Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/03/2018

Pour 61 %, LA priorité absolue:

 

 

 

 

 C’est d’en finir avec l’islam radical : Alléluia !

 

 

 

 

 
 
 
 
 

 

 

 

 

Oui, vous avez bien lu : c’est le chiffre magique, 61 % ! Presque les 66 %, cette majorité des deux Français sur trois qui a élu Macron Président. Eh bien, la même majorité a « une priorité absolue » (ce sont les mots du sondage et de la question) : faire reculer l’islam radical ! Et si on ajoute ceux pour qui c’est « très important », le chiffre monte à 80 % !

 

 

 

Le même sondage réalisé par l’IFOP pour NOCOM et le JDD précise même que cette attente devance largement les préoccupations économiques et sociales. Les retraites ? 43 %. L’école ? 36 %. L’emploi ? 36 % aussi. Le pouvoir d’achat ? 30 %. Autre chiffre : 62 % des Français pensent qu’il faudra accueillir moins d’immigrés qu’aujourd’hui.

 

 

 

 

C’est à se demander si ce sont bien les mêmes 66 % qui ont élu Macron… À se demander aussi si les deux tiers de Français qui pensent ceci de l’islam et de l’immigration avaient bien lu le programme de M. Macron… Sont-ils en train de confesser aux sondeurs – ces prêtres d’aujourd’hui – leurs véritables craintes, leurs lâchetés, leur mauvaise conscience d’avoir voté pour le contraire de ce qu’ils pensent et de ce qu’ils ressentent intimement ?

 

 

 

 

On pourrait le penser. Car la proportion de ceux qui estimaient que la « transformation » de Macron allait avoir des effets positifs sur leur vie a fondu de moitié ! Moralisation Bayrou-Ferrand, Code du travail Pénicaud ? Pas très ragoûtant, finalement, se disent-ils… surtout quand on voit que, task force ou pas, les fichés S sont heureux comme Dieu en France, sous Macron comme sous Hollande. Drôle d’état de grâce…

 

 

 

 

 

En deux mois, deux mois d’état de grâce et de lévitation Macron, deux mois de démobilisation post-présidentielle, les lignes ont donc bougé ; non dans les urnes, boudées, mais dans « l’opinion ». En particulier, ce même sondage enregistre une forte augmentation des attentes « conservatrices » des Français, notamment dans les milieux populaires : ils sont désormais 37 % des Français (contre seulement 31 % il y a deux mois) à juger prioritaire de préserver le pays pour protéger son identité. Et ce ne sont pas les lecteurs de Boulevard Voltaire qui ont été interrogés, non : tous les Français !

 

 

 

 

Alors, les Français, on se réveille ?

 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

10:45 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

23/03/2018

EUTHANASIE ET PLAN MÉDIA:

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 

En 2013, le camp du progrès et de la bien-pensance a été surpris devant la mobilisation plus que consistante de la Manif pour tous face à la dérive anthropologique du mariage et de l’adoption ouverts aux couples de même sexe. Après un passage en force digne d’une démocratie populaire, le pouvoir précédent s’est montré plus prudent, moins ambitieux en quelque sorte, sur l’action sociétale. L’ex-député Erwann Binet, congédié par son électorat, avait résumé la situation ainsi : « La victoire de la Manif pour Tous est d’avoir congelé les ambitions sociétales de la gauche. »

 

 

La loi Claeys-Leonetti, qui n’a pas ouvert de droit au suicide assisté ou à l’euthanasie, votée en 2016, a déçu tout le monde. Elle est très en deçà des attentes du lobby de la mort en blouse blanche et, pour le camp d’en face, elle s’engage dangereusement dans le lit du Rubicon qu’elle ne devrait pas franchir avec – entre autres dispositions – la sédation profonde et continue.

 

 

Demi-victoire, demi-défaite ? Il ne s’agissait que d’une bataille, pas question de baisser les armes ! L’espace médiatique est favorable, il faut en profiter pour faire « progresser » les mentalités. Il faut du « pathos » orchestré qui revienne fréquemment sur le devant de la scène, que l’on anesthésie l’opinion à coups d’histoires larmoyantes, qu’on fasse honte au peuple français d’être si en retard sur ses voisins belges qui euthanasient tous azimuts sans se soucier d’éthique et dont la commission de contrôle ad hoc est dépassée.

 

 

Anne Bert, auteur, atteinte de la maladie de Charcot et membre de l’ADMD, a décidé de passer la frontière et de choisir sa mort, douce. Elle y a droit, affirme-t-elle. Elle a, en outre, choisi de donner à son geste une visibilité médiatique que l’on peut qualifier de militante. Le service public est même de la partie : une « humoriste » belge sévissant sur une de ses radios y entonne un « Jouissons et puis mourons sans entraves ! »

 

 

Ce droit que revendique Anne Bert, s’il existait en France, créerait un devoir sur le personnel médical : celui de fournir sciemment un produit létal ou d’accomplir lui-même le geste qui tue. En droit « normal » : un homicide ou une complicité d’homicide. Avec, comme conséquence, d’écorner encore plus, s’il en était besoin, ce pacte de confiance de tous les patients envers tous les soignants à qui ils confient les espoirs de soins diligents, d’éventuelle guérison ou de soulagement lorsque ce n’est plus possible. Eh oui, s’il fallait établir un nouveau droit dans les faits, c’est bien de rendre accessibles à toutes les personnes en fin de vie des soins palliatifs de qualité.

 

 

Alors, face au relativisme des libertaires d’en face qui ne voient que l’individu et ses droits, et feignent d’ignorer que les éventuels devoirs de la société envers eux impliqueraient des hommes, je reste droit dans mes bottes : Anne Bert a le droit de se suicider, même si cet acte m’attriste et me révolte. Mais qu’elle le fasse seule et sans impliquer qui que ce soit. Qu’elle ne demande pas à des soignants de l’aider : ils deviendraient des bourreaux. Et toute la propagande du monde n’y changera rien.

 

 

 

 

 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

10:03 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

20/03/2018

Et maintenant, le premier mariage à trois !

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
Ecrivain, journaliste
 

 
 
 
 

 

On l’apprend incidemment dans la presse, entre deux projections stratosphériques du nombre de futurs députés EM : la Colombie vient de reconnaître un premier ménage à trois. Europe 1 raconte en ces termes la jolie chute de ce conte de fées :

 

 

 

 

« Ils sont trois hommes, s’aiment, mais la loi ne reconnaissait pas leur famille. Leur situation a changé depuis que la Colombie a officiellement légalisé leur foyer. »

 

 

 

‌”

Ce « trouple », qui réunit un acteur, un éducateur physique et un journaliste, est « une reconnaissance que d’autres familles existent », selon German Rincon Perfetti, avocat de l’association LGBTI (lesbiennes, gays, bisexuels, trans et intersexuels). Je sais, l’acronyme se rallonge, et ce n’est sans doute pas fini ; avec un peu d’imagination, on peut convoquer ainsi tout le clavier AZERTY : multisexuel, alternativsexuel, polysexuel… on n’a rien trouvé pour w, comme dit l’alphabet scout, mais vous avez sûrement des idées.

 

 

 

 

 

Oui, enfin, la Colombie, c’est loin d’ici. Penses-tu, la logique imparable va nous rattraper aussi. « Nous sommes une famille polyamoureuse ! », s’exclame un des jeunes mariés. L’amour est plus fort que tout. Tout ce qui compte est l’amour. Qui êtes-vous pour juger leur amour ? On ne peut rien contre l’amour. C’est la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens prise au lasso, ficelée et promenée sur un char de la Gay Pride, à son corps défendant, comme les martyrs dans leur charrette. Viens là, Gilbert Keith, rayon vertus chrétiennes devenues folles, on tient un champion du monde : l’amourrrrrrr !

 

 

 

 

 

On connaissait le no border, le no gender, voici le no number : le chiffre 2 est normatif, le couple un concept réactionnaire. La diversité numérique nous enrichit. Pourquoi l’institution qu’est le mariage stigmatiserait la quantité en excluant les multouples ?

 

 

 

 

 

C’est une conséquence logique et prévisible – à long terme, en France, sans doute, « la société [n’étant] pas prête », pour reprendre les mots d’Emmanuel Macron à propos de la GPA – de la loi Taubira dite, comme on le sait, « du mariage pour tous »… et non « du mariage pour tous sauf pour certains ».

 

 

 

 

 

 

Et c’est évidemment – signalons-le en passant, même si c’est une lapalissade – la porte ouverte à la polygamie. La boucle sera bouclée.

 

 

 

 

09:51 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

13/03/2018

9 mars, journée de la femme : grande veillée des Sentinelles à Paris:

 

 

 

 

 

Dans notre monde, l’altérité des sexes est contestée avec par exemple la théorie du genre qui n’existe pas, mais qui fait l’objet d’un enseignement sournois. L’indifférenciation est promue comme un style de vie à la mode. Ce refus des déterminismes naturels est une des sapes qui vise à faire s’effondrer le socle anthropologique de notre société. 

 

 

 

 

 

 

 

Dans notre monde, des femmes sont réduites en esclavage. Il n’est pas comparable aux traites arabo-musulmane ou transatlantique. Cet asservissement revêt de multiples formes. Combien de jeunes filles issues de familles d’immigration récente sont mariées de force dans leurs pays d’origine ? Combien de femmes subissent un asservissement domestique dont elles ne peuvent échapper, parfois maintenue dans ce carcan par une violence physique et psychique continue ? Combien de prostituées remettent les fruits de leur travail sordide à des proxénètes ?

 

 

Dans notre monde, certes pas à l’intérieur de nos frontières, mais pas si loin que ça, des femmes vendent d’autres services pudiquement désignés comme « reproductifs ». Certaines vendent leurs ovules, d’autres portent l’enfant qu’elle céderont à sa naissance. La marchandisation du corps humain qu’implique la gestation pour autrui est bien là. L’hypocrisie des élites qui nous gouvernent atteint ici son summum : elles maintiennent une interdiction sur le territoire mais facilitent la transgression dans des pays où le prolétariat des gestatrices n’est pas protégé, et elles organisent la promotion de cette pratique à grand coup de sentimentalisme médiatique, afin de la rendre socialement plus acceptable.

 

 

Pour certains, rien ne doit s’intercaler entre l’individu démuni et l’ogre du marché triomphant. Parce que les femmes sont plus fragiles dans notre monde brutal et violent, des Sentinelles choisissent de veiller à cette occasion de la Journée de la Femme. Cette veille des Sentinelles ne sera pas genrée : tous les sexes sans exception sont les bienvenus, avec toujours les mêmes recommandations : respecter le silence, les distances entre chacun de nous, l’absence de signes distinctifs et la bienveillance.

 

 

A bientôt.

 

 

Des Sentinelle

 

08:55 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

27/02/2018

Gay Pride dans une église :

 

 

 Est-ce le seul moyen de la remplir ?

 

 

 

 
 
Étudiant
 
 
 
 
 
 
 

Le 28 janvier, à Bois-le-Duc aux Pays-Bas, va avoir lieu le « samedi rose », défilé annuel LGBT. Cette année, c’était dans la cathédrale de Brabant, et présidée par Mgr De Korte, que devait avoir lieu la célébration œcuménique qui ouvre cette marche. Sous la pression de prêtres et de fidèles, l’évêque est revenu sur sa décision. Cependant, loin de faire amende honorable et de reconnaître son erreur, Mgr De Korte pense que cette révolte de ses ouailles est venue d’une incompréhension. D’un problème de communication. 

 

 

 

 

Triste époque que celle où le rôle de l’évêque (guider les fidèles) et celui des fidèles (suivre les recommandations de l’évêque) sont inversés. 

 

 

 

Non, ce ne sont pas les fidèles qui ont mal compris ce que souhaitait faire Mgr De Korte, c’est bien Mgr De Korte qui ne comprend plus la portée de ses actes.

 

 

 

Celui-ci dit avoir autorisé la célébration « à condition que rien ne soit dit contre la doctrine de l’Église », mais il faut être un parfait crétin pour ne pas comprendre que la présence même d’un mouvement LGBT dans une église, quand on sait ce qu’ils disent, revendiquent, promeuvent, est en parfaite contradiction avec la doctrine. 

 

 

 

 

Pour autant, je ne crois pas que Mgr De Korte soit de mauvaise foi. Mal conseillé, mal formé, sûrement ! Mais il ne fait que subir les douloureux effets de la modernité dans l’Église catholique romaine. Depuis déjà quelques années, dans une bonne partie des pays d’Europe de l’Ouest, l’ensemble du clergé s’est transformé. La formation sur le fond à la doctrine de l’Église a été délaissée pour ne fabriquer que de mauvais publicitaires. Il suffit, pour me croire, de rentrer dans n’importe quelle église paroissiale et de regarder les affiches, feuillets et autres absurdités qui dénaturent la beauté du lieu. 

 

 

 

 

Le grand problème de l’Église moderniste est un manque d’ambition. Elle est persuadée qu’il faut adapter Dieu au monde, quand il faut emmener le monde vers Dieu. Nos contemporains ne viennent pas à l’église pour subir cette Gay Pride qu’ils retrouveront dans la rue, ils ont soif d’infini, de cet infini que seule la religion peut apporter. 

 

 

 

 

Ils viennent écouter un discours en rupture avec le monde qu’ils côtoient. Ils viennent entendre la parole d’un homme vrai Dieu et vrai Homme, mort pour la rédemption de tous les hommes sur un instrument de torture humiliant. Ils viennent écouter une doctrine, inchangée depuis plus de 2.000 ans, garantie 100 % épanouissante. Ils viennent rencontrer le sacré. Ils viennent chercher un discours de vérité. Enfin, ils viennent chercher la miséricorde, cette puissance du cœur qui rend capable d’aimer infiniment le pécheur en haïssant le pêché.

 

 

 

Ne leur donnons pas autre chose. La devise épiscopale de Mgr De Korte est « Crois en Christ ». Je me permets de lui citer ce même Christ : « Malheur à celui par qui le scandale arrive ! »

 

 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

08:55 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)