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16/06/2020

La misère du néoféminisme contemporain:

 

 

 

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Adieu Mademoiselle, d’Eugénie Bastié, qui sera en librairies le 18 juin, va faire hurler les féministes. Journaliste au Figaro et rédactrice en chef politique de Limite, la « revue d’écologie intégrale », elle avait accédé à la notoriété en crevant l’écran, en septembre dernier, sur le plateau de Ce soir (ou jamais !), lançant à Jacques Attali : « Le vieux monde est de retour Monsieur Attali ! ».

 

 

 

Avec ce premier livre, qui a justement failli s’appeler La Défaite des femmes, la jeune et talentueuse journaliste s’en prend à la « misère du néoféminisme contemporain »et accuse « l’idéologie postmoderne » de travailler « à la défaite des femmes ». La thèse : alors que l’égalité des droits est actée, que le contrôle de la fécondité est acquis, que la parité a été rendue obligatoire, « les nouvelles ayatollettes entendent poursuivre sans fin le combat, et lutter sans relâche pour un monde déjà advenu. Quitte, pour exister, à promouvoir les pires cauchemars d’Orwell ».

 

 

 

Selon Eugénie Bastié, les véritables menaces qui pèsent sur les femmes et, plus largement, sur l’humanité tout entière, sont à rechercher du côté des laboratoires de la Silicon Valley, dans le « tapage des Femen », dans le « déni de Cologne », dans les colloques « queer et trans », bref, dans ce mélange de postmodernité politiquement correcte et d’idéologie « transhumaniste » contre lequel s’étaient déjà dressés Eric Letty et Guillaume de Prémare dans leur ouvrage Résistance au meilleur des mondes."

 

 

 

 

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27/03/2020

Le WCF, Soros et l’avortement:

 

 

 

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Une agence de Soros a inventé une théorie du complot selon laquelle la Maison Blanche de Trump dirigerait le mouvement pro-vie mondial.

 

 

 

 

Le quotidien ukrainien Kyiv Post a reproduit un article publié par le site Open Democracy de George Soros. Il commence sans nuance ainsi : « L’avortement est légal en Ukraine depuis des décennies – mais des groupes soutenus par la Maison Blanche de Trump trompent les femmes vulnérables. »

 

Rien que cette première phrase est une merveille de désinformation ! Tout d’abord, elle « oublie » opportunément de rappeler que l’avortement a été légalisé en Ukraine, comme dans l’ensemble de l’Union soviétique, par le bolchévisme qui a laissé des souvenirs particulièrement sinistres en Ukraine, où l’Holodomor, le génocide par la faim perpétré par Staline et ses sbires, a fait autour de 5 millions de victimes au début des années 1930. Par ailleurs, qui donc trompe les femmes vulnérables ? Les organisations pro-vie qui leur proposent de les aider à garder leur bébé ou le Planning familial qui leur assure que l’avortement est une banale opération sans conséquence ? Enfin, je reste toujours sidéré par le complotisme des anti-complotistes : telle qu’est écrite la phrase, on a l’impression que les organisations pro-vie agissant en Ukraine auraient demandé soit un soutien officiel, soit même un soutien financier à la Maison Blanche. Mais c’est parfaitement farfelu. Que Donald Trump soutienne moralement le mouvement pro-vie est une chose ; que la collaboration des différents groupes pro-vie du monde entier se décide dans le bureau ovale en est une autre – tout à fait différente et tout à fait délirante !

 

La suite de l’article n’est pas beaucoup plus sérieuse. La « journaliste » Tetiana Kozak appelle le Karkhiv Pregnancy Assistance Center, établissement qui est soutenu tout à fait officiellement et publiquement par la belle œuvre Heartbeat International (elle aussi tout à fait officiellement et publiquement pro-vie). Comme de bien entendu, son appel téléphonique est basé sur un mensonge : elle se fait passer pour une étudiante réfugiée, enceinte après un viol, qui songe à l’avortement. Je rappelle que la déontologie journalistique internationale interdit en principe ce genre de pratique. Sauf cas exceptionnel (comme aller filmer des chefs de guerre ou des criminels mafieux), un journaliste doit normalement se présenter comme journaliste pour ses enquêtes. Mais Mme Kozak doit sans doute penser que les pro-vie sont de dangereux criminels !

 

Evidemment, la personne qu’elle a au téléphone lui déconseille l’avortement, lui parle de son bébé, des risques de syndrome post-abortif, etc.

 

La « journaliste » ne parvient pas à trouver d’autre réponse à cela que les suivantes :

 

  1. Rien ne prouve que les risques de cancer du sein augmentent avec l’avortement ;
  2. Le Karkhov Pregnancy Assistance Center est soutenu par de puissants étrangers (notamment la Maison Blanche) ;
  3. Le site web du centre ne précise pas qu’il s’agit d’un groupe religieux.

La belle affaire !

 

Tout d’abord, il n’y a pas besoin d’être religieux pour penser que l’avortement tue un être humain, il suffit d’avoir fait un peu de biologie à l’école.

Par ailleurs, son « raisonnement » sur le cancer du sein est un pur sophisme : ce n’est pas aux pro-vie de prouver la dangerosité de l’avortement, mais au contraire aux pro-mort de montrer qu’il est inoffensif. Et, là, bon courage ! Car rien ne prouve non plus (c’est bien le moins que l’on puisse dire) que l’avortement soit sans risque pour la mère. D’ailleurs, les amis de M. Soros parlent de « principe de précaution » à tout propos pour les animaux ou les végétaux. Êtes-vous choqués que le même « principe de précaution » s’applique quand il s’agit d’êtres humains ?

 

Quant aux soutiens étrangers, j’ai dit que le soutien d’Heartbeat International était public ; si, vraiment, ce centre voulait tromper les femmes en se faisant passer pour un centre du Planning familial alors qu’il s’agit d’un centre pro-vie, croyez-vous que ce soutien serait visible sur internet ? Je ne parle pas du soutien de la Maison Blanche, c’est vraiment trop absurde : je suis bien certain que Donald Trump se réjouit des bébés sauvés à Karkhov, mais pensez-vous qu’il n’a pas assez à faire avec les Etats-Unis ? Au cas où Mme Kozak l’ignorerait, je lui rappelle que le mouvement pro-vie américain a largement de quoi s’occuper aux Etats-Unis où près de 1,3 million d’avortements sont pratiqués chaque année.

 

 

Cette « journaliste » confond le soutien moral que toutes les organisations pro-vie du monde entier s’accordent bien volontiers mutuellement et un vaste complot dont le centre serait le bureau ovale. Autant le soutien moral partout dans le monde existe, grandit et se renforce (notamment grâce au travail inlassable du World Congress of Families), autant imaginer le mouvement pro-vie mondial comme monolithique et commandé depuis Washington est idiot. Mais peut-être est-elle pardonnable de confondre car l’argent des progressistes américains coule à flots partout dans le monde pour y répandre l’avortement et le « mariage » gay dont la plupart des pays ne veulent pas.

 

J’aime beaucoup la phrase qui suit le résumé de cette conversation téléphonique : « Une femme en détresse cherchant de l’aide peut ne pas se rendre compte que le Karkhiv center a un programme – ou des amis étrangers si puissants. »

Le sang du lecteur se glace. On devine confusément un réseau clandestin de dangereux terroristes. Euh, en fait non : le programme est de sauver des bébés et Heartbeat International n’est probablement pas aussi puissant que George Soros et, en tout cas, ne cache nullement ses convictions !

 

La suite est de la grande propagande. Mme Kozak s’indigne que le centre ne dépende pas du ministère de la Santé. Peut-être ignore-t-elle qu’il y a dans le monde des pays qui ne sont pas communistes (ou qui ont cessé d’être communistes, comme l’Ukraine). Je devine que cela lui fait beaucoup de peine, mais enfin, sur la planète entière, les congrégations religieuses et la philanthropie privée offrent plus de soins que les Etats.

 

Mais le plus drôle est sans doute ceci : « l’enquête » de Mme Kozak fait partie d’un projet plus vaste d’Open Democracy (dont je rappelle que c’est une fondation financée largement par George Soros, ce qui est sans nul doute un gage d’objectivité scientifique !). Et l’article précise qu’après la publication de cette prétendue « enquête » d’Open Democracy, Hillary Margolis, senior researcher sur les droits des femmes en Europe et en Asie centrale à Human Rights Watch, a trouvé ces résultats « perturbants ». Eh bien, le monde risque de s’arrêter de tourner. On a trouvé une chercheuse qui trouvait ces résultats « perturbants » ! Problème : Mme Margolis travaille pour Human Rights Watch, organisation notoirement gauchiste et – ô suprise ! – largement financée par George Soros. C’est un peu comme si Mme Kozak commentait ses propres « résultats » en disant : qu’est-ce qu’elle est bien mon enquête !

 

Mais venons-en aux attaques contre nous. Car, oui, chers amis lecteurs, dans ce vaste complot pro-vie qui prend sa source à la Maison Blanche, le World Congress of Families, « groupe ultraconservateur » présidé par mon ami Brian Brown, qui est aussi le directeur d’iFamNews, est un maillon essentiel.

 

La preuve ? Brian était voici peu à Kiev pour une réunion du groupe « Valeurs, Dignité, Famille » réunissant des parlementaires ukrainiens de tous les partis, et dirigé par mon autre ami (j’aggrave mon cas !) Oleg Voloshin.

 

Diable, si le mouvement pro-vie en Ukraine est aussi soutenu par des pro-vie ukrainiens, où va le monde ?

 

C’est ainsi que l’on conçoit le journalisme d’investigation chez nos bons amis du clan Soros. Pas étonnant qu’ils s’inquiètent d’être de moins en moins écoutés !

 

Oh, et puis, après tout, on peut bien leur dire… Oui, nous nous réjouissons que, grâce notamment aux rencontres du World Congress of Families, qui permettent à des leaders pro-vie du monde entier de se rencontrer et d’apprendre les uns des autres, la culture de vie progresse dans le monde et, bien sûr, que, tout à fait publiquement et explicitement, nous espérons que, progressivement, dans tous les pays du monde, les femmes pourront accueillir leur bébé pour leur plus grande joie et celle de toute la société. Mais ne le répétez pas : c’est un complot !

 

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28/01/2020

Les revendications LGBT font voler en éclat la communauté méthodiste:

 

 

 

 

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Tous ceux qui veulent la dénaturation du mariage connaissent de graves difficultés…

 

 

La question des droits LGBTQ a fait voler en éclats l’unité de l’une des principales communautés protestantes des Etats-Unis

 

 

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Des drapeaux arc-en-ciel ont fleuri ces derniers jours sur les parvis et les frontons de certaines églises américaines. « Tout le monde est bienvenu », proclament les bannières. Les libéraux de l’Eglise méthodiste unie (United Methodist Church – UMC) s’opposent à la branche conservatrice. Mettant en avant des raisons théologiques, ces derniers s’opposent farouchement à l’union des personnes de même sexe, tout autant qu’à l’ordination de pasteur(e)s revendiquant une orientation LGBTQ. Pour l’heure, les règles de l’UMC interdisent ces pratiques, même si localement des pasteurs ont procédé à des unions entre personnes du même sexe.

 

 

Les deux parties ont donc annoncé le 3 janvier leur divorce. Il devrait être entériné lors de la convention de l’Eglise en mai.

 

 

Les débats se sont envenimés, lorsque, poussées par les responsables religieux d’Afrique et d’Asie – où la communauté compte un tiers de ses 12 millions de membres –, les instances de l’UMC ont renforcé les règles rappelant que « la pratique de l’homosexualité est incompatible avec l’enseignement chrétien ».

 

 

L’Eglise méthodiste unie constitue la deuxième plus importante dénomination protestante américaine, derrière la Convention baptiste du Sud, conservatrice. Aux Etats-Unis, elle accueille des personnalités aux convictions aussi variées que la démocrate Hillary Clinton, la candidate de gauche à l’élection présidentielle Elizabeth Warren, l’ancien président républicain « born again » George W. Bush ou l’ex-ministre de la justice de Donald Trump, Jeff Sessions, connu pour son opposition sans concession à l’avortement et au mariage entre personnes du même sexe. Difficiles à cataloguer, un peu plus de la moitié des fidèles se revendiquent républicains, tandis que 35 % se disent démocrates.

 

 

Le schisme devrait permettre aux traditionalistes de créer leur propre courant ; un chèque de 25 millions de dollars leur sera versé sur les quatre prochaines années.

 

 

 

 

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21/01/2020

Attention, fragile !

 

 

 

 

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On connaît cette réplique souveraine d’Arletty, dans Les Enfants du Paradis, se frottant les poignets, une fois ses menottes enlevées, et jetant à la ronde son regard lumineux et moqueur. L’adjectif, dans sa bouche, a une telle ironie que Madame Schiappa aurait accusé Garance de féminicide mental. À présent, le mot « fragilités » désigne d’étranges défaites.

 

 

Dans l’Éducation nationale, le mot est un cache-misère pour deux réalités différentes. Démuni face aux carences de ses élèves dans les matières fondamentales, le professeur ne trouve que le mot « fragilité » au moment de rédiger le bulletin trimestriel : « De la bonne volonté. Ensemble fragile. » Et ainsi de suite au fil des années. Pourtant, il aurait suffi, parfois, de si peu pour guérir certaines fragilités ! Par exemple, au lieu d’une indulgence coupable, un apprentissage rigoureux de la langue et de l’écriture. Du par cœur. Le rapport PISA confirme ces fragilités : seul Benjamin Griveaux affiche un optimisme solide. Au rebours, l’administration accusera de « fragilité » le professeur qui craque face à une classe violente. Alors qu’une discipline au long cours éviterait en partie une capitulation.

 

 

Dans la vie politique, on a le souci incessant des plus fragiles (à qui un peu plus d’argent suffirait pour que leur état se consolide). Dans l’Église, « les plus fragiles » ont remplacé les pauvres de Vincent de Paul, et le mot « fragilité », le mot « péché ». Pour éviter de nous « culpabiliser », on parle de notre fragilité. Alors qu’un péché vu en face, avec une roue des péchés, est roboratif – à tout péché miséricorde -, que faire face à une fragilité

 

 

congénitale sinon attendre que tout s’écroule ? Plus question d’être premier de cordée ! On est condamné à une médiocrité spirituelle. Les saints seraient des hommes comme tout le monde. Notre charité exceptionnelle s’exprimerait dans un sourire au prochain. Dans les cours de justice internationale, une casuistique compassionnelle, d’origine anglo-saxonne, a remplacé une législation jugée trop difficile. Dans la vie intellectuelle, morale, spirituelle, l’effort n’est pas valorisé. Or, l’âme, également, est gymnaste. Quant à l’héroïsme, il ne ferait plus partie de l’être humain ? Une vie donnée pour la patrie serait une vie « perdue » ? « La vie est une chose grave : il faut gravir. » On prête cette phrase au poète Reverdy.

 

 

Enfant, j’aimais que tout fût solide autour de moi : la maison, le lycée, l’enseignement. J’aimais les ponts et les murs ourlés de mousse. Les repas à heure fixe et l’interdit. J’aimais les cours structurés dont les débats étaient exclus. Et j’avais appris, dans une parabole, que Dieu, loin de se complaire dans nos fragilités, aimait les maison bâties sur du roc qui ne s’effondrent pas au moindre glissement de terrain.

 

 

« Attention, fragile ! » Les femmes ni la porcelaine ne sont plus fragiles, c’est connu : le monde a tellement changé ! Fragiles, seuls certains colis le sont encore. La nature humaine, elle, est plutôt coriace. On dira que je suis essentialiste. Que « la nature humaine » n’existe pas. Après la mobilité, est-on condamné à une fragilité à vie ? À des « fragilités… à consolider », comme le disait un bulletin écolier ?

 

 

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14/01/2020

LA QUESTION HOMOSEXUELLE.

 

 

 

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 Au regard du débat ouvert par l'Eglise Catholique, pour la défense de la famille et contre l'avortement, en tant que Pasteur Luthérien conservateur (traditionaliste), je ne peux que réaffirmer mon opposition à l'homosexualité et au mariage gay. En cela, je ne fais que donner ma position, dans le respect de toutes les opinions. Je ne prétends imposer la mienne à qui que ce soit. Comment justifier ma démarche, si ce n'est en m'appuyant sur la Bible (libre à chacun de penser ce qu'il veut à ce sujet), pour les Ecritures Saintes l'homosexualité n'est pas une affaire privée, mais un péché, un affront à Dieu, qui a demandé à Adam et Eve de "se multiplier" et de "remplir la terre" (Genèse 1.28).

 

 

 

L'épisode de Sodome et Gomorrhe montre que Dieu considère l'homosexualité comme un péché si grave qu'il en détruisit ces villes (Genèse 19.1-29). A quoi fait écho "Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme. C'est une horrible pratique." (Lévitique 18.22). L'apôtre Paul ajoute "ni les débauchés, ni les dépravés, ni les homosexuels n'hériteront du royaume de Dieu" (1 Corinthiens 6.9-10).

 

 

Les psychologues Elisabeth Moberly et Joseph Nicolosi contestent l'argument selon lequel le comportement homosexuel est déterminé par des facteurs biologiques et génétiques. Pour eux, l'homosexualité est le résultat d'une "sur-identification" à la mère, due à l'absence physique ou morale du père, dans les relations parents/enfants vécues dans la petite enfance. Le lesbianisme résulterait principalement d'abus sexuels ou de l'incapacité d'une mère à jouer son rôle. Ces psychologues vont jusqu'à affirmer que l'homosexualité peut se guérir par un programme de thérapie réparatrice.

 

 

Ces hypothèses sont à vérifier. En les exposant, je n'ai voulu que donner un point de vue, dans ce grand enjeu moral et national.

 

 

 

Pasteur  Blanchard

 

 

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