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06/05/2014

Les persécutions contre les chrétiens en hausse

 

 

 

Les persécutions contre les chrétiens ont augmenté en 2014, indique mercredi l’Index mondial de persécution 2013 contre les chrétiens dans le monde, classement des 50 pays les plus affectés par le problème, selon l’association "Portes Ouvertes France".

 

 

Si, pour la douzième année consécutive, la Corée du Nord reste le pays où, pour les chrétiens, l’existence est la plus dangereuse et la plus précaire, la Somalie se hisse à la seconde place, tribus et clans musulmans mettant à mort "quasiment tous les chrétiens qu’ils rencontrent", selon l’association, qui organisait une conférence de presse mercredi à Paris. Autres pays soumis à ces pressions hostiles : l’Afghanistan, les Maldives, la Somalie, l’Arabie Saoudite, le Yémen, l’Iran, la Libye, l’Ouzbékistan, le Qatar.

 

Par ailleurs, "dans 36 des 50 pays recensés, l’islamisme est largement responsable de leur persécution". Les régions les plus violemment touchées sont aujourd’hui les pays de la ceinture sahélienne, où un cinquième des chrétiens côtoient un septième des musulmans du monde. La Syrie, en proie à la guerre civile passe quant à elle de la 11e à la 3e place et "détient le triste record du nombre de chrétiens assassinés (1.213)".

 

L’augmentation de la persécution est notoire dans les Etats dits "défaillants", qui ne sont plus en capacité d’assumer pleinement leur rôle : Somalie, Syrie, Irak, Afghanistan, Pakistan, Yémen et aujourd’hui Centrafrique.

 

Le Pakistan a, pour sa part, connu "la pire attaque contre les chrétiens depuis sa création en 1947", avec un double attentat suicide à la sortie de l’église catholique de Tous-les-Saints à Peshawar, où 89 croyants ont été tués le 22 septembre dernier.

 

Association apolitique créée en 1976, "Portes ouvertes France" est membre des principales organisations protestantes en France. L’Index existe depuis 1997.

 

Le Figaro

 

09:36 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

02/05/2014

LIRE OTTO WEININGER, par Francis Venant *

 
 

Parmi les grands Viennois que nous avons évoqués, nul sans doute ne fut plus original qu’Otto Weininger. Né en 1880 dans une famille juive, converti au protestantisme – d’une conversion sincère dans laquelle il entraîna les siens –, il se suicida à l’âge de 23 ans, dans la maison où Beethoven était mort, après une dépression dont le caractère fut sans doute plus métaphysique que psychique ou pathologique.

 

Un an auparavant, il avait publié un livre étonnant et fascinant, Sexe et caractère, que l’on peut juger aussi profond que contestable, « scientifiquement parlant » – ce qui ne le discrédite pas forcément ! –, lequel livre rencontra un succès considérable dans les pays germaniques et au-delà. (Mais pas en France, où il ne fut traduit qu’en 1975.) Otto Weininger devint, plusieurs décennies durant, une figure mythique, qu’auréolait bien sûr sa fin tragique – non exceptionnelle à Vienne en ces temps-là cependant… Pour autant, ce succès ne fut pas que de mode. A preuve : Karl Kraus, Ludwig Wittgenstein et Stefan Zweig f assistèrent à son enterrement, et l’on trouve une trace prolongée de la pensée de Weininger chez le second. Freud affirma également la profondeur de sa pensée. De nos jours, l’œuvre est devenue « infréquentable » en raison de l’hostilité qu’elle manifestait à l’encontre des femmes et des Juifs, et seuls quelques initiés (en général germanistes) ou esprits libres s’y intéressent encore. Il reste que nombre de ses formules demeurent extrêmes. Mais comment les entendre ? – là est toute la question.

La recherche de l’absolu

Deux traits caractérisent la philosophie de l’existence de Weininger. D’une part, une exigence absolue de « génialité », c’est-à-dire d’originalité dans la recherche et l’accomplissement de soi. D’autre part, la conviction que l’individu doit sacrifier résolument sa part sensuelle faisant obstacle à la prépondérance désirable de l’esprit. Ce schéma, moral, est à l’évidence sinon d’inspiration kantienne du moins conforme au modèle anthropologique de la Critique de la raison pratique. « Vérité, pureté, fidélité, sincérité à l’égard de soi-même : c’est là la seule éthique pensable » écrivait en outre Weininger. Au-delà de la dépression signalée, le suicide apparaît alors comme une conséquence nécessaire, ou plutôt comme un devoir pour un individu qui, pénétré de telles idées, parviendrait à la conviction qu’il ne saurait s’élever au génie ou réaliser la moralité en se débarrassant, notamment, de la sexualité. Le caractère « romantique » d’une telle suppression de soi, faute de parvenir à une vie digne et supérieure, ne manque évidemment pas de frapper. On peut être tenté de l’admirer… On s’étonne cependant qu’un chrétien ait pu concevoir une telle pensée ; et l’on se dit que l’atmosphère « décadente » qui présidait au vieil Empire devait y être pour quelque chose…

Faits ou « types » ?

La pensée de Weininger apparaît moins « problématique » si on ne l’appréhende pas comme une description tronquée ou déformée de la réalité, perçue à travers des préjugés « sexistes », mais comme constitutive de modèles ou de types « platoniciens » que cette réalité n’incarne que partiellement. Et c’est d’ailleurs ce qu’il déclare formellement : « La seule voie qui conduise à pouvoir étudier, dans sa réalité, toute opposition de sexe est la reconnaissance du fait que l’homme et la femme ne sont concevables que comme types, et que les hommes et les femmes réels, considérés dans tout ce que leur réalité a de déroutant et qui ne cessera de réalimenter toujours les mêmes controverses, ne sont qu’une composition de ces deux types. » Et pour ce qui est des Juifs, il écrivait : « Lorsque je parle du Juif, je ne veux pas parler d’un type d’homme particulier, mais de l’homme en général en tant qu’il participe de l’idée platonicienne de la judéité. » Ayons donc garde de voir dans la définition des principes masculin et du féminin une annonce de la « théorie du genre » visant à effacer leurs frontières… Loin d’être pour Weininger des créations de la seule culture, la « masculin » et le « féminin », même s’ils ne sont pas exclusifs dans un individu, se donnent bien pour des facteurs agissants et non dérivés ou illusoires. Et, sous ce premier rapport, la théorie weiningerienne se donnerait plutôt comme une antidote à ladite théorie… Il reste que la femme « empirique » étant toujours pour l’homme une tentation, sa rédemption – ou « émancipation » véritable – consisterait pour elle à renoncer à séduire… Et il y a là, sous ce second rapport, un vrai problème d’éducation, affirme Weininger : « Il faut enlever à la femme l’éducation de la femme et ENLEVER À LA MÈRE L’ÉDUCATION DE L’HUMANITÉ. Ce serait la première chose à faire pour mettre la femme au service de l’idée d’humanité, qu’elle a jusqu’ici plus que personne empêchée de se réaliser. » En effet, « le dernier moyen de toute pédagogie maternelle est de menacer la fille rebelle de ne pas trouver de mari. » Un programme dont Weininger note cependant qu’il n’a à peu près aucune chance de se réaliser, ce dont tout mâle non kantien aura tout lieu de se féliciter…

 

* Francis Venant  rédacteur à L’Action Française.

 

09:58 Publié dans Ethique | Lien permanent | Commentaires (0)

29/04/2014

Etats-Unis : la Scientologie achète le quatrième pouvoir

« L’église de Scientologie a été fondée en 1953 par Ron Hubbard (auteur de science-fiction). Après la Suède, le Portugal, la Slovénie, la Croatie et la Hongrie, la justice espagnole a inscrit en décembre 2007 l’église de Scientologie au registre légal des religions. Son nouveau siège est situé en face du Parlement de Madrid. (…) R. Hubbard prétendait être le successeur du mage sataniste Aleister Crowley. Extrêmement fortunée, l’église de Scientologie reçoit l’adhésion d’acteurs hollywoodiens comme Tom Cruise, John Travolta, Lisa Marie Presley, Juliette Lewis ou Jennifer Lopez ».  (Extrait du livre de Laurent Glauzy, Extraterrestres, les messagers du New-Age)

Une voix basse, un sourire amical, Ben Shaw arpente les couloirs du Fort Harrison Hotel. Du marbre d’Espagne, des tapis d’Afrique du Sud et un lustre de douze mille cristaux dans la grande salle de danse embellissent ce luxueux décor. Dans la petite ville de Clearwater en Floride, la rénovation du siège de la secte de Scientologie a coûté 40 millions de dollars. Et tout le vaste domaine entourant l’immeuble appartient à la secte. Shaw tend le bras pour montrer l’étendue de son empire : « Il y a Oak-Cove, un autre hôtel servant à nos membres… ». La moitié de la ville semble avoir été conquise par la secte qui possède dans cette ville cinquante-quatre bâtiments. Dix mille scientologues vivent dans la région.

 

Le Saint Petersburg Times, un des meilleurs journaux locaux des Etats-Unis, qui possède une école de journalistes, l’Institute Poynter, a nommé la ville « Scientology’s Town ». Les dossiers du journal ont souvent mis la secte dans l’embarras. En 1976, il révèle ainsi que la Scientologie a acquis l’hôtel sous un faux nom. Depuis lors, le Times est considéré comme l’ennemi le plus redouté de la secte. Afin de combattre le quotidien, elle achète des journalistes de talents pour l’espionner et effectuer un travail de sape. Shaw, responsable du journal des membres de la secte Freedom en Floride, confie que « s’ils le rejoignaient, les journalistes du Times pourraient gagner beaucoup d’argent. Ils vivraient comme dans un paradis… ». La Scientologie attaque donc le Times. Et l’accuse de pratiquer vol, corruption, fanatisme et de se rendre coupable de lourds manquements à l’éthique du journalisme. Shaw sait que la crise économique a affecté les journalistes. Depuis 2008, plus de dix mille d’entre eux, dont les plus chevronnés, ont perdu leur emploi. Le magazine bimestriel American Journalism Review parle même « d’un art en perdition ».

Grosses pressions et petites compromissions…

En octobre 2009, Ben Shaw tente de recruter sur Internet. En quelques jours, cinquante journalistes, dont les reporters les plus expérimentés, répondent à l’annonce. Tel Russel Carollo, titulaire, en 1998, du prix Pulitzer pour un reportage consacré aux soldats américains, laissés pour compte du système de santé, et de Christopher Szechenyi, animateur de 60 minutes, l’un des magazines télévisés les plus en vue. Carollo et Szechenyi qui n’appartiennent pas à la Scientologie, mettent néanmoins leur expérience professionnelle au service de la secte. Ils sont ainsi censés reprendre les recherches de leurs collègues du Saint Peterburg Times pour essayer de discréditer leur travail et mettre en lumière les éventuelles failles du quotidien. « Je ne connais aucun cas comparable », affirme Richard Wald, professeur d’éthique à l’Université de Columbia à New York. Le Times a aussi publié en juin 2009 un reportage intitulé Inside Scientology, The Truth Rundown (A l’intérieur de la Scientologie, la vérité révélée) ayant demandé des mois d’enquête. D’anciens responsables de la secte y divulguaient des renseignements et faisaient état de scènes de violence se déroulant sous l’autorité de David Miscavige, le grand gourou. Son ancien porte-parole, Mike Rinder, dévoile notamment que Miscavige l’a fait passer à tabac. Après ces divulgations, la secte connaît la plus grande crise de son histoire. De nombreux scientologues de renommée quittent l’organisation. Le départ le plus marquant est celui du scénariste et régisseur Paul Haggis. Quand il découvre le documentaire du Times, il reste « sans voix et absolument effrayé… ».

Qui finance qui ?

Carollo et Szechenyi ouvrent donc leur contre-enquête. Sachant que dans cette guerre de journalistes, la crédibilité et la réputation sont des arguments de poids, ils proposent à Steve Weinberg de diriger leurs travaux. Lequel Weinberg a été pendant longtemps professeur de journalisme et responsable de l’association des journalistes et des éditeurs d’investigation, Investigative Reporters and Editors (IRE). Il a enseigné pendant trente ans à la très prestigieuse école de journalisme de la Missouri University. Par la suite, bien que les liens professionnels de Carollo et Szechenyi avec la Scientologie fussent étroits, Weinberg démentit toute implication avec la secte, mais avec « deux célèbres journalistes qu’il apprécie ». Il reçoit cependant 5 000 dollars de la Scientologie. Les deux journalistes se seraient entendus sur une rémunération préalable et sur la condition que la Scientologue pouvait publier leur enquête sans qu’elle ne soit modifiée. Etonnement, la secte ne fit pas étalage de leurs travaux.

Anders Seymour Hersh, légende américaine du journalisme d’investigation expose qu’il y a dix ans, personne n’aurait pensé que d’éminents journalistes auraient collaboré avec la Scientologie. A cause de la crise, Hersch témoigne qu’aux Etats-Unis de grands journalistes écrivent dans des périodiques universitaires ou rédigent des mémoires. « Ce n’est pas cela le journalisme d’investigation, mais tout est devenu une question de prix », confie-t-il. D’ailleurs, en 2003, l’IRE recensait 5 391 membres, actuellement ils sont 4 400. Beaucoup de journalistes d’investigation américains ont changé de camp. Il y a quinze ans, le New York Times employa le grand journaliste Douglas Frantz pour enquêter sur la Scientologie. Il découvrit comment en 1993 l’Internal Revenue Service (IRS), l’agence du gouvernement américain chargé de collecter les impôts et les taxes, avait exonéré la secte de tout prélèvement. Après une campagne agressive menée par la Scientologie qui possédait des renseignements sur l’IRS et la rencontre de Miscavige avec l’ancien Directeur de l’administration, un marché fut conclu : la secte laissait tomber ses plaintes à condition qu’elle soit exemptée d’impôt. Frantz travaille maintenant comme directeur d’enquête pour le célèbre sénateur John Kerry. Il aurait bien continué à exercer son métier de journaliste, mais son journal, le Los Angeles Times, ne pouvait plus le rémunérer.

La Scientologie, victime de la crise financière ?

« Pour contrôler le pouvoir politique, une démocratie a besoin de chiens de garde. S’ils disparaissent, la démocratie s’affaiblit », argue Richart Tofel, un des rédacteurs de ProPublica. Cette agence de recherches située au cœur de Wall Street et fondée en 2008 par deux milliardaires, finance notamment les recherches de trente-deux journalistes. En 2010, ProPublica publie cinq enquêtes qui ont demandé plusieurs mois d’investigation. L’année dernière, elle remporta le prix Pulitzer. Le coût d’une enquête conduite sur plusieurs années peut atteindre 400 000 dollars. Mais la crise a restreint sa marge de manœuvre. Ainsi, la maison d’édition du Saint Peterburg Times qui a dû vendre plusieurs de ses périodiques, s’est séparée de six cents de ses mille cinq cent collaborateurs.

Le rédacteur en chef Neil Brown est prudent. Il n’exclut pas que dans sa propre entreprise travaillent des Scientologues. Il n’est pas non plus sans savoir que Shaw et sa secte planifient d’autres attaques contre le journal et Poynter Institute. Récemment, sept de ses journalistes ont été recrutés par la Scientologie. Malgré la crise et l’étendue de « Scientology’s Town », Neil Brown ne baisse pas les bras : le « Saint Petersburg Times amplifiera son travail critique envers la secte malgré les menaces… ».

Laurent Glauzy

Extrait de l’Atlas de Géopolitique révisée (Tome II)

Laurent Glauzy est aussi l’auteur de :
Témoins de Jéhovah, les missionaires de Satan
Illuminati. « De l’industrie du Rock à Walt Disney : les arcanes du satanisme ».
Karl Lueger, le maire rebelle de la Vienne impériale
Atlas de géopolitique révisée, tome I
Chine, l’empire de la barbarie
Extra-terrestres, les messagers du New-Age
Le mystère de la race des géants

 

10:25 Publié dans Secte | Lien permanent | Commentaires (0)

25/04/2014

Pourquoi l'Evolution n'a-t-elle jamais été démontrée ?(6)

Créationisme 6.jpg

 

Dominique Tassot

 

 

Nous sommes là au coeur du débat sur l'Evolution. Certains

 

reconnaissent l'absence de mécanisme expliquant vraiment la

 

possibilité du transformisme ; ils laissent alors entendre que

 

l'Evolution est un fait, sans aller plus loin. Mais que vaut un "fait"

 

qui ne se constate nulle part ? D'autres admettent que le "fait de

 

l'Evolution" n'est pas établi, mais ils posent aussitôt qu'il ne se

 

trouve pas d'explication à l'origine de la vie, en dehors de

 

l'hypothèse transformiste. Tel est le cercle vicieux de

 

l'évolutionnisme : devant l'impossibilité de démontrer on

 

affirme que c'est un fait ; et de l'impossibilité d'observer le

 

fait, on déduit qu'il faut admettre les démonstrations !

 

Car l'Evolutionnisme est aujourd'hui la seule explication

 

naturaliste de l'origine des êtres vivants. Et c'est là toute sa force

 

et tout son attrait. Un athée ne peut y substituer aucune alternative.

 

Mais un scientifique chrétien - ou un chrétien tout court - peut-il

 

accepter cette explication lorsque sa religion lui enseigne que le

 

naturalisme est à la fois une illusion, une erreur, et peut-être le

 

plus grand piège tendu au genre humain depuis la

 

Renaissance22?... Lorsque le Livre inspiré, porteur d'une

 

21 J.Monod, Le Hasard et la Nécessité, Seuil, 1970, p.182.

 

22 Il existe, il est vrai, quelque âmes de bonne volonté qui se rallient à l'idée

 

d'une synthèse entre évolution et création. Dieu, sans le dire (ou, plutôt, en

 

laisant croire le contraire durant 3500 ans), aurait créé un monde programmé

 

pour évoluer. Cet "évolutionnisme théiste" (progressive creationism en

 

anglais) a le mérite de la diplomatie : il évite le conflit frontal avec les gros

 

bataillons des scientifiques acquis à l'évolutionnisme. Mais, en matière de

 

science, le compromis n'a jamais constitué un critère de vérité.

 

L'évolutionnisme théiste pèche par ses deux faces : il ne résout pas les

 

difficultés liées à l'impossibilité d'établir le "fait biologique" de l'évolution

 

(l'apparition d'organes nouveaux). En mélangeant la Cause première avec les

 

causes secondes, il ôte à la démarche scientifique sa légitime autonomie et les

 

scientifiques athées ne manquent pas de le dénoncer à ce titre. Or l'expérience

 

des derniers siècles montre que ceux qui ont voulu, de quelque manière,

 

minimiser ou relativiser l'Ecriture sainte, ont toujour fini par s'égarer. Ce

 

recours au "dieu des savants et des philosophes" pour rendre rationnel le "coup

 

de pouce" à chaque étape évolutive, va de pair avec le rejet du "dieu

 

d'Abraham, d'Isaac et de Jacob", ce Dieu qui intervient visiblement dans

 

Le Cep n°4. 3eme trimestre 1998

 

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Révélation qui fonde toutes ses croyances, lui révèle de surcroît

 

 

 

que tout est l'oeuvre d'une Intelligence créatrice et que cette leçon,

 

 

 

constamment scrutée par la raison humaine depuis trois

 

 

 

millénaires, s'avère en parfaite conformité avec les faits observés ?

 

 

 

 

 

 

22/04/2014

Inde : un pasteur protestant inculpé au Kerala

 
 
 

 

 

Le pasteur David Grant, membre des Evangelical Assemblies of God World Missions, et missionnaire en Inde depuis 35 ans, a été arrêté, ainsi que son épouse Beth, alors qu’il descendait de l’avion à l’aéroport de New Dehli lundi dernier. Une plainte avait été déposée contre lui en septembre 2013, après une de ses visites au Kerala. Les autorités indiennes lui reprochent d’avoir violé son statut d’étranger, en fait d’avoir évangélisé ce qui est quand même le propre d’un missionnaire… Il devait être présenté aujourd’hui même devant un tribunal de Kozhikode (Kerala) pour répondre de cette accusation. Sajan George, président du Global Council of Indian Christians (GCIC) a dénoncé cette interpellation qui trahit « la différence de traitement qui est réservée aux missionnaires chrétiens en Inde » alors que les hindouistes ne se gênent pas pour faire du prosélytisme en Inde et à l’étranger…

Source : Asia News

 

 

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