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01/12/2015

Le gouverneur démocrate de Virginie refuse l’enquête sur le Planning familial, de peur que l’avortement soit remis en question

 

 

 

 

 

 

 

Quelques jours après la vidéo choc tournée en caméra cachée au planning familial américain, et dans laquelle la directrice de ce dernier reconnaît que son institution fait du trafic d’organes de foetus avortés, plusieurs parlementaires ont demandé une enquête.

 


Mais le gouverneur démocrate de Virginie, Terry McAuliffe, a refusé ces enquêtes.

 


Pourquoi ? Parce que cela donnerait du poids « aux attaques politiques sur l’accès des femmes aux services médicaux ».

 

 

Ce sinistre personnage révèle ici la pulsion de mort qui anime les défenseurs de l’avortement : plutôt cacher un trafic immonde plutôt que de se poser des questions sur la spirale infernale dans laquelle le vieux monde occidental s’est enfermé en se permettant de tuer des vies innocentes…

 


Qu’importe le découpage et la vente d’organes de bébés avortés, pourvu que personne ne se pose la moindre question.

 

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30/10/2015

Droit à l’avortement : le numéro vert répondra à toutes les questions ! Enfin presque…

 

 

 

 

 

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L’IVG serait-il le seul acte de la vie pour lequel la réflexion serait une régression ?
 
 
 
 
 
 

 
 
 
Ecrivain, journaliste
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
      

À l’occasion de la Journée mondiale pour le droit à l’avortement, Marisol Touraine, a annoncé la mise en place, suspens, suspens… d’un numéro vert. Il y avait longtemps.

Terrorisme, échec scolaire, catastrophe naturelle, IVG, tout problème, à défaut d’avoir sa solution, a son numéro vert. Trop super.

 

Un numéro vert, ça ne mange pas de pain, ça n’apporte rien puisqu’en l’occurrence celui-ci se contente de renvoyer automatiquement sur les sempiternelles antennes du planning familial de chaque département, mais ça fait plaisir aux copines de Marisol Touraine qui twittent furieusement sur le hashtag #IVGcestmondroit, même si, à dire vrai, eu égard à l’âge de certaines, cette revendication est aussi théorique que celle d’un chauve à venir avec des dreadlocks au bureau.

 

« Cent écoutants, écrit Le Monde, seront ainsi disponibles pour apporter des réponses sur ce thème qui suscite de nombreuses questions chez les femmes. »

 

 

 
 

Le Monde a raison, nous autres « femmes » nous posons « de nombreuses questions ».

 

 

Des questions sur l’anonymat absolu de ce numéro vert, dont on nous garantit même qu’il ne laissera « aucune trace sur la facture ». Ça alors. Et dire qu’en cette période de rentrée, on vient de garantir aux parents que rien ne serait fait, touchant de près ou de loin leur cher petit, sans leur accord préalable : pas de photographie, pas d’antiseptique dans la cour de récréation, etc. Mais ce principe méticuleux ne tient plus, en revanche, quand il s’agit d’avortement, évènement un tout de petit peu moins anodin, pourtant, qu’un genou écorché. À l’insu des parents, la jeune mineure sera prise en charge par des inconnus qui ignorent tout de sa vie, de son état de santé physiologique et psychologique, de ses attentes, de ses fragilités. Parce que le droit à l’IVG écrase tous les autres, l’autorité parentale est mise entre parenthèses, le père et la mère dépossédés, tenus à l’écart sciemment par l’État.

 

Des questions, encore, sur le délai de réflexion, dont la suppression vient d’être votée par le Sénat il y a 15 jours, car il était « infantilisant ». On se gratte la tête, perplexe : réfléchir, infantilisant ? L’impulsion, pourtant, est le propre de l’immaturité. Toute l’éducation consiste à susciter la réflexion : du bébé qui traverse la rue « sans réfléchir », au lycéen qui se lance tête baissée dans son devoir et se plante, parce qu’il n’a pas, dixit le prof, « réfléchi ». On « réfléchit » ensuite pour acheter son électro-ménager, son premier appart’, et la loi prévoit même un délai de rétractation, pour « encore réfléchir ». On « réfléchit » surtout avant d’avoir un enfant. On se demande même tellement longtemps si c’est le moment, que la maternité, en France, n’a jamais été aussi tardive. Une jeune femme qui « réfléchit »ainsi fait donc montre, si on suit bien le gouvernement, d’un comportement infantile ? Ou l’IVG serait-il le seul acte de la vie pour lequel la réflexion serait une régression ?

 

 

Des questions, enfin, quant au regard que portera l’histoire sur ce curieux pays si prompt à ouvrir ses bras aux migrants, quand il s’emploie à refouler si méthodiquement ses propres enfants, ces petits clandestins de la vie, rentrés – malgré eux – par effraction dans le destin de leur mère, ces sans-papiers qui ne figureront sur aucun état-civil.

Des questions auxquelles ne répondra aucun de ces « écoutants ».

 

 

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13/10/2015

Des enfants élevés par des homosexuels remercient Dolce et Gabbana pour leur défense de la famille

 

 

 

Une initiative qui répond à l’appel au boycott lancé par des activistes de la cause homosexuelle emmenés par le chanteur Elton John, après que Dolce et Gabbana ont déclaré que « la famille n’est pas une mode passagère, c’est un sens de l’appartenance. (…) La seule famille c’est la famille traditionnelle ». Ils avaient également osé dénoncer la procréation artificielle, en précisant que la procréation devait « être un acte d’amour ».

 

 

 

Dans une lettre, six Américains élevés par des paires homosexuelles les remercient pour leur courage, et leur demande de continuer…

 

 

 

« […] Nous aimerions vous remercier d’avoir donné de la voix sur quelque chose que nous avons appris par expérience : chaque être humain a un papa et une maman et, éliminer l’un des deux de la vie d’un enfant, signifie le priver de dignité, d’humanité et d’égalité.

[…] Nous savons que vous serez soumis à une pression terrible, surtout maintenant, qu’en Italie et aux Etats Unis le fait de vouloir défendre nos droits, à savoir le droit d’avoir un père et une mère, commence à être censuré pour satisfaire le puissant lobby gay.

 

Personne ne reçoit des attaques aussi féroces du lobby que, justement, ceux qui viennent de la communauté gay et qui remettent en question sa politique : les enfants des couples gays et les hommes gays qui les défendent (comme vous deux).

 

 

 

 

[…] Mais nous vous implorons aussi de ne pas abandonner quand les réactions contre vos positions vont croître. Si vous faites marche arrière et que vous vous excusez pour ce que vous avez déclaré, les enfants qui vivent dans les maisons gays deviendront encore plus vulnérables et déconsidérés.

 

 

Pour notre bien comme pour le bien de tous les enfants italiens, il est important que vous ne vous excusiez pas ni que vous abandonniez.

Continuez d’affirmer que tous les enfants ont besoin de grandir auprès de leur propre mère et de leur propre père. C’est un droit humain. […] »

 

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06/10/2015

Entretien avec Alain de Benoist:

 

 

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LMPT : la France a plus besoin d’une IIe Révolution que d’une VIème République…

 

   

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier.

 

 

La Manif pour tous (LMPT), dans sa dernière édition, a rassemblé entre 80.000 et 500.000 personnes à Paris. Une bonne nouvelle, à votre avis ?

 

 

On ne peut que se réjouir de voir défiler dans la rue des foules hostiles à un gouvernement dont la nocivité n’est plus à démontrer. Mais au-delà du spectacle ? Béatrice Bourges, fondatrice du Printemps français, était à la manifestation. « J’en suis revenue, a-t-elle déclaré, non pas galvanisée comme je l’espérais, mais triste et mal à l’aise ». Je la comprends. Toute la question, en effet, est de savoir si les manifestations sont une fin ou un moyen. Si c’est un moyen, le plus élémentaire des réalismes oblige à constater que celle de ces dernières semaines, tout comme les précédentes, n’a strictement rien obtenu : « La vérité oblige même à dire que nous avons tout perdu », dit encore Béatrice Bourges.

 

 

Je vois à cela deux raisons. La première est l’indécrottable naïveté, typiquement droitière et révélatrice d’une absence totale de sens politique, qui porte les animateurs de la Manif à mettre tous leurs espoirs dans « l’aile droite » de l’UMP – cette même UMP qui vient de porter à la tête de la commission des Affaires sociales du Sénat un partisan résolu du mariage gay, de la procréation médicalement assistée pour les lesbiennes et de la gestation pour autrui, en l’occurrence le sénateur Alain Milon. En oubliant que pratiquement toutes les réformes « sociétales » dont se plaignent aujourd’hui les membres de la Manif pour Tous ont historiquement été réalisées par la droite ! Qu’on en soit encore aujourd’hui à attendre de l’UMP qu’elle « sauve la famille » est plus que pathétique, c’est consternant.

 

L’autre raison va de pair avec la première. La Manif pour Tous est de plus en plus familiale et confessionnelle. Elle aligne de gentils manifestants bien corrects et se flatte « d’éviter tout débordement ». Si, ce qu’à Dieu ne plaise, elle se proposait de faire un sauter un train, je suis sûr que ses représentants commenceraient par acheter un ticket de quai ! Le problème, c’est que les braves gens ne sont pas forcément des gens braves, et qu’on ne fait pas la révolution avec des Bisounours bien élevés qui, après avoir défilé, rentrent sagement chez eux. Ce n’est pas en évitant les « débordements » que les Bonnets rouges ont fini par faire céder le gouvernement, mais au contraire en les multipliant ! Ce n’est pas en faisant des révérences (ou des génuflexions) que Farida Belghoul, désormais tenue à l’écart de la Manif pour Tous, a réussi ses « Journées de retrait de l’école ». Et ce n’est pas non plus avec des prières qu’on a dégonflé le grotesque plug anal géant érigé place Vendôme avec la bénédiction de la mairie de Paris !

 

Vous voulez dire que la Manif pour tous devrait être plus radicale ?

 

 

Je dis qu’il faut savoir ce que l’on veut, et surtout ce qui donne la possibilité d’obtenir ce que l’on veut. Etant de ceux qui pensent que nous avons moins besoin d’une VIe République que d’une seconde Révolution française, je crois aussi qu’il y a des jours où, plutôt que d’ouvrir son missel, on pourrait utilement relire les Réflexions sur la violence de Georges Sorel. On se rendrait alors compte que laisser les gens manifester, c’est aussi leur donner un exutoire permettant de faire l’économie d’une révolte populaire, et que ce n’est pas en tentant de créer un « lobby de la famille » qu’on peut faire émerger un mouvement social susceptible de s’imposer comme sujet historique.

 

Les mots d’ordre LMPT contre la marchandisation du corps humain trouvent quand même votre assentiment ?

 

 

J’applaudis même des deux mains. Mais encore faudrait-il comprendre que cette marchandisation n’est jamais que le point d’aboutissement d’un vaste processus entamé depuis plus d’un siècle, sur lequel les gens de droite sont en général restés parfaitement aveugles. À l’époque moderne, le capitalisme libéral a progressivement imposé dans les esprits le primat des valeurs marchandes sur toute autre sorte de valeur. La terre, le travail, l’art, le sport, la solidarité ont été peu à peu intégrés dans la sphère du calculable, du quantifiable et de l’évaluation comptable. La brevetabilité du vivant, la marchandisation de la procréation, la location des utérus, étaient déjà en germe dans cette évolution qui a conduit à considérer toutes les sphères de l’activité humaine comme assimilables à des marchés. Le capitalisme, bien avant d’être un système économique, est un « fait social total » (Marcel Mauss), qui véhicule avec lui toute une anthropologie fondée sur l’Homo œconomicus, c’est-à-dire sur un producteur-consommateur censé chercher en toute circonstance à maximiser son meilleur avantage matériel. Un tel être n’obéit qu’à des considérations égoïstes gouvernées par l’utilitarisme et l’axiomatique de l’intérêt. Or, la famille est l’un des derniers endroits où la logique du don l’emporte encore sur celle de l’échange. C’est bien de dénoncer la marchandisation du corps humain. Il serait encore mieux de réaliser qu’elle n’est jamais qu’une conséquence du fétichisme de la marchandise et du règne de l’argent.

 

 

 

 

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18/09/2015

À quand la légalisation de l’inceste, au nom du droit de chacun à vivre sa sexualité comme il l’entend ?

Notre gouvernement composé de tête creuses n’a décidément rien compris à la notion d’égalité, qu’il confond avec l’égalitarisme. La première considère que toute personne a des droits égaux à une autre, et qu’il n‘est pas possible de les lui refuser sur des motifs purement subjectifs. Par exemple, chaque personne doit être jugée selon la loi, et les exceptions à cette règle ne peuvent procéder que d’une raison objective.

 

 

 

L’égalitarisme, au contraire, refuse toute exception. Au nom d’une égalité des droits pervertie, il propose une égalisation ne tenant aucun compte de la réalité des choses. L’exemple le plus frappant est celui du mariage : le « mariage pour tous » est un slogan génial. Il ne tient pas compte du fait que le mariage était déjà ouvert à tous, sauf aux mineurs (raison objective), à condition de respecter le sens du mot mariage. Au nom de l’égalité des droits, il a fallu changer la définition du mot. À partir de là, on ne conçoit pas que cette institution devenue un simple contrat reconnaissant l’amour entre deux individus ne soit pas ouverte aux personnes de même sexe

 

 

 

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Un autre exemple nous est rappelé par un bon billet de Sophie Coignard sur le site du Point, à propos des allocations familiales. Depuis le 1er juillet, celles-ci sont réduites de moitié pour un couple avec deux enfants qui gagne plus de 6.000 €/mois, et des trois-quarts au-delà de 8.000 €. La mesure est présentée comme procédant du principe d’égalité. Selon ses instigateurs, il apparaît injuste qu’un couple « riche » touche autant d’allocation qu’un couple « pauvre ».

 

 

La notion de justice (sociale) est ici dévoyée. La justice n’est pas l’égalitarisme, c’est l’art de rendre à chacun ce qui lui est dû. La justice considère donc la situation particulière de chacun pour accomplir son objet, quand l’égalitarisme se contente de dire qu’il ne veut pas de tête qui dépasse. En matière d’allocations familiales, le principe est simple : la collectivité compense la charge supplémentaire induite par l’éducation des enfants, en considérant que cette charge pèse sur les familles proportionnellement à leur nombre d’enfants, et que l’accroissement démographique qui en découle lui bénéficie. Cela n’a pas grand-chose à voir avec la redistribution sociale, vers laquelle le système des allocations familiales s’est orienté depuis des années.

 

 

Le principe est le même avec le quotient familial, qui permettait à une famille nombreuse avec 6 enfants de ne pas payer, à revenu égal, les impôts d’un célibataire dont le train de vie est, théoriquement, huit fois plus élevé ! Nos gouvernants successifs n’ont vu dans ce système qu’une manière pour les plus riches d’échapper à l’impôt, et ont tout fait pour y mettre fin. Soit ces gens ont peu d’enfants (il faut du temps pour les élever) soit leurs revenus sont de toutes façons tellement confortables que ces questions bassement matérielles leur échappent…

 

 

Notre gouvernement composé de tête creuses n’a décidément rien compris à la notion d’égalité, qu’il confond avec l’égalitarisme.

 

 

Avec ce genre de raisonnement, on peut envisager de moduler le tarif des péages, ou du stationnement, en fonction de la taille de la voiture. C’et d’ailleurs le cas pour la fameuse taxe CO² qui pénalise les familles nombreuses contraintes de rouler dans des monospaces plus gourmands qu’une Smart de bobo du Marais… Mais on se prive de tout moyen d’interdire des pratiques totalement contraires à la dignité humaine : la PMA et la GPA doivent être autorisées, au nom du droit de chacun à avoir un enfant. Peu importe que cela viole le droit d’un enfant à avoir un père et une mère, et la dignité de la mère porteuse considérée comme une couveuse. Demain, on autorisera l’inceste, au nom du droit de chacun à vivre sa sexualité comme il l’entend. Et pourquoi pas les relations sexuelles avec des mineurs, nubiles ou non.

 

 

Il y a quelques jours, un professeur aveugle a été convoqué pour surveiller les épreuves du Brevet des Collèges. Elle explique « On m’a fait comprendre que c’était une question d’égalité. Que si je n’étais pas convoquée, je pouvais attaquer en justice pour discrimination. C’est tout simplement stupide ! Je ne vais pas attaquer pour quelque chose que je ne peux pas faire. »

On en est là.

 

 

 dans Boulevard Voltaire
 
 
 
 
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