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20/11/2015

Pas d’amalgame entre « salafiste » et « salafiste » !

 

 

La première décapitation perpétrée sur le sol français à peine annoncée, les républicains de gauche, comme à l'accoutumée, ont agité leur gri-gri favori : « Pas d'amalgame ».
 
 

 
 
 
      

L’attentat contre l’usine de gaz, en Isère, et la première décapitation perpétrée sur le sol français à peine annoncés, les républicains de gauche, comme à l’accoutumée, ont agité leur gri-gri favori : « Pas d’amalgame ». Pas d’amalgame entre islam et islamisme, pas d’amalgame entre musulmans modérés et musulmans radicaux, ou, autre variante, entre islam et salafisme. Entre eux, point de socle commun, ni même quelque supposé lien de parenté.

 

Mais, stupeur, ce dimanche 28 juin, présentatrice et journaliste du journal de 19 h d’Antenne Réunion nous en révèlent un nouveau. Alors que Yassin Salhi – qui avait été fiché par les renseignements généraux précisément pour appartenance à la mouvance salafiste, donc en voie de radicalisation terroriste – est en garde à vue, on nous apprend que « le terme salafisme » ne doit pas être confondu avec celui de « djihadisme » ! Stupeur, encore, d’entendre définir le salafisme comme étant « un courant rigoriste de l’islam fondé sur une stricte interprétation du Coran », immédiatement suivi de cette affirmation : « La plupart des salafistes sont pacifistes. » » Mieux : « Les salafistes qui versent dans le djihadisme seraient ceux qui l’étudient le moins et ceux qui sont motivés par un sentiment d’oppression contre les musulmans. »» Ce n’est pas l’avis de Yadh Ben Achour, professeur de droit à l’université de Tunis :

 

L’erreur serait de supposer que ce salafiste est un pauvre hère égaré dans l’histoire de l’islam. Cessons de croire à la théorie de l’aberration qui veut que le salafiste ne représente pas l’islam ou que c’est l’enfant maudit de la famille […] »

 

Alors, on se dit que les médias réunionnais pèchent par naïveté ou par méconnaissance profonde de l’islam. Parce qu’en métropole, ce sont bien les salafistes qui y contrôlent une centaine de mosquées (chiffres de 2010), et une quarantaine d’autres soupçonnées de les rallier.

 

Pourtant, même son de cloche du côté de Saint Priest, à la mosquée fréquentée par Yassin Salhi où, étonnamment, personne ne semble le connaître. Le Monde nous apprend que le salafisme, pour Franck, un chrétien converti, « c’est le contraire du terrorisme, c’est prôner la paix, vivre ensemble, respecter l’autre […] ». « Pour nous, c’est pas des salafistes, ces gens-là », ajoute Belgacem, 60 ans, et assez énervé : « Ce sont ce que les savants appellent “les chiens de l’enfer” […], un salafiste, ça ne tue pas. ». Pas d’amalgame !

 

C’est à y perdre son latin… Djihadiste ou salafiste ? Salafiste modéré ou salafiste radical ? Salafiste pacifique ou non ? Cela va devenir vraiment très compliqué !

 

 

09/10/2015

Pas d’amalgame entre « salafiste » et « salafiste » !

 

 

 

La première décapitation perpétrée sur le sol français , les républicains de gauche, comme à l'accoutumée, ont agité leur gri-gri favori : « Pas d'amalgame ».
 
 

 
 
 
      

L’attentat contre l’usine de gaz, en Isère, et la première décapitation perpétrée sur le sol français à peine annoncés, les républicains de gauche, comme à l’accoutumée, ont agité leur gri-gri favori : « Pas d’amalgame ». Pas d’amalgame entre islam et islamisme, pas d’amalgame entre musulmans modérés et musulmans radicaux, ou, autre variante, entre islam et salafisme. Entre eux, point de socle commun, ni même quelque supposé lien de parenté.

 

Mais, stupeur, le dimanche 28 juin, présentatrice et journaliste du journal de 19 h d’Antenne Réunion nous en révèlent un nouveau. Alors que Yassin Salhi – qui avait été fiché par les renseignements généraux précisément pour appartenance à la mouvance salafiste, donc en voie de radicalisation terroriste – est en garde à vue, on nous apprend que « le terme salafisme » ne doit pas être confondu avec celui de « djihadisme » ! Stupeur, encore, d’entendre définir le salafisme comme étant « un courant rigoriste de l’islam fondé sur une stricte interprétation du Coran », immédiatement suivi de cette affirmation : « La plupart des salafistes sont pacifistes. » » Mieux : « Les salafistes qui versent dans le djihadisme seraient ceux qui l’étudient le moins et ceux qui sont motivés par un sentiment d’oppression contre les musulmans. »» Ce n’est pas l’avis de Yadh Ben Achour, professeur de droit à l’université de Tunis :

 

L’erreur serait de supposer que ce salafiste est un pauvre hère égaré dans l’histoire de l’islam. Cessons de croire à la théorie de l’aberration qui veut que le salafiste ne représente pas l’islam ou que c’est l’enfant maudit de la famille […] »

 

Alors, on se dit que les médias réunionnais pèchent par naïveté ou par méconnaissance profonde de l’islam. Parce qu’en métropole, ce sont bien les salafistes qui y contrôlent une centaine de mosquées (chiffres de 2010), et une quarantaine d’autres soupçonnées de les rallier.

 

Pourtant, même son de cloche du côté de Saint Priest, à la mosquée fréquentée par Yassin Salhi où, étonnamment, personne ne semble le connaître. Le Monde nous apprend que le salafisme, pour Franck, un chrétien converti, « c’est le contraire du terrorisme, c’est prôner la paix, vivre ensemble, respecter l’autre […] ». « Pour nous, c’est pas des salafistes, ces gens-là », ajoute Belgacem, 60 ans, et assez énervé : « Ce sont ce que les savants appellent “les chiens de l’enfer” […], un salafiste, ça ne tue pas. ». Pas d’amalgame !

 

C’est à y perdre son latin… Djihadiste ou salafiste ? Salafiste modéré ou salafiste radical ? Salafiste pacifique ou non ? Cela va devenir vraiment très compliqué !

 

 

29/09/2015

Leur « union nationale », c’est la « soumission »

 

 

 

dhimmi.jpg

 

Tout cela était malheureusement prévisible.
 

« Dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux » (Guy Debord).

 

 

C’est un indicible écœurement que toute personne intègre devrait ressentir devant le déferlement de glu sentimentale et d’obscénité auquel a donné lieu le massacre commis à l’encontre des journalistes de Charlie Hebdo. Et de mensonges, aussi. Notamment celui d’une France unie et debout face à l’intolérance, alors que la comédie de l’union nationale qui se joue devant nous, du NPA à l’UOIF en passant par l’UMPS, n’est rien d’autre que la manifestation de la soumission de la France institutionnelle devant l’islam le plus barbare.

 

Comment, en effet, qualifier l’invitation des Frères musulmans de l’UOIF (Union des organisations islamiques de France) à participer à la manifestation du 11 janvier, sinon de capitulation et de consentement à l’islamisation de la société française ? Comment ne pas voir que cette mascarade ne fait finalement que donner raison à Houellebecq : l’unité nationale du moment se réalisant sur le dos du Front national et des « méchants » du moment, les Zemmour, Camus, Millet et Finkielkraut qu’une certaine presse commence déjà à rendre responsable du carnage, du fait d’un climat « nauséabond » et « islamophobe » qui règnerait dans le pays ?

 

Tout cela était malheureusement prévisible. Qu’attendre, en effet, d’une classe politique qui brade au nom du néant « européen » la souveraineté du peuple, qui suit servilement  les injonctions américaines en s’alignant sur l’axe wahhabite Doha-Riyad, qui enterre tous les jours un peu plus la laïcité en subventionnant généreusement les constructions de mosquées abandonnées aux bons soins des imams de l’UOIF ? Que penser d’une UMP dont le président, à peine élu, n’a rien de plus urgent à faire que de courir au Qatar toucher 100.000 euros ? Que penser d’un Juppé dont la seule ligne politique à peu près identifiable est la lutte contre l’islamophobie ? Que penser d’une gauche et d’une extrême gauche qui n’ont cessé de stigmatiser le « racisme antimusulman » de Charlie Hebdo (de Boniface, le porteur d’eau du rappeur Médine, qui dans son dernier clip appelle à crucifier les « laïcards », à Besancenot en passant par Bedos, qui lui souhaitait carrément, selon ses propres termes, que le journal « crève »), tout en défilant à Paris, lors des manifestations de l’été dernier, aux côtés des indigènes d’opérette devenus la branche parisienne Hamas, ignorant pudiquement les drapeaux noirs du djihad qui parsemaient les manifestations, les prières de rue et les tentatives de pogroms à l’encontre des juifs de Sarcelles et d’ailleurs ?

 

De quoi se plaignent-ils ? Pourquoi gémissent-ils ? Les frères Kouachi ne sont rien d’autre, en effet, que les fruits amers  de leur lâcheté et leurs mensonges, et les larmes de crocodile et les indignations vertueuses n’y changeront rien. « Nul ne ment plus qu’un homme indigné », écrivait Cioran : il avait raison.

 

 

 

 

 

 

 

31/07/2015

SOS Chrétien d’Orient :

 

 

  "La tache est immense, les besoins innombrables"

 

 

 

Cet été, l’association SOS Chrétiens d’Orient poursuit son travail humanitaire auprès des populations sinistrées, notamment chrétiennes, en Orient. Hélène Bertrand, déléguée générale de l’association, a bien voulu répondre aux questions du R&n afin de faire un point sur les différentes missions estivales.

 

 

 

R & N : Quels sont les différentes missions de SOS Chrétiens d’Orient cet été ?

 

 

 

SOS Chrétiens d’Orient : Cet été, plus de quatre-vingt-dix volontaires s’engagent dans différentes missions en Irak, en Syrie « Ensemble avec les enfants de Syrie », et au Liban « Ensemble avec les enfants du Liban ». Cinquante d’entre eux se relaieront pendant les mois de juillet et août, au Kurdistan irakien en rejoignant la mission permanente « Mission Irak 2015 ». Rappelons que SOS Chrétiens d’Orient est présent en Irak de manière continue depuis le 8 août 2014. La grande nouveauté réside dans l’envoi de vingt volontaires en Syrie, dans différentes villes. C’est en effet la première fois que SOS Chrétiens d’Orient envoie autant de volontaires sur une longue période dans un pays en proie à une guerre civile largement subventionnée par les Etats voisins ou occidentaux. Notre antenne libanaise (Massihiyyoun Maan), reçoit vingt volontaires, envoyés dans six missions à travers le pays, au service des diverses Églises du pays du Cèdre.

Quelles que soient les missions sur lesquelles l’association intervient, la tâche est immense, les besoins innombrables. L’objectif reste le même : retisser les liens entre les chrétiens d’Orient et ceux de France à travers l’échange, la connaissance mutuelle mais aussi dans l’encadrement de patronages et la participation à divers travaux.

 

 

 

R&N : Citez-nous des exemples concrets d’action menées cet été par vos volontaires ?

 

 

Chrétiens d'Orient.jpg

 

 

 

SOS Chrétiens d’Orient  : Evaluer les besoins des réfugiés, apporter de l

la nourriture et des médicaments, bâtir et agrandir des écoles,fournir des cabines médicalisées, reconstruire les bâtiments détruits par la guerre, organiser des activités pour les enfants : telles sont les missions de nos volontaires.

 

 

En Irak, les activités continuent : jeux avec les enfants, visites de familles isolées pour évaluer les besoins, distributions de nourriture et de médicaments. Douze volontaires s’occuperont en août d’un patronage à Mangesh, petit village chrétien des montagnes kurdes qui a accueilli des milliers de réfugiés suite à la prise de la plaine de Ninive par les barbares de l’Etat islamique.

 

 

En Syrie, les volontaires sont présents notamment à Kafroun -petit village chrétien situé à Mashta Elou entre Homs et Tartus- et Maaloula -village chrétien où l’araméen est encore parlé, au nord de Damas. Ils s’occupent de patronages avec les enfants, de les divertir par des activités ludiques –concours sportifs, ateliers de dessins- et pédagogiques - cours de musique, de chants, de couture, cours de français et d’anglais. A Kafroun, les enfants viennent de toute la Syrie, notamment d’Alep. En finançant leur voyage, SOS Chrétiens d’Orient a permis à certains d’entre eux de quitter, pour quelques jours, les horreurs de la guerre pour la première fois depuis plus de quatre ans. Ils participent également à l’initiative du patriarcat grec-melkite catholique nommée « Une pièce pour une famille ». L’objectif est de permettre à chaque famille réfugiée de recommencer à habiter au moins une pièce de son ancien foyer dans les plus brefs délais. Certains réfugiés ont pu retrouver leur maison après la reconquête des villes et des villages opérée par l’armée arabe syrienne, mais il y a tout à refaire : murs détruits, impacts de balles ou d’obus, destruction des systèmes d’électricité ou d’approvisionnement d’eau.

 

 

Au Liban, des volontaires infirmiers renforcent l’équipe du centre médical de la paroisse d’Al Qa, qui prend en charge quatre mille réfugiés syriens. D’autres aident à la restauration de maisons appartenant à des familles pauvres du Liban, à Zahlé. Plusieurs patronages sont également organisés dans la région de Saïda, de Jabboulé et du Mont-Liban. Les volontaires y font du soutien scolaire aux enfants et mettent en place des animations (activités culturelles, religieuses, scolaires, sportives et récréatives). Dans la Vallée Sainte (Wadi Qadisha), quatre volontaires accompagnent frère Yves, un amoureux du lieu, pour recenser les lieux d’ermitage et l’aider dans la réalisation d’un guide de ce berceau de la chrétienté libanaise. [....]

 

 

La suite sur le Rouge & le Noir

 

 

21/07/2015

Et si on parlait franc !

 

 

 

 
 
 
Le fanatisme islamique tue et décapite surtout des infidèles, des chrétiens et des juifs. Au nom de qui ces pires atrocités barbares sont-elles commises ? On juge un arbre à ses fruits.
 
 
 
 
 
 
 
 

La pensée unique, qui impose son point de vue et interdit toute affirmation différente, se réfugie dans une politique de l’autruche consistant à condamner moralement le terrorisme, sans se préoccuper des causes explicatives, sauf à répéter avec insistance « pas d’amalgame ».

 

 

Les faits qui sont têtus imposent des questions. Le fanatisme islamique tue et décapite surtout des infidèles, des chrétiens et des juifs. Au nom de qui ces pires atrocités barbares sont-elles commises ? On juge un arbre à ses fruits.

 

 

En conséquence, il est logique d’exiger une condamnation expresse de cette guerre monstrueuse de la part des milieux intéressés. En particulier, une prise de position la plus catégorique est attendue de la part des organes représentatifs de la religion musulmane. Une telle consigne doit entraîner la condamnation unanime, sans recherche subtile d’explication, des assassinats terroristes, de la politique de l’État islamique, des officines de recrutement de djihadistes et des djihadistes eux-mêmes. Au-delà des déclarations apaisantes, une mobilisation de rejet doit faire sortir le monde musulman de sa distance. Une telle prise de responsabilité doit également conduire cette confession à engager son aggiornamento afin d’adapter la croyance à notre siècle.

 

 
 

L’exigence d’objectivité rend nécessaire de lire attentivement le Coran pour rechercher si le texte prêche la mort de l’infidèle ou la paix de tous les hommes et de parcourir ses œuvres de paix ou de guerre, de réconciliation ou de conquête. De nos jours, il faut combattre une guerre islamique globale déclarée aux démocraties laïques et aux civilisations des droits de l’homme et de la femme.

 

 

En France, l’exaltation de la laïcité arrive au bon moment, sous prétexte de tenir à distance toutes les religions considérées sur un pied d’égalité, en réalité pour banaliser ce qui reste de chrétien dans notre société et pour tenter de comprendre le message qui nous viendrait de l’islam. Ainsi, pourquoi le gouvernement se croit-il obligé de prendre part à la fête de la fin du ramadan, alors qu’il n’a qu’indifférence pour la fête chrétienne de Pâques ?

 

 

Nous avons besoin de clarification et non de camouflage d’un jeu trouble. Tout d’abord, les citoyens ont le devoir d’exiger des statistiques objectives faisant apparaître le nombre des étrangers, le nombre des Français naturalisés sur la base du droit du sol, le nombre des régularisations administratives. Le fait de refuser de répondre sous prétexte du tabou des origines est déjà un aveu de dissimulation et d’indécision. Au besoin, une pétition nationale pourrait imposer une telle démarche de loyauté à nos dirigeants. Dans le même souci d’information, il serait également intéressant d’apprécier l’incidence de l’immigration concernant la part relative dans la démographie nationale, dans l’échec scolaire, dans la délinquance, dans le chômage, dans la Sécurité sociale.

 


La maîtrise de l’immigration de masse est le devoir impératif de l’État national. À cet effet, un moratoire de trois ans permettrait d’expertiser la situation actuelle et de ne consentir qu’un quota sélectif et contrôlé d’entrées sur le territoire national. De même, il est normal et urgent de se préoccuper de la réforme de la nationalité acquise par le droit du sol, qui avait été décidée en fonction d’une époque totalement différente.

 

 

La guerre qui menace la substance et les racines de la France exige des actes de combat et non pas des discours lénifiants !