son état est comparable à quelque 1700 autres personnes qui vivent en France. Nous comprenons donc la stupéfaction de ses parents qui ont découvert, un jour de 2013, qu’on avait arrêté de l’alimenter et de l’hydrater, avec l’intention de provoquer sa mort. Ils demandent aujourd’hui que nutrition et hydratation lui soient garanties, et qu’il soit enfin pris en charge dans un service adapté à son état, au lieu d’être privé de kinésithérapie, de sorties etc. C’est cette requête qu’examinera la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

 

 

 

 

 

 

Qu’il y ait une impatience à ce qu’une personne cesse de vivre fait partie de notre ambivalence naturelle dans les grandes épreuves. Mais que la société renonce à prendre soin, et décide de provoquer la mort, c’est franchir une ligne jaune, avec des conséquences incalculables. Le Conseil d’Etat a estimé que la poursuite de l’alimentation était de l’acharnement thérapeutique. Nous partageons plutôt l’avis du professeur Xavier Ducrocq, neurologue, et de bien d’autres, qui trouvent que cet avis est abusif et très dangereux, et pas seulement pour Vincent Lambert. Personne ne le « force à vivre » : il vit. C’est parfois tentant de considérer que la vie d’autrui n’a plus de sens, d’autant que nous vivons dans un monde dur pour les faibles. Je m’associe à l’alerte des associations de traumatisés crâniens : avec cette logique, les personnes très dépendantes se sentent abandonnées…

 

 

  Que pensez-vous de l’acquittement du Dr Bonnemaison puis de l’appel du Parquet ? Cet appel qui vous a soulagé, n’est-il pas étonnant, compte tenu de la volonté du gouvernement d’en arriver à terme à une légalisation de l’euthanasie ? L’acquittement du Dr Bonnemaison par un jury d’assises nous a inquiétés, et l’appel rassurés. Un chapitre de mon livre La Bataille de l’euthanasie (Salvator) est consacré à un procès comparable : en 2008 une mère, Lydie Debaine, qui avait mis fin aux jours de sa fille handicapée dans un accès d’épuisement, a été acquittée par un jury d’Assises sous les applaudissements. Mais des voix se sont élevées : être handicapé allait-il signifier qu’on pouvait être tué impunément ? La question se pose aujourd’hui pour les personnes âgées qui arrivent aux urgences… L’émotion compassionnelle entretenue autour de la personnalité fragile du Dr Bonnemaison fait oublier le statut des victimes. Le tout, dans un contexte où l’on veut protéger un confrère, l’enfant du pays… Nous espérons qu’en un lieu plus paisible, un second procès faisant moins de place aux militants de l’euthanasie saura trouver la juste peine. En seconde instance, Lydie Debaine avait été condamnée à de la prison avec sursis…

 

 

 

 

 

 

Quant au gouvernement, il est hésitant. D’abord il veut éviter un nouveau mouvement social. Il l’a avoué. Et François Hollande n’a jamais prononcé le mot euthanasie. Ensuite, le pouvoir sait que l’injection létale dénaturerait notre système de santé par la rupture de la confiance soignants-soignés. L’euthanasie « de facilité » s’est répandue en Belgique où l’éligibilité à l’euthanasie légale ne cesse de s’élargir tandis que l’euthanasie clandestine explose, par désinhibition. On entrouvre la porte et on finit par considérer l’euthanasie comme « l’ultime soin palliatif », au détriment des traitements contre la douleur. Nous craignons, à court terme, une dérive insidieuse, avec deux risques. Le premier, c’est le « suicide assisté » : on mettrait des produits létaux à disposition de certains patients.

 

 

Mais attention ! Faire entorse à la politique de prévention du suicide fragiliserait toute personne traversant une crise suicidaire. Peut-on désigner des catégories de gens dont la vie ne vaudrait plus la peine d’être vécue ? Ce serait les pousser vers la sortie. Le second risque vient des dérives de la sédation. Ce type d’anesthésie destiné à soulager le patient ne doit pas devenir euthanasique. Nous demandons à Jean Leonetti de ne plus parler de « sédation terminale », mais de sédation « en phase terminale ». Il faut rappeler les deux critères qui définissent l’euthanasie : l’intention (tuer) et le résultat (la mort), quel que soit le moyen utilisé. Alliance VITA sera vigilante pour qu’on ne vienne pas légitimer des formes d’euthanasie en occultant ce mot, comme Bernard Kouchner l’a lui-même proposé.

 

 

Vous êtes au cœur de la lutte pour la défense de la vie : le veto de la Commission européenne à l’initiative citoyenne "Un de nous" visant à demander l’arrêt du financement public européen de la recherche sur l’embryon rappelle énormément le refus du Conseil Economique, Social et Environnemental de valider la pétition, pourtant présentée dans les règles, visant à demander au CESE de se saisir du projet de loi sur le mariage pour tous... Ne se trouve-t-on pas confronté, aux plans national et européen, à une volonté délibérée d’écarter les citoyens des débats sur les questions sociétales ? Je crois que la prétendue démocratie participative a montré son visage : c’est un leurre. Devant le succès, en France et en Europe, des pétitions lancées par notre famille de pensée, les technocrates ont pratiquement dit qu’il leur appartenait de trier entre les demandes légitimes et les illégitimes. Cet accès de toute-puissance a le mérite de la clarté. Pour ma part, je pense que les superstructures étatiques sont le reflet de la culture dominante. Et c’est sur cette dernière que nous pouvons agir, autour de nous, dans le cœur de nos activités, pour que l’Homme soit protégé. C’est cela, faire de la politique, au sens noble. Et c’est ce que propose le Courant pour une écologie humaine. A nous de construire une culture de l’altruisme propre à enrayer la spirale libérale-libertaire qui blesse l’humanité.

 

 

 

L’avortement, thérapeutique ou non, semble malheureusement être entré dans les mœurs ; quant à l’euthanasie, les sondages semblent conforter les "pro-mort"... D’un autre côté, la mobilisation contre le mariage pour tous a été impressionnante, notamment du côté de la jeunesse : quelles raisons avons-nous d’espérer ? Chacun peut puiser dans le sanctuaire inviolable de sa conscience la paix du cœur, capable d’entretenir la flamme de son espérance, au-delà de toute apparence. Pour moi, chaque rencontre me permet de vérifier l’extraordinaire soif de bon, de vrai et de beau qu’il y a dans toute personne. Inutile de maudire l’obscurité : il faut s’engager et témoigner. Regardons la façon dont telle ou telle minorité a été capable de faire basculer l’histoire ! Il n’y a pas de fatalité. Le grand réveil des consciences qui a embrasé la France en 2013, spécialement les jeunes, me fait penser à la sortie d’Egypte. Il reste une longue marche à accomplir, avec tant de péripéties. Bref, beaucoup de travail. Mais quelle extraordinaire perspective que la plénitude de vie promise !

 

 

Propos recueillis par François Marcilhac - L’AF 2891  

 

 

09:54 Publié dans Spirituel | Lien permanent | Commentaires (0)

18/07/2014

Syrie !

 
 

Oui, des chrétiens ont été crucifiés

 

 

Sœur Ragidha Al-Khouri est une Syrienne. Docteur en sciences de l’éducation, elle a été à la tête de l’école du patriarcat gréco-catholique à Damas, la capitale syrienne. Aujourd’hui, elle vit en France. Sa mère et ses six frères et sœurs sont toujours en Syrie, où leurs vies sont tous les jours en danger et où ils subissent de nombreuses pressions. Elle a participé à la dernière Nuit des Témoins organisée par Aide à l’Église en Détresse (AED) et hier, Radio Vatican a publié un entretien avec elle. En voici un extrait particulièrement bouleversant…

 

 

« Dans les villes ou villages qui sont occupés par les éléments armés, les djihadistes et tous les groupes musulmans extrémistes proposent aux chrétiens soit la chahada (la profession de foi musulmane, ndlr) soit la mort. Quelques fois, on demande une rançon. Donc, c’est entre la chahada, la rançon ou la mort. C’est impossible de renier leur foi donc, ils subissent le martyre. Et le martyre d’une façon extrêmement inhumaine, d’une extrême violence qui n’a pas de nom. Si vous voulez des exemples, à Maaloula, ils ont crucifié deux jeunes gens parce qu’ils n’ont pas voulu dire la chahada. Ils disent « Alors, vous voulez mourir comme votre maître en qui vous croyez. Vous avez le choix : soit vous dites la chahada, soit vous êtes crucifiés ». Et bien non, on sera crucifié. Il y en a un qui a été crucifié devant son papa. On a même tué son papa. Ce qui s’est passé par exemple à Abra, dans la zone industrielle, dans la banlieue de Damas. Au fur et à mesure où on entrait dans la ville, on commençait à tuer les hommes, les femmes et les enfants. Et après le massacre, on prenait les têtes et on jouait au foot avec leurs têtes. En ce qui concerne les femmes, on prenait leurs bébés et on les accrochait aux arbres avec leurs cordons ombilicaux. Heureusement, l’espérance et la vie est plus forte que la mort. Après une accalmie et la reprise de l’armée de la ville, on fait des messes de requiem, on continue et la prière se fait encore plus intense. »

 

Source : Radio Vatican

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08/07/2014

Inde : deux pasteurs pentecôtistes:

 
 
 

 Arrêtés sur de fausses allégations

 

                                                  

 

Les pasteurs pentecôtistes Sonjith et Simson ont été arrêtés par la police de la ville Morane (État du Madhya Pradesh) le 22 mars dernier, sur dénonciation d’extrémistes hindouistes – sans doute membre du Bharatiya Janata Party(BJP), le parti au pouvoir dans cet État – les accusant de « conversion forcée » au christianisme. En fait, les deux pasteurs avaient organisé pour quelques chrétiens la projection d’un film sur Jésus au domicile d’un fidèle de leur congrégation. La police les a donc arrêtés dans cette maison et les a interrogés pendant plus de deux heures avant de les relâcher, constatant que l’accusation des extrémistes hindouistes et fausse.

 

 

Source : Asia News

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