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13/06/2014

Chrétiens de Syrie : l’enjeu crucial de parler d’une seule voix (1/2)

 

 

                                                                               

 

 

 

 
 
 
 
Conférence de presse : « Chrétiens de Syrie : l’enjeu crucial de parler d’une seule voix ». Compte-rendu et photo par Gilles-Emmanuel Jacquet

 

Le jeudi 8 mai 2014 les représentants des principales Églises de Syrie se sont réunis à Genève afin d’alerter l’opinion publique occidentale sur les graves persécutions frappant les chrétiens de leur pays ainsi que les souffrances subies par l’ensemble du peuple syrien, toutes communautés confondues. La conférence de presse de l’après-midi [1] permit de rappeler que le conflit en Syrie est aussi une guerre médiatique et que par le passé les relations inter-communautaires étaient harmonieuses.

 

 

Les journalistes présents au Club Suisse de la Presse et le très grand nombre de personnes venues le soir au Temple de la Fusterie ont pu y entendre un compte rendu accablant sur la situation en Syrie ainsi qu’un vibrant mais aussi pressant appel à une réelle prise de conscience porté par d’éminentes personnalités telles que S.E. Mgr. Dionysius Jean Kawak (archevêque de Damas en charge de l’Office Patriarcal, Église Syriaque Orthodoxe), S.E. Mgr. Nicolas Balbaaki (évêque de Bloudan et assistant patriarcal à Damas, Église Grecque Orthodoxe), S.E. Mgr. Nicolas Antiba (archevêque de Bosra et Hauran, Église Melkite Grecque Catholique), S.E. Mgr. Giuseppe Nazzaro (ancien vicaire apostolique d’Alep et ancien Custode de Terre Sainte, Église Catholique Romaine), Samer Laham (directeur du département des relation œcuméniques et du développement du Patriarcat Grec Orthodoxe d’Antioche et de tout l’Orient – Damas), Ghassan Chahin (représentant de l’Église Melkite Grecque Catholique au sein du Haut Comité à l’Aide Humanitaire du Ministère des Affaires Sociales de Syrie) et Johnny Messo (président du « World Council of Arameans – Syriacs », Église Syriaque Orthodoxe).

 

 

Mgr. Dionysius Jean Kawak a expliqué que le conflit touchant son pays a poussé un tiers des chrétiens à fuir et que les Églises n’ont pas cessé de demander de l’aide, notamment humanitaire, tout en affichant leur volonté de dialoguer. Il a été évoqué également l’absence d’informations concernant le métropolite grec orthodoxe Mgr. Boulos Yazgi et le métropolite syriaque orthodoxe Mgr. Mar Gregorios Yohanna Ibrahim, enlevés le 22 avril 2013 près d’Alep.

 

 

Mgr. Nicolas Antiba a rappelé que dans le passé son archidiocèse de Bosra et Hauran était le grenier à blé de l’Empire romain puis de la Syrie : de très nombreux champs furent ravagés et détruits par les insurgés afin de créer une situation de famine et tenter de pousser une partie de la population à la révolte contre les autorités de Damas. Très peu de médias ont relaté le fait que les villages de l’archidiocèse de Bosra et Hauran ont été systématique vidés de leur population par les rebelles, les églises détruites et le fils d’un prêtre kidnappé à Kharaba. Le sort des Chrétiens locaux a été partagé par celui de leurs voisins musulmans qui ont été également forcé de fuir.

 

 

La tragédie qui touche la Syrie, son peuple et sa communauté chrétienne n’est malheureusement pas nouvelle pour la région comme l’ont évoqué Samer Laham puis Ghassan Chahin : l’Irak a connu le même sort et par le passé la Syrie a accueilli de nombreux réfugiés irakiens, Musulmans et Chrétiens, mais aussi libanais comme ce fut le cas en juillet 2006 lors du conflit opposant Tsahal au Hezbollah. La Syrie a toujours accueilli chaleureusement les réfugiés de pays voisins et porté assistance à tous, sans aucune discrimination et conformément à l’esprit de l’Évangile. Au drame des personnes déplacées et des Syriens fuyant leur pays s’ajoute une problématique de long terme constituée par la fuite de la jeunesse, des cerveaux et du capital mais aussi de la communauté chrétienne dont l’identité est profondément enracinée dans l’Histoire du Christianisme, de la Syrie et du monde arabe.

 

 

La perception occidentale des enjeux liés au conflit syrien et sa couverture médiatique n’ont pas suscité uniquement l’indignation de Johnny Messo ou des représentants des Églises de Syrie mais aussi celle de nombreux syriens, quelle que soit leur appartenance communautaire. Le président du World Council of Arameans a rappelé que ce conflit est ce qu’on appelle en anglais une « proxy war », une guerre par procuration et que par leurs choix les gouvernements occidentaux semblent ne pas être informés de ce qui se passe réellement en Syrie. Selon M. Messo l’aide humanitaire occidentale n’atteindrait pas certaines communautés chrétiennes et le bilan de cette tentative de « démocratisation » forcée en Irak puis en Syrie est simple : aucun réel système démocratique n’a émergé dans la région, le terrorisme et la violence n’ont pas cessé d’augmenter tout en annihilant d’anciennes cultures et sociétés.

 

 

Pour Johnny Messo comme pour de nombreux chrétiens d’Orient les médias destinés au grand public semblent être biaisés et leur partialité les a conduits à passer sous silence certains rapports de l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme – une structure pourtant favorable aux rebelles – qui ne collaient pas avec leur approche du conflit. Le représentant des Araméens s’est aussi interrogé sur le fait que très peu (voire aucun) de gouvernements musulmans ou de chefs religieux musulmans dans le monde avaient condamné les atrocités commises à l’encontre des minorités comme les Chrétiens. La situation des minorités, notamment chrétiennes, d’Irak, de Syrie et du sud-est de la Turquie est passé sous silence et Messo a exprimé son espoir que l’Umma en parlera avant qu’il ne soit trop tard. Cette question de la survie des minorités ne concerne pas seulement les Chrétiens mais aussi les Alévis de Turquie qui ont décidé de soutenir les Araméens / Assyriens. Johnny Messo a ajouté que les Chrétiens d’Occident doivent comprendre que sans les Chrétiens d’Orient leur avenir en Occident n’est pas assuré : l’Orient est le berceau du Christianisme et une menace grave pèse sur leur héritage culturel et religieux. Les Chrétiens d’Occident doivent beaucoup à leurs frères d’Orient qui sont actuellement victimes d’un véritable processus de purification religieuse et culturelle mené par les djihadistes et les États qui les soutiennent.

 

 

Dans ce conflit il n’est plus question de démocratie comme l’a rappelé Mgr. Kawak car les rebelles veulent instaurer un Etat islamique basé sur la Charia, ce que rejettent tous les Chrétiens mais aussi un très grand nombre des Musulmans syriens. Le mouvement Daesh (autre nom de l’Etat Islamique d’Irak et du Levant) et les autres groupes rebelles salafistes comme le front Al Nusra ont montré à Raqqa et Deir ez-Zor que les minorités et les Chrétiens ne peuvent pas vivre avec eux et n’ont aucune place dans leurs projets. Pour Mgr. Kawak, une des solutions à cette crise ou du moins un des moyens d’en atténuer le degré de violence serait de faire pression ou sanctionner les pays finançant et soutenant les groupes djihadistes.

 

 

Pour Samer Laham il ne s’agit pas d’une guerre de religion ou d’une guerre contre les Chrétiens mais plutôt, comme l’ont montré les rebelles, d’une guerre contre les Syriens ainsi que les Musulmans : les réfugiés proviennent de toutes les communautés et ceux qui jouent la carte religieuse afin de déclencher un conflit réellement confessionnel sont les extrémistes armés. Ces derniers n’hésitent pas à détruire autant les mosquées que les églises ou à attaquer au mortier des écoles musulmanes et chrétiennes, provoquant la mort d’innocents. Dans ce qui est devenu une guerre médiatique, Samer Laham remarque que plus personne ne parle de la Libye ou des conséquences du Printemps Arabe et qu’il existe un manque criant d’analyses en profondeur de la situation en Syrie ou au Moyen-Orient. Ainsi il a été rarement fait état du soutien apporté par de nombreux musulmans syriens à leurs concitoyens chrétiens et à leur tristesse mutuelle devant la destruction des églises et mosquées d’Alep.

 

 

Comme l’a indiqué Mgr. Antiba, les principaux médias occidentaux sont accablés d’une certaine myopie et l’attaque d’un village de son diocèse n’a pas été relatée dans une presse ne s’intéressant visiblement pas aux « quelques morts » de Khoraba et disant trop souvent « Vous exagérez, vous exagérez…».

 

 

Un autre exemple de cette guerre médiatique est le cas du massacre de Jisr al-Choughour commis le 3 juin 2011 et ayant coûté la vie à plus de 120 policiers et membres des forces de sécurité. Présenté par de nombreux médias occidentaux comme un massacre commis par les forces loyalistes à l’encontre de leurs collègues qui s’étaient mutinés et avaient refusé de tirer sur une foule de manifestants, ces exactions auraient été perpétrées selon Mgr. Nazzaro par les forces rebelles après une embuscade. De nombreux policiers ont été égorgés, leurs corps mutilés, leurs têtes exposées sur les murs de leur caserne et les corps de certains jetés dans l’Oronte [2].

 

 

Selon Samer Laham il est également rarement fait état du fait que le gouvernement syrien continue de verser le salaire de ses fonctionnaires notamment dans les zones rebelles, de fournir certains services publics et maintenir certaines infrastructures. De la même manière le statut de la femme syrienne (plus libéral sous le régime actuel que sous un califat ou État basé sur la Charia) ou la nature laïque de la République Arabe Syrienne garantissant la liberté religieuse et protégeant les minorités ne sont presque jamais évoqués par les médias occidentaux qui se montrent si souvent concernés par cette problématique. Comme l’a rappelé Johnny Messo les vérités cachées sur le conflit en Irak ont refait surface et il en ira de même dans quelques années pour le conflit syrien.

 

 

Communiqué de presse publié par les représentants des Églises de Syrie (la version originale en anglais peut être consultée notamment sur le site du World Council of Arameans) auxquels se sont joints également S.E. Mgr. Anba Louka (évêque de Romandie et du Sud de la France – Église Copte Orthodoxe) et le père Goosan Aljanian (Église Orthodoxe Arménienne de Suisse) [3]:

 

 

« Nous, représentants des Églises Chrétiennes de Syrie, adressons aux dirigeants politiques et spirituels du monde jusqu’à leur plus haut niveau ce message commun : les Chrétiens parlant d’une même voix et joignant leur efforts peuvent faire beaucoup de choses afin de panser les plaies qui saignent et épuisent la Syrie et son peuple.

 

 

Les Chrétiens et leurs valeurs peuvent amener ensemble tous les hommes de bonne volonté de toutes les sphères de la société syrienne pour travailler ensemble afin de trouver des voies de façonner le futur du pays, garantissant une vie décente basée sur les principes de justice sociale et économique, de liberté de religion, de démocratie et de respect des droits civils et politiques.

La présence chrétienne en Syrie est enracinée depuis l’éveil du Christianisme. Cette présence doit être maintenue et préservée autant par les Chrétiens que par les Musulmans qui ont partagé au cours de l’Histoire le même destin et la même vie quotidienne. Ceci garantira une vie en commun en paix et en harmonie pour les générations à venir.

 

 

Nous appelons tous les protagonistes du conflit et ceux les soutenant de n’importe quelle manière d’arrêter d’entretenir cette guerre et de soutenir les crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

 

 

Nous appelons tous les acteurs internationaux à soutenir tous les Syriens de bonne volonté afin de rebâtir une Syrie basée sur les principes de respect de tous ses citoyens, sans égard à leur appartenance religieuse ou convictions personnelles, et de ne pas interférer dans ses affaires intérieures.

 

 

Nous appelons les médias à présenter la vraie réalité du conflit syrien, basé sur l’éthique journalistique et de ne pas défendre les intérêts d’États ou d’individus impliqués.

Nous sommes certains que nous sommes pas seuls car nous avons foi dans Celui qui a défait la mort et est ressuscité des morts le troisième jour.

 

 

Nous prions Notre Seigneur d’envoyer Sa Paix sur notre pays et l’humanité.

S.E. Mgr. Dionysius Jean Kawak
Archevêque de Damas en charge de l’Office Patriarcal, Église Syriaque Orthodoxe

S.E. Mgr. Nicolas Balbaaki
Évêque de Bloudan et assistant patriarcal à Damas, Église Grecque Orthodoxe

S.E. Mgr. Nicolas Antiba
Archevêque de Bosra et Hauran, Église Melkite Grecque Catholique

S.E. Mgr. Giuseppe Nazzaro
Ancien vicaire apostolique d’Alep et ancien Custode de Terre Sainte, Église Catholique Romaine

Samer Laham
Directeur du département des relation œcuméniques et du développement du Patriarcat Grec Orthodoxe d’Antioche et de tout l’Orient – Damas

Ghassan Chahin
Représentant de l’Église Melkite Grecque Catholique au sein du Haut Comité à l’Aide Humanitaire du Ministère des Affaires Sociales de Syrie

Johnny Messo
Président du « World Council of Arameans – Syriacs », Église Syriaque Orthodoxe »

Gilles-Emmanuel Jacquet

Notes

[1] « Chrétiens de Syrie : L’enjeu crucial de parler d’une seule voix », Club Suisse de la Presse, 08/05/2014
[2] Sur le massacre de Jisr al-Choughour et les différentes versions de ces événements voir « Syrie : 120 policiers tués à Jisr al-Choughour, La Presse.ca, 06/06/2011 ; Syria crisis: Investigating Jisr al-Shughour, BBC News, 22/06/2011 ; Guy Delorme, « Massacre de Jisr al-Choughour: des images dures et des visages banals », InfoSyrie, 31/08/2011 et Sylvain Dorient, « Syrie : stop à la désinformation ! », Aleteia, 14/05/2014.
[3] « Christians are peace makers and bridge builders among conflicting parties », World Council of Arameans – Syriacs, 08/05/2014

 

09:52 Publié dans Spirituel | Lien permanent | Commentaires (0)

10/06/2014

Affiche Leclerc

 
 
 
 

 l’AGRIF dénonce sa « perversité »

 

 

 

Voici un communiqué d’hier de l’AGRIF sur l’affiche triviale et scandaleuse des Espaces Culturels Leclerc, qui annonce une initiative.

 

 

 

L’AGRIF condamne la perversité de la manière avec laquelle l’entreprise Leclerc fait la promotion de ses produits dans le métro parisien. Une fois de plus, on use de la dérision antichrétienne pour nous camper un tableau où l’on voit le Christ attablé et l’inscription : « Ok, c’est moi qui coupe le poulet ? ». Cela constitue indéniablement une dégradation radicale de l’image de marque « Leclerc », et nous sommes certains que les chrétiens, bafoués dans leurs convictions, sauront en tirer les conclusions qui s’imposent… L’AGRIF va saisir la régie publicitaire de la RATP et le service marketing Leclerc à propos de ces insultes à caractère discriminatoire qui portent atteinte au respect dû aux convictions religieuses. Nous invitons les militants de l’AGRIF et tous les chrétiens à exprimer leur indignation auprès de cette entreprise jadis connue pour son caractère social-chrétien voulu par son fondateur. Pour contacter le service Marketing de Leclerc : 01 49 87 41 55

 

 

Source : AGRIF

 

 

j’apprends qu’on peut toucher la chaîne Leclerc par courriel. C’est ici !

 

 

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10:25 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

06/06/2014

Quelles leçons pour l’action prendre chez nos adversaires ?

 

Pour Jean Ousset dans les principes fondamentaux de son livre l'Action,  on ne peut combattre la subversion avec les moyens qu’elle emploie. Mais les révolutionnaires nous donnent l’exemple d’actions coordonnées, sans structure unique, rigide et vulnérable qui les englobe.

 

L’erreur n’est-elle pas fréquente d’employer au service d’une fin des méthodes ou des moyens pratiquement conçus pour une fin contraire ? Est-il surprenant que les résultats soient décevants ?

A penser l’action sans prendre garde à la fin spécifique des méthodes qu’on préconise, on ne peut que favoriser en effet ce culte du pragmatisme-roi, qui constitue l’essentiel du marxisme…

 

Agir comme les marxistes ? C’est déjà être marxiste. Même si l’on combat le marxisme….

Ce qui pourrait nous être une leçon nous est, par contre, fort mal connu, c’est-à-dire le souci d’un travail en profondeur ; un sens aigu de l’action par les idées ; un très grand soin dans la formation des cadres, une volonté, ridicule tant elle est extrême, (caractéristique pourtant) de « penser » l’action « scientifiquement »…

 

 

C’est le seul profit que nous puissions tirer de l’exemple révolutionnaire. Un profit d’émulation, d’excitation, d’alerte. L’analogie d’une certaine ardeur…

Sans oublier telles pages de Mao-Tsé-Toung qui n’ont rien de spécifiquement subversif au contraire !

 

Dans ces pages sont impitoyablement dénoncés l’élan anarchique, l’irréflexion, l’imprudence, le subjectivisme dans l’action, l’aventurisme, le putchisme ! Combien nous serait profitable la lecture de ces chapitres de Mao !

Autant de faits, non essentiellement révolutionnaires, dont nous aurions intérêt à tirer profit, mais auxquels nous refusons de prendre garde.

 

Ce qui fait que nous ignorons… et la doctrine d’action qui devrait être la nôtre… et ce qui pourrait, quand même, nous éclairer dans l’exemple de l’adversaire.

 

Reste qu’on ne saurait s’y prendre pour construire comme on s’y prend pour démolir.

Car la Révolution, elle, démolit, en ce sens qu’elle dialectise, exploite, entretient, provoque les contradictions sociales. Telle est l’action normale de la Révolution. Action qui tend à réaliser un déboisement social. Action niveleuse, atomisante, par étouffement progressif des corps intermédiaires. Action qui n’a cessé d’ouvrir les voies à un totalitarisme d’Etat plus tyrannique chaque jour…

 

D’où le propos de Joseph de Maistre sur la contre-Révolution : « Elle doit être le contraire de la Révolution. Non une révolution contraire. C’est dire qu’il lui faut renouer les liens sociaux au lieu de les briser, qu’elle doit exercer une action coordinatrice en sens inverse de l’action désorganisatrice de la Révolution ».

 

Ce qui dispense d’insister pour faire entendre qu’une pareille opposition, dans l’ordre des FINS, interdit, dans l’ordre des MOYENS, l’emploi des mêmes façons d’agir.

 

 

Lire et télécharger dans son intégralité le premier chapitre de l'Action de Jean Ousset.

 

Au moment où des Français se lèvent pour défendre la dignité de toutes les personnes et de toute la personne, en particulier des plus fragiles, que faire pour une action durable ? Ce livre est un maître livre pour bien penser l’action en fonction du but poursuivi. Tout homme ou femme d’action le lira avec profit pour inspirer son engagement. Jean Ousset est le premier en effet à avoir méthodiquement formalisé une doctrine de l'action culturelle, politique et sociale à la lumière de l'enseignement de l'Eglise pour, concrètement répondre au mal par le bien. Action de personne à personne et actions multiformes en réseau, ses intuitions sont mises en œuvre magnifiquement dans l'utilisation d'internet. A l'encontre des pratiques révolutionnaires et de la dialectique partisane, si l'amitié est le but de la politique, Jean Ousset nous montre comment pour agir en responsable, l'amitié en est aussi le chemin.

 

Le Salon Beige

 

09:43 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

03/06/2014

Hitler et Mélenchon :

 
 

 Christianophobie et fascination de l’islam

 

 

 

 

 

 

 

Je suis allé, bien entendu, vérifier l’authenticité de ces deux citations : elles sont exactes. Celle d’Adolf Hitler date du 28 août 1942 et on pourra la retrouver dans l’ouvrage Adolf Hitler, Libres propos sur la guerre et la paix recueillis sur l’ordre de Martin Bormann (Flammarion, 1954). Celle de Jean-Luc Mélenchon est du 9 mai 2011 : il l’a proférée dans l’émission « Répliques » sur France Culture. Il est troublant de constater que deux hommes politiques qu’apparemment tout semblerait opposer – hormis le fait que l’un et l’autre ont adhéré à la doctrine socialiste – se retrouvent dans leur commune détestation du christianisme et leur commune fascination pour l’islam…

 

 

 

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30/05/2014

29 mai 1453 : chute de Constantinople, tueries, viols et sacrilèges. La fin d’un monde

 

 

 

Le 29 mai 1453, l’Empire romain d’Orient (« empire byzantin ») s’effondrait avec la chute de Constantinople.
Celle-ci fut accompagnée de massacres des civils, tueries, viols et sacrilèges commis par les sectateurs de Mahomet.
Ce n’était que le début d’une longue nuit d’esclavage et de destruction culturelle.

 

 

« Durant toute cette journée, les Turcs firent, par toute la cité, un grand carnage de chrétiens. Le sang coulait sur la terre comme s’il en pleuvait et formait de vrais ruisseaux. … Georges Phrantzes dit aussi que, ‘en certains endroits, le sol disparaissait sous les cadavres et que l’on ne pouvait passer par les rues’.

 

‘… Ils volent, dérobent, tuent,… font captifs femmes, enfants, vieillards, jeunes gens, moines, hommes de tous âges, de toutes conditions’.

 

… Ils prenaient les trésors et les vases sacrés, dépeçaient les reliques et les jetaient au vent; ils exhibaient dans les rues puis dans leurs camps, le soir, des crucifix montrant le Christ coiffé de l’un de leurs bonnets rouges. De Sainte-Sophie, ils firent d’abord une écurie. Un nombre incalculable de manuscrits précieux, ouvrages des auteurs grecs ou latins de l’Antiquité, furent brûlés ou déchirés.

 

Les religieuses, violées par les équipages des galères, étaient vendues aux enchères. … ‘Cette cohue de toutes les nations, ces brutes effrénées, se ruaient dans les maisons, arrachaient les femmes, les traînaient, les déchiraient ou les forçaient, les déshonoraient, les violentaient de cent façons aux yeux de tous dans les carrefours’.

 

Pendant trois jours, ce fut aussi une terrible chasse et un immense marché aux esclaves. … Aucune bataille, aucune conquête n’avait jamais donné en si peu de temps autant de captifs. Ils furent vendus et revendus par la soldatesque puis par les mercantis de toutes sortes, séparés les uns des autres, promis aux travaux misérables jusqu’aux plus lointaines provinces du monde musulman.

 

Mehmet avait ordonné que les familles des dignitaires grecs soient réduites à la plus dure et à la plus humiliante des servitudes. Il s’était fait réserver les filles les plus belles et les plus jeunes adolescents et il fit don de quarante très jeunes gens et de quarante vierges au pacha de Babylone. D’autres enfants grecs furent envoyés jusqu’à Tunis et à Grenade.

 

… Les habitants de Constantinople échappés aux massacres et à l’esclavage avaient fui. Ce n’était plus qu’une ville en grande partie dévastée et vide d’hommes.

 

… La chute de l’Empire byzantin marquait la fin d’un monde et jetait à bas l’héritage de l’antique Rome ».

 

Rappelons que Mehmet II (Mohamed II) ne rêva « que d’entrer en maître dans cette Constantinople chrétienne, qu’il voulait capitale de l’Islam. Ce jeune homme cultivé,… ami des arts et des lettres, avait fait massacrer ses frères en bas âge et faisait, à chaque campagne, scier en deux ou empaler les chefs ennemis prisonniers« .

 

Source : Jacques Heers, Chute et mort de Constantinople, Perrin, Collection Tempus, Paris 2007, p. 239, 252-259.
Un livre que l’on peut acquérir en ligne ici.
Il y a aussi Constantinople, la perle du Bosphore, de Jean Castrillo.

Source

constantinople

 

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