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18/07/2014

Syrie !

 
 

Oui, des chrétiens ont été crucifiés

 

 

Sœur Ragidha Al-Khouri est une Syrienne. Docteur en sciences de l’éducation, elle a été à la tête de l’école du patriarcat gréco-catholique à Damas, la capitale syrienne. Aujourd’hui, elle vit en France. Sa mère et ses six frères et sœurs sont toujours en Syrie, où leurs vies sont tous les jours en danger et où ils subissent de nombreuses pressions. Elle a participé à la dernière Nuit des Témoins organisée par Aide à l’Église en Détresse (AED) et hier, Radio Vatican a publié un entretien avec elle. En voici un extrait particulièrement bouleversant…

 

 

« Dans les villes ou villages qui sont occupés par les éléments armés, les djihadistes et tous les groupes musulmans extrémistes proposent aux chrétiens soit la chahada (la profession de foi musulmane, ndlr) soit la mort. Quelques fois, on demande une rançon. Donc, c’est entre la chahada, la rançon ou la mort. C’est impossible de renier leur foi donc, ils subissent le martyre. Et le martyre d’une façon extrêmement inhumaine, d’une extrême violence qui n’a pas de nom. Si vous voulez des exemples, à Maaloula, ils ont crucifié deux jeunes gens parce qu’ils n’ont pas voulu dire la chahada. Ils disent « Alors, vous voulez mourir comme votre maître en qui vous croyez. Vous avez le choix : soit vous dites la chahada, soit vous êtes crucifiés ». Et bien non, on sera crucifié. Il y en a un qui a été crucifié devant son papa. On a même tué son papa. Ce qui s’est passé par exemple à Abra, dans la zone industrielle, dans la banlieue de Damas. Au fur et à mesure où on entrait dans la ville, on commençait à tuer les hommes, les femmes et les enfants. Et après le massacre, on prenait les têtes et on jouait au foot avec leurs têtes. En ce qui concerne les femmes, on prenait leurs bébés et on les accrochait aux arbres avec leurs cordons ombilicaux. Heureusement, l’espérance et la vie est plus forte que la mort. Après une accalmie et la reprise de l’armée de la ville, on fait des messes de requiem, on continue et la prière se fait encore plus intense. »

 

Source : Radio Vatican

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15/07/2014

Centrafrique :

 
 
 

 

 

La présence de l’armée français ne prévient semble-t-il pas les exactions contre les chrétiens dans la capitale centrafricaine…

 

L’Église évangélique des Frères du quartier “Gbaya Dombia” dans 3ème arrondissement de Bangui, a été incendiée par des personnes non identifiées vers 21 h dans la nuit du mardi 8 juillet. En matinée, le feu n’était pas encore éteint. Des soldats français de l’opération Sangaris sont descendus sur le lieu avec les responsables de cette église pour constater le drame. Selon les responsables de cette église, il s’agit d’un acte criminel, orchestré par des ennemis de la paix et de la cohésion sociale. « Il s’agit d’un manque du respect envers les lieux du culte », a qualifié l’un d’entre eux, joint par le RJDH [Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme en R.C.A.]. Le pasteur responsable de cette église, Marc Kaparang, visiblement en colère, accuse de jeunes musulmans d’avoir orchestré l’incendie de son église. « Le constat est amer. Ce secteur a été abandonné depuis plus de trois mois. Il est sous contrôle de nos frères musulmans depuis le 5 décembre 2013, date du début des hostilités dans la ville de Bangui. Ce sont des jeunes musulmans qui ont commis cet acte », a déclaré le pasteur Marc Kaparang. « Nous nous sommes rendus sur les lieux de l’incendie grâce à l’appui de la MISCA et de Sangaris. Quelques interrogations de nos frères musulmans par ces forces internationales nous ont permis de comprendre qu’il y a un flou dans leurs réponses. Ce qui nous fait croire que ce sont eux les auteurs de ces actes », a expliqué le pasteur Marc Kaparang. Rejetant toutes les accusations portées contres les musulmans du secteur, le maire du 3ème arrondissement, Atahirou Balla Dodo, a indiqué lorsque joint par le RJDH que « les musulmans protègent les églises du 3ème arrondissement depuis les évènements du 5 décembre. C’est n’est pas aujourd’hui qu’ils vont changer de position, alors que allons vers la réconciliation. » Le maire oriente les soupçons sur deux jeunes hommes et une jeune fille, venus de l’extérieur du quartier, qui auraient mis le feu à cet édifice religieux. « Mes jeunes (musulmans NDLR) m’ont raconté que ces gens sont venus avec un bidon d’essence. Ils ont tiré en l’air pour intimider les habitants, avant de mettre le feu sur l’église et de disparaitre sous les tirs d’armes légères », a-t-il indiqué. Le pasteur Marc Kaparang invite les autorités de transition à veiller sur la sécurité des lieux de culte dans les zones occupées par les musulmans et les chrétiens. « Les lieux de culte n’ont rien à voir dans ce conflit. Le gouvernement doit prendre ses responsabilités pour les protéger », a lancé le pasteur Kaparang.

 

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11/07/2014

Familles : métamorphoses

 
 

Le débat sur la famille n’est pas prêt de s’apaiser. Le gouvernement socialiste a en effet besoin de donner des gages à sa gauche – et de promouvoir des lois sociétales que la droite ne contestera pas vraiment, ancrant l’idée d’un Manuel Valls rassembleur.

 

 

 

Le projet de loi APIE (autorité parentale et intérêt de l’enfant), dont le rapporteur est la députée PS Marie-Anne Chapdelaine, prévoit un mandat d’éducation quotidienne, contrat entre l(es) enfant(s), les parents et les beaux-parents ; nous disons “contrat” car le document doit être signé, joli symbole de l’artificialité de la chose, de la judiciarisation de notre société et de l’intrusion de l’État dans la sphère privée. Le projet promet de clarifier la distinction entre décisions usuelles et actes importants, ce qui nous promet surtout soit un texte impossible à mettre en œuvre, soit une “importance” vidée de sa substance. APIE prévoit aussi la double résidence, dans un esprit égalitaire : « Il s’agit de remplacer les termes de “résidence principale” et “droit de visite”, pour que la résidence soit, au regard de la loi, établie à égalité chez les deux parents », explique le député PS Erwann Binet (déjà rapporteur partisan de la loi Taubira).

 

Il y a déjà là matière à sombres réflexions, surtout en considérant la médiation sociale obligatoire à chaque séparation ultérieure des couples… Mais avec le rapport Théry, salué comme il se doit par Erwann Binet (« la société et les familles n’ont jamais attendu le droit pour avancer, pour évoluer, pour s’interroger. Merci infiniment à votre rapport, à votre considérable travail de nous inviter à nous interroger. », intervention lors de la présentation du rapport à l’EHESS, le 9 avril), toutes les inquiétudes sont permises et la nomination de la députée PS Rossignol, idéologue féministe (« Dans les cerveaux de ceux qui ne veulent pas que les enfants voient #tomboy, je vois des choses très laides et pas claires. », tweet du 19 février 2014), comme Secrétaire d’État à la famille devient une préoccupation secondaire.

 

Le rapport Théry défend en effet la transparence totale des origines, moins pour valoriser la procréation naturelle par rapport à l’adoption, la PMA et la GPA que pour instituer une filiation purement sociale : la sociologue ne veut plus singer la nature mais affirmer que le lien biologique n’est rien par rapport au lien social. Il défend bien sûr aussi, et logiquement, l’homoparentalité et la pluriparentalité, le lien social se reconfigurant au fur et à mesure des évolutions de la cellule familiale.

 

Cette obsession sociale, transparente et égalitaire est loin d’être un apaisement, comme le proclame à l’envi Irène Théry et les fervents de son rapport. Ainsi que l’a souligné Thibaud Collin le 19 novembre 2013, lors de son audition par le groupe de travail ayant produit le rapport (cf. libertepolitique.com), si l’on se “libère” de la différence des sexes pour penser la parenté, pourquoi s’arrêter au couple ? Dans sa folie démiurgique, le législateur ne veut considérer que le seul pouvoir de la loi pour instituer le lien, et les seules égalité et liberté des individu comme référent. Mais quelle stabilité promet-il, ou plutôt quelle instabilité n’institue-t-il pas ? Thibaud Collin conclue : « Bref, il me paraît urgent de ne pas aller plus loin dans la décomposition des liens unissant les adultes et les enfants dans notre société. »

 

Le rapport Théry, lui, conclue que « L’ouverture de la famille à l’autre, l’étranger, le différent, n’est plus vue aujourd’hui seulement ou principalement comme un risque pour l’intégrité du groupe, mais aussi comme une chance pour les individus. Une chance de changer, d’ouvrir son futur vers des possibilités inconnues ; une chance aussi de se poser, de s’intégrer, de donner à l’insoutenable légèreté d’un présent sans attaches, le lest de nouveaux enracinements. » S’inventer en permanence, voilà le futur inquiétant et forcément aliénant que nous promettent les apprentis sorciers de la famille.

 

Philippe Mesnard

 

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08/07/2014

Inde : deux pasteurs pentecôtistes:

 
 
 

 Arrêtés sur de fausses allégations

 

                                                  

 

Les pasteurs pentecôtistes Sonjith et Simson ont été arrêtés par la police de la ville Morane (État du Madhya Pradesh) le 22 mars dernier, sur dénonciation d’extrémistes hindouistes – sans doute membre du Bharatiya Janata Party(BJP), le parti au pouvoir dans cet État – les accusant de « conversion forcée » au christianisme. En fait, les deux pasteurs avaient organisé pour quelques chrétiens la projection d’un film sur Jésus au domicile d’un fidèle de leur congrégation. La police les a donc arrêtés dans cette maison et les a interrogés pendant plus de deux heures avant de les relâcher, constatant que l’accusation des extrémistes hindouistes et fausse.

 

 

Source : Asia News

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04/07/2014

Apprendre à penser à l'école du réel

 

Jean de Rouen vient de publier une initiation à la philosophie (tome 1). Voici l'avant-propos :

 

"Le premier tome de cette initiation à la philosophie, Tout passe. Ne faut-il pas que quelque chose demeure ? comprend trois parties distinctes

 

A la découverte de la philosophie introduit le lecteur à la science philosophique : il y découvre que la philosophie est une connaissance dans ce qu’elle a de plus élevé et de plus ultime. L’esprit du philosophe épouse en effet la richesse et la densité du réel ; il s’introduit dans son intimité, pénètre ses secrets et le rejoint finalement dans ses principes les plus hauts et dans ses causes les plus profondes. 

 

Origine, balbutiements, essor de la philosophie : histoire et cheminement de la pensée grecque fait observer au lecteur, à travers les premiers bégaiements de la pensée, le questionnement et la recherche philosophique prendre forme et aboutir en s’inscrivant dans la trame et les méandres du temps, en s’immisçant dans les vicissitudes de l’histoire. Genèse et développement d’une pensée qui, trois siècles durant, va mûrir un trésor intellectuel dans lequel puisera abondamment l’âme de notre civilisation européenne.

 

Le christianisme lui-même assumera finalement les ressorts de la pensée grecque, tant il est vrai que toute théologie repose sur une structure de pensée philosophique et que la Révélation s’adresse à une intelligence formée et disposée à la recevoir. Comme la grâce se greffe sur la nature et la chrétienté s’enracine dans l’ébauche d’une cité temporelle, la Révélation suppose l’intelligence à laquelle elle s’adresse et dont elle sollicite moins l’abdication que l’adhésion. Nous admirerons en quoi et comment la philosophie grecque, portée à son achèvement par Aristote, s’avérera être le terreau intellectuel providentiellement le plus favorable et le plus fécond pour recueillir avec fruit le joyau de la Révélation chrétienne.

 

La démarche intellectuelle du philosophe : logique et méthodologie exposera les exigences intellectuelles requises pour construire et mener à son terme une réflexion philosophique. La méthodologie ainsi étudiée, qui se conforme à la démarche de l’intelligence qui opère, s’enracine dans la logique dévoilée par Aristote, laquelle sera par conséquent esquissée. Quelles dispositions l’intelligence doit-elle adopter face à une question philosophique ? L’étudiant trouvera dans cette partie les armes intellectuelles pour réaliser une dissertation ou un commentaire de texte.  

 

Quant au deuxième tome à venir, dans le prolongement de celui-ci, il consistera dans une approche notionnelle et thématique : 

 

Car la philosophie jette les plus hautes lumières de la raison naturelle sur l’ensemble des réalités, des plus communes aux plus ultimes. Elle répond ainsi aux questions fondamentales que se pose l’intelligence humaine à propos, tout aussi bien, de la nature, de l’homme, de Dieu, de la vérité, de la morale, de la politique, ou encore de l’art.

 

L’ouvrage soulèvera alors les grandes problématiques que rencontre et formule l’intelligence lorsqu’elle affronte ces différentes réalités. Ces problématiques sont l’expression de l’étonnement et du questionnement de l’homme face au réel : car l’homme, fondamentalement en quête de sens, cherche à comprendre.

 

L’ouvrage exposera ensuite les pistes de réflexions qu’apportent les différents courants philosophiques, ainsi que les divergences qui les distinguent : c’est précisément dans la confrontation des idées qu’apparaissent avec davantage d’évidence, et que sont révélés avec plus de clarté, les problèmes philosophiques.

 

Viendra enfin le temps d’éclairer la résolution des problèmes à la lumière de la tradition philosophique européenne dont la sagesse puise ses racines dans la Grèce antique.

Se dessinent alors, à travers l’étude de ces différentes notions, les grandes structures de pensée, sous-jacentes aux différents positionnements, ainsi que la vision dernière de l’homme et du monde sur laquelle elles reposent."

 

Michel Janva

09:44 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)