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21/01/2014

Vivien Hoch : contre les Femen:

 
 
 
 

« une dynamique de la colère et du sursaut »

 

 

Rédacteur en chef de l’hebdomadaire L’Observatoire de la Christianophobie, Vivien Hoch, par ailleurs vice-président de Chrétienté Solidarité et responsable de la communication de l’Agrif, vient d’accorder un entretien à l’agence NovoPress dans lequel il explique les raisons de ma manifestation du samedi 8 février prochain, destinée à exiger la dissolution des Femen. Il vous est toujours possible de signer la pétition l’exigeant du Premier Ministre, ici !

 

Vivien Hoch, bonjour. Le 8 février prochain, une Grande manifestation réclamant la dissolution des Femen est organisée par l’AGRIF, pouvez-vous présenter brièvement à nos lecteurs cette association ?

L’AGRIF (Alliance Générale contre le Racisme et pour le respect de l’Identité Française et chrétienne) est la seule organisation véritablement antiraciste, qui lutte depuis 30 ans, devant les tribunaux, contre les trois types de racisme qui gangrènent notre société : le racisme anti-français, cette réalité passée sous silence des actes anti blancs, ou anti-français ; le racisme antichrétien, cette christianophobie ambiante (les profanations, les destructions d’églises, les Femen, etc.) ; et le racisme antihumain, qui lutte contre les manipulations anthropologiques de la gauche nihiliste (théorie du genre, GPA, PMA). Une longue et belle histoire, avec des victoires, des défaites, dans une ligne exclusive de réaction judiciaire et de résistance intellectuelle.

 

Que reprochez-vous aux Femen ? Quels motifs pourraient justifier leur dissolution ?

Aujourd’hui, les Femen représentent malheureusement beaucoup plus qu’un simple groupuscule de militantes hystériques qui font leurs petits « happening » pour une cause militante. Les Femen ne sont et n’existent que pour provoquer, avec une violence symbolique à l’encontre d’une certaine classe de Français attachés à certaines valeurs, et à une certaine religion. Et les violences ne sont pas seulement symboliques, puisqu’elles ont clairement organisé des actes de violence en réunion contre Civitas, ou les surveillants de Notre-Dame… De fait, elles agissent selon une discrimination fondée sur une religion, que d’ailleurs personne ne protège, hormis, justement, l’AGRIF, ou encore l’Observatoire de la Christianophobie. Elles sont proprement racistes antichrétiennes. Pourquoi utiliser le terme « raciste » ? Parce qu’on ne peut condamner ces hystériques que sur le domaine pénal du racisme. C’est dans ce domaine que l’AGRIF peut intervenir devant les tribunaux, et les faire condamner, dans la plénitude de sa reconnaissance par les plus hautes instances judiciaires (Cour de Cassation du 16 avril 1991).

 

Pourquoi avoir choisi la manifestation aux autres outils disponibles pour lutter contre ce groupuscule féministe ?

De nombreuses manifestations sont prévues ces prochaines semaines, de la Marche pour la vie (19 janvier), à la Manif pour tous (2 février), en passant par le Jour de colère (26 janvier). Il faut que la dynamique de la colère et du sursaut ne se tarisse pas, et continue, de manière tendue, à faire pression massivement contre les délires complètement décadents du pouvoir. Cette manifestation a également pour but de faire pression sur les pouvoirs publics, et de servir de soutien à la remise en main propre des dizaines de milliers de signatures de nos différentes pétitions à Manuel Valls.

 

Certains détracteurs vous reprochent de médiatiser malgré vous les Femen alors qu’elles devraient retomber dans le silence ?

La réponse à cette question, posée fréquemment aux militants et « aux personnes qui se bougent », détermine en grande partie le choix fondamental qu’il faut faire en face de l’hystérie antichrétienne du pouvoir : devons-nous rester silencieux et soumis devant les atteintes répétées à ce droit fondamental au respect de ce que nous avons de plus cher, ou avons-nous en conscience, le droit et le devoir de nous manifester et de clamer notre droit au respect ? L’autre raison tient au mode de communication des Femen elles-mêmes : elles ne parient que sur notre silence et notre soumission. D’ailleurs, l’Église est restée souvent bien silencieuse face aux agressions répétées des Femen (mais de moins en moins, il faut le remarquer). Ces dernières ne demandent que ça. Parce qu’elles ont la classe médiatique avec elles, notamment des chaines de télévision « grand public » qui diffusent des reportages extrêmement complaisants sur elles, les présentant comme des militantes féministes plutôt rebelles et sympathiques (France télévision, Canal+, etc.), passant sous silence la violence sidérante de leurs modes d’actions.

 

Les Femen bénéficient d’ailleurs du soutien tacite ou affiché d’une large partie de la classe politico-médiatique et de la complaisance des institutions judiciaires, n’est-ce pas d’ailleurs, les concernant, le vrai scandale ?

Les Femen sont clairement des idiotes utiles d’un pouvoir politique et médiatique qui voit dans l’Église la dernière organisation qui puisse encore résister dans tous les domaines (éducatif, sociologique, métaphysique) à leurs délires totalitaires. Mais bien plus, elles sont de la chair à canon, qui font sur le terrain ce que la gauche nihiliste au pouvoir rêverait de faire elle-même.
Elles sont d’ailleurs au pouvoir, elles-mêmes, et s’il faut des noms, on les donne – les Français doivent savoir de quoi il en retourne, et à quel point la gauche participe pleinement à leur délire ; la manifestation a aussi cette utilité : rendre publiques les connivences profondes entre les sphères médiatico-politiques de gauche et certaines Femen : Loubna Meliane, assistante parlementaire de Malek Boutih ; Safia Lebdi, une élue de-la République, conseillère régionale d’Île-de-France du Val d’Oise d’EELV, élue sur la liste de Cécile Duflot ; Éloïse Bouton (celle qui a profané la Madeleine), qui se dit journaliste ; Inna Shevchenko, leur « chef », qui a reçu un titre de réfugié de la République française ; et enfin Caroline Fourest, qui chapeaute tout ce beau monde, en lui assurant une notoriété médiatique de premier plan, et accessoirement avocate des Femen sur les plateaux de télévision, dans les librairies et dans les coulisses du pouvoir. Le vrai scandale est encore plus profond : il touche au sacré et à la production symbolique de notre civilisation. Lorsque Inna Shevschenko est choisie comme modèle pour la Marianne de la République – ce dont elle se fait gloire régulièrement… en anglais ! C’est le cœur du modèle républicain qui est touché, car ce qu’il propose à la société est par là clairement orienté et idéologisé.

 

Ne doit-on pas, au nom d’une liberté d’expression totale, laisser s’exprimer les Femen ?

Les Femen s’expriment-elles ? Peut-on considérer que leurs attentats, leur violence et leurs beuglements rentrent dans l’ordre de la libre expression citoyenne ? Considérez-vous, comme NKM, que la dernière profanation de la Madeleine (car en fait il y en a eu deux) est un simple « happening » ? Ou comme Manuel Valls, qui condamne doucement, discrètement et mollement les dernières actions des Femen dans un communiqué, en affirmant qu’il s’agit de « provocations inutiles », laissant entendre qu’il y aurait des provocations utiles contre les chrétiens ? D’autre part, comment, pour continuer avec ce Manuel Valls, peut-on mobiliser tout l’appareil d’État lorsqu’une mosquée ou une synagogue est touchée, et rester dans l’indifférence totale vis-à-vis des dégradations régulières envers les symboles, les lieux de cultes et les monuments chrétiens ? Son dernier communiqué est à ce titre révélateur : il y condamne les actes antimusulmans et antisémites, mais pas les actes antichrétiens ! C’est pourquoi l’AGRIF lui intente un procès pour provocation à la haine raciale.

 

Vous rejoignez donc Renaud Camus lorsqu’il déclare que « Notre seul salut est d’établir ce qui est français et ce qui ne l’est pas ! » ?

Je ne pense pas que la question des Femen soit une question d’identité nationale. Certes, beaucoup sont étrangères, mais de plus en plus sont françaises, et de toute manière, la question n’est pas là. La question touche à la production symbolique de notre société, à la manière dont elle défend et elle véhicule certaines « valeurs ». Et la France, pour le moment, ne prend pas vraiment le chemin du salut…

 

Source : NovoPress

10:28 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

17/01/2014

VALLS, MINISTRE CHRISTIANOPHOBE :

SOUTENONS L’AGRIF !

 

ACTION PÉNALE CONTRE LE MINISTRE DES CULTES POUR PROVOCATION À LA DISCRIMINATION ENVERS LES CHRÉTIENS.

Dans sa directive de ce 6 janvier 2014 adressée aux préfets à propos de Monsieur Dieudonné, Monsieur Manuel Valls, ministre de l’Intérieur et des cultes, [...]

 

...donne pour instruction de « susciter, proposer ou valoriser des initiatives de sensibilisation et de pédagogie préventives contre les comportements racistes, antisémites, antimusulmans ou intolérants ».

On est proprement stupéfait de constater qu’est exclue explicitement de cette directive la prévention du racisme et des actes anti-chrétiens.

Cette discrimination est aussi significative qu’intolérable en une période où les attaques contre les chrétiens ne cessent de se multiplier, et notamment à Paris où deux profanations abominables ont été récemment perpétrées dans l’église Sainte-Odile et l’église de la Madeleine. Mais manifestement Monsieur Manuel Valls n’a cure de ce que font les Femen ou le dévastateur de Sainte-Odile. Il se rend donc lui-même coupable d’une odieuse discrimination envers les chrétiens et enjoint ses préfets de discriminer de même.

Pour lui, à l’évidence, les chrétiens et leurs lieux de culte ne doivent manifestement pas être protégés à l’instar des autres communautés.

L’ AGRIF entend saisir la Cour de Justice de la République et a confié cette procédure à son avocat maître Jérôme Triomphe du barreau de Paris.

L’AGRIF

 

08:18 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

14/01/2014

¡ Viva España !

 

 
 

 Le ministre de la Justice espagnol, à propos du projet de loi sur l’avortement : « Cette loi nous situera à l’avant-garde du XXIe siècle et elle va rouvrir le débat ailleurs en Europe. »

 

 

 

Avec le soutien du premier ministre Mariano Rajoy, Alberto Ruiz-Gallardón défend l’avant-projet de loi adopté quelques jours avant Noël par le gouvernement espagnol conformément à sa promesse électorale de restreindre l’accès à l’avortement.





 




Si la gauche espagnole, parti socialiste (PSOE) en tête, parle d’un terrible retour en arrière et promet de refuser en bloc toute remise en cause de la libéralisation de l’avortement jusqu’à la 14e semaine instaurée par le gouvernement Zapatero alors que cela n’avait pas fait partie de son programme électoral, le ministre de la Justice du Parti Populaire (PP) estime lui que son projet sera la loi la plus avancée et la plus progressiste qu’il lui aura été donné de soutenir en 30 ans de politique. Malgré quelques voix discordantes au sein du PP, et même si le premier ministre a promis que l’avant-projet de loi pouvait encore être modifié dans le cadre du débat parlementaire, Gallardón semble convaincu qu’il n’y aura pas de modification majeure puisque le projet actuel est déjà le fruit de deux ans de discussions au sein du PP et que son parti votera en bloc pour cette loi conformément à une de ses promesses électorales pour lesquelles les Espagnols lui ont donné la majorité absolue au parlement il y a deux ans. [...]

La suite sur Novopress

 

10:29 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)

10/01/2014

[Tribune libre] Lorsque tirer les rois devient un acte de résistance…

 
 

 Par Marie Vermande

 
 

Crédit photo : “Le gâteau des Rois”, Jean-Baptiste Greuze, 1774 (Musée Fabre) via Wikipédia (domaine public).



 
Nous sommes en 2014, et l’actualité politique nous fait un peu penser aux heures les plus sombres de notre histoire. Ne vous méprenez pas, je veux parler de la Révolution française, et en particulier de la Terreur.

 

Pendant cette période de meurtres et de violences de toute sorte, il ne faisait pas bon être opposé au gouvernement. Comme maintenant en fait. Sauf qu’aujourd’hui, on ne paye plus son opposition de sa tête, mais simplement de ce que l’on appelle la diabolisation. Pourtant, les journaleux et politicards de tout bord feraient mieux d’y penser : trop de diabolisation tue la diabolisation. Au point que dorénavant la condamnation de quoi que ce soit par un journaliste ou un politique est le feu vert pour que ce quoi que ce soit s’amplifie. On l’a vu pour les bonnets rouges, on l’a vu pour les quenelles, on le verra peut-être pour la galette des rois ?

 

 

La contradiction face à ce gouvernement est devenue un phénomène de mode : la plupart n’avaient que faire de l’écotaxe, cela ne les empêche pas de se promener désormais avec des bonnets rouges en guise de doigt d’honneur au gouvernement. De même, tous les faiseurs de quenelles s’intéressent-ils réellement à Dieudonné ? Ou n’est ce pas simplement une forme de provocation envers Valls et Taubira, une rébellion quelque peu adolescente qui se saisit de chaque opportunité pour contester l’autorité, sans regarder beaucoup plus loin ?

Quoiqu’on en pense c’est tout de même un début, et le gouvernement ne s’arrêtera pas à la mode ou à la gestuelle pour affirmer son autorité branlante, il s’en prendra également à la gastronomie et surtout aux traditions ancestrales. Tandis que la Révolution française voulut interdire la traditionnelle galette des Rois, partagée en souvenir des Mages qui offrirent l’or, l’encens et la myrrhe à l’enfant Jésus, et qu’elle voulut la renommée galette de l’Egalité, la fête des rois est à nouveau, en 2014, sujet de polémique. « Fasciste » la galette ? Qui l’eût cru ?

 

A Brest, donc, dans l’école publique, la fête des rois n’est pas encore interdite, mais les couronnes ont toutes été retirées, car le mot Epiphanie était inscrit dessus [en 2013 et rétablies en 2014, sans mention, note de Novopress]… Donc, en résumé, pour le maire de Brest, on a encore le droit de fêter les rois, du moment qu’on ne sait pas ce que ça veut dire, et qu’on n’en connaît pas l’histoire.

 

Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, cela me donne encore bien plus envie de déguster de la galette ! Et entre nous, je préfère largement me sentir rebelle en dégustant une bonne galette, et en brandissant fièrement ma couronne, plutôt qu’en faisant des quenelles !

Un soupçon de rébellion dans nos recettes, et nos galettes n’en seront que meilleures ! Allez y, mangez de la galette, ce sont vos traditions et votre culture que vous défendez !

Marie Vermande

 

 

10:00 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)

07/01/2014

L'église Sainte Odile profanée mais pas de communiqué de Manuel Valls

 


L’église Sainte Odile, située dans le 17ème arrondissement de Paris, a été profanée samedi en début d’après-midi. Autel saccagé, statues brisées, chandeliers renversés,… Mais ne cherchez ni vidéo ni article d’un quelconque média du système, ni communiqué de Manuel Valls pourtant en charge des cultes en même temps que de l’ordre public. Seule exception qui mérite d’être saluée, Brigitte Kuster, maire (UMP) du 17ème arrondissement, qui « dénonce avec la plus grande fermeté une atteinte extrêmement grave perpétrée contre un lieu sacré ».


Faut-il rappeler que, ces dernières semaines, les profanations dans les lieux de culte catholiques se multiplient. Avant Noël, à Paris encore, c’était une Femen qui parodiait de façon écœurante un accouchement et urinait sur un autel, geste odieusement profanatoire, sans que cela n’émeuve le ministre de l’Intérieur qui aime pourtant jouer au matamore lorsqu’une autre communauté se sent outragée.