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Réflexion et partage sur tous les sujets en rapport avec l'identité luthérienne.
Aux sources du protestantisme intégral
Au-delà de la reformation comme phénomène théologique et ecclesial bien connu, avec ses fortes affirmations du "Sola Scriptura" et du "Sola Fide", avec son refus du magistère et de la succession apostolique qui définit l'Eglise comme communion de tous les rachetés par leur foi en Jésus-Christ, tant vivant que mort. Luther, dans le domaine sociétal, contrairement à Calvin, condamne, l'acquisition du capital par l'intermédiaire de prêts, qui ne représentent aucun "travail" réellement effectué. Il dit dans son grand sermon sur l'usure : "tous ceux là, sont des usuriers qui prêtent à leur prochain du vin, du blé, de l'argent ou autre chose, de façon à faire rendre à ces choses un interêt un an après ou passé tel autre temps" c’est une condamnation des procédés économiques du monde moderne. Cette conception spécifiquement Luthérienne se trouve aux sources du protestantisme, il se fonde sur l'appel à la conscience, et à la règlementation des prix par l'autorité publique. Sur ce point il est en parfaite harmonie avec ce qu'a pu dire Thomas d'Aquin sur le sujet. A cet ordre voulu par Dieu appartiennent les "états" au sens juridique du terme, mais aussi les professions, "établies par Dieu". Ces "vocations" (Berufe) servent Dieu, attendues qu'elles "doivent être utiles aux autres". Ce sont là les principes sociaux du Luthéranisme des origines, qui contrairement aux autres courants du protestantisme proposent une conception de la société que l'on peut qualifier de traditionaliste. Pasteur Blanchard, Président d'Identité Luthérienne
"Pour bien connaître Luther, et son œuvre réformatrice, il faut étudier sa vie entière, ses combats, ses tentations, ses consolations. L’homme est encore plus intéressant que l’homme de parti. Il n’est pas inexact de dire que Luther a été le restaurateur de la liberté pour les derniers siècles, il a courageusement signé de son nom la grande révolution qui légalisa en Europe le droit d’examen. Nous ne pouvons penser, parler,écrire, que cet immense bienfait de l’affranchissement intellectuel ne se renouvelle à chaque instant."
Normalien, agrégé de philosophie et maire adjoint (sans étiquette) de Versailles, François-Xavier Bellamy décrypte sur Figarovox l'idéologie de la rumeur :
"La théorie du genre existe-t-elle? A partir de cette question si vivement discutée aujourd'hui, il me semble utile de tenter une réponse - et de formuler une remarque.
Partons de ce qui est certain: le concept de genre existe bel et bien. Apparu dans la littérature universitaire il y a une quarantaine d'années, il s'est déployé dans des directions variées, au point qu'il est aujourd'hui utilisé dans des champs aussi éloignés que la sociologie, la littérature, l'économie ou les politiques publiques.
Quel est le sens de ce concept? Il sert à ceux qui l'emploient de critère d'interprétation pour décrypter la vie sociale et les relations humaines, à partir d'une idée essentielle: les différences entre hommes et femmes ne sont pas liées à une altérité naturelle, mais produites par une construction culturelle, tout entière organisée pour consolider la domination d'un sexe par l'autre.
Ainsi explicité, le concept de genre recouvre bien une certaine vision du monde - c'est-à-dire, au sens étymologique du terme, une théorie. [...]
Les défenseurs de ce concept, qui l'emploient massivement aujourd'hui (on ne compte pas les séminaires, colloques, cours, publications dédiées à des études liées au genre dans tous les domaines de la recherche) nient avec véhémence qu'une quelconque «théorie» soit cachée derrière ce concept. Mais cette dénégation n'a tout simplement aucun sens. [...]
Il est tout à fait permis de penser qu'il n'y a entre l'homme et la femme aucune différence de nature, de défendre cette conception par la recherche, et même, pourquoi pas, de la promouvoir par l'action politique. C'est ce que fait par exemple Caroline de Haas, ancienne conseillère de Najat Vallaud-Belkacem, à qui j'ai pu répondre dans une tribune parue dans Le Monde. Le débat démocratique suppose des visions et des projets assumés loyalement.
Il est en revanche proprement scandaleux d'empêcher le dialogue, d'interdire la critique, en cachant la réalité des intentions que l'on poursuit.
[...] Si le gouvernement se refuse aujourd'hui à assumer cette politique, c'est qu'il sait qu'elle serait très largement rejetée."
Le 11 janvier dernier, alors que le service religieux venait de s’achever dans l’église de la Pentecostal Evangelism Fellowship of Africa (PEFA) du village de Kisauni, situé de la périphérie de la ville de Zanzibar, une centaine de musulmans, venant de la mosquée proche de l’église, ont investi le lieu. Ils cherchaient l’évêque pentecôtiste résidant Daniel Kwilemba « pour le tuer », hurlèrent-ils, car « ils ne supportaient plus la présence de cette église proche de leur mosquée, et sa nuisance sonore… ». L’évêque n’était pas présent et était remplacé, pour ce service du soir, par le pasteur William Saidi, de la Free Pentecostal Church in Tanzania, venu dans l’île depuis Dar es Salaam (Tanzanie continentale). Le pasteur fut roué de coup, mais les agresseurs prirent la fuite avant l’arrivée de la police qui a, ultérieurement, procédé à l’interpellation de suspects sans doute membres de groupes islamistes radicaux de Zanzibar particulièrement agressifs contre les chrétiens de l’île. Zanzibar, qui bénéficie d’une semi autonomie, compte une large majorité de musulmans (97 %) alors que la Tanzanie continentale est majoritairement chrétienne (54 % de la population, contre 34 % de musulmans).
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"Les fonds documentaires comportent rarement des ouvrages, notamment en littérature jeunesse, qui seraient susceptibles : - d'amener tous les élèves à envisager l'homosexualité, la transsexualité, l'homoparentalité et la transparentalité sans les préjugés habituels, et à considérer l'homosexualité comme une sexualité parmi d'autres, - d'aider les élèves en interrogation sur eux-mêmes à envisager sereinement leur identité et leur orientation sexuelles en les déculpabilisant et en leur permettant de s'accepter. Le collectif se propose de travailler en partenariat avec l'administration et les associations afin de créer des bibliographies, filmographies, webographies adaptées aux différents niveaux d'enseignement.
La formation des jeunes
"Elle ne doit pas se limiter à des apprentissages disciplinaires, ni aux seuls moments passés en classe. C'est l'ensemble de la communauté éducative qui doit s'impliquer dans l'éducation à la citoyenneté des élèves. Tous les personnels doivent y contribuer, dans tous les lieux, pour les activités scolaires et péri-scolaires. Aucun établissement, public ou privé sous contrat, ne peut promouvoir une vision réductrice, voire régressive, de l'éducation à la sexualité qui irait à l'encontre des préconisations ministérielles et de la loi.
Les manuels scolaires :
"Les programmes scolaires doivent intégrer une dimension critique quant à la représentation des modèles sexués. Pour cela, les contenus des programmes et des manuels scolaires doivent évoluer pour mieux représenter la société réelle et mieux prendre en compte la diversité des orientations et des identités sexuelles, cette diversité étant pensée comme normale en soi et non plus en référence à l'hétérosexualité."
Promotion de l’éducation à la sexualité et à la question du genre :
"De même, il est nécessaire de promouvoir une éducation aux questions de genre qui prenne en compte la diversité : notions de masculin/féminin, de femmes/hommes, relations filles/garçons et égalité des sexes, respect de l'autre et de sa volonté, droit des femmes à disposer de leur corps, la déconstruction des stéréotypes de genre et des rôles sexués, identité et transgressions des normes de genre. Il est impératif de déconnecter les questions d'identité et celles de l'orientation sexuelle."
Application au niveau primaire :
"L'école primaire, un des principaux vecteurs d'intégration sociale, a un rôle déterminant à jouer pour éduquer contre les LGBTphobies, sensibiliser et prévenir, en utilisant différentes entrées dans les apprentissages : Le questionnement des stéréotypes et des rôles sexués, la déconstruction des représentations L'éducation à la sexualité et la notion de genre"
Et que répond le ministre à cela ? Que c'est un mensonge. Vincent Peillon ment comme il respire, encore ce matin dans un entretien à Libération :
"On assiste à une offensive de milieux extrémistes comme on n’en avait pas connu depuis longtemps contre les valeurs de l’école - la raison, l’égalité, la laïcité… Ce n’est pas la première fois dans l’histoire de l’école." "Que visent ceux qui colportent de telles inepties ? C’est bien l’égalité filles-garçons qui leur pose problème, et derrière, l’égalité elle-même."
Leur pseudo-égalité n'est que de la propagande en faveur du gender, avec des ouvrages dégradants pour des enfants de primaire, une banalisation de l'homosexualisme, du changement de sexe avec le film Tomboy, ....