23/06/2015
Sergueï Lavrov : « Il est devenu politiquement incorrect de se déclarer chrétien »
Sous la présidence de John Laughland, directeur des études de l’Institut pour la démocratie et la coopération (Paris), s’est tenue, lundi 27 avril dernier à Genève, un événement parallèle dans le cadre de la 28ème session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Cet événement sur « La protection des chrétiens au Moyen-Orient » était organisé par la Mission permanente de la Fédération de Russie, la Société impériale orthodoxe de Palestine (fondée en 1882) et l’Institut pour la Démocratie et la Coopération. Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, a prononcé un discours de grand intérêt dont j’extrais cette citation qui ne l’est pas moins. Je peux me tromper, mais je serais reconnaissant à l’un des lecteurs de ce blogue s’il pouvait me faire part d’une citation équivalente qui aurait été prononcée ces toutes dernières années par un membre d’un gouvernement d’un pays de l’Europe occidentale…
« Je dois aussi signaler les difficultés dont souffrent les chrétiens dans plusieurs États de l’Europe occidentale où, pour une raison ou pour une autre, il est devenu politiquement incorrect de se déclarer chrétien, et où des gens commencent même à éprouver de la gêne pour les valeurs chrétiennes qui forment le fondement de la civilisation européenne. Le laïcisme agressif gagne du terrain. Les notions de moralité et d’identité traditionnelle aux plans national, culturel et religieux, sont en train de s’éroder. Le nombre d’actes de vandalisme et de profanation d’églises, de temples, de lieux sacrés, de cimetières et de symboles chrétiens, croît rapidement. Il est de plus en plus difficile pour les croyants de faire respecter leurs convictions ».
Source : ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie
09:36 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)
19/06/2015
Immigration francophone et croissance luthérienne dans le district de l'Est (1)
Au Quebec l'immigration est une source importante d'adhésion pour les églises luthériennes au Canada.
Ces fait un élément fondamental de notre héritage , c'est dans la croissance de nos paroisses une donnée essentielle.
Les vagues d'immigration luthérienne venant d’Europe sont du passé, les nouveaux Canadiens venant d’autres continents constituent l'essentiel des nouveaux membres de l'Église luthérienne des congrégations du Canada francophone (LCC).
Ces nouveaux membres ne sont pas de l'Allemagne, de la Scandinavie, ou d'autres bastions luthériens d’Europe.
L'actualité des ces derniers temps montre la nouvelle réalité .
Dans l'Église de l'Ascension de Montréal, un couple luthérien malgache en provenance de France a rejoint l'église après avoir été informé de l’existence de celle ci par des amis.
Le mois dernier, une famille luthérienne d’origine allemande est arrivée en provenance de Roumanie et a contacté l'église après des recherches d'une église luthérienne Orthodoxe de langue française sur Internet.
D'autre catéchumène adulte, est un étudiant camerounais récemment arrivé, dont le frère étudiant devenue luthérien , après avoir été invité par d'autres Camerounais est lui aussi devenue membre.
Le seul baptême dans cette période était celui du fils né au Canada d'un couple luthérien malgache en provenance de Suisse , qui a rejoint l'église après une invitation par d'autres luthériens malgaches.
À Sherbrooke, les six dernier catéchumènes sont des étudiants étrangers, originaire de Madagascar, résidant actuellement au Québec.
Un autre baptême est celui du fils d’un nouveau Canadien d’origine-malgache marié à une canadienne-française.
La paroisse de la Sainte-Trinité à Québec reflète la même tendance de fond.
En effet, les Malgaches forment maintenant la majorité des nouveaux membres des communautés luthérienne naissante.
09:43 Publié dans Les copains | Lien permanent | Commentaires (0)
12/06/2015
La théorie du genre :
le livre que doit lire Najat Vallaud-Belkacem
La ministre de l’Education, qui avait affirmé que « la théorie du genre n’existait pas », vient d’annoncer son plan d’action pour l’égalité entre filles et garçons. Eugénie Bastié lui conseille de lire La théorie du genre, de Bérénice Levet,qui a enquêté sur cette thèse controversée
« La « théorie du genre », ça n’existe pas ! C’est comme le monstre du Loch Ness, tout le monde en parle, mais personne ne l’a vu ! », déclarait Najat Vallaud Belkacem dans une interview au Point en juin 2013.
Circulez y a rien à voir ! Quiconque relaye cette « rumeur » ou cette « prétendue théorie du genre » (comme l’écrit l’AFP) est taxé immédiatement d’obscurantiste, d’ufologue ou pire, de crypto-soralien. Les « experts » de la question, renvoient les « braves gens » à leurs hallucinations, se croyant suprêmement malins de faire la distinction entre d’une part les « gender studies », champ universitaire absolument objectif décrivant la part de constructions sociales dans l’altérité homme-femme, et d’autre part une « théorie du genre » fantasmée par les catholiques intégristes.
Bérenice Levet ne tombe pas dans le panneau et assume le vocable tabou. Son livre La théorie du genre ou le monde rêvé des anges est un véritable ABCD du genre, et probablement ce qu’on a écrit de pus complet sur la question. Dans cet essai de 200 pages, cette docteur en philosophie remonte patiemment, avec érudition et pédagogie, le fil de cette idéologie, du fameux « On ne nait pas femme, on le devient » de Simone de Beauvoir, aux écrits de Judith Butler, papesse américaine du gender, en passant par les expériences du docteur John Money.
John Money, vous connaissez ? Les partisans du genre n’aiment pas trop qu’on évoque ce cas douloureux. C’est pourtant par lui que tout commence. En 1955, il invente la notion de gender. Il travaille alors sur les enfants hermaphrodites, auxquels il attribue arbitrairement un sexe, d’abord « culturellement », puis chirurgicalement. Le pauvre Bruce en fit les frais : le pénis mutilé par une circoncision raté, Dr Money ordonne à ses parents qu’on l’éduque dès lors comme une fillette, rebaptisé Brenda. Mais à la puberté, quand vient le temps de l’opération chirurgicale censée donner à l’enfant le vagin conforme à sa nouvelle identité, Brenda se rebiffe, et reprend le nom de Bruce, en même temps qu’il (elle ?) tente de retrouver son identité masculine. « Troublé » dans son genre (comme aime à dire Judith Butler, pour qui c’est le summum de la liberté), Bruce finira par se suicider en 2002. Triste épilogue d’une réactualisation du mythe de Prométhée [...]
La suite sur Le Figarovox
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09/06/2015
Allemagne : projet de dépénalisation de l’inceste entre frère et sœur:
C’est le progrès ! Finalement c’est vrai, pourquoi devrait-on empêcher une paire de sodomites de se marier ? « Ils s’aiment après tout ! » « Ce n’est pas à l’Etat de faire des lois soumises à une quelconque morale ».
Dans ce cas, pourquoi ne pas lever l’interdiction de l’inceste ? Si les deux parties sont consentantes…
En suivant ce raisonnement diabolique il est également logique de ne pas interdire la pédomanie. C’est probablement la prochaine étape. Cette société sans Dieu et sans repères moraux s’enfonce chaque jour un peu plus dans la fange.
Vu sur 7sur7 : « Le Conseil d’éthique allemand propose de dépénaliser les relations sexuelles consenties entre frère et soeur adultes, estimant que « protéger un tabou social » et « fixer des barrières morales » ne relève pas du droit pénal, dans un avis publié mercredi.
Les Sages allemands se sont saisis de ce thème après l’histoire très médiatisée d’un couple incestueux de Leipzig (est), qui s’était connu à l’âge adulte après une jeunesse chaotique. Ces parents de quatre enfants, dont deux handicapés, avaient fait l’objet de plusieurs condamnations. »
Procédé typiquement maçonnique ! Les politiques se servent d’un cas extrêmement rare pour apitoyer le citoyen et faire passer une loi qui s’applique à tous. Ce fut le cas lors de la légalisation de l’avortement en France. Un femme violée a eu un bébé suite à l’agression. A l’époque elle n’avait pas le droit de s’en débarrasser. Ca a suffit pour faire pleurer la ménagère française et passer la loi Veil. En Allemagne, ils se servent de ce couple de cas sociaux pour lever une « barrière morale ».
Le but ultime est d’amener les mentalités à accepter de plus en plus d’immondices : « Selon toutes les données disponibles, l’inceste entre frère et sœur est très rare dans les sociétés occidentales et le risque de sanctions contraint les couples concernés au secret et à la négation de leur amour, ce que le Conseil d’éthique juge contraire au droit à l’autodétermination sexuelle »
09:40 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
05/06/2015
LA QUESTION HOMOSEXUELLE.
Au regard du débat ouvert par l'Eglise Protestante unie, pour la défense de la famille tel que l'Eglise Chrétienne depuis les origines la enseignée, en tant que Pasteur Luthérien conservateur (traditionaliste), je ne peux que réaffirmer mon opposition à l'homosexualité et au mariage gay. En cela, je ne fais que donner ma position, dans le respect de toutes les opinions. Je ne prétends imposer la mienne à qui que ce soit. Comment justifier ma démarche, si ce n'est en m'appuyant sur la Bible (libre à chacun de penser ce qu'il veut à ce sujet), pour les Ecritures Saintes l'homosexualité n'est pas une affaire privée, mais un péché, un affront à Dieu, qui a demandé à Adam et Eve de "se multiplier" et de "remplir la terre" (Genèse 1.28).
L'épisode de Sodome et Gomorrhe montre que Dieu considère l'homosexualité comme un péché si grave qu'il en détruisit ces villes (Genèse 19.1-29). A quoi fait écho "Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme. C'est une horrible pratique." (Lévitique 18.22). L'apôtre Paul ajoute "ni les débauchés, ni les dépravés, ni les homosexuels n'hériteront du royaume de Dieu" (1 Corinthiens 6.9-10).
Les psychologues Elisabeth Moberly et Joseph Nicolosi contestent l'argument selon lequel le comportement homosexuel est déterminé par des facteurs biologiques et génétiques. Pour eux, l'homosexualité est le résultat d'une "sur-identification" à la mère, due à l'absence physique ou morale du père, dans les relations parents/enfants vécues dans la petite enfance. Le lesbianisme résulterait principalement d'abus sexuels ou de l'incapacité d'une mère à jouer son rôle. Ces psychologues vont jusqu'à affirmer que l'homosexualité peut se guérir par un programme de thérapie réparatrice.
Ces hypothèses sont à vérifier. En les exposant, je n'ai voulu que donner un point de vue, dans ce grand enjeu moral et national.
Pasteur Blanchard
09:10 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)